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Burkina : Justice, prix des produits et réconciliation nationale, en couverture des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 13 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent des questions liées à la justice, à la flambée des prix des produits de grande consommation et à la réconciliation nationale.
« Procès de présumés terroristes : Des dossiers renvoyés à cause d’un mouvement d’humeur », arbore le quotidien national Sidwaya qui rapporte que trois dossiers inscrits, hier jeudi, en audience du procès ont été renvoyés pour cause de mouvement d’humeur des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP).
Pour le Procureur le mouvement d’humeur fait qu’aucun prévenu n’a été présenté à la barre, ce qui explique le renvoi pour ce vendredi 13 août 2021.
Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, affiche en première page : « Flambée des prix des huiles alimentaires : Les contrevenants s’exposent à des sanctions ».
Le journal relate que le ministre en charge du commerce Harouna Kaboré a effectué une visite de terrain hier jeudi dans quelques entrepôts de la ville de Ouagadougou.
Le ministre, à en croire Le Pays, a constaté que les prix des huiles alimentaires de la SN Citec ont connu des spéculations.
Problème qu’il promet résoudre par des sanctions à travers ses services de contrôle à toutes personnes qui aurait vendu au-delà des marges autorisées.
A ce sujet, Sidwaya publie un écrit de la direction de communication du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’Artisanat (MICA) sous le titre : « Disponibilité de l’huile alimentaire : Le MICA s’en assure auprès de deux grossistes ».
L’article explique que le ministre a confié que des réunions seront organisées avec les grossistes pour lever les goulots d’étranglement en ce qui concerne l’importation des produits de grande consommation.
Le Pays aborde la question de réconciliation nationale à travers son titre « Zéphirin Diabré, à propos du cas d’exilés politiques : +Il n’y aura pas de mouta mouta+ ».
Selon le journal, le ministre en charge de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré a expliqué que le retour des exilés politiques ne sera pas fait par des arrangements secrets.
Pour lui, des forces vives de plusieurs communes se réuniront pour recenser les conflits éventuels qui minent la cohésion sociale de chaque commune.
De son côté, Sidwaya à travers son titre « Réconciliation nationale : Ziniaré appelle au retour de Blaise Compaoré », parle de la rencontre des forces vives de la commune de Ziniaré.
Dans l’article, la plupart des personnes ressources à cette rencontre demandent le retour de Blaise Compaoré.
Le même journal rapporte que le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé jeudi, un dialogue démocratique sur le vivre-ensemble de la 1ere à la IVe République.
La rencontre, selon Sidwaya, a réuni plusieurs personnalités politiques et de la communication comme le professeur Serge Théophile Balima.
Pour M. Balima, le réel handicap pour le vivre-ensemble c’est le manque de tolérance et le conflit intergénérationnel.
Toujours à propos de la réconciliation, le journal privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso informe que c’est la commune de Nouna qui a tenu son cadre de concertation.
Selon le confrère, il a été question de présenter les données collectées par le point focal du ministère de la réconciliation le 10 août dernier et aussi recueillir les propositions pour l’instauration d’une cohésion sociale durable.
Agence d’information du Burkina
HB/wis/ak