Côte d’Ivoire-Crise-Palais-Attaque-Souvenir
Il y a 13 ans l’armée française et l’Onu bombardaient le palais présidentiel de Laurent Gbagbo
Ouagadougou, 21 avr 2024 (AIB) – A la suite d’une crise post-électorale, la France avait décidé en avril 2011 de bombarder le palais présidentiel, avec à l’intérieur le président sortant, Laurent Gbagbo et des proches.
«En appui des Casques bleus de l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire), la force française Licorne a bombardé, hier soir (lundi 4 avril), les bastions tenus par les partisans du président sortant à Abidjan. Le palais du président sortant a été visé», avait écrit le média français la Dépêche.
BFTV avait également rendu compte de l’opération en ces termes : «des hélicoptères de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la force française Licorne ont bombardé lundi des positions des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Laurent Gbagbo. La France a dit avoir autorisé ses unités présentes en Côte d’Ivoire à intervenir aux côtés de l’Onuci pour neutraliser des armes lourdes de l’armée de Gbagbo utilisées contre des populations civiles».
La crise ivoirienne post-électorale s’est déclarée à la suite de la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle opposant Alassane Dramane Ouattara et Laurent Gbagbo, le président sortant.
Les résultats proclamés, hors délais, par la Commission électorale indépendante, sous la protection des forces internationales, n’avaient pas été reconnus par le Conseil constitutionnel, qui, après avoir annoncé la non validité des résultats dans sept régions du pays, a annoncé la victoire de Laurent Gbagbo.
Des forces favorables à Ouattara, retranché à l’hôtel du Golf sous la protection des formes internationales, se sont alors dressées contre des forces favorables au camp de Gbagbo.
L’intervention décisive de la France, en appui aux forces favorables à Ouattara, a délogé Gbagbo du palais et faciliter l’avènement du régime de Ouattara.
Agence d’Information du Burkina