Burkina-Presse-Revue
FESPACO, réconciliation nationale et syndicalisme occupent la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 1er fév. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent le report du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la réconciliation nationale, sans oublier la récente sortie de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER).
«Point de presse du gouvernement : Pandémie oblige, le FESPACO reporté», arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga.
Pour le journal, le plus grand rendez-vous du cinéma africain prévu du 27 février au 6 mars prochain sous le thème «la contribution du cinéma à la paix» a été reporté à une date ultérieure, le vendredi 29 janvier 2021, lors du Conseil des ministres.
A l’en croire, le report de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est lié à la situation sanitaire (Covid-19) du pays qui est toujours d’actualité.
«Conseil des ministres : FESAPACO : la 27 e édition reportée sine die», titre à sa manchette, le quotidien privé, Le Pays.
De son avis, très peu de productions ont été réalisées dans un tel contexte de crise sanitaire de la Covid-19 au Burkina et ailleurs.
Le confrère fait savoir que des tournages de films ont été aussi arrêtés, soit reportés ou simplement annulés causant d’énormes pertes sur toute la chaîne de production cinématographique.
«Conduite de la réconciliation nationale : Brassard noir récuse Zèph», note à sa Une, le journal L’observateur Paalga.
Selon le quotidien privé, le mouvement «Brassard noir» a échangé le vendredi 29 janvier 2021 à Ouagadougou avec la presse sur la situation sociopolitique, sanitaire et sécuritaire du pays.
A le lire, le mouvement (Organisation de la société civile), estime que l’ex-chef de file l’Opposition politique, Zéphirin Diabré, nommé ministre en charge de la Réconciliation nationale, n’est pas l’homme qu’il faut pour conduire cette mission au Burkina Faso.
C’est à juste titre que le journal privé Le Quotidien écrit à sa manchette : «Réconciliation nationale : Le Brassard noir s’indigne du choix de Zéphirin Diabré pour conduire le processus».
Sous un autre registre, le quotidien privé, L’Observateur Paalga, affiche : «Enseignement supérieur et Recherche scientifique : Cette lettre du SG qui fait des vagues».
Selon lui, une lettre du secrétaire général (SG) du ministère de l’Enseignement supérieur datant du 12 janvier 2021, interdit les universités publiques et le Centre national de recherche scientifique et technologie (CNRST), de recevoir des candidatures Enseignants à temps pleins (ETP) et des Ingénieurs de recherche (IR) aux concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
Le quotidien privé explique que les coordinations des universités publiques et de la recherche de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) ont déploré samedi à Ouagadougou devant les journalistes, cette attitude du gouvernement qu’elles qualifient de «méchante» à leur endroit.
Le Pays de son côté titre : «Accès aux fonctions de chercheurs et enseignants-chercheurs par concours : La F- SYNTER farouchement opposée».
Il relève que la F-SYNTER cache mal sa déception face à la prise d’un décret prescrivant que désormais l’accès aux fonctions de chercheurs et d’enseignants- chercheurs se fera par concours à partir de 2020.
Le quotidien privé renchérit, que la coordination des universités publiques a demandé l’annulation immédiate et sans condition de la note du SG du ministère de l’Enseignement supérieur, de Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI) et la reprise de l’intégration des permanents du CNRST qui sont admis au CAMES.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak