Guiriko : 71 agents de santé certifiés en soins cliniques obstétricaux et santé de la femme grâce à Médecins Sans Frontières Espagne
Bobo-Dioulasso, 17 oct. 2025 (AIB) – Soixante et onze (71) agents de santé, composés de sages-femmes et de maïeuticiens, ont reçu leurs attestations de certification en soins cliniques obstétricaux et santé de la femme. La cérémonie de remise, tenue à Bobo-Dioulasso en présence de Madame le Gouverneur de la région du Guiriko, Mariama Konaté/Gnanou, et de plusieurs responsables sanitaires régionaux, visait à mettre en lumière les efforts et l’engagement des bénéficiaires.
Après 18 mois de formation intensive, alternant théorie et pratique, ces professionnels de la santé ont été jugés aptes à renforcer la prise en charge des femmes, notamment en matière de santé maternelle et néonatale.
Cette formation a été initiée par Médecins Sans Frontières Espagne (MSF-E), à travers la MSF Academy, en partenariat avec le ministère de la Santé, dans le but d’améliorer la qualité des soins obstétricaux dans les structures sanitaires de la région.
Selon le représentant de Médecins Sans Frontières Espagne au Burkina Faso, Dr Innocent Kunywana, cette formation marque une étape importante dans le renforcement des compétences locales :
« C’est une grande satisfaction de voir ces professionnels prêts à offrir de meilleurs soins aux femmes et aux nouveau-nés. Cela traduit notre engagement à accompagner durablement les systèmes de santé des pays où nous intervenons », a-t-il déclaré.
Parmi les 71 bénéficiaires, 12 sont des employés de Médecins Sans Frontières issus du Mali, du Niger et d’autres projets MSF au Burkina Faso. Les 59 sages-femmes et maïeuticiens restants proviennent du district sanitaire de Dafra, dont 7 sous contrat avec l’organisation humanitaire.
Prenant la parole au nom de ses camarades, Fanta Traoré a exprimé toute leur gratitude à Médecins Sans Frontières et aux encadreurs pour la qualité de l’enseignement reçu et pour l’opportunité offerte d’améliorer leurs compétences professionnelles.
Les autorités locales, quant à elles, ont salué l’initiative, estimant qu’elle contribuera à réduire les risques liés à la mortalité maternelle et néonatale et à renforcer la santé de la femme dans la région. Elles ont invité les bénéficiaires à mettre en pratique les connaissances acquises pour le bien-être des populations.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
AB/ata
