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Burkina : Le CSC souhaite que les prédicateurs réligieux disposent d’un mandat pour intervenir dans les médias

Ouagadougou, 19 sept. 2023 (AIB)- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a demandé mardi, aux différentes faitières religieuses, de délivrer un mandat aux prédicateurs qui doivent s’exprimer dans les médias, afin de minimiser d’éventuels discours de haine.

«L’objectif général de la rencontre est de faire un plaidoyer auprès des faitières religieuses afin de permettre aux prédicateurs de disposer d’un mandat pour communiquer dans les médias », a déclaré, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulaziz Bamogo.

Selon lui, deux documents ont été élaborés pour la gestion et la bonne conduite des émissions à caractère religieux dans les médias confessionnels et non confessionnels.

Il s’agit de « la charte de bonne conduite des médias confessionnels dans le contexte de crise sécuritaire et de tension sociale, et d’un Guide de gestion des émissions à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels ».

Abdoulaziz Bamogo s’exprimait mardi 19 septembre 2023, à Ouagadougou lors d’une rencontre d’échanges avec les faîtières religieuses sur l’encadrement de leurs intervenants dans les médias.

Il a, par ailleurs, indiqué que les documents visent à renforcer l’encadrement des émissions à caractères confessionnels en raison de la sensibilité du phénomène religieux dans la gestion de la crise sécuritaire en cours.

Pour lui, la délivrance d’un mandat permettra aux faitières de mieux contrôler les propos de leurs représentants et de minimiser également la diffusion des messages de haine et de violence dans les médias.

Il a également précisé que la délivrance de ces mandats permettra de renforcer la qualité du discours à caractère confessionnel dans les médias.

« Ce serait, en outre, une manière pour nous de donner plus de crédit aux messages confessionnels et faire d’eux de véritables vecteurs d’une cohésion sociale forte, d’une tolérance réelle et d’un vivre ensemble paisible », a-t-il conclu.

Pour sa part, la présidente de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), Abibou Ouattara, a indiqué qu’il y a des discours qui sortent carrément du cadre  religieux.

Selon elle,  les faîtières religieuses seront heureuses d’accueillir ces instruments car c’était une préoccupation pour elles de canaliser ces discours et de pouvoir donner des visas à leurs représentants.

Agence d’information du Burkina

LM-JEN/ata

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