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Burkina : Une coalition de donateurs engagée à éliminer la  fistule obstétricale, une grave violation des droits de la femme

Ouagadougou, 29 juillet 2023 (AIB)-Le Fonds des Nations-Unies pour la population et ses partenaires sont engagées à éliminer la fistule obstétricale au Burkina Faso d’ici à 2030, car ils considèrent que perdre de façon incontrôlée, ses selles ou ses urines, constituent des graves violations des droits de la femme.

 Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a tenu le vendredi 28 juillet 2023 à Ouagadougou , une consultation nationale de la coalition des donateurs pour l’élimination de la fistule obstétricale au Burkina Faso à l’horizon 2030.

La rencontre a connu la présence du gouvernement burkinabè et de l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burkina Faso, très engagée pour la cause.

A la fin des travaux, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Kargougou, a indiqué que selon des chiffres sous-estimés et datant de 2019, plus de 17 000 femmes présentent des fistules obstétricales.

«Ces femmes vivent un drame lorsqu’elles perdent de façon incontrôlée des urines ou des selles», a compatit le ministre.

Il a souligné que ces femmes sont marginalisées et ne font presque plus parties de la société.

«C’est un véritable drame et il est extrêmement important que nous sortions de l’inaction», a recommandé le ministre.

Le Représentant résident de l’UNFPA a indiqué que cette consultation nationale est une opportunité stratégique pour rassembler les différents partenaires engagés dans la lutte contre cette condition dévastatrice.

Il a invité les partenaires à saisir cette occasion unique pour répondre à l’appel à l’action lancé par le gouvernement burkinabè, à travers «le dossier d’investissement».

Le Représentant de l’UNFPA souhaite l’éradication dans un avenir proche de qu’il qualifie de grave violation des droits de la femme.

Le ministre Kargougou a souligné que cette consultation a permis de réaliser  que des partenaires bilatéraux, multilatéraux, des banques, de la société civile et le secteur privé, se sont engagés pour le financement du dossier d’investissement.

La ministre en charge du Genre Nandy Somé Diallo a précisé que cette initiative constitue une opportunité d’investissement dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises et un gage de durabilité des financements, visant à soutenir l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des filles du Burkina Faso.

L’ambassadeur belge Jean-Jacques Quairiat a rappelé que son pays a apporté des appuis financiers à plusieurs structures dont l’UNFPA pour la réparation de la fistule obstétricale et des séquelles de l’excision.

Agence d’information du Burkina

AO/ho/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

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