Burkina-Jeunesse-Rencontre-Bilan-Clôture
Burkina : Environ 47% des jeunes de 15 à 40 ans privés de travail (responsable OSC)
Ouagadougou, 10 avril 2021 (AIB) – «Environ 47% des jeunes de 15 à 40 ans sont exclus du marché du travail», a indiqué samedi, le président de l’Organisation démocratique et de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ), Gabin Korbéogo.
«Selon une étude menée par l’ODJ en 2014, environ 47% des jeunes de 15 à 40 ans sont exclus du marché du travail et environ 86% des emplois occupés par les jeunes étaient des emplois précaires», a déclaré Gabin Korbéogo le président de l’ODJ.
Gabin Korbéogo s’exprimait samedi à Ouagadougou, à la clôture de la rencontre-bilan de 72 heures de l’Organisation démocratique et de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ).
Il a indiqué que l’étude de son organisation a été confirmée par une étude menée en 2019 au Burkina Faso par l’Organisation Internationale du travail (OIT).
Selon cette étude, 82,4% des emplois précaires sont occupés par les jeunes et la situation est encore plus préoccupante chez les femmes (86,6%) et en milieu rural (86,7%), a-t-il indiqué.
Pour Gabin Korbéogo la «situation n’est pas près de s’améliorer» avec la réduction progressive des candidats aux concours directs de l’Etat et «l’échec de la politique d’auto-emploi chantée (…) par les dirigeants».
Selon lui, «l’application des programmes antinationaux et criminels» tel que le Programme d’ajustement structurel (PAS) et tout récemment le Plan national de développement économique et social (PNDES) par les régimes successifs du Burkina Faso est la cause de cette précarisation sociale.
Le président de l’ODJ affirme que ces régimes successifs ont toujours été sous l’influence de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Face à la situation peu reluisante, l’ODJ selon son président a décidé «d’engager des actions à tous les niveaux pour que le droit à un emploi décent soit une réalité pour la jeunesse du Burkina Faso».
Pendant les trois jours de la rencontre-bilan de l’ODJ, les 215 participants ont fait le bilan annuel des activités menées par les Sections, diagnostiquer la question de la sécurité telle que vécue par la jeunesse du Burkina Faso et traité la problématique de l’emploi, a indiqué Gabin Korbéogo.
Agence d’information du Burkina
MSS/wis/ak