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Burkina : La formation des petits agriculteurs va permettre l’amélioration de leurs conditions de vie (Responsable)
Ouagadougou, 22 avril 2022 (AIB)-Le directeur général de la Promotion de l’économie rurale au ministère en charge de l’Agriculture, Mohamed Porgo, a affirmé jeudi que l’intégration des questions de la gestion des risques agricoles dans les curricula de formation permettra aux petits agriculteurs de faire face à ces risques et améliorer leurs conditions de vie.
Le ministère en charge de l’Agriculture en partenariat avec la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) a tenu jeudi un atelier de renforcement des capacités sur la gestion des risques agricoles à l’intention des structures de formation et conseil du Burkina.
«C’est une des étapes d’un processus qui vise à former ces acteurs et avoir leur engagement à intégrer la question de gestion des risques dans les curricula de formation », a affirmé le directeur général de la Promotion de l’économie rurale au ministère en charge de l’Agriculture, Mohamed Porgo.
Car, a-t-il dit : « il est bon que les acteurs qui vont aider nos producteurs à améliorer leur capacité de production puissent être outillés au mieux des mécanismes modernes de gestion de risques agricoles de sorte à pouvoir les aider à prendre en compte ces instruments de gestion de risques lorsqu’ils engagent le processus de production ».
Il a cité notamment le risque climatique car dit-il, l’agriculture burkinabè est une agriculture encore tributaire de la pluviométrie. A cela, il a ajouté le risque de volatilité des prix des produits agricoles qui joue sur la stabilité du revenu du producteur.
Pour Mohamed Porgo, le producteur qui va bénéficier de l’accompagnement des acteurs qui seront formés, pourra davantage s’adapter à la gestion des risques en fonction du risque auquel il fera face.
Selon la représentante de la PARM, Francesca Nungnes, c’est par un travail participatif avec des partages d’expériences déjà existantes dans d’autres pays que les participants à cet atelier vont sortir des suggestions pour mieux gérer ces risques.
Pour le secrétaire général de la confédération paysanne du Burkina, Issouf Porgo, cet atelier va permettre aux petits agriculteurs de bénéficier de nouvelles connaissances en matières de mécanismes de gestions de risques agricoles afin d’être beaucoup plus résilients.
« Les petit producteurs ne sont pas très étrangers à la gestion des risques mais de nouveaux risques apparaissent, les connaissances et les technologies évoluant il y a de nouveaux outils de gestion de risque auxquels il faut se familiariser pour une meilleure gestion », a-t-il dit.
Il a d’ailleurs remercié le ministère en charge de l’Agriculture et le PARM pour leur accompagnement.
Agence d’information du Burkina
KR/wis
