Burkina-Presse-Revue

Burkina : Durée de la Transition et récentes attaques terroristes, à la une des quotidiens

Ouagadougou 5 juil. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent largement les récentes attaques terroristes, faisant le lien avec la réduction de la durée de la Transition au Burkina Faso, décidée par Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Réduction de la durée de la Transition au Burkina : des citoyens  burkinabè donnent leurs avis », titre le quotidien national Sidwaya, rapportant les propos des personnes à qui il a donné la parole.

Il rappelle, par ailleurs, que le sommet ordinaire de la CEDEAO  tenu, le dimanche 3 juillet 2022, à Accra au Ghana, a décidé de revoir la durée de la Transition à 24 mois au lieu de 36.

Selon Alexandre Sankara, ex-député, qui s’est exprimé dans les colonnes du journal Le Pays, « c’est bien mais on peut encore la réduire à 18 mois ».

Le même quotidien rapporte l’avis du Secrétaire général (SG) de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL) du Burkina, Paul Kaboré qui dit : « je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette décision de la CEDEAO ».

« La Transition : des Burkinabè moins regardants sur la durée que sur le contenu », arbore le doyen des quotidiens privés  burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le journal laisse lire les réactions aussi bien des politiques, des acteurs de la société civile que du citoyen lambda qui, dans l’ensemble, estiment que c’est moins le délai que le sérieux qui est attendu dans la lutte contre le terrorisme qui leur importe.

« 24 mois de Transition au Burkina : appréciations de politiques et d’OSC », affiche également le journal Aujourd’hui au Faso rapportant les différents avis de ceux-ci.

« Sur le problème sécuritaire, je pense que jusqu’à présent nous ne nous disons pas la vérité», titre Le Quotidien citant l’ex député, Saïdou Maïga.

« Mali-Burkina, après l’embellie de la 61e sommet de la CEDEAO : 34 tués à Namissiguima et Bourasso au Burkina, eau au moulin des scrutins-sceptiques ? », s’interroge, par ailleurs, Aujourd’hui au Faso.

Selon L’Observateur Paalga, cette attaque terroriste de Bourasso, survenue dans la nuit du 3 au 4 juillet 2022, fait état de 18 civils massacrés et reste le plus lourd bilan enregistré dans la province de la Kossi depuis le début de la crise sécuritaire. Il ajoute également qu’une vingtaine de personnes ont été tuées à Yeou.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole à l’ancien député-maire de Solenzo, Désiré Traoré qui se prononce sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Selon l’interviewé, « il y a lieu de revoir notre stratégie d’acquisition de matériel militaire et notre coopération inter-Etats ».

Agence d’information du Burkina

KR/ak

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