Burkina-Presse-Revue
Corruption électorale, banditisme et coopération bilatérale au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 15 fév. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi commentent l’actualité relative à la lutte contre le grand banditisme au Burkina Faso et la récente visite du président de la Transition malienne à Ouagadougou, sans oublier la sortie médiatique du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) sur la corruption électorale.
Le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga arbore : « «Notre victoire a été acquise honnêtement», reprenant ainsi les propos du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré qui réagissait suite à la publication du rapport du REN-LAC.
Selon le journal, la première session de l’année du Bureau politique nationale (BPN) du MPP a eu lieu le samedi 13 février au palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou.
A l’en croire, la rencontre a été une occasion pour le millier de membres d’adopter le rapport de la campagne des élections présidentielles et législatives du 22 novembre dernier et de traiter les cas d’indiscipline liés à ces scrutins.
Le quotidien privé explique que le président Simon Compaoré,s’est prononcé sur le rapport du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) qui pointe du doigt son parti (majorité) comme ayant le plus eu recours à la fraude et la corruption électorales.
Pour le confrère, le premier responsable du parti du «Soleil levant» M. Compaoré déclare que leur victoire a été acquise «honnêtement et de haute lutte».
De son côté, le quotidien privé Le Pays affiche à Une : Simon Compaoré, Président du MPP, à propos de la sortie du REN-LAC : «Nous n’avons jamais compté sur la fraude ou la corruption pour gagner les élections».
A le lire, le président du MPP soutient que son parti est «serein» et disposé à répondre avec la tête «haute», en cas d’appel sur le rapport, car selon lui, sa formation politique «n’a jamais compté sur la fraude, sur la corruption pour gagner les élections».
Dans la même dynamique, le journal public Sidwaya met en exergue la déclaration de Simon Compaoré soutenant, au sujet des arrestations de cadres du MPP que «Le parti ne défendra pas quelqu’un qui a trempé les moustaches.
Il rapporte que Simon Compaoré s’est exprimé lors de la rencontre du Bureau politique national de Ouagadougou , sur les récentes interpellations par la justice du maire de l’arrondissement 7 de Bobo et son secrétaire général de la sous- section du parti, ainsi que l’arrestation du maire de Pama.
Sous le registre des faits divers, L’Observateur Paalga évoque l’arrestation de délinquants à Ouagadougou, notant qu’«un homme de tenue dans le lot».
Le journal mentionne que des malfrats «spécialisés» dans les attaques à main armée sur la voie publique et dans les centres de commerce ont été appréhendés par le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Wemtenga de Ouagadougou.
Le doyen des quotidiens privé signale que lors de leur présentation aux hommes des médias le 12 février 2021, il ressort que 9 personnes ont été arrêtées sur les 13 que compte le réseau.
A ce sujet, le journal Le Pays, pour sa part, titre: «Lutte contre le grand banditisme : Un réseau de 13 braqueurs dans les filets de la police nationale»
Il (journal) indique que la SRPJ est en passe de mettre fin à l’existence d’un réseau de 14 malfaiteurs qui sévit depuis deux ans dans les rues de la capitale, troublant la quiétude des citadins.
Dans le même veine, il affiche à sa Une : « Agression de l’ambassadeur marocain : le gouvernement rassure le corps diplomatique».
Le Journal précise que le gouvernement a réagi samedi 13 février 2021, suite à l’agression du diplomate marocain, Youssouf Saloui, dans la capitale burkinabè et a rassuré l’ensemble du corps diplomatique auprès du Burkina Faso, que des dispositions sont prises pour renforcer la sécurité autour des ambassade et des zones de résidence.
Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il arbore à sa Une : «Agression de l’ambassadeur du Maroc : Le réconfort du président du Faso».
Pour le journal de tous les Burkinabè, le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry a fait savoir que «le président du Faso Roch Kaboré et l’ensemble du gouvernement expriment leur compassion et leur solidarité et au diplomate Slaoui et ses proches».
Dans son volet politique et diplomatie, le journal Sidwaya note à sa machette : «Coopération bilatérale : Les présidents Kaboré et N’Daw veulent réchauffer l’axe Ouaga-Bamako».
De son avis, le président de la Transition du Mali, Bah N’Daw a échangé samedi 13 février 2021 au palais de Kosyam avec son homologue Roch Marc Christian Kaboré.
Le quotidien d’Etat renchérit que la rencontre du président malien N’Daw avec le chef de l’Etat burkinabè Kaboré vise à redynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
