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Houet/Colloque de la SNC 2024 : Une quarantaine de communications prévues en 3 jours
Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le colloque sur le thème de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) s’est ouvert, le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Durant trois jours, les participants vont mener la réflexion autour du thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Trois jours après le lancement des activités festives et des compétitions de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024, le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, et celui en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo ont ouvert le colloque sur le thème de cette 21e SNC, « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Pour l’organisation de ce colloque, le président du comité scientifique, Pr Salaka Sanou, a fait savoir qu’un appel à communications à travers de bouche-à-oreille a été initié.
« Cet appel à communications a permis d’enregistrer et nous avons enregistré en tout 63 propositions de communication parmi lesquels nous en avons retenu 60 », a détaillé Pr Sanou.
Au regard des contraintes de temps, Salaka Sanou a annoncé que c’est seulement une quarantaine de communications qui vont être présentées pendant trois jours d’échanges. Et ce sont des enseignants-chercheurs et des doctorants des lettres et des sciences humaines, ainsi que des trésors humains vivants, aux dires du président du comité scientifique qui vont se prononcer.
Pour le ministre en charge de l’Education nationale, Jacques Sosthène Dingara, représentant son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’analyse de ce thème permettra aux spécialistes et au monde scientifique de contribuer à identifier et magnifier les valeurs endogènes susceptibles de fonder l’avenir du Burkina Faso.
Par ailleurs le ministre considère que le colloque se veut également un cas d’école, un cadre formateur pour les jeunes et un cadre de partage d’expériences pour les moins jeunes.
Le ministre d’Etat, ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo a traduit sa reconnaissance au comité scientifique et à tous les acteurs qui ont contribué au succès de l’évènement.
« Notre souhait est que la réflexion puisse nourrir la dynamique enclenchée, à savoir ramener le Burkina Faso à ses fondamentaux, à sa culture », a dit le ministre Ouédraogo.
Les conclusions des réflexions, aux dires du chef du département de la culture devraient aussi favoriser la réconciliation des Burkinabè avec leur propre histoire.
Agence d’ »information du Burkina
NY/hb/bz
