Burkina-Presse-Revue

Burkina: Médias, retrait de l’armée française au Niger et justice, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 6 oct. 2023 (AIB)- Les journaux burkinabè, dans leurs parutions de ce vendredi, abordent, entre autres sujets, celui concernant la justice avec le procès de l’affaire charbon fin, celui relatif au retrait des forces françaises au Niger, sans oublier la sortie des Organisations professionnelles des médias (OPM) à propos du projet de loi portant sur le Conseil supérieur de la communication (CSC).

« Projet de loi sur le CSC : Les OPM dénoncent un recul démocratique, le gouvernement et l’ALT interpellés », arbore le journal privé Le Pays qui renseigne que les Organisations professionnelles des médias (OPM) ont animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou.

Selon le journal, après avoir exprimé leur opposition au projet de loi sur le Conseil supérieur de la communication (CSC), les organisateurs de la conférence de presse ont interpellé le gouvernement et les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT).

A ce propos, le journal Le Quotidien laisse lire à sa manchette : « Désignation du président du CSC par le président du Faso : les Organisations professionnelles des médias s’opposent ».

Au même moment, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, parle d’« une négation totale par le pouvoir de la liberté de presse ».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il affiche en première page, un extrait de la déclaration des animateurs de la conférence de presse où il ressort que « le président de la Transition veut le beurre et l’argent du beurre ».

Ces propos ont été prononcés par  Guézouma Sanogo, par ailleurs, président du Comité de pilotage du Centre de presse Norbert Zongo.

L’Observateur Paalga rappelle que le gouvernement burkinabè, lors du conseil des ministres du 4 octobre dernier, a adopté un projet de loi portant attribution,  composition, organisation et fonctionnement du CSC.

A en croire le journal, les OPM estiment que « si ledit projet passe en l’état,  il consacrera un grave recul démocratique et en matière d’indépendance de cet organe de régulation avec une volonté manifeste de la caporaliser et constituera une véritable menace pour la profession de journaliste dans notre pays ».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye’’, se demande s’il s’agit d’un « double salto arrière du CSC ? ».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga, revient sur le retrait des troupes françaises au Niger, laissant lire à sa Une : « Nouveau signe d’un crépuscule des temps anciens ».

Sur la même actualité, Le Quotidien se contente de titrer dans sa rubrique ‘’Digne d’intérêt : « Niger : l’opération de désengagement des troupes françaises débute cette semaine ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, titre : «Désengagement de l’Armée française au Niger : Un gros défi logistique et organisationnel ».

L’éditorialiste du journal fait remarquer qu’après plus de deux mois d’intense bras de fer et de tensions permanentes avec le nouveau pouvoir issu du coup d’Etat qui a eu raison du président Mohamed Bazoum (toujours détenu), la France va débuter son retrait opérationnel du Niger.

Il ajoute que « c’est par un communiqué de moins de dix lignes que le ministère des Armées a annoncé le jeudi 5 octobre 2023, démarrer formellement la préparation du retrait des quelques 1 500 soldats français immobilisés au Niger depuis le coup d’État qui a renversé, le 26 juillet, le président Mohamed Bazoum.

Et de mentionner que « cette annonce intervient un peu moins de deux semaines après que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a fini par accepter le 24 septembre, le départ des soldats français, réclamé avec véhémence par les putschistes nigériens, depuis le début du mois d’août ».

Sous un autre chapitre, le quotidien national Sidwaya informe que le procès du dossier « Charbon fin » a repris, hier jeudi 5 octobre 2023, au Tribunal de grande instance Ouaga I, avec les notifications de charges aux prévenus.

Selon le journal, les prévenus dans le procès plaident non-coupables. «A la barre, ils n’ont pas reconnu les accusations à leur encontre. Qu’à cela ne tienne, le Tribunal a permis à la défense de revenir sur les remarques », rapporte Sidwaya.

Il souligne qu’à cet effet, la défense a estimé que l’expertise sur le charbon fin doit porter sur chaque élément des substances ».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait observer  que « les parties (sont) divisées sur la poursuite de l’expertise », tandis que L’Observateur Paalga note que « la défense soulève toujours des irrégularités ».

Le Pays, pour sa part, titre : « Procès charbon fin : Le tribunal veut voir les « lingots d’or » ce matin », précisant que les 130 kilogrammes de métaux présentés comme des « lingots d’or » seront présentés à la barre ce vendredi matin au tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

WWJR-JEN/ak

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