Burkina Faso-Presse-Revue

Coronavirus et situation politique dans la sous-région, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 sept. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter la situation sociopolitique dans la sous-région, notamment au Mali et en Côte d’Ivoire, sans oublier l’évolution, au niveau national, de la pandémie à Coronavirus (Covid-19).

Sous le titre : «Bobo-Dioulasso : 76 énarques diagnostiqués positifs au Covid-19, en cavale !», le journal privé Aujourd’hui au Faso revient sur l’évasion d’élèves stagiaires de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), la semaine dernière.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche : «Enarques testés positifs : Des +déserteurs+ livrent leur version des faits».

Le journal rappelle que dans un communiqué rendu public le dimanche 13 septembre 2020, le gouverneur de la région des Hauts Bassins a sonné l’alerte sur la désertion de 76 élèves de l’ENAM, avant de mentionner que «contactés, certains élèves contestent cette version de l’autorité régionale et s’en défendent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso met en exergue les propos du délégué général des élèves, Saadou Salembéré qui déclare : «On ne s’est pas évadé du GIFA (Groupement d’instruction des forces armées, Ndlr), on est parti».

Le même journal, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, évoque la situation au Mali, notamment l’ultimatum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) donné à l’armée de remettre le pouvoir à un civil.

Se demandant si «les militaires maliens rendront-ils les armes ?», L’Observateur Paalga estime qu’il faut, quoi qu’il en soit, trouver le plus petit dénominateur commun entre la junte et la CEDEAO pour permettre aux institutions maliennes de fonctionner normalement dans la mesure où cette situation n’arrange personne.

«Pas même la CEDEAO dont certains Etats, le Burkina et le Niger notamment, sont embourbés dans la même galère terroriste que le Mali et n’ont pas envie que ce vide institutionnel perdure plus que de raison », conclut le journal.

De son côté, Aujourd’hui au Faso abonde dans le mêmes sens lorsqu’il écrit qu’«il est à espérer que les dirigeants de la CEDEAO desserreront les dents pour parler d’une voix moins sifflante et menaçante et que la junte (malienne) ouvrira grandes les oreilles afin de revenir rapidement éteindre les petites flammes de mésentente toujours vives afin d’engager le Mali sur la voie de sa réhabilitation».

Le même quotidien aborde la situation en Côte d’Ivoire, informant que  Kouadio Konan Bertin alias KKB, Pascal Affi N’Guessan, Henri Konan Bédié (HKB) et Alassane Ouattara,  sont les quatre «mousquetaires qui s’élanceront pour la conquête ou reconquête du fauteuil convoité».

Parlant de la présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, Sidwaya se contente de titrer : «Soro et Gbagbo recalés», rappelant que sur les 44 candidatures seulement quatre ont été validées par le Conseil constitutionnel.

Selon le confrère, «tous deux empêtrés dans des problèmes judicaires et retenus en Europe, l’ex-président, Laurent Gbagbo et l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro, ont vu leur candidatures rejetées pour inéligibilité».

Et de faire remarquer que cela ouvre «la voie à la tenue de la future présidentielle, dans un contexte des plus tendus».

Agence d’information du Burkina

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