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Burkina : Des intelligences réunies pour « 500 minutes » afin de trouver des solutions aux changements climatiques
Ouagadougou, 9 juin 2023 (AIB)-L’Association pour le Développement et la Lutte contre le Changement climatique (ADLCC) a réuni vendredi durant 500 minutes, des intelligences pour trouver des solutions palliatives aux changements climatiques au Burkina Faso.
«Nous sommes ravis de vous voir tous ici pour assister à notre 1ere édition de 500 minutes d’intelligence collective sur les défis liés au changement climatique en Afrique», a indiqué le président de l’Association pour le Développement et la Lutte contre le Changement climatique (ADLCC), Sami Florent Palm.
Selon lui, l’objectif principal de cette activité est de mettre sur pieds des équipes pluridisciplinaires dans le but de trouver et de proposer des solutions innovantes face aux défis liés au Changement Climatique au Burkina Faso et en Afrique.
Il s’agit, poursuit-il, entre autres de créer un cadre d’intelligence collective réunissant les étudiants et acteurs du changements climatiques du Burkina Faso et ceux de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), ainsi que des autres universités du Maroc pour sensibiliser et former les participants aux défis du phénomène des changements climatiques, en mettant l’accent sur l’adaptation et l’innovation.
Sami Florent Palm a également noté qu’à l’issue de cette rencontre, il sera question de proposer des projets innovants qui visent à relever les défis spécifiques des changements climatiques en Afrique.
M. Palm affirmait à l’entame de l’activité que les 500 minutes d’intelligence collective sur le changement climatique, organisée par sa structure, se tient du 9 au 11 juin 2023.
« Cette activité a vu le jour grâce au soutien des partenaires tels que, l’ONG l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), le Groupe Thématique : Renforcement des Capacités et Transferts de Technologies (GTRCTT), International Student Club de l’UM6P et WASCAL », a-t-il dit.
Pour la coordinatrice de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique au Burkina, Oureratou Ouédraogo/Kambou, l’ADLCC en organisant la présente cérémonie, caresse l’espoir qu’au sortir de ces travaux, on assistera à une prise de conscience collective et un changement de comportements pour lutter contre les effets du changement climatique.
«Les conditions météorologiques difficiles et les phénomènes extrêmes tels que la sécheresse, la dégradation des terres, la déforestation ont un impact négatif sur l’agriculture, l’élevage et les ressources en eau, ce qui entraîne une insécurité alimentaire aigue dans le pays », a-t-elle expliqué.
Mme Kambou a aussi fait cas des groupes armés terroristes qui exploitent les tensions liées aux ressources naturelles, exacerbées par les effets du changement climatique ; toute chose qui aggrave selon elle la situation sécuritaire du Burkina Faso.
Elle interpelle par ailleurs les pays industrialisés à investir davantage dans la lutte contre les effets du changement climatique car l’Afrique pollue moins de 4%.
Agence d’information du Burkina
HO/ata
