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Le président du Sri Lanka en fuite, son palais envahi par des manifestants

Le président du Sri Lanka en fuite, son palais envahi par des manifestants

 

par Amal JAYASINGHE

Le président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, a fui samedi son palais de Colombo quelques minutes avant qu’il ne soit pris d’assaut par des centaines de manifestants l’accusant d’être le responsable de la crise économique catastrophique que traverse le pays et voulant le chasser du pouvoir.

Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, qui est le prochain dans la ligne de succession si M. Rajapaksa démissionne, a aussitôt convoqué une réunion d’urgence du gouvernement pour discuter d’une « résolution rapide » de la crise. Dans un communiqué, il a convié les dirigeants des partis politiques à se joindre à cette réunion, et a également demandé que le Parlement soit convoqué.

« Le président a été escorté en lieu sûr », a indiqué une source de la Défense à l’AFP. « Il est toujours le président, il est protégé par une unité militaire », a ajouté cette source, selon laquelle les soldats gardant la résidence officielle ont tiré en l’air pour dissuader les manifestants d’approcher jusqu’à ce que M. Rajapaksa soit évacué.

Les chaînes de télévision locales ont montré des images de centaines de personnes escaladant les grilles du palais présidentiel, un bâtiment datant de l’époque coloniale, situé en bord de mer et symbole du pouvoir au Sri Lanka.

Certains manifestants ont diffusé en direct sur les réseaux sociaux des vidéos montrant une foule déambulant à l’intérieur du palais, certains piquant même une tête dans la piscine présidentielle ou s’allongeant d’un air amusé dans les chambres à coucher de la résidence.

Les protestataires ont également investi les bureaux de la présidence, situés à proximité et devant lesquels des manifestants campent depuis trois mois.

Des responsables gouvernementaux ont dit ignorer les intentions de M. Rajapaksa après sa fuite. « Nous attendons des instructions », a déclaré à l’AFP un haut fonctionnaire. « Nous ne savons toujours pas où il se trouve, mais nous savons qu’il est avec la marine du Sri Lanka et qu’il est en sécurité ».

Des chaînes de télévision privées ont montré un convoi de véhicules d’allure officielle à l’aéroport international de Colombo, mais aucune confirmation concernant un éventuel départ du pays de M. Rajapaksa n’a été fournie.

 

Des dizaines de milliers de personnes avaient auparavant participé à des manifestations pour exiger la démission de M. Rajapaksa, jugé responsable de la crise sans précédent qui frappe le Sri Lanka et provoque une inflation galopante ainsi que de graves pénuries de carburant, d’électricité et d’aliments.

 

Les Nations unies estiment notamment qu’environ 80% de la population saute des repas pour faire face aux pénuries et à la flambée des prix.

 

Les forces de l’ordre ont tenté de disperser l’immense foule rassemblée dans le quartier administratif de la capitale. Le principal hôpital de Colombo a fait état de trois personnes blessées par balle et de 36 autres souffrant de difficultés respiratoires à cause des gaz lacrymogènes massivement employés.

 

– Trains « réquisitionnés » –

Vendredi, les forces de l’ordre avaient imposé un couvre-feu pour tenter de décourager les protestataires de descendre dans la rue. Mais cette mesure a été levée après des menaces de poursuites contre le chef de la police formulées par des partis d’opposition, des militants des droits humains et le barreau du pays.

 

Le couvre-feu avait de toutes façons été largement ignoré par les manifestants, dont certains ont même forcé samedi les autorités ferroviaires à les conduire en train jusqu’à Colombo pour participer au rassemblement, ont indiqué des responsables à l’AFP.

 

« Le couvre-feu n’a pas eu d’effet dissuasif. Il a en fait encouragé davantage de personnes à descendre dans les rues en guise de défi », a déclaré le responsable de la Défense. « Des passagers ont réquisitionné des trains pour rejoindre Colombo ».

 

Même si le pays a presque épuisé ses maigres réserves d’essence, les manifestants, soutenus par les principaux partis d’opposition, ont également loué des bus privés pour se rendre dans la capitale.

 

Selon les autorités, quelque 20.000 soldats et policiers avaient été dépêchés à Colombo pour protéger le président.

 

L’ONU avait exhorté les autorités sri-lankaises et les manifestants à veiller à ce que les rassemblements de samedi se déroulent dans le calme.

 

En mai, neuf personnes avaient été tuées et plusieurs centaines blessés lors de troubles dans le pays.

Le Sri Lanka a fait défaut en avril sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars, et a entamé des négociations de sauvetage avec le Fonds monétaire international.

Cette crise, d’une ampleur sans précédent depuis l’indépendance du pays en 1948, est imputée à la pandémie de Covid-19 qui a privé cette île de 22 millions d’habitants des devises du secteur touristique et a été aggravée par une série de mauvaises décisions politiques, selon des économistes.

afp

 

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 9 JUILLET 2022

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 9 JUILLET 2022

 

 

KASHIHARA (Japon) – L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a été assassiné vendredi par balle en plein meeting électoral à Nara (ouest), un meurtre qui a suscité une vive émotion au Japon et à l’étranger.

 

BALI (Indonésie) – Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a quitté vendredi à la mi-journée une réunion avec ses homologues du G20 en Indonésie après un flot de déclarations occidentales condamnant l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

 

MOSCOU – Un élu municipal moscovite, Alexeï Gorinov, a été condamné à sept ans de prison vendredi pour avoir dénoncé l’assaut russe contre l’Ukraine, en pleine vague répressive pour faire taire toute critique sur l’offensive décidée par Vladimir Poutine.

 

BALI (Indonésie) –  La Chine et les Etats-Unis doivent « travailler ensemble » pour tenter de réduire les tensions qui les opposent, a affirmé le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi au début d’une rare rencontre avec son homologue américain Antony Blinken, samedi dans l’île indonésienne de Bali.

 

WASHINGTON – Critiqué pour sa défense jugée timorée du droit à l’avortement, Joe Biden a tenté vendredi de reprendre l’initiative, avec un discours musclé sur la nécessité d’une mobilisation électorale massive aux prochaines législatives contre une Cour suprême « hors de contrôle » et les projets « extrêmes » des républicains.

 

MONT ARAFAT (Arabie saoudite) – Des centaines de milliers de musulmans ont prié vendredi sur le mont Arafat, en Arabie saoudite, point culminant du hajj qui réunit sous une chaleur accablante le plus grand nombre de pèlerins depuis le début de la pandémie de Covid-19.

 

LONDRES – Les manoeuvres ont commencé vendredi pour remplacer le Premier ministre britannique Boris Johnson après sa démission provoquée par une crise politique sans précédent, et son ancien ministre de Finances Rishi Sunak a été l’un des tous premiers à se positionner pour sa succession.

 

LUANDA – Jose Eduardo dos Santos, qui a présidé l’Angola pendant 38 ans, est mort vendredi dans la clinique de Barcelone où il était hospitalisé depuis deux semaines après un arrêt cardiaque.

 

MANILLE – La journaliste philippine Maria Ressa, co-lauréate avec le Russe Dmitri Mouratov du prix Nobel de la Paix 2021, a perdu son procès en appel contre une condamnation pour diffamation en ligne.

 

PARIS – La surexploitation d’espèces sauvages – animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres – menace le bien-être de milliards d’êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l’ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.

 

BAMAKO – Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a appelé vendredi à l’unité et à se concentrer sur le développement et la stabilité, dans son premier discours après la levée des sanctions économiques imposées par la Cédéao à la suite du coup d’Etat.

 

OUAGADOUGOU – Le chef de la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a appelé vendredi à Ouagadougou, au côté de l’ex-président Blaise Compaoré, à « la cohésion sociale au regard de la situation difficile » que traverse son pays en proie à la violence jihadiste.

 

DAMAS – Le président syrien Bachar al-Assad s’est rendu vendredi dans la ville d’Alep, ancien bastion rebelle dans le nord du pays, pour la première fois depuis le début du conflit en 2011.

 

MADRID – La populaire ministre espagnole du Travail, Yolanda Diaz, a lancé vendredi un « mouvement citoyen », sur la gauche de l’échiquier politique, avant les législatives prévues pour fin 2023, promettant une nouvelle façon de faire de la politique.

 

PARIS – L’accusation a requis vendredi la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ex-préfet rwandais, Laurent Bucyibaruta, jugé à Paris pour le génocide au Rwanda en 1994, estimant qu’il avait constitué « un rouage incontournable sans lequel la machine meurtrière n’aurait pas pu être mise en œuvre ».

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – C’est la fin d’un rêve pour les uns, d’un cauchemar pour les autres: Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, a mis fin vendredi à l’accord passé pour racheter le réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars.

 

OTTAWA – Le groupe Rogers, leader canadien des télécommunications, était affecté vendredi par une panne qui touchait notamment des institutions financières, des appels d’urgence et des commerces à travers le pays.

 

WASHINGTON – Le marché de l’emploi aux États-Unis a créé la surprise vendredi avec des gains d’emplois bien plus importants que prévu en juin, de quoi atténuer les craintes d’une récession imminente.

 

NEW YORK – La Bourse de New York a conclu sans direction, non loin de l’équilibre, vendredi au terme d’une séance passée à digérer des chiffres de l’emploi plus solides que prévu qui, tout en reflétant une économie forte, renforcent l’intention de la Fed de relever nettement les taux en juillet.

 

BELLINZONE (Suisse) – Après six ans d’enquête et deux semaines de procès pour escroquerie en Suisse, Michel Platini et Sepp Blatter ont été acquittés vendredi, dans l’affaire qui a brisé les ambitions du Français, pressenti en 2015 pour prendre la tête du football mondial.

Avec l’AFP

 

 

 

Retour de la paix au Burkina: Des chefs coutumiers mossé et peulhs mutualisent leurs efforts

3. Les participants ont formulé des recommandations pour une prévention et une gestion des conflits communautaires.

Retour de la paix au Burkina: Des chefs coutumiers mossé et peulhs mutualisent leurs efforts

Kaya, 07 juillet 22 (AIB)-A l’issue des 72 heures de formation sur la prévention et la gestion des conflits communautaires au profit des chefs coutumiers et traditionnels mossé et peulhs  du royaume de Boussouma, plusieurs recommandations ont été formulées et des résolutions prises pour le retour de la paix au Faso.

Les trois recommandations formulées par les garants de traditions mossi et peulhs du royaume de Boussouma ont été lues par le chef de canton de Sabouri.

A l’entendre, il s’agit de la mise en place par le gouvernement d’un mécanisme permettant à la justice classique et celle traditionnelle de travailler en étroite collaboration pour le règlement des conflits.

La deuxième recommandation est la définition d’un statut  clair des chefs coutumiers et traditionnels avec un mécanisme d’accompagnement conséquent, afin d’éviter qu’ils s’engagent activement dans la politique.

Quant à la troisième exhortation, les chefs coutumiers ont souhaité qu’ils soient désormais associés dans le processus de délivrance des titres de recherche et d’exploitation accordés à des tierces personnes pour occupation des terres.

5. La formation a touché les 12 chefs de canton et les chefs peulhs du royaume de Boussouma.

Réaffirmant leur total attachement aux valeurs cardinales de paix et de cohésion sociale, les chefs coutumiers mossé et peulhs du royaume de Boussouma ont également pris des résolutions.

A écouter le chef de canton de Pikoutenga, les garants des us et coutumes se sont engagés à contribuer activement à résoudre avec sincérité et intégrité les différents conflits communautaires dans le royaume de Boussouma.

1. Le chef peulh du canton de Pikoutenga a appelé ses communautés à cultiver la paix et la tolérance.

«Nous nous engageons également à raffermir les liens entre les différents chefs ethniques et les membres de nos communautés par l’animation des cadres de dialogue. Nous allons aussi accompagner l’administration dans la résolution des différends conflits », a-t-il promis.

Après avoir reçu le mémorandum desdites recommandations et résolutions, le patron de la cérémonie, le gouverneur de la région du Centre-Nord, Blaise Ouédraogo a remercié les participants pour leur implication dans le retour de la paix au pays des Hommes intègres.

«L’implication des chefs coutumiers dans la recherche de la paix a un caractère légitime, inclusif et consensuel pour des actions pérennes et efficaces dans tout le sens du terme», s’est-il souligné.

Pour lui, les chefs coutumiers sont des acteurs incontournables sur les questions de gestion communautaire et de cohésion sociale. « Il n’y a pas de gloire individuelle dans la quête de la paix, il n’y a qu’un bénéficie pour tous, collectif », a averti Blaise Ouédraogo.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Inclusion des chefs coutumiers traditionnels mossé et peuhls en faveur de la prévention des conflits communautaires et la promotion d’une paix durable au royaume de Boussouma (région du Centre-Nord/Burkina Faso) », d’une durée de six mois et piloté par le Réseau africain jeunesse santé et développement au Burkina (RAJS) du Centre-Nord.

2. Le représentant du Dima de Boussouma a promis d’œuvrer pour le retour de la paix dans son royaume.

Selon le coordonnateur du RAJS/CN, Timothée Sawadogo, l’objectif de ce projet est de réduire les différends entre les communautés et de promouvoir une paix durable à travers des dialogues communautaires et des actions ou initiatives de promotion de la paix au niveau des douze cantons du royaume de Boussouma.

A l’issue de ce conclave, les participants ont promis d’être des ambassadeurs de paix dans leurs communautés respectives.

4. Le coordonnateur du RAJS/CN, Timothée Sawadogo a remercié l’ONG PAX pour son soutien technique et financier.

«Une fois de retour, nous allons sensibiliser nos communautés à promouvoir la paix, la tolérance et la cohésion sociale », s’est engagé le chef peulh du canton de Pikoutenga, par ailleurs représentant des leaders peuhls du royaume de Boussouma.

A son tour, le représentant du Dima de Boussouma, le Tansoba du royaume de Boussoum a déclaré que ces trois jours de communication a permis aux participants de partager leurs expériences en matière de gestion et de prévention des conflits communautaires pour la pérennisation de la paix. « Je remercie le Dima de Boussouma d’avoir permis aux leaders d’opinion de son royaume de se parler pour une sortie de crise sécuritaire », s’est-il réjoui.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Burkina : « La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement  sur la réconciliation nationale», Roch Kaboré

Burkina-Politique-Terrorisme-Lutte

Burkina : « La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement  sur la réconciliation nationale», Roch Kaboré

Ouagadougou, 8 juillet 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré ce vendredi, que la lettre qui lui a été envoyée pour la rencontre des anciens chefs d’Etat par le président Paul-Henri Sandaogo Damida ne posait pas spécifiquement sur la réconciliation nationale.

« La lettre qui m’a été envoyée ne posait pas spécifiquement en tant que tel, un point sur la réconciliation nationale. Elle posait sur la situation nationale de façon générale », a indiqué l’ancien chef d’Etat Roch Marc Christian Kaboré.

Il a fait savoir que le président Damiba lui  a adressé une correspondance le 30 juin 2022 pour lui demander de participer à une concertation relative à la situation nationale.

Roch Kaboré s’exprimait vendredi à son domicile devant une foule qui l’a empêché de se rendre au palais présidentiel où il était attendu pour une concertation qui a eu lieu entre le président de la Transition, Paul-Henri Damiba et ses prédécesseurs Jean-Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré, venu de Côte d’Ivoire après huit ans d’exil.

Le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres.

Selon Roch Kaboré, la situation difficile que traverse le pays nécessite l’union sacrée des filles et fils du Burkina Faso.

« Je me sens interpellé pour participer à une telle concertation puisqu’il s’agit d’une concertation autour de la situation nationale ou chacun est libre de pouvoir donner son point de vue », a-t-il laissé entendre.

De son avis, l’initiative à la base, est louable puisqu’il s’agit d’interpeller les anciens chefs d’Etat à une concertation sur la situation difficile que vit le pays depuis plusieurs années.

Par ailleurs, plusieurs partis politiques, des acteurs du monde judiciaire et des organisations de la société civile, ont réclamé l’arrestation de Blaise Compaoré qui a été condamné à perpétuité en avril dernier par contumace pour l’assassinat du président Thomas Sankara, en octobre 1987.

« Face à la polémique grandissante, ce matin, me préparant donc pour  aller à la réunion, je me suis retrouvé dans la situation où devant la porte, il y avait des personnes qui étaient mobilisées et exigeant que je ne parte pas à cette réunion », a-t-il expliqué.

L’ancien chef d’Etat a souhaité le respect de la constitution, la séparation des pouvoirs et l’exécution des condamnations du procès Thomas Sankara.

Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando et Roch Marc Christian Kaboré ne se sont pas présentés à ce grand rendez-vous pour des raisons administratives pour le premier cité et des ennuis de santé pour le deuxième, d’après le président Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Agence d’information du Burkina

HO/no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Des anciens chefs d’Etat s’inquiètent de l’avancée des groupes terroristes

Burkina-Politique-Insécurité-Lutte

Burkina : Des anciens chefs d’Etat s’inquiètent de l’avancée des groupes terroristes

Ouagadougou, 8 juil. 2022(AIB)- « Plus de la moitié du territoire burkinabè est hors de contrôle », s’inquiètent les anciens présidents Jean Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré, tout en appelant à un sursaut patriotique pour vaincre le terrorisme.

« Aucune région de notre pays n’est épargnée. Et nous avons appris récemment que plus de la moitié de notre territoire est hors contrôle : c’est effrayant, c’est dramatique ! », ont écrit les anciens présidents Jean Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré, à l’issue de leur rencontre avec le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Selon le communiqué final, « cette rencontre a eu pour unique objet une concertation sur le péril commun qui nous menace jusqu’à notre existence, même en tant que Nation, en tant qu’Etat ».

Le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres.

Les anciens présidents Michel Kafando et Yacouba Isaac Zida n’ont pas pu faire le déplacement à cause respectivement, d’ennuis de santé et de problèmes administratifs, selon le président Damiba.

L’ex président Roch Kaboré, renversé le 24 janvier 2022 par le président Damiba, a été bloqué à son domicile par des militants opposés à sa participation à la rencontre.

Par ailleurs, plusieurs partis politiques, des acteurs du monde judiciaire et des organisations de la société civile, ont réclamé l’arrestation de Blaise Compaoré qui a été condamné à perpétuité en avril dernier par contumace pour l’assassinat du président Thomas Sankara, en octobre 1987.

« Quand la violence armée pousse près de deux millions de nos compatriotes à fuir de chez eux pour trouver refuge ailleurs dans le pays, quand les terroristes tuent, pillent impunément nos compatriotes et que les survivants dépendent encore aujourd’hui largement de l’assistance humanitaire, reconquérir les territoires occupés, restaurer l’autorité de l’Etat est l’urgence absolue », ont estimé Jean Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

La ministre Valérie Kaboré invite les Burkinabè à accompagner le processus de dialogue du président Damiba

Burkina-Politique

La ministre Valérie Kaboré invite les Burkinabè à accompagner le processus de dialogue du président Damiba

Bobo-Dioulasso, 8 juillet 2022(AIB)- « Dans la cacophonie, nous sommes vulnérables face à l’ennemi »… La ministre en charge de la Communication Valérie Kaboré a invité la classe politique et la population burkinabè dans son ensemble, à accompagner le processus de dialogue initié par le président Paul-Henri Sandaogo Damiba pour un retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso.

En fin de séjour à Bobo-Dioulasso, la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré, s’est prononcé dans l’après-midi du vendredi 8 juillet 2022, sur la situation nationale.

«Je voudrais lancer un appel aux Burkinabè. Nous sommes dans une période fragile et sensible, le pays a beaucoup souffert.

J’invite la classe politique à saisir la balle au bond, en réagissant positivement à ce qui se dessine pour un retour définitif de la paix dans notre pays.

Il y a une initiative qui a été prise et que je trouve noble, pour accompagner la réconciliation et le retour de la paix dans notre pays.

Les Burkinabè ne devraient donc pas lésiner sur les moyens pour rattraper ce qui n’a pas pu être fait depuis des années.

J’ai suivi l’actualité, étant hors de Ouagadougou, et j’ai vu que le président Roch Marc Christian Kaboré a été empêché de participer à la rencontre avec les anciens chefs d’Etat convoquée par le président du Faso.

Il a trouvé un autre moyen de s’exprimer et cela est salutaire.

Il ne faut pas qu’il se laisse encore embrigader par la classe politique. Il n’y a pas que les politiques qui doivent donner leur point de vue dans la vie de la nation.

Des anciens chefs d’Etat ont accepté de s’impliquer dans la dynamique de la réconciliation et du retour de paix et je salue ceux qui ont accepté l’invitation du président du Faso.

Nous venons de loin et nous ne sommes pas loin du but. Je lance un message pour un retour de la paix en ma qualité de ministre de la communication.

Dans la cacophonie, nous sommes vulnérables face à l’ennemi. Il faut une prise de conscience collective. Il faut oublier sa petite personne et penser à l’intérêt supérieur de la nation.

Il faut que les Burkinabè se parlent et pour se parler, il faut être autour de la même table. J’appelle la jeunesse à ne pas accepter de se faire manipuler. Il faut que la classe politique et l’ensemble des Burkinabè se ressaisissent et parlent d’une même voix pour que la paix tant rêvée soit une réalité.

C’est un devoir de génération, de citoyen et pour les dirigeants. La transition est convaincue que par le dialogue nous pouvons y arriver. Je salue spécifiquement le monde de la presse et de la communication qui, au début pensait qu’on voulait la museler, a compris que l’heure est grave et son rôle dans ce combat », a déclaré la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré.

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par Alpha Sékou BARRY

 

Burkina : Le président Damiba échange avec ses prédécesseurs pour «démultiplier les chances de succès» contre le terrorisme

Burkina-Politique-Terrorisme-Lutte

 Burkina : Le président Damiba échange avec ses prédécesseurs pour «démultiplier les chances de succès» contre le terrorisme

 Ouagadougou, 8 juil. 2022(AIB)- Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a affirmé vendredi, avoir échangé avec ses prédécesseurs afin de «démultiplier les chances de succès» contre le terrorisme qui menace, d’après lui, depuis six ans, les fondements du Burkina Faso.

« En plus des efforts qui sont fournis par les Forces engagées, l’ensemble des populations contre le terrorisme, il nous est paru opportun d’examiner avec nos prédécesseurs les meilleures conditions qui pourront créer et forger une solide cohésion entre Burkinabè ; toute chose qui contribuera à renforcer et démultiplier nos chances de succès dans la lutte contre l’insécurité qui menace même les fondements de notre cher pays ».

Ces paroles ont été prononcées vendredi par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à l’issue de sa rencontre avec les anciens présidents  Jean-Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré, arrivé de Côte d’Ivoire où il réside depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.

En rappel, le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques terroristes qui ont ôté la vie à plusieurs centaines de personnes et provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres.

« Nous sommes convaincus que c’est seulement dans la cohésion sociale et dans l’unité que les Forces qui combattent en ce moment même le terrorisme seront davantage déterminés et auront plus de succès », a soutenu Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Les anciens présidents Michel Kafando et Yacouba Isaac Zida n’ont pas pu faire le déplacement à cause respectivement, d’ennuis de santé et de problèmes administratifs, selon le président Damiba.

L’ex président Roch Kaboré, renversé le 24 janvier 2022 par le président Damiba, a été bloqué à son domicile par des militants opposés à sa participation à la rencontre.

Par ailleurs, plusieurs partis politiques, des acteurs du monde judiciaire et des organisations de la société civile, ont réclamé l’arrestation de Blaise Compaoré qui a été condamné à perpétuité en avril dernier par contumace pour l’assassinat du président Thomas Sankara, en octobre 1987.

« Au Burkinabè qui se sont exprimés en défaveur de notre démarche, nous leur disons que le processus n’est pas fait pour consacrer l’impunité mais pour contribuer à la recherche de solutions pour un Burkina Faso de paix et de cohésion. Nous les appelons à mettre l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute considération politique et partisane », a exhorté Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Selon lui, « l’urgence de la préservation de l’existence de notre patrie commande une synergie d’actions qui ne nous autorisent pas à nous donner le luxe de perdre le moindre temps dans la polémique ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : Blaise Compaoré participe à une rencontre de haut niveau ce vendredi à Ouagadougou

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Burkina : Blaise Compaoré participe à une rencontre de haut niveau ce vendredi à Ouagadougou

Ouagadougou, 8 juil. 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso, Blaise Compaoré participe, ce vendredi, à une rencontre de haut niveau qui devrait réunir les ex-chefs d’Etats du Burkina Faso et le président de la Transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, dans le cadre de la réconciliation nationale.

Arrivé mercredi, l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré a pu échanger avec le président de la transition Paul Henri Sandaogo Damiba et Jean Baptiste Ouédraogo.

Roch Marc Christian Kaboré, Yacouba Isaac Zida et Michel Kafando ne se sont pas présentés à la rencontre pour des raisons diverses.

Le mercredi 6 juillet 2022, lors du Conseil des ministres, le gouvernement avait annoncé la participation de l’ex-président Compaoré à la rencontre des anciens chefs d’Etat.

Blaise Compaoré a été condamné par contumace à perpétuité en avril dernier, pour son implication dans l’assassinat  de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, le 15 octobre 1987.

Après huit ans d’exil en Côte d’Ivoire,  à la suite de l’insurrection d’octobre 2014, M. Compaoré est de retour en compagnie de son épouse Chantal Compaoré à la demande des autorités de la Transition, malgré le mandat d’arrêt international qui pèse sur lui.

Ce vendredi, les militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, ex-parti au pouvoir) regroupés en masse, devant  le domicile de l’ancien président, Roch Marc Christian Kaboré s’opposent à sa participation à la dite rencontre.

Le 24 janvier dernier, l’ancien président du Faso, Roch Kaboré a été renversé par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), piloté par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La junte reprochait au président Kaboré son incapacité à faire face au terrorisme dans le pays.

Cinq mois après la prise du pouvoir par les militaires, la question du terrorisme demeure toujours une  préoccupation majeure pour les Burkinabè.

Agence d’information du Burkina

NO/as/ata/ak

Burkina/Baccalauréat 2022:  La province du Zondoma enregistré de taux de succès de 47, 51%

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Burkina/Baccalauréat 2022:  La province du Zondoma enregistré de taux de succès de 47, 51%

Gourcy 8 juil. 2022 (AIB)- A l’issue des résultats rendus publics mercredi dernier, la province du Zondoma a enregistré 497 admis  au Baccalauréat de la session 2022, avec un taux  de réussite de 47, 51%.

Les derniers résultats du Baccalauréat session 2022 sont tombés dans la soirée du mercredi 6 juillet 2022 dans les trois jurys logés respectivement au lycée provincial du Zondoma, au lycée Béthel et au lycée municipal de Gourcy.

Le  second tour qui a débuté le lundi 4 juillet a fait 148 admis toutes séries confondues  donnnant  un résultat final de 497 admis sur 1070 candidats inscrits  avec un taux de succès de  47,51% dans la province du Zondoma.

155 candidats en série D et 194 en série A4 ont pu franchir  le premier tour  des épreuve écrites du Baccalauréat 20022.

En rappel, pour la session 2022 des examens primaires et secondaires, la province a réalisé un taux de succès de 62,78 % au Certificat d’études primaires (CEP), de 50,09% au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et de 47,51% au Baccalauréat.

Agence d’information du Burkina

AK/no/ ak

L’ex président angolais José Edouardo Dos Santos est décédé ce vendredi en Espagne,

L’ex président angolais José Edouardo Dos Santos est décédé ce vendredi en Espagne, annonce plusieurs médias.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Gourcy : Les 20 membres de la délégation spéciale installés

Burkina-Transition-Délégation-Spéciale-Installation

Burkina/Gourcy : Les 20 membres de la délégation spéciale installés

Gourcy, (AIB)- Les membres de la Délégation spéciale communale de Gourcy ont été installés le mercredi 22 juin 2022 par le haut commissaire de la province du Zondoma, Ouo Abibata Bamouni/Traoré.

La Délégation spéciale communale de Gourcy est désormais opérationnelle. Elle a été installée le mercredi 22 juin 2022 dans l’après midi par le haut commissaire de la province Ouo Abibata Bamouni/Traoré.

Inoussa Dianda (droite) est le nouveau président de la délégation spéciale de la commune de Gourcy

A cette occasion, le Haut-commissaire de la province a invité les membres de la Délégation spéciale à travailler en synergie d’action et en symbiose avec l’ensemble des composantes de la population de Gourcy.

Les vingt membres de la délégation spéciale ont procédé à la désignation des autres membres du bureau exécutif.

A l’issue des votes, c’est  Saidou Mandé et  Sidiki Mandé qui ont été élus respectivement premier et deuxième vice-président de la délégation spéciale.

Le Secrétaire général de la province, par ailleurs, préfet par intérim du département de Gourcy, Inoussa Dianda est le nouveau président de la délégation spéciale de la commune de Gourcy.

Agence d’information du Burkina

AK/ho/no/ak

Burkina : L’arrivée de Blaise Compaoré à Ouagadougou largement commentée par les journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : L’arrivée de Blaise Compaoré à Ouagadougou largement commentée par les journaux

Ouagadougou, 8 juillet 2022 (AIB) – Les quotidiens burkinabé de ce vendredi commentent largement l’arrivée de l’ancien président Blaise Compaoré à Ouagadougou, la veille, pour prendre part, aujourd’hui, à la rencontre de haut niveau entre les anciens chefs d’Etat burkinabè et  le président Paul-Henri Damiba.

« Arrivée de Blaise Compaoré : Une si longue …attente en vain à l’aéroport », arbore à sa manchette le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que dans le cadre du processus de la réconciliation engagé par le président Damiba, les anciens chefs d’Etat doivent se réunir ce jour au Burkina pour une rencontre de haut niveau.

Selon le confrère, c’est dans ce sens que Blaise Compaoré a foulé le sol  burkinabè à bord d’un avion affrété par la présidence ivoirienne, le 7 juillet 2022 à 14 h.

Même son de cloche pour le quotient privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso qui stipule que huit ans après être parti précipitamment, le couple Compaoré est de retour à Ouagadougou.

Il a ajouté que l’ancien président Blaise Compaoré et son épouse Chantal sont arrivés en provenance d’Abidjan en Côte d’Ivoire, où ils résident depuis l’insurrection populaire de 2014.

Le journal privé burkinabé, Aujourd’hui au Faso, quant à lui laisse voir à sa première page : « Retour de Blaise Compaoré et Réconciliation nationale : Après 8 ans d’exil, l’enfant terrible de Ziniaré rentre au bercail ».

Dans la même dynamique, le quotidien d’Etat Sidwaya fait cas des partisans de l’ancien président Compaoré sortis nombreux pour manifester leur joie aux abords de l’aéroport international de Ouagadougou à son arrivée.

De son côté, le journal privé Le Pays mentionne dans sa rubrique Pot-Pourri que pour rencontre entre le président  Damiba et les anciens chefs d’Etat du Burkina Faso, « Yacouba Isaac Zida ne sera pas de la partie ».

Pour lui, pour le moment et d’après les informations, plusieurs sources révèlent que certains anciens chefs d’Etats n’approuveraient pas la démarche ni les conditions dans lesquelles ils ont été convoqués.

Le même journal, à travers la même rubrique, informe que concernant la supposée suspension d’arrêt pour 24 heures des mandats d’arrêt contre certaines personnalités dont l’ex-président Blaise Compaoré, « le Conseil supérieur de la magistrature dément ».

A en croire Le Pays, « le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) informe l’ensemble de la population, que le CSM n’est mêlé ni de près ni de loin à la publication d’une certaine Aminata Rachow sur sa page Facebook et relative à une suspension de mandat d’arrêt contre certaines personnes pour 24h par le CSM ».

Agence d’information du Burkina

HO/no/ak

Shinzo Abe tué par balles en plein meeting

Shinzo Abe tué par balles en plein meeting

L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé à l’hôpital vendredi, selon des médias locaux, quelques heures après avoir été blessé par balles en plein meeting électoral, un attentat qui a suscité une vive émotion au Japon et à l’étranger.

« D’après un haut responsable du PLD, (le Parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon, NDLR), l’ancien Premier ministre Abe est mort à l’hôpital » de Kashihara dans le département de Nara où il avait été transféré après l’attaque, a annoncé la chaîne de télévision publique NHK. Il avait 67 ans.

« C’est un acte barbare en pleine campagne électorale, qui est la base de la démocratie, et c’est absolument impardonnable », avait dénoncé le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors d’une conférence de presse en début d’après-midi, avant que le décès de M. Abe ne soit confirmé.

Visiblement très ému, M. Kishida avait dit « prier » pour la survie de M. Abe, son ancien mentor politique, dont il avait été ministre des Affaires étrangères de 2012 à 2017.

Selon la chaîne de télévision publique NHK, M. Abe avait été emmené à l’hôpital en « arrêt cardio-respiratoire » – un terme utilisé au Japon indiquant l’absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.

L’ancien chef de l’exécutif prononçait un discours en fin de matinée près d’une gare à Nara, dans l’ouest du Japon, lors d’un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont indiqué la chaîne nationale NHK et l’agence de presse Kyodo.

– Un suspect interpellé –

Un homme d’une quarantaine d’années a été désarmé et arrêté pour tentative de meurtre, selon la NHK, citant des sources policières.

Selon plusieurs médias locaux, le suspect serait un Japonais de 41 ans ayant par le passé appartenu à la Force maritime d’autodéfense japonaise, la marine nippone.

Des images de la NHK ont montré des policiers japonais portant des équipements de protection pénétrer vendredi après-midi dans un bâtiment identifié par la chaîne de télévision comme le domicile du suspect.

Sur des images de la NHK montrant le moment de l’attaque, on voit M. Abe debout sur un podium, puis une forte détonation retentit et de la fumée se dégage. Tandis que les spectateurs surpris par la détonation se baissent, plusieurs personnes en plaquent une autre à terre.

M.Abe « prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière », a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.

« Le premier tir a fait le bruit d’un jouet. Il n’est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l’étincelle et de la fumée », a-t-elle ajouté.

« Après le deuxième tir, des gens l’ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque », a-t-elle encore témoigné.

M.Abe s’est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste au pouvoir) à l’agence de presse Jiji.

Des responsables locaux du PLD ont précisé n’avoir reçu aucune menace avant l’attaque et que cette prise de parole de M. Abe avait été annoncée publiquement.

– « Très, très triste » –

Ancien chef du PLD, M. Abe était le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il avait été en poste en 2006-2007, puis de nouveau de 2012 à 2020. Il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé mais restait très influent au sein du PLD, dont il contrôlait la principale faction au Parlement.

Les réactions ont afflué du monde entier après l’attaque.

« C’est un moment très, très triste », a déclaré vendredi le secrétaire d’État américain Antony Blinken, ajoutant que les Etats-Unis étaient « profondément tristes et profondément préoccupés » par l’attaque.

« Nos pensées, nos prières sont avec lui, avec sa famille, avec le peuple japonais », a-t-il ajouté.

« Abe-san a été un dirigeant exceptionnel du Japon et un allié indéfectible des États-Unis. Le gouvernement et le peuple américains prient pour le bien-être d’Abe-san, de sa famille et du peuple japonais », a déclaré l’ambassadeur américain au Japon, Rahm Emanuel.

Le président du Conseil européen Charles Michel s’est dit « choqué et attristé » par l’attaque « lâche » contre M. Abe, qu’il a décrit comme un « véritable ami, farouche défenseur de l’ordre multilatéral et des valeurs démocratiques ».

Le Japon n’a rien connu de tel « depuis plus de 50 à 60 ans », a déclaré à l’AFP Corey Wallace, maître de conférences à l’université de Kanagawa et spécialiste de la politique nippone.

Selon lui, le dernier incident similaire au Japon était l’assassinat en 1960 de Inejiro Asanuma, le dirigeant du Parti socialiste japonais, poignardé par un étudiant proche de l’extrême-droite.

 

« Mais deux jours avant une élection (et un homme) si important (…) c’est profondément triste et choquant », a-t-il ajouté.

Le Japon dispose de l’une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par de telles armes dans ce pays de 125 millions d’habitants est extrêmement faible.

L’obtention d’un permis de port d’armes est un processus long et compliqué, même pour les citoyens japonais, qui doivent d’abord obtenir une recommandation d’une association de tir, puis se soumettre à de stricts contrôles de police.

afp

 

 

BAC 2022 : La province des Banwa fait un taux global de 37,13% 

Burkina-Solenzo-Baccalauréat-Résultats

BAC 2022 : La province des Banwa fait un taux global de 37,13% 

Solenzo, 8 juillet 2022 (AIB)-Le centre de Solenzo a réalisé au Baccalauréat 2022, un total de 499 admis aux deux tours, soit un pourcentage total de réussite de 37,13%, a constaté mercredi l’AIB. 

Les examens du baccalauréat session de 2022 se sont bien déroulés au centre de Solenzo.

Au départ,1381 candidats étaient inscrits pour ces examens de fin d’année.

Le jour des examens, 1344 candidats ont répondu présents dans les 5 jurys de Solenzo.

C’est ainsi qu’au premier tour, 322 candidats ont vu la chance leur sourire et 359 sont passés au second tour.

Ce mercredi 6 juillet soir, parmi les 359 candidats au second tour, 177 ont réussi à obtenir le diplôme.

Le centre de Solenzo a donc réalisé un total de 499 candidats admis au baccalauréat de cette année 2021-2022 soit un pourcentage total de réussite de 37,13%.

Pendant que la joie se lit sur certains visages, les larmes inondent sur d’autres.

Agence d’information du Burkina

SO/wis 

 

Japon: attaque par balle contre l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, craintes pour sa vie

Japon: attaque par balle contre l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, craintes pour sa vie

Des coups de feu ont été tirés vendredi sur l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe lors d’un rassemblement électoral à Nara (ouest), a confirmé le gouvernement nippon, et il ne présentait aucun signe de vie selon les médias locaux.

« On a tiré sur l’ancien Premier ministre vers 11H30 (02H30 GMT) à Nara. Un homme suspecté d’être le tireur a été interpellé. L’état de santé de M. Abe est actuellement inconnu », a déclaré le secrétaire général du gouvernement Hirokazu Matsuno à la presse.

Citant des sources policières, la chaîne de télévision publique NHK avait déclaré plus tôt qu’un homme d’une quarantaine d’années avait été arrêté pour tentative de meurtre et qu’une arme à feu lui avait été confisquée.

L’ancien chef de l’exécutif âgé de 67 ans prononçait un discours lors d’un rassemblement de campagne en vue des élections sénatoriales de dimanche, lorsque des coups de feu ont été entendus, ont indiqué la chaîne nationale NHK et l’agence de presse Kyodo.

« Il prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière », a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux.

 

« Le premier tir a fait le bruit d’un jouet. Il n’est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l’étincelle et de la fumée », a-t-elle ajouté.

« Après le deuxième tir, des gens l’ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque », a-t-elle encore témoigné.

M.Abe s’est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir à l’agence de presse Jiji.

-Arrêt cardio-respiratoire –

Contactés par l’AFP, ni le PLD ni la police locale n’étaient en mesure de confirmer ces informations dans l’immédiat.

NHK et Kyodo ont toutes deux rapporté que M. Abe a été emmené à l’hôpital et semblait être en arrêt cardio-respiratoire – un terme utilisé au Japon indiquant l’absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel.

Plusieurs médias ont rapporté qu’il semblait s’être fait tirer dessus par derrière, probablement avec un fusil.

M.Abe était le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006 pour un an, puis de nouveau de 2012 à 2020, date à laquelle il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé.

 

L’ambassadeur américain au Japon, Rahm Emanuel, a déploré cette attaque.

« Nous sommes tous tristes et choqués par l’attaque par balle contre l’ancien Premier ministre Abe Shinzo. Abe-san a été un dirigeant exceptionnel du Japon et un allié indéfectible des États-Unis. Le gouvernement et le peuple américains prient pour le bien-être d’Abe-san, de sa famille et du peuple japonais », a déclaré M. Emanuel dans un communiqué.

Le Japon dispose de l’une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par de telles armes dans ce pays de 125 millions d’habitants est extrêmement faible.

 

L’obtention d’un permis de port d’arme est un processus long et compliqué, même pour les citoyens japonais, qui doivent d’abord obtenir une recommandation d’une association de tir, puis se soumettre à de stricts contrôles de police.

AFP

 

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 8 JUILLET 2022

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 8 JUILLET 2022

 

LONDRES – Mis à terre par une avalanche inédite de défections dans son gouvernement en raison des scandales à répétition, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé jeudi sa démission, tout en précisant qu’il resterait au pouvoir jusqu’à la désignation de son successeur.

 

BALI (Indonésie) – Les chefs de la diplomatie du G20 ont entamé une réunion vendredi à Bali avec la participation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui ne sétaient pas rencontrés depuis le début de la guerre en Ukraine.

 

KRAMATORSK (Ukraine) – Vladimir Poutine a défié jeudi les Occidentaux, affirmant que la Russie n’avait « pas encore commencé les choses sérieuses » en Ukraine, alors que son armée redoublait de bombardements sur les villes qui lui échappent encore dans le Donbass, région de l’est où Kiev dénonce une terreur délibérée contre les civils.

 

MINA (Arabie saoudite) – Des centaines de milliers de pèlerins musulmans sont arrivés jeudi sur le site religieux de Mina, pour accomplir l’un des rites majeurs du hajj, malgré la pandémie de Covid-19 et une chaleur accablante.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité de l’ONU est appelé à voter jeudi soir sur l’autorisation d’aide humanitaire transfrontalière à la Syrie sans l’aval de Damas, que la Russie veut bien prolonger de six mois alors que l’Occident réclame un an.

 

TEHERAN – L’annonce mercredi par les médias iraniens de l’arrestation à une date non précisée de diplomates étrangers soulève des questions après que des pays concernés ont nié que leurs ressortissants soient actuellement détenus en Iran.

 

CONAKRY – Trois leaders d’un collectif en Guinée ont été inculpés et écroués jeudi pour « outrage à magistrat » avant un procès prévu vendredi à Conakry, où leurs partisans ont défié l’interdiction de la junte de manifester, protestant contre leur arrestation.

 

SAINT PAUL (Etats-Unis) – Le policier blanc Derek Chauvin a été condamné jeudi à 21 ans de prison par la justice fédérale des Etats-Unis pour avoir asphyxié l’Afro-Américain George Floyd avec son genou.

 

KHIMKI (Russie) – La basketteuse américaine Brittney Griner, jugée et détenue en Russie, a plaidé coupable jeudi de contrebande de drogue dans une affaire suivie de près par Washington dans un contexte de vives tensions avec Moscou.

 

OUAGADOUGOU – L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est retourné jeudi dans son pays pour la première fois depuis qu’il en avait été chassé en 2014 par une insurrection populaire, un retour « pour la réconciliation » qui ne fait pas l’unanimité.

 

KHARTOUM – Les groupes pro-démocratie au Soudan ont annoncé jeudi former un « Conseil révolutionnaire » contre le général Abdel Fattah al-Burhane, refusant son offre de gouvernement civil, alors que les manifestants maintiennent leurs sit-in pour réclamer le départ du chef militaire.

 

GOMA (RD Congo) – La rébellion du M23, au cœur des tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, a douché jeudi les espoirs suscités la veille par la médiation angolaise, en estimant que le cessez-le-feu annoncé à Luanda ne l’engageait pas.

 

PARIS – Au procès à Paris pour génocide d’un ex-préfet rwandais, les avocats des parties civiles ont demandé jeudi à la cour d’assises de « faire tomber le masque » de cet « administrateur zélé », coupable selon eux d' »inaction » face aux massacres de Tutsi.

 

GENES (Italie) – Les images choc de l’effondrement du pont de Gênes, dans lequel 43 personnes ont péri, ont fait le tour du monde. Quatre ans plus tard, un méga-procès impliquant 59 prévenus s’est ouvert jeudi dans cette ville portuaire italienne pour en déterminer les responsabilités.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Ramesh « Sunny » Balwani, ex-directeur des opérations de Theranos, qui promettait de révolutionner les tests sanguins, a été condamné pour fraude jeudi, six mois après une condamnation similaire pour son ancienne compagne Elizabeth Holmes, la fondatrice de la start-up californienne déchue.

 

PARIS – Avec Rossy de Palma dansant le flamenco sur fond de guitare en ouverture du défilé, la créatrice espagnole et gitane Juana Martin est entrée jeudi dans l’univers élitiste de la haute couture à Paris.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – L’action de Twitter perdait du terrain en Bourse jeudi après la publication d’un article du Washington Post selon lequel le rachat du réseau social par Elon Musk serait sérieusement compromis, à cause des inquiétudes du multimilliardaire au sujet des spams.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Il avait incarné l’un des fils Corleone dans le mythique « Parrain », et un écrivain séquestré dans l’angoissant « Misery »: l’acteur américain James Caan est mort à 82 ans après une longue carrière où il a joué pour les plus grands réalisateurs.

 

WASHINGTON – Des paléontologues ont annoncé jeudi avoir découvert en Argentine des restes d’un nouveau dinosaure géant, remarquable par son énorme tête et ses petits bras.

 

WASHINGTON – Il ne reste plus que quelques jours à patienter pour découvrir les premières photos couleur haute résolution prises par le télescope spatial James Webb. En attendant, la Nasa a dévoilé en hors d’oeuvre une image extraordinaire témoignant de la profondeur de l’univers.

 

Avec l’AFP

 

 

Burkina : Inauguration d’une centrale solaire de 30 mégawatts crêtes

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Burkina : Inauguration d’une centrale solaire de 30 mégawatts crêtes

Ouagadougou, 07 juillet 2022 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraogo a inauguré, jeudi, la centrale solaire photovoltaique de Nagréongo, à une trentaine de km à l’Est de Ouagadougou, rapporte le journal en ligne lefaso.net.

Avec une capacité de production annuelle de 50 gigawatt heure (GWh), la centrale solaire de Nagréongo va injecter 30 mégawatts crêtes (MWc) dans le réseau de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL).

D’un coût global de plus de 17 milliards, l’infrastructure est composée de plus de 67 000 panneaux, installés sur 52 hectares, et est le fruit d’un partenariat public-privé.

Selon le directeur Afrique du groupe GreenYellow, Robinson Alazraki, la centrale d’une durée de vie de 25 ans, va fournir de l’énergie à 25 000 foyers et éviter le rejet de 27 000 tonnes de CO2 par an.

Robinson Alazraki a assuré que 35 millions de FCFA seront investis par an dans des actions en faveur des populations impactées par le projet.

La  ministre burkinabè en charge de l’Energie, Maminata Traoré/Coulibaly a indiqué que le gouvernement s’est lancé dans les projets de centrales solaires photovoltaïques pour accroître le taux d’électrification national à 45% d’ici à 2025.

Elle affirmé que 18 projets dans le domaine du solaire sont en cours d’implémentation au Burkina Faso,  en vue d’atteindre 700 mégawatts-crête d’énergie solaire.

Le Premier ministre Albert Ouédraogo s’est réjoui de la mise en place de cette centrale solaire.

Il a réaffirmé la volonté du gouvernement d’augmenter la production d’énergie à un coût accessible aux populations.

La centrale solaire photovoltaïque de Nagréongo est la 3e plus grande centrale solaire du Burkina Faso.

D’un coût global de 17 milliards 233 millions de FCFA, cette centrale est financée à hauteur de 13 milliards  786 millions de FCFA par la Société néerlandaise de financement du développement (FMO) qui est la Banque internationale de financement du secteur privé des Pays-Bas.

Elle a été mise en œuvre par la Société de production d’énergie solaire (SPES), fruit d’un partenariat entre le groupe GreenYellow et Africa Energy Corporation (AEC).

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Source : lefaso.net

Photos : Primature Burkina Faso

 

Entrée en sixième : Le secrétariat provincial de la Gnagna débute ses travaux

Entrée en sixième : Le secrétariat provincial de la Gnagna débute ses travaux

Bogandé, (AIB)-Le secrétariat provincial du Concours d’entrée en classe de sixième de la Gnagna a entamé ses travaux, le lundi 04 juillet 2022, au titre de l’année scolaire 2021-2022.

A l’instar des autres localités, les travaux du secrétariat provincial du Concours d’entrée en classe de sixième de la Gnagna ont débuté ce lundi 4 juillet 2022.

Produire par ordre de mérite, la liste des candidats admissibles au concours d’entrée en classe de sixième, c’est la mission ultime assignée au secrétariat provincial du Concours d’entrée en classe de sixième, sous la supervision du directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Gnagna, Salam Ouédraogo.

Il s’agira essentiellement pour les membres de contrôler minutieusement et de façon approfondie les procès-verbaux de délibérations de l’examen du CEP et du Concours d’entrée en sixième du 7 juin dernier.

A l’ouverture des travaux, M. Ouédraogo a invité les membres du secrétariat au strict respect des textes en la matière pour une mission bien remplie. Ce sont les procès-verbaux des CEB de Bilanga, Bogandé, Coalla, Piéla, Manni et Thion qui seront vérifiés et analysés.

Les membres du secrétariat provincial du concours d’entrée en classe de sixième ont jusqu’au 13 juillet 2022 pour rendre leurs travaux.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

AIB/Gnagna

Université de Fada N’Gourma : Le Club UNESCO promeut la parenté à plaisanterie

Université de Fada N’Gourma : Le Club UNESCO promeut la parenté à plaisanterie

Fada N’Gourma, AIB – Le Club UNESCO de l’Université de Fada N’Gourma a organisé du 30 juin au 2 juillet 2022, les 72 des activités socio-culturelles des étudiants dans la cité de Yendabili.

Plusieurs activités étaient inscrites au menu de ces 72 heures. Parmi celles-ci, on notait des sketches sur la cohésion sociale, une conférence sur la santé –sécurité au travail, une formation sur la gestion de micro-projets. Cette cérémonie a été ponctuée par une séance de reboisement et un panel sur la contribution de la jeunesse dans la lutte contre l’insécurité.

Selon le président du Club UNESCO de l’Université de Fada N’Gourma, Fessal Ouédraogo, leur structure est un mouvement qui prône la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.

« Au regard, du contexte actuel, on s’aperçoit que la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble sont énormément menacées au Burkina Faso depuis plusieurs années », a-t-il fait remarquer.

Pour M. Ouédraogo, cette situation interpelle à tous les étudiants à contribuer à la réédification de la paix dans le pays.

A cet effet, il a noté que la thématique sur la parenté à plaisanterie comme facteur de cohésion sociale va permettre de raffermir les liens entre les différentes communautés vivant au sein du campus.

Le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Fada N’Gourma, le Capitaine Alain Ilboudo et animateur du panel du jour, a dépeint la situation de l’insécurité qui prévaut au Burkina Faso et en particulier dans la région de l’Est à l’entame des échanges.

De l’avis du Capitaine Ilboudo, l’apport de la jeunesse dans la lutte, est primordial et déterminant pour que le Burkina Faso redevienne un havre de paix.

Pour le paneliste, aucun homme n’a et n’aura un avenir certain dans le terrorisme. Il a encouragé les jeunes à s’enrôler dans l’armée républicaine à travers les différents tests de recrutement car selon lui, le pays a besoin d’eux pour sa stabilité.

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

AIB/Gourma

Gnagna : des acteurs sensibilisés au paiement électronique de la Taxe sur les véhicules à moteur

Les participants ont été invités à sensibiliser leur entourage au paiement de la TVM

Gnagna : des acteurs sensibilisés au paiement électronique de la Taxe sur les véhicules à moteur

Bogandé, (AIB)- La mairie de Bogandé en partenariat avec le programme Décentralisation et  cohésion sociale a organisé, le lundi 4 juillet 2022, un atelier de sensibilisation et d’expérimentation du payement électronique de la Taxe sur les Véhicules à moteur au profit des acteurs locaux de la commune de  Bogandé.

La mairie de Bogandé entend promouvoir le payement électronique de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM), au sein de la commune.

Ainsi, en partenariat avec le programme Décentralisation et  cohésion sociale, la mairie a tenu le 4 juillet dernier un atelier de sensibilisation et d’expérimentation du payement électronique de ladite taxe au profit des acteurs locaux de la commune de  Bogandé.

Selon le communicateur Isaï Bamogo, la TVM a été instaurée par le gouvernement burkinabè depuis le 1er janvier 2019 dans le but d’alimenter les budgets des collectivités territoriales.

«La TVM est un impôt comme les autres. Elle est spécifiquement destinée à accompagner les budgets des collectivités pour pallier les difficultés financières auxquelles elles font face» a-t-il soutenu.

Selon Isaï Bamogo, le délai de paiement de la TVM est fixé au plus tard le 31 mars de l’année en cours.

Il a indiqué que le cette taxe concerne tous les véhicules  immatriculés au Burkina Faso.

Cependant, a précisé M. Bamogo, les véhicules de l’Etat, des corps diplomatiques, des organismes internationaux, des personnes handicapées, des militaires frappés d’invalidité et des véhicules à deux et trois roues connaissent une exonération de la TVM.

Les tarifs vont de 7 000  à 50 000 francs CFA en fonction des gabarits des véhicules.

Conformément à la loi, le délai de paiement est fixé au plus tard le 31 mars de l’année en cours.

Le paiement peut se faire aussi  bien auprès du receveur des impôts qu’à travers les transferts mobiles money.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO             

  AIB/Gnagna

 

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