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Burkina/Terrorisme: 893 dossiers en examen et 459 autres en cours d’instruction

Ouagadougou, 1er oct. 2021 (AIB)- 893 dossiers sont en examen et 459 autres en cours d’instruction, à la date du 20 aout 2021, a mis en exergue vendredi, le pouvoir judiciaire burkinabè, dans le cadre de sa lutte contre les exactions terroristes, en cours depuis 2016.

«A la date du 20 aout 2021 on enregistrait 459 dossiers en cours d’instruction avec 893 mis en examen, en détention», a indiqué la commissaire adjointe au Conseil d’Etat, Jeanne Somda/Soulama.

Elle a ajouté qu’à cette date, 466 personnes ayant bénéficié de la liberté provisoire ou d’une ordonnance de non-lieu, ont été libérées de la prison de haute sécurité.

Jeanne Somda s’exprimait lors de la rentrée 2021-2022 des juridictions burkinabè.

Selon une note de synthèse remise à l’AIB, le pouvoir judiciaire a été juridiquement renforcé dans la lutte contre le terrorisme avec l’adoption de textes et d’instruments juridiques au plan national et international.

Notons la loi 16 de mai 2016 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Burkina, et la ratification des dispositions du Conseil de sécurité des Nations unies qui prévoient des mesures préventives et coercitives des personnes ou entités terroristes.

De ce renforcement juridique s’ajoutent les dispositions de qualifications d’actes terroristes et leurs sanctions contenues dans le code pénal burkinabè ainsi que la création du pôle judiciaire spécialisée dans la lutte contre le terrorisme.

A ses dires, la chambre de jugement spécialisée du pole judiciaire a connu sa première session du 9 au 13 aout 2021 et sur les 10 dossiers qui étaient au rôle, lors de cette session, 5 ont pu être jugés et 5 autres renvoyés.

Les défis auxquels est confronté le pouvoir judiciaire dans cette lutte contre le terrorisme sont d’ordre matériel, humain, financier et sécuritaire, a-t-elle dit.

«La sécurisation des acteurs et des édifices de la justice et la prise en charge des victimes et des témoins restent un défi majeur dans l’action de la justice contre le terrorisme» a, entre autres, relevé Mme Somda.

Pour une meilleure contribution au combat contre ce mal, les acteurs judicaires recommandé entre autres, une coopération judiciaire et policière internationale, la définition d’un meilleur statut des membres du pôle judiciaire spécialisé, la création d’un réseau de partage d’information entre les services de renseignement et le pôle.

Ils sont également demandé au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, la mise en œuvre de l’ensemble des techniques spéciales d’enquête notamment l’infiltration, la protection et l’appui aux acteurs au procès pénal terroriste.

Le président du Faso a apprécié le travail abattu par la justice dans la contre le terrorisme et a promis de prendre en compte leurs différentes préoccupations.

«La justice fait son travail et souhaite être renforcée dans ses actions et nous allons faire en sorte qu’il en soit ainsi», a déclaré le Chef de l’Etat.

Rappelons que e Burkina Faso subit depuis 2016 des régulières attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes, provoqué le déplacement de près de 1,4 millions de personnes et la fermeture d’infrastructures sociales.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

Photos: présidence du Faso

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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