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Ligue 1 : les Gabelous terminent champions de la mi-saison

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Ligue 1 : les Gabelous terminent champions de la mi-saison

Ouagadougou, 26 déc. 2022 (AIB) – Les Gabelous de l’AS Douanes ont terminé leader la phase aller de la saison en Ligue 1 burkinabè après leur victoire sur le Royal FC de Bobo-Dioulasso par la plus petite des marges (1-0) à la faveur de la 15e journée.

Les Gabelous coachés par Kamou Malo sont allés chercher cette victoire au stade Wobi de Bobo-Dioulasso pour conforter leur place de leader acquise depuis le début de la saison en septembre dernier. Le Vitesse FC de Bobo-Dioulasso, une des révélations cette saison dauphin de l’AS Douanes, a également assuré sa 2e place en remportant le derby de Bobo-Dioulasso face à l’ASFB (1-0).

Le Salitas FC qui a échappé à la relégation la saison dernière a pris ses responsabilités en mains et s’est imposé face à la lanterne rouge, l’AS Police (1-0) qui n’a toujours aucune victoire cette saison.

Les gros noms du championnat à savoir l’EFO et l’ASFA-Y, clubs les plus populaires dans le Faso foot, éprouvent des difficultés cette saison. L’Etoile a été battue par le Majestic SC pendant que la Vieille dame est tombée devant le Racing club de Bobo par le même score de 1 but à 0.

Tous les résultats de la 15e journée

EFO – Majestic SC : 0-1

ASFA-Y – RCB : 0-1

Royal FC – AS Douanes : 0-1

USFA – AS SONABEL : 0-1

AS Police – Salitas FC : 0-1

ASEC-K – Rahimo FC : 2-0

RCK – Real du Faso : 1-0

Vitesse FC – ASFB : 1-0

Classement à l’issue de la 15e journée

1re : AS Douanes : 35 pts+17

2: Vitesse FC : 27 pts+3

3: Salitas FC : 26 pts+6

4: RCK : 26 pts+2

5: ASEC-K : 24 pts+2

6: Majestic SC : 22 pts+5

7e: Rahimo FC: 22 pts-2

8e: RCB: 21 pts+6

9e: Royal FC: 20 pts+3

10e: USFA: 19 pts+3

11e: AS SONABEL: 19 pts-3

12e: ASFA-Y: 15 pts-3

13e: ASFB : 14 pts-8

14: EFO : 13 pts-8

15e: Real du Faso: 12 pts-6

16: AS Police : 4 pts-17
Agence d’information du Burkina
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Disparition du Dr Luc Marius Ibriga : le Chef de l’État salue la mémoire d’un homme de conviction 

Disparition du Dr Luc Marius Ibriga : le Chef de l’État salue la mémoire d’un homme de conviction

« C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la disparition, ce jour 25 décembre 2022, du Dr Luc Marius IBRIGA, universitaire et ancien Contrôleur général d’Etat.

Notre Nation perd ainsi un de ses valeureux fils qui a consacré sa vie à la formation et à l’éveil d’une conscience citoyenne, libre, intègre et digne.

Je salue la mémoire d’un homme de conviction qui a su incarner le combat pour une gouvernance vertueuse.

Son passage à la tête de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a marqué un pas important dans l’engagement de notre pays pour une gestion plus saine des deniers publics.

Puisse son exemple de vie nourrir notre engagement collectif pour un Burkina Faso de liberté et d’intégrité.

Qu’il repose dans la paix des braves sur cette terre de dignité qu’il a tant aimée et servie. »

Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Noël 2022: le cardinal Philippe Ouédraogo invite les fidèles chrétien à être des artisans de la paix.

Noël 2022: le cardinal Philippe Ouédraogo invite les fidèles chrétien à être des artisans de la paix.

Ouagadougou, le 24 déc.2022(AIB)-Le cardinal Philippe Ouedraogo dans son homélie de réveillon de Noël, exhorté les fidèles chrétiens du Burkina à prier pour la paix et à être des artisans de la paix

« Noël est une des plus grande célébration de l’année. Le message le plus important c’est celui de la paix. Ce message a été proclamé à la naissance de Jésus à Bethléem et l’église n’a de cesse de le répéter.

La paix c’est la promesse de Jésus. C’est le testament de Jésus laissé aux disciples. Nous exhortons les uns et les autres surtout dans notre contexte que le seigneur nous permette d’être des hommes de paix, des hommes et des femmes qui aiment la paix, qui aiment faire la paix, la paix voulue par Dieu pour toute l’humanité. Nous souhaitons aux chrétiens mais à l’ensemble des citoyens la paix de Dieu la paix qui vient de Dieu. Puissions nous œuvrer ensemble pour la paix », a invité le cardinal Philippe Ouedraogo.

Pour lui, la paix est l’œuvre de Dieu mais aussi le fruit des efforts des hommes.

« Chacun de nous peut faire quelque chose pour la paix. Heureux les artisans de paix qui seront appelés fils de Dieu » , a-t-il insisté.

Le cardinal a aussi invité le chrétien au partage avec les plus démunis.

« Nous avons voulu que cette célébration soit caracterisée par la dignité, dans la sobriété et dans la solidarité avec les personnes déplacées internes, les veuves, les orphelins et les veufs et aussi tous les pauvres ».

Pour lui, le chrétien a un devoir de solidarité et de compassion envers toutes les personnes nécessiteuses .

Le cardinal a aussi lancé les festivités marquant les 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso qui auront lieu en 2025.

Le premier missionnaire catholique a foulé le territoire du Burkina en 1900, à Koupela.

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

« Je souhaite un joyeux Noël à la communauté chrétienne qui célèbre, ce jour 25 décembre 2022, la fête de la Nativité. 

Fête de la Nativité : le message du Chef de l’État.

 

« Je souhaite un joyeux Noël à la communauté chrétienne qui célèbre, ce jour 25 décembre 2022, la fête de la Nativité.

Je formule le vœu que la naissance du Christ renforce notre vivre ensemble et notre élan commun pour la reconquête, la refondation de notre Nation et la paix.

La patrie ou la mort, nous vaincrons! »

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État

Agence d’information du Burkina

Le Burkina perd son « Monsieur anti-corruption » (Portrait)

 

Le Burkina perd son « Monsieur anti-corruption » (Portrait)

Ouagadougou, 25 déc.2022(AIB)-L’homme de droit et acteur majeur de la société civile, Luc Marius Ibriga, connu pour son intégrité et sa probité, a rendu l’âme en ce dimanche de Noël. Retour sur la vie et la carrière de celui qui a fait de la saine gestion des deniers publics et de la lutte contre la corruption, son cheval de bataille.

Affectivement surnommé « Monsieur anti-corruption » par une partie de la presse burkinabè, Luc Marius Ibriga est un homme engagé qui va s’illustrer pendant la période de la transition (nov.2014-déc 2015) par ses prises de position publiques et ses analyses politiques.

Celui qui n’hésite pas à prendre position pour défendre ses convictions se démarque notamment par sa probité morale et sa rigueur professionnelle, des qualités qui ont sans doute guidé des autorités de la transition, dans le choix sa personne pour conduire aux destinées de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC).

Ses convictions et son militantisme, il les a développés au fil d’un riche parcours.

Les salles de classe du petit séminaire de Pabré, de l’inter-séminaire de Kossoghin et du Lycée Zinda ont vu évoluer celui qui allait devenir un acteur de premier plan dans la vie socio-politique du Burkina.

Son baccalauréat en poche, Luc Marius Ibriga intègre en 1976 l’Université de Pau et des Pays de l’Adour puis celle de Nancy 2 en France où il valide successivement une maitrise et un DEA en droit.

Son cursus universitaire sera couronné en 1991 par une thèse de doctorat en droit public, soutenue sous le thème, « L’évolution des systèmes d’intégration économique en Afrique occidentale francophone : le cas de la C-E-A-O ».

Ce doctorat lui ouvre la voie pour la fonction d’enseignant chercheur à l’université de Ouaga 2, où il dispense des cours en droit constitutionnel, droit international public et en relations internationales entre autres.

Les étudiants de l’UFR Sciences juridiques et politiques ne seront pas les seuls à bénéficier de son encadrement. Luc Marius Ibriga est aussi sollicité par des universités au Benin, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal, au Togo et en Belgique pour dispenser des cours, animer des séminaires et conférences thématiques au profit des étudiants.

Plusieurs ouvrages seront publiés afin de capitaliser le savoir acquis au cours de sa carrière et éclairer la conscience et les choix des citoyens. On retient de ces ouvrages le Précis de droit constitutionnel et d’institutions politiques, rédigé en collaboration avec le Pr. Augustin LOADA et publié en mars 2007.

Expert-juriste confirmé, Luc Marius Ibriga va accompagner plusieurs institutions nationales, africaines et internationales, dans l’élaboration de textes juridiques, la conduite d’audits et d’études ainsi que l’appui-conseil. Il a notamment piloté en 2012 la rédaction de l’avant-projet de traité révisé de la CEN-SAD, la Communauté des États sahélo-sahariens.

En 2009, le Ministère de la Promotion des Droits Humains bénéficie de son éclairage dans la conduite d’une étude sur la mise en conformité de la législation et la réglementation burkinabé aux normes internationales relatives aux droits civils et politiques.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP), la Commission de l’UEMOA et l’Union Africaine, pour ne citer que cela, ont fait appel à lui pour divers travaux.

C’est donc en expert des questions juridiques et en fin connaisseur de l’univers politique national et international que l’enseignant de droit s’invite sur la scène politique burkinabè en défenseur des droits de l’Homme et de la bonne gouvernance.

Ses prises de positions, ses analyses et éclairages le positionnent comme un leader de la société civile.

C’est un leader écouté et admiré qui défend avec ardeur la démocratie burkinabè, en prenant notamment position contre la modification de l’article 37 de la constitution.

Membres du FOCAL, le Forum de Citoyennes et Citoyens de l’Alternance, Porte-parole du Front de la Résistance citoyenne, il est résolument engagé aux côtés de la société civile aux premières heures du mouvement social qui va conduire à l’insurrection populaires au Burkina Faso.

Constitutionnaliste chevronné, Ibriga fera partie du comité de rédaction de la Charte de la transition et du Conseil national chargé de désigner le président de la transition.

Après avoir refusé d’entrer au gouvernement, il accepte finalement en septembre 2015 de diriger l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat, une institution dont la mission est de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance.

Cela passe par le contrôle de l’observation des textes qui régissent l’Administration, la lutte contre la corruption, le suivi de la mise en œuvre des recommandations des corps de contrôle de l’Etat et enfin la saisine de la justice des cas de malversations.

L’éducation et l’éveil des consciences particulièrement celles des jeunes est une priorité pour Luc Marius Ibriga. Pour pérenniser les acquis et les leçons de l’insurrection et de la transition, Luc Marius Ibriga fonde en 2016 l’association « Mémoire et Conscience » dont l’un des combats est d’ériger l’ancien siège de l’Assemblée nationale en Musée de l’insurrection.

 

Le 10 mars 2022, après une carrière bien remplie, M. Ibriga qui a fait valoir ses droits à la retraite, a remis le flambeau de l’ASCE-LC à son successeur Philippe Néri Kouthon Nion, au bout de sept ans de gestion.

Agence d’information du Burkina

Source : Portrait IBRIGA, émission Tapis d’honneur de Radio Burkina le 20 février 2021.

Gourcy : Un dialogue communautaire pour accorder les violons

Gourcy : Un dialogue communautaire pour accorder les violons

Gourcy, (AIB)-  L’Association Monde Rural (AMR) a organisé un dialogue communautaire le mardi 20 décembre 2022 à la mairie de Gourcy. Ce cadre d’échange présidé par le premier responsable de la délégation spéciale de Gourcy, Bosso Toé Kaba Téré, a réuni les représentants de tous  les acteurs de la décentralisation  de la commune.

L’Association Monde Rural (AMR) a organisé le mardi 20 décembre 2022 un dialogue communautaire qui a rassemblé des membres de la délégation spéciale et des représentants des acteurs intervenants dans la vie de la commune de Gourcy comme les jeunes, les femmes, les leaders communautaires, les services techniques, les organisations de la société civile etc.

Pour l’AMR représentée par le vice-président de son conseil d’administration, Félix Ilboudo, cette initiative a pour objectif « d’offrir un cadre aux forces vives de la commune d’échanger avec les membres de la délégation spéciale autour de la problématique de l’implication des citoyens pour le fonctionnement pacifique, participatif et inclusif des délégations spéciales ».

Avant de faire place aux échanges, monsieur Ilboudo s’est entretenu avec les participants, sur les attributions de la délégation spéciale, la participation citoyenne et le rôle que chaque  acteur doit jouer dans ce contexte nouveau  intervenu suite à la dissolution des conseils municipaux en février 2022.

A la lumière des présentations, les participants, ont unanimement marqué leur disponibilité à accompagner la délégation spéciale à travers des engagements allant dans le sens de la sensibilisation des populations, l’appui conseil, la mobilisation des ressources, le renforcement de la cohésion sociale et bien d’autres aspects.

En retour, ils ont souhaité que la délégation spéciale travaille à renforcer la communication avec les citoyens et à prendre en compte les couches vulnérables comme bénéficiaires dans certains cas.

Ces engagements, selon le président de la délégation spéciale Bosso Toé Kaba Téré,  s’ils se concrétisent, permettront à coup sûr, de relever les défis auxquels sa commune est confrontée notamment dans les domaines de la sécurité, de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’incivisme fiscal, de la cohésion sociale etc.

Comme Gourcy, trois autres communes à savoir Siglé et Saow dans le Centre-Ouest et Korsimoro dans le Centre-Nord sont concernées par la tenue de ces dialogues communautaires financés par l’ONG Diakonia.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

Lutte contre l’insécurité : La commune de Kombissiri offre du matériel roulant aux FDS

Lutte contre l’insécurité : La commune de Kombissiri offre du matériel roulant aux FDS

Kombissiri, (AIB)-Dans la matinée du vendredi 23 décembre 2022, la délégation spéciale de la commune de Kombissiri  a fait don  de 3 motos aux services de défense et sécurité de la ville pour participer à la lutter contre l’insécurité.

C’est au cours d’une sobre cérémonie dans l’enceinte de la mairie que les membres de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri ont procédé à une remise de matériel roulant composé de 3 motos aux services de défense et de sécurité de la ville à savoir la gendarmerie, la police nationale et la police municipale.

Ce geste modeste selon le président de la délégation spéciale, Hamidou Yarbanga est un soutien que la commune de Kombissiri apporte aux forces de défense et de sécurité en vue de leur permettre d’être plus opérationnels dans leur mission de lutte contre l’insécurité sur le territoire communal et provincial.

Les bénéficiaires visiblement satisfaits de ce don, n’ont pas manqué de traduire leur reconnaissance aux membres de la délégation spéciale de la commune et à la population de Kombissiri.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Bazèga : L’ Association Teeb-Manegda offre du matériel au Centre médical urbain de Kombissiri

Bazèga : L’ Association Teeb-Manegda offre du matériel au Centre médical urbain de Kombissiri

 Kombissiri, (AIB)-Le personnel du centre médical urbain de Kombissiri a reçu un lot de matériel médico technique ce vendredi 23 décembre 2022. Ce don est de l’association Teeb-Manegda (ATM).

Selon le président de l’association Teeb-Manegda (ATM) Pasteur Boureima Pascal Ouédraogo, le lot de matériel médico technique qu’offre sa structure est la suite logique du projet de réhabilitation et de rénovation du centre médical urbain de Kombissiri qui a commencé en 2020.

En novembre 2021, avec son partenaire Rose des sables, l’association a donné au CMU de Kombissiri un premier lot de matériel médico technique de l’ordre de 5 millions de FCFA.

Cette fois-ci, précise Pasteur Boureima Pascal Ouédraogo, c’est un second lot d’une valeur de plus de 5.400.000 francs qui répond à des priorités au regard des besoins exprimés par les médecins du centre.

Le personnel médical recevant symboliquement le matériel des mains du PDS de Kombissiri, Hamidou Yarbanga (à gauche).

Ce lot est composé entre autres d’ extracteurs d’oxygène, d’aspirateurs, d’oxymètres de pouls, de scialytique, de tensiomètres électroniques et mécaniques, d’une boîte de petite chirurgie, de lits d’hospitalisation et de matelas, de potences, de tables d’accouchement et d’armoires, etc.

Satisfaite de ce don important, la représentante du CMU, Dr Traoré Za a exprimé la reconnaissance de tout le personnel au donateur, à qui elle promet d’en faire bon usage.

Aussi avec ce matériel, les malades qui étaient évacués à l’échelon supérieur, pourront désormais avoir une meilleure prise en charge sur place, a-t-elle ajouté.

Pasteur Boureima Pascal Ouédraogo prévoit l’extension du bâtiment de la maternité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri Hamidou Yarbanga qui a présidé la cérémonie, a témoigné la satisfaction de tous les membres de la délégation spéciale envers l’association qui a dit-il, tenu ses promesses par ce don au  CMU.

Hamidou Yarbanga qui a invité les bénéficiaires à une saine utilisation, précise que ce matériel va contribuer à améliorer considérablement la qualité des soins des malades.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

«Le beau temps reviendra» au Burkina, Mgr Justin Kientega

«Le beau temps reviendra» au Burkina, Mgr Justin Kientega

Ouahigouya, 24 déc. 2022 (AIB)-L’Evêque de Ouahigouya (Nord), Mgr Justin Kientega, a dit vendredi sa conviction que le beau temps reviendra au Burkina Faso, malgré les angoisses sécuritaires que le pays traverse depuis sept ans.

«Je voudrais à travers ce message formuler à l’endroit de tout le peuple de Dieu des paroles d’encouragement, d’espoir pour vivre dans la situation qui est la nôtre. Malgré les angoisses, je reste convaincu que le beau temps reviendra» a soutenu Mgr Justin Kientéga.

L’Evêque de Ouahigouya livrait vendredi aux médias,  son traditionnel message de vœux de Noël et du nouvel an.

Le serviteur de Dieu a invité les uns et les autres à plus de générosité et de solidarité envers les milliers de personnes déplacées internes (PDI) et à développer des initiatives pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Le Père Evêque est revenu sur la parole de Dieu à travers le livre du Prophète Isaïe  qui vivait dans une période de peine et de douleur avec le peuple d’Israël, pour exhorter les fidèles et les populations du diocèse et de la région à garder espoir.

«Nous prions et souhaitons  pour que chacun prenne sa part de responsabilité dans la construction de la paix qui doit jaillir de nos cœurs prêts à pardonner et à se réconcilier avec nos frères et sœurs.» a souhaité le premier responsable du diocèse.

Mgr Justin Kientéga  a profité inviter les fidèles  à rendre grâce à Dieu, à fêter Noël  dans la modération, la solidarité et le partage avec les personnes démunies et celles déplacées internes.

Un soutien particulier et des bénédictions ont été adressés aux FDS et VDP qui s’investissent au péril de leurs vies pour que règne la paix et la sécurité.

En rappel, le diocèse de Ouahigouya compte quatorze paroisses  et cinq (05) sont des situations difficiles à limite non opérationnelles à savoir Bourzanga, Bam (Centre-Nord), Titao, Thiou et  Boussou (Nord).

Agence d’information du Burkina

PN/ata

 

 

 

Déclarée indésirable, Barbara Manzi a quitté le Burkina Faso

Burkina-Diplomatie-Expulsion

Déclarée indésirable, Barbara Manzi a quitté le Burkina Faso

Ouagadougou, 24 déc. 2022(AIB)- L’ex coordonnatrice du Système des Nations-Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi, a quitté le territoire burkinabè dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, quelques heures après être déclarée indésirable pour des manquements jugés graves.

Vendredi, la ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba a condamné la décision unilatérale de Barbara Manzi d’évacuer de Ouagadougou, les familles des diplomates du Système des Nations-Unies, à cause de la pression terroriste.

Mme Rouamba a aussi indiqué que Mme Manzi avait des contacts avec des chefs terroristes et se rendait aisément à Djibo, ville où l’armée burkinabè peine à ravitailler les populations à cause d’un blocus terroriste.

La ministre a aussi critiqué l’interdiction illégale faite par Barbara Manzi , aux responsables des 33 agences de s’adresser directement aux autorités burkinabè sans son avis.

Ce sont, entre autres, ces raisons qui ont poussé Ouagadougou a déclaré vendredi, Mme Manzi persona grata et lui a demandé de quitter le territoire burkinabè le même jour.

Dans un communiqué en date de ce samedi, les Nations-Unies ont déploré cette décision et affirmé que Barbara Manzi ne devait pas être déclarée indésirable à cause de son immunité diplomatique.

Agence d’Information du Burkina

Photo d’archive: lepays.bf

Le Commissaire Sébastien Sawadogo installé dans ses fonctions de DRPN du Nord

Sécurité-Police Nationale
Passation de charges

Le Commissaire Sébastien Sawadogo installé dans ses fonctions de DRPN du Nord

Ouahigouya, (AIB)- Albert kuiliga Zango, Secrétaire Général de la Région du Nord (SGP), a au nom du Gouverneur de la Région, installé le Commissaire de police Sébastien Sawadogo dans ses fonctions de Directeur Régional de la Police Nationale (DRPN).C’était ce vendredi 23 décembre 2022 à Ouahigouya.

Après quelques années à la tête du commandement de la police nationale de la région du nord, le Commissaire Pascal Roger Yaméogo a passé le flambeau au Commissaire Sébastien Sawadogo. C’était en présence des corps constitués de la région et des populations de la ville de Ouahigouya.

Au cours de la cérémonie qui a eu pour cadre l’enceinte de la DRPN du Nord, Albert Kuiliga Zango au nom du Gouverneur de la région a remercié le DRPN sortant pour le service rendu à la Nation en général et dans la région du Nord en particulier et d’ajouter que ce dernier était un homme dévoué, plein de volonté, d’abnégation  et bien déterminé pour l’accomplissement parfait de ses fonctions.

Avant de procéder au cérémonial d’installation du nouveau patron de la police régionale, le SGR a lancé un message d’invite à une collaboration parfaite entre toutes les unités du corps de la police de la région.

A la suite de son installation officielle par l’autorité régionale, le Commissaire Sawadogo a manifesté sa reconnaiss sa hiérarchie pour la responsabilité qui lui a été confiée et la confiance des autorités à son égard.

Il a rassuré que dans l’exercice de ses fonctions à la tête de la police nationale dans la région, il ne ménagera aucun effort pour être à la hauteur des défis à relever.

Pour ce faire, le nouveau DRPN a exhorté l’ensemble des différentes troupes sous son commandement à rester unies, à faire preuve de plus de bravoure, de détermination et de patriotisme pour l’atteinte des objectifs déjà inscrits dans son agenda à savoir la lutte implacable contre l’insécurité, la protection des biens et des personnes.
Agence d’information du Burkina

PN/Ataa

Burkina/Agriculture : Un plan national d’investissement agro-sylvo-pastoral adopté

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Burkina/Agriculture : Un plan national d’investissement agro-sylvo-pastoral adopté

Ouagadougou, 22 déc.2022(AIB)- Le ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo, a procédé hier jeudi à Ouagadougou, à l’adoption d’un plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral (PNIASP), en vue de l’atteinte de la sécurisation alimentaire et nutritionnelle

« C’est un cadre fédérateur qui permet dans le cadre de la planification globale de prendre en compte les éléments qui concernent l’agriculture, au sens général, les productions végétales, l’élevage, la pisciculture, les questions liées à la faune et à la recherche agricole.  Donc, il s’agit de créer la synergie pour que nous puissions tirer de meilleurs profits des conséquences de chaque domaine dans le but d’atteindre la sécurisation alimentaire et nutritionnelle », a indiqué le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo

M. Ouédraogo, a fait savoir qu’à travers l’adoption du plan stratégique national d’investissement agro-pastoral (PNIASP), tous les acteurs vont s’engager à mobiliser les ressources nécessaires, les compétences techniques et matérielles pour essayer de changer structurellement l’économie au niveau nationale

« Nous allons ainsi améliorer les revenus des acteurs dans le secteur agro-sylvio-pastoral.  Car, la pauvreté a un visage rural. Donc, en mettant en œuvre des actions conséquentes et synergiques, nous allons impacter le secteur agricole et améliorer ainsi les conditions de vie et de bien-être des populations. Cela va donc permettre de réduire significativement la pauvreté en milieu rural », a-t-il rassuré

De son avis, le gouvernement a inscrit l’agriculture au centre de ses priorités et mettra tout en œuvre pour assurer une véritable transformation du secteur agro-sylvo-pastoral

Selon lui,  le PNIASP est le fruit d’un long processus inclusif et participatif sous le leadership du gouvernement à travers un comité de pilotage et une équipe technique nationale bien discipliné et multi acteurs constituée des représentants du ministère de tutelle, des acteurs non étatiques et des partenaires techniques et financiers

Le chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF), Yvan Pasteur, a indiqué que c’était très important pour eux d’avoir un tel document parce que cela permet d’allier leur action sur les priorités définies par le gouvernement et d’avoir ainsi une efficacité de leur coopération

Agence d’information du Burkina

ZST/dn

 

 

 

 

 

 

 

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Effort de guerre: le prélèvement de 1% des salaires nets au public et au privé est prévu pour deux ans, a indiqué le ministre de l’Economie Aboubacar Nacanabo

Effort de guerre: le prélèvement de 1% des salaires nets au public et au privé est prévu pour deux ans, a indiqué le ministre de l’Economie Aboubacar Nacanabo #AIB

Il a assuré que le projet de loi prévoit d’arrêter les prélèvements, si la raison qui a nécessité ces coupures, disparaît avant les deux ans.

Selon ses estimations, 20 milliards de FCFA sont attendues.

Cependant il n’a pas précisé si c’est le montant attendu mensuellement, annuellement ou au bout des deux ans.

Aboubacar Nacanabo a assuré qu’un comité d’Hommes reconnus pour leur intégrité et leur probité, auront la gestion du Fonds pour la restauration de l’intégrité territoriale.

 

Le ministre a affirmé que le recours aux contributions des travailleurs permet de mobiliser rapidement les ressources nécessaires à la prise en charge des 50 mille VDP en lutte contre le terrorisme.

 

Il a expliqué qu’il faut du temps et de longues procédures à l’Etat pour recouvrer les sommes qu’on lui doit.

 

Aussi, chiffres à l’appui, Aboubacar Nacanabo a indiqué que contrairement à ce qui se dit, l’armée arrive à épuiser son budget et demande parfois des rallonges.

 

Le ministre a annoncé que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la contribution, mène présentement un contrôle au niveau de l’armée, signe selon lui, que la grande muette ne se soustrait pas au contrôle de l’ASCE/LC.

 

Notons que l’Unité d’action syndicale s’est opposée à ces prélèvements, pointant du doigt des scandales de détournement de fonds au sein de l’armée et des dossiers d’évasions fiscales.

Aboubacar Nacanabo s’exprimait vendredi au 20h de la Radiodiffusion télévision du Burkina.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Burkina : Le nouveau directeur de la coopération multilatérale compte sur le travail d’équipe pour réussir

Burkina : Le nouveau directeur de la coopération multilatérale compte sur le travail d’équipe pour réussir

 

Ouagadougou, le 23 dec.2022(AIB)-Le nouveau directeur de la coopération multilatérale du Burkina, Amidou Ouédraogo a indiqué jeudi à Ouagadougou, qu’il ne vient pas pour commander mais pour coordonner l’action d’une équipe aguerrie, afin de maintenir le cap dans la coopération entre le Burkina Faso et le reste du monde.

 

« Je place ce nouveau challenge sous la coupole divine et sous le sceau de l’effort constant. Le leitmotiv de mon management sera axé sur le travail d’équipe, je ne viens pas pour commander, mais pour coordonner, car je fais confiance en vos capacités et je suis convaincu de vos qualités techniques et humaines », a soutenu le nouveau directeur de la coopération multilatérale, Amidou Ouédraogo.

 

Selon M. Ouédraogo, grâce à l’engagement et au leadership de son prédécesseur, les objectifs assignés à la direction de la coopération multilatérale ont toujours été atteints.

 

Aussi, il a exhorté l’ensemble de ses collaborateurs à faire de même pour lui.

 

« Dans l’exercice de cette responsabilité, j’aurai besoin du soutien de toutes et de tous, notamment de ma hiérarchie, de mes collaboratrices et collaborateurs. Aussi, j’aurai constamment besoin de votre loyauté, votre sagesse et votre bonne collaboration », a-t-il soutenu.

 

D’après lui, selon un adage, les meilleures choses qui arrivent dans le monde du travail ne sont pas le résultat d’une seule personne mais de toute une équipe.

 

Le directeur de la coopération multilatérale, Amidou Ouédraogo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de sa prise de fonction.

 

De son avis, le Burkina Faso traverse une période difficile de son histoire, marquée par l’hydre terroriste où les besoins de financement se sont accrus et l’apport des partenaires s’avère important.

 

« Pour réussir ma mission, je m’appliquerai à renforcer les points forts de la direction tout en proposant des axes d’amélioration afin d’optimiser nos résultats. Que chaque cadre sache qu’il est un maillon essentiel dans le dispositif du travail et que c’est ensemble, par l’implication de toutes et de tous, que nous réussirons », a-t-il fait savoir.

«Pour ma part, je serai inlassablement à votre disposition pour recueillir votre ressenti tant d’un point de vue productif que relationnel. Ma porte sera toujours ouverte», a-t-il insisté.

 

Cette cérémonie de passation de charges a vu aussi l’installation de Jean Baptiste Ouédraogo, au poste de directeur de la coopération bilatérale. Il remplace à ce poste Amidou Ouédraogo qui a occupé ce poste pendant 9 ans.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : La primature reconnait les mérites de 17 agents

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Burkina : La primature reconnait les mérites de 17 agents

Ouagadougou, 22 déc. 2022 (AIB)- Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a décoré hier jeudi, au cours d’une cérémonie, 17 agents de la primature, dans l’Ordre de l’Etalon et Chevaliers de l’Ordre du Mérite Burkinabè.

 

« Les agents qui reçoivent une décoration sont comme des modèles à la nation, à leur famille, à leur entourage et à ceux qui travaillent avec eux. Ils doivent mériter cette distinction », a indiqué le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Pour lui, décorer un agent est une manière de l’encourager et appeler les autres à emboiter ses pas.

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla s’exprimait jeudi, à Ouagadougou à l’occasion de la cérémonie de décoration des agents de la primature, qui se sont distingués par leur dévouement et abnégation au travail.

« Quand on décore quelqu’un, c’est une manière de dire que la personne a été reconnue parce qu’elle a bien fait son travail. Si elle est sanctionnée, c’est une manière de dire qu’elle a déviée et la société l’a reconnu coupable » a-t- il indiqué.

De l’avis du Premier ministre, une personne qui reçoit une décoration est une façon pour ses supérieurs de l’encourager à être une référence vis-à-vis de la société.

 

« Vous devez vous engager davantage pour entraîner les autres avec vous. Ce qui a fait que vous avez été décorés, vous devez pouvoir entrainer les autres à faire comme vous. Dans ces circonstances où le sursaut patriotique est nécessaire, tout le monde est appelé quel que soit le poste qu’il occupe à être un combattant potentiel pour la défense de la patrie », a-t- il rappelé.

Pour l’impétrant, Amado Bikienga, cette distinction est une invite à mieux faire. « J’accueille cette décoration avec joie. Je remercie les plus hautes autorités du pays, qui ont pensés à récompenser nos efforts. Je m’engage à mériter cette confiance placée en moi », a-t-il fait savoir.

Au total 17 agents de la primature ont été décorés dont 8 dans l’Ordre de l’Etalon et 9 Chevaliers de l’Ordre du Mérite Burkinabè.

Agence d’information du Burkina

RK/dnk

 

Kénédougou : Un forum promouvoir le dialogue interreligieux

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Kénédougou : Un forum promouvoir le dialogue interreligieux

Orodara, 23 déc. 2022 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, dans la région des Hauts-Bassins, Saïdou Sakira, a présidé le jeudi 22 décembre 2022, la cérémonie d’ouverture du forum sur le dialogue interreligieux, organisé par l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas Burkina. Cette rencontre consiste à favoriser la culture de la tolérance et de la cohabitation multiethnique et multiculturelle.

Le forum interreligieux vise à offrir un cadre d’échanges et de partage d’expériences aux jeunes et aux leaders de différentes confessions religieuses de la commune de Orodara, dans la province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins.

Cette rencontre constitue également un lieu de promotion du dialogue interreligieux tout en développant une culture de la tolérance, de la cohabitation multiethnique et multiculturelle ainsi que le respect des droits de l’homme.

 

Selon le secrétaire exécutif diocésain de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas Bobo, l’Abbé Arsène Palm, la province du Kénédougou a été la première à subir une attaque terroriste au Burkina Faso et c’est qui justifie le choix sur elle pour abriter le forum.

De son avis, la jeunesse est la plus touchée par l’hydre terroriste et une telle activité est la bienvenue.

Le haut- commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira a salué la tenue dudit forum avant de rappeler que le Burkina fait face à la pire crise de son histoire depuis 2016.

Pour M. Sakira, cette situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes sur l’ensemble du territoire national.

D’après le premier responsable de la province, il s’avère nécessaire de réfléchir sur la promotion de la culture, de la tolérance et de la paix, à travers le dialogue intra et interreligieux.

Au cours de ces 24 h d’échanges, les principales communautés religieuses et coutumières de la ville de Orodara ont livré des communications portant sur leur contribution, à la promotion de la cohésion sociale et de la paix.

En rappel, le forum s’inscrit dans le cadre du projet «Sur les chemins du dialogue» mis en oeuvre par un consortium d’ONG dont Progettomondo et OCADES Caritas Burkina et financé par l’Union européenne.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/ata

Burkina/ CCP Bazèga : La situation sécuritaire et la gestion foncière au menu des échanges 

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Burkina/ CCP Bazèga : La situation sécuritaire et la gestion foncière au menu des échanges

Kombissiri (AIB), Les membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP) ont échangé le jeudi 22 décembre 2022, à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga, dans la région du Centre-Sud, au cours de leur première session ordinaire de l’année 2022, sur la situation sécuritaire et la gestion foncière de ladite province.

Dans la perspective d’œuvrer pour un meilleur développement local durable, le Cadre de concertation provincial (CCP) a réuni le jeudi 22 décembre 2022, à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga, dans la région du Centre-Sud, les acteurs de développement de la localité pour une synergie d’actions.

A cet effet, les membres statutaires du cadre, constituant les forces vives de la province, se sont penchés sur des sujets préoccupants notamment la situation sécuritaire et la question de la gestion foncière.

Le haut-commissaire de la province du Bazèga, Mme Téné Justine Kientega/Ilboudo et présidente du CCP, a indiqué que les échanges portent sur la cohésion sociale, ses défis et ses perspectives.

Selon l’analyse faite par les responsables des services de défense et de sécurité, la province du Bazèga reste à ce jour, l’une des provinces épargnées des attaques terroristes.

Ils ont également expliqué que la région du Centre-sud a enregistré quelques attaques terroristes tout en notant que la menace au niveau provincial n’est pas à écarter.

Pour eux, des actions sont menées au quotidien par les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour sécuriser la province.

Pour ce faire, les forces vives ont été invitées à apporter leur contribution, à travers la collaboration et la préservation de la cohésion sociale.

La question de la gestion foncière dans la province a été aussi débattue lors de la rencontre de Kombissiri.

D’après les responsables de la direction provinciale des impôts du Bazèga, la province est en proie à d’énormes difficultés liées au foncier, tant en zone urbaine que rurale, dues à une forte pression foncière.

A les en croire, toutes les 7 communes de la province du Bazèga sont touchées par cette situation avec des cas de litiges dont la gestion de certains cas reste toujours délicate, du fait de leur complexité, due à la mésentente entre responsables coutumiers et propriétaires terriens.

Ainsi, des esquisses de solutions ont été données par les services techniques de la direction provinciale des impôts pour un dénouement des cas de litiges.

La politique de l’ONG Plan international, en matière de sauvegarde des enfants et des jeunes, de la lutte contre le harcèlement, de l’exploitation et des abus sexuels a été présentée lors des échanges dans l’optique de sensibliser les acteurs et les partenaires.

Notons que Plan International, l’un des partenaires du CCP s’est fixé pour objectif à l’horizon 2030, d’œuvrer pour la promotion des droits des enfants.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata

 

 

 

Un an après l’assassinat de Yoro, Titao rend hommage à son bouclier

Un an après l’assassinat de Yoro, Titao rend hommage à son bouclier

Ouagadougou, 23 déc. 2022(AIB)-Un an après son assassinat, la ville de Titao rend hommage  à son guide et bouclier, Soumaïla Ganamé  dit l’Hadji Yoro. Elle  demande que son combat farouche et désintéressé contre le terrorisme se poursuive, afin de favoriser le retour de milliers déplacés et de perpétuer les mémoires des martyrs.

 

Hamidou Yabao, responsable des jeunes de Titao : « Ce massacre est un jour inoubliable. Depuis le 16 décembre 2021, les choses se sont précipités à Titao avec le déplacement des forces de sécurité de la ville. L’armée est revenue le lendemain mais pas la police.

C’est dans ce contexte que Laadji a décidé de convoyer des commerçants pour ravitailler la ville. Il a pu faire avec succès un premier ravitaillement le mardi et le jeudi, un deuxième convoi a été organisé parce que les produits étaient finis. C’est vers 16 heures nous avons appris que le convoi est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés.

Et un peu plus tard nous avons appris que Laadji Yoro y est tombé. C’est un véritable drame car avec Laadji, c’est plus d’une quarantaine de personnes qui y sont tombés. C’était la désolation totale. Les conséquences sont incalculables avec la situation sécuritaire que connait aujourd’hui la localité. Notre souhait est qu’une telle situation ne se répète plus jamais au Burkina Faso. »

Jules Bado, enseignant, responsable syndical : «C’est dommage ! (long silence). Il est difficile pour moi de trouver les mots justes pour qualifier l’engagement, la détermination, la bravoure de Laadji Yoro. Nous aurions voulu fêter la fin du combat, la victoire du peuple burkinabè sur les terroristes. Mais dommage. Toutefois, on peut dire que son nom continue de combattre.

En tant qu’icône de la lutte au Loroum, je crois qu’il est judicieux de dresser à l’entrée de Titao un mémorial pour honorer sa mémoire, pour immortaliser l’homme. Il faut que les autorités y pensent. Je souhaite que son âme repose en paix et que le combat pour lequel, il a versé son sang continue comme il l’avait voulu jusqu’à la victoire finale.»

I.O, responsable d’OSC : «C’est le pire des souvenirs dans l’histoire du Loroum. Il avait décidé, lui et ses compagnons de ravitailler Titao. Les commerçants se sont aussitôt mobilisés car rien que son nom rassurait.

Malheureusement, ce qu’on ne pouvait imaginer, arriva. Comme une rumeur dans la soirée du 23 décembre 2021, l’information finit par se confirmer.

Ça m’étonne que dans la ville de Titao, quelqu’un ait pu manger ce jour. Nous avions perdu toute notion de temps. Même la Noël est passée inaperçue car le lendemain, 24 décembre, la cloche de l’église n’a pas sonné.

Le vendredi, jour de marché, qui drainait une grande foule, aucune âme n’a été visible sur la place. Personne ne pouvait imaginer que Titao allait tenir.

Car c’était Laadji, qui était le vrai bouclier de la ville. Son engagement était sans calcul. En ce jour anniversaire de notre héros, nous souhaitons que la terre du Burkina lui soit légère et que le combat pour la libération du pays se poursuive. C’est en libérant le territoire que nous pourrons lui rendre le vrai hommage. »

B.K, responsable d’association de développement : «C’est un évènement que le Loroum ne peut jamais oublier. C’est un fait inscrit dans les mémoires collectives. Nous ne pouvons cesser d’avoir une pensée pour ces braves disparus dont Laadji Yoro qui se sont battus pour la survie du Loroum. Yoro était un grand défenseur. C’est un triste souvenir et nous ne pouvons cesser de verser des larmes. Nous prions Dieu que nos autorités viennent à bout du terrorisme. »

H.T, PDI Ouahigouya : « La mort de Laadji Yoro nous a tous affligée. Nous étions obligés de fuir et nous réfugier à Ouahigouya avec tout le calvaire qui en découle. C’est triste. Il faut que les autorités actuelles se lèvent pour libérer Titao afin que nous puissions retourner chez nous. Actuellement, nous avons des parents qui meurent à cause des conditions difficiles et leur trouver une sépulture digne de ce nom est compliqué. »

ROD, PDI : «Il faut dire que c’est la mort de Laadji Yoro qui a emmené la population de Titao à partir. Il était notre bouclier. Et avec sa mort on était comme sans protection. Aux nouvelles de sa mort, beaucoup de gens n’en croyaient pas.

C’est quand l’hélicoptère est venu le 24 décembre 2021 pour enlever le corps que les gens s’en sont ravisés.

Du même coup Titao a commencé à se vider. C’est la mort de Laadji qui a été la cause du déplacement des populations de Titao, si non ce ne sont pas les terroristes qui ont intimé l’ordre à quelqu’un de partir. »

M.S, habitante de Titao : « C’est vraiment un triste souvenir. La disparition de Laadji Yoro est un coup très dur pour les habitants de la province. Laadji était une personne qui compte dans la ville. Depuis son décès, beaucoup de gens ont fui la ville. Nous qui sommes restés sur place nous n’avons plus d’activités. Tout s’est arrêté. Quand Laadji était là, il y avait une sécurité relative et on pouvait aller et venir et vaquer à nos occupations. Que Dieu l’accueille au paradis. »

D.Z, ancien responsable municipal:  « Laadji jouait un grand rôle à Titao. Son action contribuait à la promotion de la paix et de la cohésion sociale, à l’entente entre ses hommes. Avec son départ, c’est un grand vide. La quiétude incarnée par sa présence a disparu. C’est ce qui a amené beaucoup de gens à quitter la ville. »

M.G, commerçante à Titao : « Quand Laadji était là, on faisait notre petit commerce pour subvenir à nos besoins. Actuellement, nous n’avons aucun produit. Ce qui fait que nous ne pouvons plus faire du commerce. Nous n’avons plus rien ici si ce n’est des choux et des oignons. Toutes les voies d’accès à la ville de Titao sont impraticables à cause des menaces des groupes armés. Nous lui rendons hommage.»

I.T, ancien responsable municipal : «Je voudrais rendre hommage à notre héros national qui est tombé les armes à la main et rendre hommage à toutes les victimes de cette barbarie et prier Dieu pour que le Burkina Faso retrouve sa paix d’antan.

Ça fait une année que Laadji est mort. De son vivant nous à Titao on comptait beaucoup sur lui. Je me rappelle que chaque matin, quand je me lève, je me rassure d’abord si Laadji est là. S’il est là, je suis rassuré et je reste. J’ai quitté la ville à partir du moment qu’il est tombé.

C’est un grand vide pour le Loroum et pour le Burkina Faso. Nous prions Dieu pour qu’il puisse reposer en paix.  Laadji Yoro était doté des qualités humaines remarquables. Il ne faisait pas de tapages mais combattait dignement et énormément. Sa famille guerrière doit poursuivre le combat. C’est une énorme perte. Nous devrons toujours le porter en mémoire et continuer le combat car lui, il était dans la vraie guerre. Il ne faisait pas semblant. »

S.B, PDI à Titao : « Nous sommes à la quête d’un autre Laadji Yoro. Car avec la disparition de Laadji la situation s’est vraiment dégradée à Titao. Laadji faisait de la sécurité des populations son affaire personnelle. Actuellement, les hôtes de Titao ne sont même pas en sécurité à forte raison les déplacés. Nous ne pouvons même plus aller en brousse à forte raison cultiver nos champs.

B.G, habitant de Titao : « Ce que Laadji a fait pour nous, nous ne pouvons calculer. Il s’est battu pour la patrie. Sans aucun calcul. C’est un brave homme. Il est mort pour la patrie. Nous ne pouvons lui rendre le bienfait qu’il nous a rendu car nous lui avons confié nos vies. A son décès personne ne pouvait s’imaginer que la ville allait tenir. Mais nous rendons grâce à Dieu du fait que nous sommes en vie malgré la situation difficile. »

Agence d’information du Burkina

Burkina : Lancement de la 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

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Burkina : Lancement de la 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

Bobo-Dioulasso, 23 déc. 2022 (AIB)-La 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè » a été lancé ce jeudi après-midi à Bobo-Dioulasso par l’Association Koulé-Kan Burkina Faso. Il est prévu sur trois jours du jeudi 22 au samedi 24 décembre 2022.

Selon le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso, Mohamed Traoré, le Festival « La nuit du N’Djonmènè », sera marqué par des prestations d’artistes en herbes de la ville de Sya.

Le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso, Mohamed Traoré, initiateur du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

« Le festival sert de tremplin pour les artistes en herbe de la ville de Bobo-Dioulasso. Nous leur donnons l’occasion de prester, de mettre en lumière leur savoir-faire », a-t-il affirmé.

M. Traoré a aussi indiqué que le Festival va permettre de faire la restitution de toutes leurs activités organisées pendant l’année.

« Parmi ces activités, nous avons le parrainage qui nous a permis en début d’année scolaire de payer les frais de scolarité, les fournitures scolaires, les tenues, soit tout le kit scolaire pour 24 enfants de la ville de Bobo-Dioulasso », a-t-il soutenu.

Les populations ont fait nombreux le déplacement au quartier Koko de Bobo-Dioulasso pour vivre l’ouverture du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

Le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso a également évoqué une autre activité organisée par sa structure.

« Il s’agit du camp vacance que nous organisons durant le mois d’août, pour permettre aux enfants des familles défavorisées qui n’ont pas la chance d’aller dans les colonies de vacances de pouvoir utiliser leurs vacances sereinement à travers l’apprentissage de la couture, l’art plastique, la danse, le théâtre et pleins d’autres activités culturelles », a-t-il indiqué.

Le parrain de la 5è édition du Festival, le directeur régional de la Culture des Hauts Bassins Ibrahim Sanou (en chemise rouge) et ses collaborateurs

Selon le secrétaire général Mohamed Traoré, le N’Djonmènè correspond au nouvel an du calendrier africain, d’où le choix du nom pour le Festival.

« C’est très symbolique pour nous parce que nous pensons que tout développement qui met de côté la culture est voué à l’échec. C’est pourquoi, nous avons institué le Festival qui s’étend sur trois jours du jeudi 22 au samedi 24 décembre 2022», a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : C’est parti pour le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ 

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Burkina : C’est parti pour le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ 

Bobo-Dioulasso, 23 déc. 2022 (AIB)-La première édition du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ a démarré jeudi après-midi à Bobo-Dioulasso. Elle sera marquée pendant quatre jours, par des prestations de jeunes artistes en herbes faisant du rap.

Selon le Commissaire général Diafodé Alexandre Kaba Diakité, le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ vise à mettre en lumière de jeunes artistes rappeurs en herbes afin de leur permettre de prester sur les grandes scènes nationales et internationales.

Le Commissaire général du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ Diafodé Kaba Alexandre Diakité

Il a expliqué que l’évènement de quatre jours sera marqué par la prestation du jeudi 22 au dimanche 25 décembre 2022 de 12 jeunes artistes rappeurs en herbes.

Les 12 jeunes qui vont prester durant ces quatre jours ont été choisis parmi une centaine de jeunes au cours d’une phase de sélection organisée par le commissariat général du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ.

Ils sont les 12 jeunes artistes rappeurs en herbe retenus qui vont faire la restitution de leur formation au cours des quatre jours

Diafodé Alexandre Kaba Diakité a souligné que le Festival Rap en Live est un évènement qui date de 2017 mais qui se déroule cette année sous un nouveau format et pour la première fois sur la place mythique de Dioulasso-Bâ, Wara Wara, au cœur du village-quartier fondateur de la ville de Bobo-Dioulasso.

Il a indiqué que ce nouveau format a été rendu possible grâce au partenariat avec la Fondation Orange.

Le commissariat général du Festival Rap en Live et des musiques urbaines de Dioulasso-Bâ

« C’est en janvier 2022, que la fondation Orange a lancé un appel à projet et nous avons souscrit notre évènement Rap en live à cet appel à projet. 125 projets avaient souscrit à cet appel à projet et 18 projets ont été retenus parmi lesquels Rap en live », a-t-il affirmé.

De l’avis de Diafodé Alexandre Kaba Diakité, « l’accompagnement de la Fondation Orange permet de faire de Rap en Live, un évènement grand public notamment sur la place Wara Wara ».

Le public a fait nombreux le déplacement de la place WARA WARA de Dioulasso-Bâ pour vivre l’ouverture du Festival Rap en Live et des musiques urbaines

Cela vise à allier la culture au tourisme selon lui, car le village-quartier Dioulasso-Bâ où se trouve la place Wara Wara, abrite de nombreux sites culturels, notamment la première maison du premier habitant Bôbô de la ville, la vieille mosquée de Dioulasso-Bâ, etc.

Le commissaire général a rappelé l’origine de Rap en Live et musiques urbaines qui date du 12 octobre 2017.

Il a indiqué que ce qui leur a motivé à l’époque à lancer l’évènement, « c’est qu’on avait constaté que lors des grands événements comme la Semaine nationale de la culture (SNC), il était difficile de voir des artistes bobolais prester et surtout en live ».

« Localement, à Bobo-Dioulasso, le rap marchait mais tous les concerts étaient en Play back et nous avons voulu que ces jeunes se retrouvent sur les scènes internationales à jouer en live. Voilà pourquoi, nous avons créé Rap en live », a-t-il souligné.

Il a soutenu qu’à « l’époque, ils prenaient quatre jeunes qu’ils formaient en live et ces jeunes faisaient une restitution de ce qu’ils ont appris au cours d’un concert.

« Aujourd’hui, on peut être fier de cette activité parce que tous ceux que vous connaissez comme tête d’affiche du rap à Bobo, ont commencé pour la première fois à faire le live à travers Rap en Live ».

Parmi ces jeunes rappeurs, il a cité Faity Baby, le premier à remplir le stade Wobi, Louki Oué, Black Kalash qui a rempli le théâtre de l’amitié mais aussi Barack la voix d’or qui vient récemment de remplir le stade Wobi de Bobo-Dioulasso avec son premier live.

La représentante du président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso Téné Gnini a souhaité que le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ permette aux 12 jeunes sélectionnés « d’être mieux connus sur le plan national et international ».

La représentante du président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso Téné Gnini

« Ce soir, nous avons appris l’historique de l’évènement et cela nous réconforte. Vous êtes un espoir pour la commune et les jeunes talents à travers vos actions ».

Mme Gnini a souhaité que Le Festival Rap en Live et musiques urbaines contribue à la cohésion sociale surtout dans le contexte sécuritaire difficile du pays.

Les responsables coutumiers et traditionnels ont apporté leurs soutiens et bénédictions pour la réussite de l’évènement culturel.

Mercredi après-midi, les jeunes artistes retenus pour le Festival ont fait une parade à travers les artères de la belle cité de Sya (Bobo-Dioulasso).

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture

Perchés sur un camion podium du partenaire la Fondation Orange, ces jeunes artistes ont fait le tour de la ville escortés par des fans, amis et connaissances.

La parade s’est achevée par une visite chez sa Majesté Lamine Sanou, le Massa Golotigui.

Le chef et les notables ont béni le projet ainsi que les jeunes artistes en leur prodiguant également des conseils et encouragements.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak