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Burkina : Des mesures gouvernementales ont atténué les cycles des méventes, reconnait un patron d’entreprise
Ouagadougou, 15 janv. 2022 (AIB)- Le Directeur général (DG) de la Société Nouvelle huilerie et savonnerie (SN Citec), Ibrahim Traoré, a noté samedi, que les mesures prises par le gouvernement burkinabè ayant favorisant l’intervention du réseau des importateurs d’huiles pour le Burkina a permis de faire face aux méventes dans son entreprise citoyenne .
« Le changement de paradygme qui a permis de faire intervenir le réseau des importateurs d’huiles pour le Burkina qui, depuis la dernière année, contribue fortement à faire face aux cycles de mévente que nous avons connu de par le passé », a déclaré le patron de la SN-Citec, Ibrahim Traoré.
Selon lui, cette méthode a entrainé la mise en place des autorisations spéciales d’importations et des brigades mobiles de contrôle qui ont assaini la filière huilerie au Burkina Faso.
M. Traoré s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’occasion d’un déjeuner de presse sur le bilan de sa société.
Celle-ci produit des huiles alimentaires, du savon de ménage et des produits animaux à base de coton graine respectant les normes sanitaires, de qualité certifiés à la marque «BF».
Le DG de la SN-Citec a remercié le gouvernement pour l’adoption des multiples mesures pour favoriser la survie des entreprises nationales dans un contexte d’insécurité et de Covid-19.
En 2019, le ministère en charge du Commerce avait suspendu la délivrance d’autorisation d’importations de certains produits comme les huiles alimentaires, le sucre, les pneus, afin de faciliter leur écoulement et de protéger les sociétés nationales confrontées à la concurrence déloyale dans le pays.
Le premier responsable de la Société a précisé que la campagne 2021 s’est bien déroulée tant au niveau de la production que de la commercialisation.
« Aujourd’hui, il faut savoir que la SN-Citec a investi 25 milliards de F CFA sur son site de Bobo-Dioulasso pour la production d’huile, du savon et d’aliments de bétail et de tourteaux », a-t-il confie.
Pour Ibrahim Traoré, son entreprise met sur le marché et à la disposition des consommateurs des bidons de cinq à vingt litres d’huiles et des produits innovants pour les consommateurs.
Il a signalé que la société produit annuellement 120 mille tonnes de coton de graines correspondant 20 mille tonnes d’huiles soit 21 millions 978 mille 47 litres d’huile alimentaires.
Le DG a fait savoir que sa structure produit annuellement 10 à 12 mille tonnes avec 48 mille tonnes d’aliments de bétail et 24 mille tonnes de tourteaux de coton.
De son avis, les besoins de la SN-Citec chez ses partenaires traditionnels comme la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX) s’élèvent à 100 mille contre 20 mille tonnes à la Société cotonnière du Gourma (SOCOMA).
Créée le 1er novembre 1995, la SN-Citec est une entreprise citoyenne qui emploie près de 230 employés permanents et 500 personnes journalières et de milliers de tacherons constitués d’hommes et de femmes.
Agence d’information du Burkina
NO/ak
