Elections couplées 2020

Dr Claude Aimé Tassembédo prône un changement « radical » à Fada N’Gourma

Le candidat indépendant, Dr Claude Aimé Tassembédo, en lice pour la présidentielle, est allé à la conquête de l’électorat, le mardi 17 novembre 2020, à Fada N’Gourma, avec le message du changement « radical ».

Le candidat indépendant, Dr Claude Aimé Tassembédo, est convaincu que le salut du Burkina Faso viendra d’une « révolution politique » avec en toile de fond un changement « radical ». Brandissant son idéal de société, l’universitaire, en lice pour la présidentielle du 22 novembre 2020, est allé pêcher des voix, le mardi 17 novembre 2020, à Fada N’Gourma. Une campagne de proximité qui l’a conduit, d’entrée de jeu, au Centre de formation professionnelle (CFP) de Fada N’Gourma. A l’administration de l’établissement d’enseignement professionnel, Dr Tassembédo a promis de redorer le blason du système éducatif burkinabè.

Pour ce système scolaire qu’il a qualifié de « caduque » puisqu’il est, d’après lui, inadapté aux besoins du monde de l’emploi, le quinquagénaire envisage de réorienter le secteur avec l’idée de le professionnaliser davantage. Pour y parvenir, il compte affecter, progressivement, plus de 40% du budget national à l’éducation. Car, a-t-il soutenu, ce secteur demeure la pierre angulaire de la construction d’un Etat. « Nous devons faire autrement pour que l’éducation ne forme pas des chômeurs. Il faut alors arrimer l’éducation aux  possibilités d’emploi », a-t-il proposé. Après avoir partagé sa vision des choses avec l’instance dirigeante du CFP, le candidat indépendant a sillonné l’établissement pour s’enquérir des conditions d’étude des élèves.

La deuxième étape de la campagne de proximité du Dr Tassembédo l’a conduit au secteur n°11 de Fada N’Gourma sur un site de Personnes déplacées internes (PDI). Le prétendant au fauteuil présidentiel s’est dit affecté par la situation de ces personnes qui ont été contraintes d’abandonner la terre de leurs aïeux pour se retrouver à Fada N’Gourma. « Cette situation nous révolte tous. Nous compatissons à vos douleurs. Mais nous pensons que nous pouvons changer la donne. C’est pour cela que nous avons décidé d’être candidat », a-t-il déclaré avant d’ajouter que seules les populations elles-mêmes peuvent faire changer les choses, à travers leurs voix, le 22 novembre prochain.

L’autonomisation financière des femmes, « une promesse réalisable »

Il a déclaré : « Moi je suis un candidat indépendant, il n’y a pas de parti derrière moi. Mon parti c’est Dieu et vous. Alors, ensemble, essayons de gagner les élections pour un changement radical ». Avant de clore sa rencontre avec les PDI, Dr Claude Aimé Tassembédo leur a offert des vivres pour « témoigner sa compassion à ces personnes en détresse ». « Je sais que vous êtes dans le besoin. Ce n’est pas pour acheter une voix ou une conscience », a-t-il précisé. Manipogba Ouoba, PDI de Fada N’Gourma, s’est réjouie de voir qu’un candidat compatit à leurs souffrances. « Parmi nous certaines femmes ont perdu leurs maris dans les attaques et se retrouvent à supporter les charges de leurs familles avec beaucoup d’enfants. Quand vous serez président pensez à nous en premier», a-t-elle émis.

Pour la dernière étape de sa campagne de proximité dans la cité de Yendabli, l’universitaire s’est rendu au marché central de Fada N’Gourma pour véhiculer le même message de la « révolution politique » avec lequel il compte conquérir l’électorat, en majorité féminin, dans ce milieu commercial. Il a promis aux marchandes de faire de l’autonomisation financière des femmes son cheval de bataille. « Je sais que beaucoup d’entre vous n’êtes pas informées de l’existence du Fonds d’aide à la femme. C’est eux qui détournent l’argent pour leurs propres affaires », a-t-il déploré. Lorsqu’il sera porté à la magistrature suprême, Dr Claude Tassembédo a promis de rectifier le tir en veillant à ce que ce fonds puisse réellement bénéficier aux femmes. Le candidat indépendant a pris l’engagement, également, de défendre, durant les cinq ans, la cause des personnes du troisième âge.

Joanny SOW

Nadège Yaméogo

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