Burkina-Retrait-Force-Militaire

Départ armée française du Burkina : Nous ne voyons pas pour quelle raison, la France ne va pas respecter le délai d’un mois, ministre

Ouagadougou, le 23 janv.2023 (AIB)-Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué lundi à Ouagadougou que qu’il n’a pas de raison que la France ne respecte pas le délai d’un mois pour le retrait de sa force militaire installé à Ouagadougou.

«Il ne faut pas se lancer dans des procès d’intention. L’accord est clair. L’article 16 est clair. En cas de dénonciation, il y a un préavis d’un mois qui est donné à l’autre partie. Au stade actuel, nous ne voyons aucune raison que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé », a souligné le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’exprimait lundi à la télévision nationale du Burkina (RTB).

De son avis, il ne faut pas présumer, il ne faut pas faire de procès d’intention sur cette question.

Le gouvernement burkinabè a dénoncé et mis fin le 18 janvier 2023 l’accord militaire qui liait Ouagadougou et Paris, et exige le départ des forces françaises stationnées à Ouagadougou depuis 2015. Selon les termes de l’accord, si l’une des parties dénonce l’accord qui les lie, l’autre partie a un mois pour s’exécuter

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Dnk/ata

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!