Burkina-Syndicats-Anti-impérialisme

Les syndicats burkinabè réagissent aux propos colonialistes du général français Lecointre

Ouagadougou, 2 mai 2024 (AIB)– L’Unité d’action syndicale (UAS) qui regroupe les centrales syndicales et les syndicats autonomes du Burkina, a dénoncé les propos du général français François Lecointre, appelant l’Europe à ré-administrer les pays d’Afrique dans les années à venir.

«Les récents propos tenus par le Général Lecointre, ancien chef d’Etat-major de la France traduisent bien la volonté de la France impérialiste de défendre ses intérêts par la guerre s’il le faut», a écrit l’UAS dans son message à l’occasion de la journée internationale du Travail.

«Fort heureusement, on note aussi une prise de conscience grandissante des populations de cette situation et la quête d’un changement en leur faveur», ajoutent les syndicats burkinabè.

Cette année, la célébration du 1er mai se tient au plan international dans un contexte marqué par l’approfondissement de la crise du système capitaliste impérialiste. Celle-ci se traduit sur le plan militaire par la multiplication des foyers de guerres autour des intérêts géostratégiques des puissances impérialistes.

Selon eux, le contexte international est marqué par «l’approfondissement de la crise du système capitaliste impérialiste», ce qui se traduit sur le plan militaire par la multiplication des foyers de guerres autour des intérêts géostratégiques des puissances impérialistes.

«Les rivalités inter-impérialistes constituent une des causes et un des ferments du terrorisme dans le monde», note encore l’UAS.

L’Unité d’action syndicale exprime toute sa solidarité aux travailleurs et aux peuples en lutte partout dans le monde pour la liberté, la justice, le droit à la vie et pour de meilleures conditions de vie et de travail.

L’UAS a en outre exprimé sa solidarité aux «travailleurs et aux peuples en lutte partout dans le monde pour la liberté, la justice, le droit à la vie»

En octobre 2022, l’UAS avait également demandé le départ de toutes les forces militaires étrangères et notamment françaises, dénonçant la «domination impérialistes» et «les accords léonins de coopération militaire et économique qui lient (le Burkina Faso) à la France».

Depuis, les quelque 400 soldats français de l’opération Sabre, installée discrètement au Burkina depuis 2009, ont quitté le pays, officiellement en février 2023.

Le pouvoir du capitaine Traoré a aussi dénoncé de vieux accords néocolonialistes avec la France et renvoyé chez eux les diplomates français qui s’adonnent à des actions jugées déstabilisatrices pour le Pays des hommes intègres.

Agence d’Information du Burkina

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