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Cohésion sociale : Le gouvernement est conscient de la contribution des religieux et coutumiers, ministre Issaka Sourwema aux Évangéliques

 

Ouagadougou, 29 mars 2022 (AIB)-Le gouvernement est conscient de la contribution des religieux et coutumiers pour que le pays renforce sa cohésion sociale, a souligné lundi, le ministre Issaka Sourwema à la Fédération des églises et missions évangéliques, rapporte les Éditions Faso actu.

« Je me considère comme un missionnaire chargé d’être en relation avec ces entités (les religieux et coutumiers), (pour) qu’on sache que le gouvernement est conscient de la contribution des uns et des autres pour que le pays renforce sa cohésion sociale et pour que les problèmes auxquels nous sommes confrontés, trouvent des solutions, pas seulement militaires mais également culturelles, confessionnelles, cohésives », a soutenu lundi, le ministre Issaka Sourwema.

Le ministre des Affaires religieuses et coutumières Issaka Sourwema s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre avec la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) au siège de l’Institution réligieuse, a appris l’AIB auprès du média les Éditions Faso actu.

Il a affirmé que son ministère a été créé pour s’intéresser à la pluralité des religions au Burkina Faso. « Cette diversité est symbolisée du point de vue confessionnel par la Fédération des associations islamiques burkinabè, la Fédération des églises et missions évangéliques, la conférence épiscopale, la chefferie traditionnelle et coutumière », a-t-il déclaré.

Selon lui, « que ce soit dans le cadre traditionnel et coutumier ou que ce soit dans le cadre des religions abrahamiques, il est compris que l’être humain a été créé à l’image de Dieu ». « Si nous avons été créé à l’image de Dieu, c’est que nous avons une bonne dose de divinité en nous », a-t-il poursuivi.

Pour le ministre Issaka Sourwema, « cette dose de divinité doit s’exprimer de façon angélique. C’est à dire que nous devons mettre un pan d’honneur à faire du bien, à privilégier nos pulsions de vie, c’est à dire l’affection, l’amour, l’amitié que nous avons pour les uns et les autres ». « Nous devons donc privilégier cela en lieu et place des pulsions de mort c’est à dire le mépris, l’intolérance, etc. », a-t-il poursuivi.

Selon le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) Pasteur Henri Yé, ils ont « simplement souhaité que le ministre puisse rester à l’écoute des religieux et des coutumiers et qu’il puisse comprendre (qu’eux), exercent (…) un ministère qui prend en compte non seulement le corps, l’âme et l’esprit ».

« Nous avons épilogué ce que la FEME a eu à faire envers les déplacés. Au travers de l’Office de développement des églises évangéliques, nous avons apporté beaucoup d’aide que ce soit en nature, en espèce, les soins de santé, les vivres », a-t-il fait savoir.

« Nous avons demandé de mener des réflexions pour voir la situation des déplacés et dans quelle mesure les occuper pour qu’ils gagnent leur pain par eux-mêmes », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

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