Coopération multilatérale : le Représentant spécial de l’ONU Leonardo Santos SIMÃO échange avec SEM Karamoko Jean Marie TRAORE
(Ouagadougou, le 24 mai 2025)
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a accordé une audience, ce samedi 24 mai 2025, au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Leonardo Santos SIMÃO.
Les deux personnalités ont tenue des échanges sur la situation au Burkina Faso et dans la sous-région.
Au terme des échanges, Leonardo Santos SIMÃO dit avoir appréhender la situation du pays dans sa globalité, et salue les efforts fournis par les autorités burkinabè pour faire face aux difficultés.
Il a appelé à mener une offensive commune contre le terrorisme.
« Il faut qu’on travaille ensemble pour trouver des moyens, pas seulement pour lutter contre le terrorisme, mais aussi pour vaincre le terrorisme. Le désir c’est de vaincre le terrorisme et instaurer la paix et la stabilité dans la région et poursuivre les efforts de développement économique et social » a-t-il soutenu.
Tout en réitérant le soutien de l’ONU au pays, le représentant Leonardo Santos SIMÃO a rassuré de l’accompagnement des institutions des Nations Unies pour un développement véritable du Burkina Faso.
Sur le plan régional, le représentant de l’ONU apprécie fortement les conclusions de la rencontre entre les Chefs de la diplomatie de l’AES et le Président de la Commission de la CEDEAO.
« Je salue la tenue de la rencontre de Bamako et les résultats qui marquent une étape très importante pour sauvegarder et protéger les acquis de l’intégration régionale », a-t-il declaré.
Le Chef de la diplomatie burkinabè s’est dit satisfait de la collaboration avec le Système de Nations Unies, car selon lui il s’agit d’une collaboration dans la sincérité, l’ouverture et l’écoute des priorités du gouvernement burkinabè.
Tout en traduisant sa gratitude à l’institution pour les appuis notamment en matière de résilience des populations et sur le plan humanitaire, il a exprimé le souhait que l’assistance humanitaire soit pour des situations d’urgence, car il faut accompagner les populations à pouvoir se passer de cette assistance.
Le ministre en charge des Affaires étrangères a saisi l’occasion pour souligner la nécessité pour les Nations Unies, de contribuer à faire changer le regard sur la situation au Sahel.
« Il faut que les Nations Unies travaillent à replacer certaines questions dans leurs dimensions réelles, et interpeller les grandes puissances à être à l’écoute du terrain, et à accorder de l’importance au problème du Sahel au même titre que les autres régions qui connaissent des crises », a laissé entendre SEM Karamoko Jean Marie TRAORE à son hôte.
Relativement à la récente réunion AES-CEDEAO, le Chef de la diplomatie burkinabè a confié au Secrétaire général adjoint de l’ONU, que les échanges ont été très fructueux, avec le constat d’une prise conscience de la CEDEAO sur la question sécuritaire qui ne concerne pas que les pays de l’AES.
Pour lui, cette première réunion donne de l’espoir quant à une cohabitation productive entre les deux organisations, basée sur l’intérêt supérieur des peuples de la sous-région.
DCRP/MAECR-BE
Agence d’Information du Burkina
