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Gaoua : Des panafricanistes organisent la veille citoyenne au «rond-point Ibrahim Traoré»

Ouagadougou, 12 janv. 2024 (AIB) – Une coalition de cinq mouvements panafricanistes organise, depuis décembre à Gaoua, une veille citoyenne pour soutenir la Transition et dissuader les «ennemis» du peuple burkinabè, a appris vendredi l’AIB de source médiatique.

Depuis le mois de décembre dernier, indique un reportage de la télévision publique, des jeunes de la coalition de mouvements panafricanistes campent chaque soir jusqu’au petit matin à un rond-point de Gaoua qu’ils ont baptisé « Rond-point Ibrahim Traoré», afin d’assurer une veille citoyenne pro-transition.

«Nous avons décidé de baptiser un rond-point au nom du président au regard des résultats engrangés par la Transition à travers les FDS, les VDP et à cause des décisions courageuses prises par la transition burkinabè», a affirmé le porte-parole de la coalition des Mouvements Panafricains du Sud-Ouest René Pooda.

Selon M. Pooda, la veille citoyenne qu’ils organisent « doit permettre à l’ennemi de savoir que ce n’est pas la transition burkinabè seule qu’ils ont en face mais la Nation burkinabè en entier et surtout la jeunesse burkinabè».

Les squatters du «rond-point Ibrahim Traoré» comptent aller loin dans leur mouvement de soutien à la Transition et affirment que rien ne les détournera dans leur dynamique.

«Attention aux ennemis internes et externes de la Transition car nous sommes toujours en éveil et surveillons tous les mouvements suspects afin de signaler à qui de droit afin que des actions soient entreprises », a fait savoir René Pooda.

Depuis une tentative de coup d’Etat déjoué contre la Transition en cours, plusieurs mouvements de soutien organisent des veillées autour des ronds-points et autres points névralgiques des grandes et moyennes villes.

A Ouagadougou la capitale, le rond-point des Nations unie est également rebaptisé depuis quelques mois «rond-point Ibrahim Traoré» par les sentinelles de la Transition surnommées quelquefois « Wan-yiyan » ou «Irissi».

Agence d’information du Burkina

WIS/ck

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