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Burkina : deux personnes conduisant une citerne portées disparues

Burkina : deux personnes conduisant une citerne portées disparues

Ouagadougou, 27 janv. 2023(AIB)-On est sans nouvelle depuis le dimanche 22 janvier 2023, d’un chauffeur, de son apprenti et de la citerne de 15 mille litres de carburant, qu’il conduisait entre Dédougou et Nouna.

Une citerne contenant 15 000 litres d’essence a été détournée sur l’axe Dédougou-Nouna depuis le dimanche 22 janvier 2023.

C’est au environ de 1h du matin qu’on a perdu le contact avec le chauffeur. Depuis lors, ni lui ni son apprenti ne se sont manifestés.

La même citerne serait à sa deuxième prise, selon nos sources.

Agence d’information du Burkina

Le Président de la Transition donne le top de départ du 16e SIAO

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Le Président de la Transition donne le top de départ du 16e SIAO

Ouagadougou, 27 jan. 2023 (AIB) – Le Président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a donné vendredi à Ouagadougou, le top de départ du 16e Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), a constaté un journaliste de l’AIB sur place sur le site de l’événement.

Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré qui patronne ce 16e Salon de l’artisanat africain, a effectué le déplacement du site, sous une impressionnante escorte militaire, pour l’ouverture officielle.

C’est le ministre burkinabè en charge de l’artisanat Serge Poda qui a prononcé au nom du président Traoré, le discours d’ouverture, mais c’est le chef de l’Etat « himself » qui a coupé le ruban, marquant le début des expositions des produits artisanaux.

Ce 16e SIAO est baptisé « édition de la résilience » compte tenu de la situation sécuritaire difficile que vit le Burkina Faso.

Après avoir demandé une minute de silence en mémoire des victimes du terrorisme, le ministre Poda a mentionné que « le Burkina Faso reste et restera débout malgré l’adversité et nous sommes confiants à la victoire de notre beau pays face à cette guerre ».

« Le Burkina Faso est bel et bien fréquentable contrairement à ce que certaines opinions tentent de distiller », a-t-il insisté.

Ouagadougou, la capitale mondiale de promotion de l’artisanat africain

Le ministre burkinabè en charge de l’artisanat a remercié tous les artisans de pays étrangers qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou malgré l’adversité. « Malgré les fortes contraintes de vos agendas respectifs et le report intervenu il y a quelques mois, votre présence ici en ce jour est le témoignage des liens de fraternité, d’amitié et de solidarité qui unissent nos peuples », a-t-il rappelé, précisant que « c’est aussi une preuve éloquente de votre attachement au secteur de l’artisanat ».

Serge Poda a fait savoir que « Ouagadougou abrite le plus grand salon dédié à la promotion, à la valorisation et à la commercialisation des produits de l’artisanat africain ».

Pour lui donc, « le SIAO qui rythme la vie des acteurs de l’artisanat africain et du reste du monde depuis 35 ans, sert de plateforme de rencontre entre l’offre et la demande en produits artisanaux ».

« Edition après édition cette biennale est parvenue à se bâtir une notoriété internationale qui fait d’elle le plus grand marché de l’artisanat africain dans le monde et dont le leadership et le niveau de professionnalisation font la fierté et l’admiration du Burkina Faso », s’est réjoui le ministre Poda.

Il a précisé que « l’artisanat est un maillon indispensable puisqu’il contribue entre 5 à 30% du PIB des pays africains. Il est une véritable source de développement local, national et international ».

La visite des stands s’est poursuivie et le président de la Transition et le membres du gouvernement ont pu voir un certain nombre de stands au pavillon soleil levant.

La biennale de l’artisanat africain qui se tient toujours en année paire depuis 1988, date de la première édition, devait se tenir en 2022 mais la situation sécuritaire du Burkina a fait reporter l’événement en 2023.
Agence d’information du Burkina
as/  

Burkina : Fiscalité et artisanat au menu des quotidiens

Burkina –Presse-Revue

Burkina : Fiscalité et artisanat au menu des quotidiens

Ouagadougou, 27 janv. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi font échos de l’organisation de la 16ème édition du SIAO et de la visite de la direction générale des impôts à l’Assemblée législative de transition.

« Civisme fiscale : Le président de l’ALT donne l’exemple » affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Le journal informe qu’une équipe mobile de la direction générale des impôts a séjourné à l’Assemblée législative de transition ce jeudi pour permettre aux députés et au personnel du parlement de s’acquitter des taxes de résidence et des véhicules à moteur.

L’Observateur Paalga précise que le président de l’Assemblée législative de transition, Ousmane Bougouma qui s’acquitte de ses taxes de résidence depuis 10 ans, a donné l’exemple.

Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays ajoute que pour le président de l’ALT, il était tout à fait indiqué que l’ALT souscrive à ses obligations en matière de paiement d’impôts.

Le journal indique que M. Bougouma a lancé un appel à l’ensemble des Burkinabè, à souscrire et à payer leurs impôts, une manière de participer à l’effort de guerre et au développement économique du pays.

Le Pays souligne que le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya a fait remarquer que cet acte entre dans le cadre de l’exemplarité prônée par le Premier ministre, Appolinaire Kyelem de Tambèla.

Dans un autre registre, Le quotidien public Sidwaya titre à sa manchette « SIAO 2023 : l’édition de la résilience ».

Le journal confie qu’après le rendez-vous manqué de 2020 et 2022, la 16ème édition du salon international de l’Artisanat de Ouagadougou ouvre ses portes aujourd’hui avec 350 artisans attendus.

Sidwaya précise qu’en plus des cérémonies d’ouverture et de clôture, le SIAO 2023 sera marqué par la 10ème conférence des ministres en charge de l’artisanat des 28 pays membres du comité de coordination pour le développement et la coordination de l’artisanat africain (CODEPA).

Dans la même veine, Le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga fait savoir que les tickets d’entrée peuvent par exemple s’acquérir par Mobile money et plusieurs portes d’accès ont été prévues pour résorber les longues files d’attente.

Sous un autre regard, le quotidien public Sidwaya titre « France-Burkina : L’ambassadeur Luc Hallade rappelé ».

Le quotidien public confie que la France a décidé de rappeler son ambassadeur pour consultation.

Sidwaya note que même si les autorités burkinabè ne parlent pas de rupture avec Paris, tout porte à croire que les relations diplomatiques traversent une zone de turbulences.

Agence d’information du Burkina

RK/wis 

Kénédougou : Décès de Daha, célèbre maître du tam-tam de Soukaraba

Kénédougou : Décès de Daha, célèbre maître du tam-tam de Soukaraba    

Orodara, 26 janv. 2023 (AIB)-Daha, célèbre  tambourinier   et cantateur   de Sokouraba dans la commune rurale de  Kangala (Kénédougou),  a tiré sa révérence le mercredi 25 Janvier 2023, des suites d’une courte maladie.         

De son vrai nom Dahaba Ouattara, Daha était un tambourinier et cantateur  hors pair  en pays sénoufo dans la localité de Tagbara dont  la  renommée  allait au-delà des  frontières du Burkina.

L’homme a définitivement rangé son tam-tam le mercredi 25 Janvier 2023  à Sokouraba des suites d’une courte maladie,  laissant derrière lui  une veuve et sept enfants.

Né vers les années 1940,  Daha a commencé a joué au tam-tam   depuis son jeune âge en compagnie de son père.

Cet homme que tout le  Kénédougou  pleure aujourd’hui, était une  véritable icône  de la musique traditionnelle  sénoufo au Tagbara.

Il s’était  battu  à fond pour le rayonnement de la culture au Kénédougou

Selon le représentant de la Confédération nationale  de la culture (CNC) au niveau du Kénédougou, Yacouba Coulibaly dit Vieux père Choc, la disparition de  ce grand  baobab de la musique traditionnelle  est une grande perte pour la Nation entière.

Agence d’information du Burkina

Apollinaire KAM

Burkina: Un cultivateur tué à Yako lors de fouilles organisées par les forces combattantes

Burkina: Un cultivateur tué à Yako lors de fouilles organisées par les forces combattantes

Yako, 27 janv.2023 (AIB)- Un cultivateur  a été tué à Yako dans la nuit du 23 au 24 janvier 2023, lors de fouilles organisées par une équipe de FDS et de VDP, a appris l’AIB.

Un cultivateur domicilié au secteur 4 de Yako, a été tué dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 janvier 2023, au cours «des fouilles de domiciles et autres lieux sur la base de renseignements», organisées par des FDS et des VDP, a écrit le préfet de Yako, Maxime Bako, dans un communiqué parvenu  jeudi à l’AIB.

Selon le préfet,  le disparu n’avait pas obtempéré et a escaladé le mur pour s’enfuir. «Dans sa fuite il s’est jeté sur un VDP et a engagé une lutte avec lui. C’est au cours de cette lutte qu’un coup de feu l’a atteint mortellement», a ajouté M. Bako.

Maxime Bako a demandé à la population et surtout aux personnes de bonne foi de faire preuve de sang-froid et ne pas fuir, tenter de fuir et surtout ne pas engager une lutte avec les forces en présence au cours des opérations.

Le Préfet a également invité la population à une franche collaboration avec les FDS et les VDP pour une meilleure sécurisation de la commune.

Agence d’information du Burkina

ZES/rk/ata

 

 

 

Burkina : La 8è édition du salon des Banques et PME de l’UEMOA prévue en  février 

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Burkina : La 8è édition du salon des Banques et PME de l’UEMOA prévue en  février 

Ouagadougou, 27 janv. 2023 (AIB)- La huitième édition du salon des Banques et des petites et moyennes entreprises (PME) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se tiendra du 7 au 10 février prochain à Lomé au Togo, a appris l’AIB de sources officielles. 

La huitième édition du salon des Banques et des petites et moyennes entreprises (PME) se tiendra du 7 au 10 février prochain en ligne et simultanément en mode campus dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a appris l’AIB jeudi, à travers un communiqué de l’Institution.

Selon le communiqué, la 8e édition du salon sera marquée par des expositions en ligne et simultanément dans les pays membres.

« Dans le souci de toujours privilégier une participation très accessible, et sans but lucratif, au salon des Banques et PME de l’UEMOA, le mode Hybride permettra à plusieurs PME d’y prendre part, en ligne ou en mode campus dans leur pays»,  à souligné le communiqué.

L’édition de cette année se tiendra sous le thème « Financement et investissement des PME de l’UEMOA face aux crises et mutations des économies ».

Le communiqué précise que le salon sera retransmis dans le monde entier en ligne, à travers les canaux dédiés et ses partenaires que sont les médias.

« Les chefs d’entreprises déjà enregistrés pourront ainsi participer gratuitement à l’Edition dans les campus de Lomé, de Ouagadougou, de Niamey, de Bamako, de Cotonou, d’Abidjan, de Dakar et de Guinée Bissau », a poursuivi le communiqué.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 27 JANVIER 2023

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 27 JANVIER 2023

 

KIEV – L’Ukraine a été la cible jeudi de nouveaux bombardements russes d’ampleur, qui ont fait au moins onze morts et onze blessés et provoqué des pannes de courant, au lendemain de la décision des Occidentaux de livrer des chars lourds à l’armée ukrainienne.

 

JENINE (Territoires palestiniens) – Au moins 10 Palestiniens ont été tués lors d’opérations israéliennes jeudi et vendredi en Cisjordanie et à Gaza, dont la dernière a été présentée comme une réponse à des frappes du Hamas.

 

LIMA – Le gouvernement péruvien a ordonné l’intervention de la police et de l’armée pour dégager, dans les prochaines heures, les dizaines de barrages routiers dressés à travers le pays par les manifestants qui réclament la démission de la présidente Dina Boluarte.

 

ALGESIRAS (Espagne) – L’auteur présumé de l’attaque à la machette qui a causé mercredi soir la mort d’un sacristain à Algésiras n’était pas connu pour radicalisation, a assuré jeudi le gouvernement espagnol alors que la justice souligne le caractère « jihadiste » de son acte.

 

WASHINGTON – Cinq policiers ont été inculpés et incarcérés jeudi pour meurtre à la suite du décès début janvier d’un Afro-Américain, quelques jours après une arrestation « épouvantable » dans le sud des Etats-Unis, selon les autorités.

 

WASHINGTON – Le Français Sébastien Raoult, extradé mercredi du Maroc vers les Etats-Unis, sera présenté vendredi à une juge fédérale à Seattle (nord-ouest) pour se voir notifier les charges pesant contre lui, a annoncé le procureur en charge du dossier.

 

LAFIA (Nigeria) – Le bilan de la mystérieuse explosion de bombe qui a frappé mercredi un groupe d’éleveurs dans le centre du Nigeria est monté à 40 morts, contre 27 précédemment, a annoncé jeudi le gouvernement local.

 

STOCKHOLM – Face à une situation migratoire jugée « tendue », les ministres européens de l’Intérieur ont exprimé jeudi leur volonté d’accroître les renvois de personnes en séjour irrégulier vers leurs pays d’origine, si besoin en restreignant la délivrance de visas aux ressortissants d’Etats « non coopératifs ».

 

WASHINGTON – Un chef du groupe Etat islamique, identifié comme Bilal al-Sudani, et « environ dix personnes » liées à l’organisation terroriste ont été tués mercredi dans un raid américain en Somalie, a fait savoir jeudi l’exécutif américain.

 

FORT WORTH (Etats-Unis) – Brandissant les photos de passagers tués dans deux crashs de 737 MAX, des proches de victimes ont plaidé jeudi à la barre d’un tribunal texan, parfois en pleurs, pour des sanctions plus lourdes à l’encontre de Boeing et de ses dirigeants.

 

SAN JOSE – Deux Franco-Nicaraguayennes, une mère et sa fille, ont été condamnées jeudi par un tribunal de Managua à huit ans de prison pour « trahison », a annoncé à l’AFP leur mari et père depuis le Costa Rica où il est exilé.

 

NEW YORK – Sayfullo Saipov, un Ouzbek radicalisé qui avait tué huit cyclistes et piétons à bord d’un gros véhicule à New York en 2017, au nom du groupe Etat islamique, a été déclaré coupable jeudi par un jury fédéral à Manhattan, où il risque la peine de mort.

 

SYDNEY – L’ambassadeur d’Ukraine à Canberra a exigé vendredi des organisateurs de l’Open d’Australie qu’ils retirent l’accréditation du père du tennisman serbe Novak Djokovic, Srdjan Djokovic, qui a été filmé avec des supporteurs brandissant des drapeaux pro-russes.

 

WASHINGTON – Les autorités américaines et allemandes ont annoncé jeudi le démantèlement d’un des principaux réseaux d’attaques au rançongiciel au monde, baptisé « Hive », accusé d’avoir pris pour cible quelque 1.500 entités dans 80 pays.

 

WASHINGTON – Joe Biden a ordonné jeudi que soit prolongé de deux ans le programme permettant aux Hongkongais résidant aux Etats-Unis, dont beaucoup cherchent à échapper à la répression chinoise, d’y rester au-delà de la durée permise par leurs visas.

 

BOBIGNY (France) – Cinq mille euros d’amende pour elle, 2.000 euros pour lui: les réquisitions au procès de l’artiste francophone la plus écoutée dans le monde Aya Nakamura et son ex-conjoint le producteur Vladimir Boudnikoff ont été inversement proportionnelles à l’effervescence médiatique autour de leur procès pour violences réciproques sur conjoint, jeudi.

 

PARIS – Le numéro un mondial du luxe LVMH a battu de nouveaux records en 2022, avec des ventes astronomiques de près de 80 milliards d’euros et des bénéfices qui décollent une nouvelle fois.

 

PARIS – Les extrêmes climatiques de la forêt amazonienne affectent directement ceux du plateau tibétain, selon des scientifiques, qui avertissent que la région himalayenne, cruciale pour la sécurité d’approvisionnement en eau de millions de personnes, était proche d’un « point de basculement » potentiellement désastreux.

 

WASHINGTON – Plus d’un tiers de la forêt amazonienne pourrait avoir été dégradée par l’activité humaine et la sécheresse, selon une étude scientifique dévoilée jeudi dans la revue Science, entraînant des appels à légiférer pour protéger cet écosystème vital en danger.

 

NICE (France) – Trois entreprises françaises de la Côte d’Azur qui proposaient de nager avec les dauphins en Méditerranée, activité désormais interdite, ont été condamnées jeudi à des amendes pour « perturbation d’une espèce protégée » mais pourront récupérer leurs bateaux saisis, a-t-on appris auprès de la partie civile.

 

JOHANNESBURG – L’Afrique du Sud a annoncé jeudi avoir conclu un accord pour transférer plus de 100 guépards en Inde, dans le cadre d’un ambitieux projet de réintroduction des félins tachetés dans ce pays.

 

Avec l’afp

 

 

Lutte contre le terrorisme au Centre-Nord :Le gouverneur rappelle des mesures en vigueur

Lutte contre le terrorisme au Centre-Nord

Le gouverneur rappelle des mesures en vigueur

Dans un communiqué rendu public le 23 janvier 2023, le gouverneur de la région du Centre-Nord rappelle les populations de son ressort que les mesures restrictives de vente et d’achat de carburant ainsi que l’interdiction de circulation, de jour comme de nuit d’engins motorisés de cylindrée supérieur ou égale à 125 cm3 sont toujours en vigueur.

Le Colonel-Major Zoewendmanego Blaise Ouédraogo invite de ce fait, « les marketeurs et les gérants de stations-services au respect strict des mesures restrictives de vente et d’achat de carburant notamment dans les bouteilles, les bidons, les fûts, les barriques et autres récipients non homologués. »

Ce communiqué fait suite à une rencontre d’information sur le dispositif d’approvisionnement en carburant des zones dépourvues de station-service le 19 janvier 2023 des forces de défenses et de sécurités élargies aux les acteurs du circuit de distribution et de commercialisation du carburant, et à la ligue des consommateur du Burkina. Déjà, dans la cité des brochettes au coura coura, les engins interdit de circulation ne sont plus approvisionnés dans les stations-service.

Le 09 janvier 2023, dans un quartier périphérique de la ville, un motocycliste chargé d’une dizaine de bidons d’essence a été abattu par des hommes armés non identifiés. Un mort de trop dont le mobile et les auteurs font l’objet d’enquête judiciaire et qui suscite encore des supputations dans la ville.

AIB

Promotion de la cantine endogène dans les écoles primaires / Plus de 200 tonnes de vivres collectés en 2022 au Ganzourgou

Plateau central-Ganzourgou

Promotion de la cantine endogène dans les écoles primaires

Plus de 200 tonnes de vivres collectés en 2022 au Ganzourgou

Zorgho, (AIB)- La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Ganzourgou a organisé ce 26 janvier 2023 la 6ème édition de sa journée promotionnelle de la cantine endogène. L’activité s’est tenue dans la maison des jeunes de Zorgho et a été parrainée par l’Association Zinado 2000. Elle a permis de faire le bilan de la mise en œuvre de la cantine endogène courant 2022, d’encourager les acteurs et de dégager des perspectives.

La mise en œuvre de la cantine endogène est une réalité dans les écoles primaires du Ganzourgou. Selon la directrice provinciale en charge de l’éducation primaire, Madame Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana, au cours de l’année 2022, les écoles de la province ont collecté 205 tonnes de vivres toutes spéculations confondues (maïs, sorgho, niébé, huile). 59 écoles ont entretenu des champs scolaires avec une production de 16 tonnes de vivres. Ce qui fait un total de 221 tonnes de vivres endogènes pour l’alimentation des élèves.

Dans l’entretien des champs scolaires, l’école Toécin « B » dans la commune de Mogtédo, avec une récolte de plus d’une tonne et demi de céréale, a été celle qui a le plus produit. Elle est suivie par l’école de Nabitenga dans la commune de Zorgho avec 1256 kg produit.

Ces informations ont été données au cours de la célébration de la journée promotionnelle de la cantine endogène à Zorgho ce 26 janvier. La journée promotionnelle de la cantine endogène est une trouvaille de la direction provinciale en charge de l’éducation primaire du Ganzourgou pour sensibiliser les acteurs du système éducatif sur la nécessité d’accompagner le gouvernement à travers des collectes de vivres, l’entretien de champs, de jardins ou de bosquets scolaires dont les produits serviront à l’alimentation des élèves.

La cérémonie a mobilisé des parents d’élèves des différentes circonscriptions d’éducation de base de la province, les encadreurs pédagogiques, des enseignants, les contrôleurs de cantines scolaires et une délégation de l’Association française Zinado 2000, parrain de l’activité.

Au cours de cette cérémonie, grâce à l’accompagnement de l’association Zinado 2000, les dix meilleures écoles productrices ont reçu en guise d’encouragement, des prix composés entre autres de de fûts plastiques, de seaux, de bouilloires, de paniers et de bâches.

Madame Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana a félicité les acteurs de toutes les écoles qui collectent ou produisent des denrées pour alimenter la cantine scolaire. Elle a particulièrement remercié les lauréates pour les efforts consentis et encouragé les autres à s’investir davantage.

Elle a cependant regretté la baisse considérable du nombre d’écoles engagées dans l’entretien des champs scolaires. En effet, à l’en croire, 59 écoles se sont engagées en 2022 contre 89 en 2021. Au regard de cette situation, elle a donné la parole aux participants pour recueillir les difficultés et les suggestions pour plus d’engagement.

Pour les participants, les problèmes récurrents dans la mise en œuvre des champs scolaires sont le manque d’espaces cultivables, la non délimitations des domaines scolaires, la faible implication des parents et des élèves, la divagation des animaux, l’absence de grillage pour les jardins scolaires…

Madame la DPEPPNF a alors invité tous les acteurs à s’investir pour surmonter ces difficultés. « J’invite les Associations des mères éducatrices (AME), les Comités de gestion (COGES) des écoles, tous les parents, les enseignants et tous les acteurs à s’impliquer activement dans la promotion de la cantine endogène car c’est aussi un pan de notre souveraineté. » a-t-elle dit.

Pour le président de l’association Zinado 2000, Alain Octau, c’est une joie de contribuer à la mise en œuvre du projet promotion de la cantine endogène. Il a présenté les actions menées par l’association à Zorgho depuis sa création en 2000 et souhaité que d’autres partenaires viennent en appui à ce projet. Il a ensuite remis des semences à neuf écoles pour accompagner la mise en œuvre des jardins scolaires.

Des chefs de Circonscription d’éducation de base (CEB), des contrôleurs de cantine scolaires des CEB, et les directeurs dont les écoles ont produit plus d’une tonne de vivres ont reçu des attestations de reconnaissance.

Moïse SAMANDOULGOU

Un plaidoyer pour l’implication des leaders dans la surveillance des évènements inhabituels et l’utilisation des TDR antigéniques COVID 19

Plateau central

Ganzourgou/Santé

Un plaidoyer pour l’implication des leaders dans la surveillance des évènements inhabituels et l’utilisation des TDR antigéniques COVID 19

Zorgho, (AIB)- Le district sanitaire de Zorgho a organisé une rencontre d’information et de plaidoyer auprès des leaders sur la surveillance et l’utilisation des Tests de diagnostic rapide (TDR) antigéniques COVID 19 au niveau communautaire le 24 janvier 2023 à la maison des jeunes de Zorgho. Cette rencontre couplée au conseil de santé du district a été présidée par Madame la haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba. Elle avait pour objectif d’une part, d’informer les participants sur le projet et demander leur adhésion et leur implication pour sa mise en œuvre réussie dans le district sanitaire de Zorgho et d’autre part, de présenter les indicateurs de performance de la santé dans le district au cours de l’année 2022.

La rencontre a regroupé entre autres, les préfets, présidents des délégations spéciales des communes, les secrétaires généraux des mairies, les Agents de santé de base communautaires (ASBC), les Infirmiers chefs de post, les leaders coutumiers et religieux, les représentants d’Organisation de la société civile (OSC) et les membres de l’équipe cadre du district.

Outre les discours d’ouverture et de clôture de l’activité prononcés par madame la haut-commissaire, deux communications ponctuées d’échanges ont meublé la rencontre. Dans son mot d’ouverture, madame la haut-commissaire a salué la présence effective de toutes les personnes conviées, preuve de leur engagement pour les questions de santé dans la province. Elle a dit la reconnaissance de tous au gouvernement pour le choix porté sur le district sanitaire de Zorgho pour compter parmi les bénéficiaires du projet.

Présentant le projet, le Médecin chef du district sanitaire de Zorgho, docteur Delphin Kaboré a indiqué que la COVID 19 est toujours une réalité au Burkina Faso bien qu’elle ne soit plus une maladie discriminative. A l’en croire, c’est une chance pour le district de Zorgho de bénéficier avec les cinq districts sanitaires de la région du centre, du projet de renforcement de la surveillance et l’utilisation des TDR antigéniques COVID 19.

Il a alors expliqué aux participants les concepts événements inhabituels, surveillance, surveillance communautaire dans le cadre du projet. Dans sa mise en œuvre, la contribution des ASBC est primordiale. C’est pourquoi il a présenté le paquet des ASBC et listé un certain nombre d’événement inhabituel à détecter.

Il a fini en demandant l’implication des leaders dans la sensibilisation des populations et la surveillance des événements inhabituels. Les participants dans leurs interventions ont salué l’initiation de ce projet et ont posé des questions pour mieux comprendre sa mise en œuvre.

La deuxième communication a été en lien avec le Conseil de santé du district (CSD). A cet effet, le responsable du Centre d’information sanitaire et de surveillance épidémiologique (CISSE) Mr Soumaïla Koama a présenté aux participants les indicateurs de performance du district au cours de l’année 2022. Ce fut entre autres, les indicateurs du Programme élargi de vaccination (PEV), les indicateurs des consultants, des références, des mouvements des malades, les indicateurs de la prise en charge du paludisme, de la tuberculose, de la nutrition, les indicateurs de la santé de la reproduction et de la gratuité des soins. Les participants ont trouvé dans ces indicateurs des motifs de satisfaction quant au travail abattu par les différents acteurs de la santé dans la province.

La rencontre a pris fin par la présentation des grands axes du plan d’action 2023 du district sanitaire faite par le coordonnateur des soins du district, Mr Babou Yaro.

 

Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : Le Centre Norbert Zongo dénonce l’usurpation programmée d’un de ses concours

Burkina-Média-Concours-Organisation-Dénonciation

Burkina : Le Centre Norbert Zongo dénonce l’usurpation programmée d’un de ses concours

Ouagadougou, 26 janv. 2023(AIB)-« Le Prix africain du journalisme d’investigation » qui sera lancé à Dakar au Sénégal, est une usurpation du « Prix africain du journalisme d’investigation-Norbert Zongo », organisé depuis 2007 à Ouagadougou, a dénoncé jeudi, le Centre national de presse Norbert Zongo, au cours d’une conférence de presse, pointant du doigt l’ONG franço-tunisienne Médias et Démocratie.

Le Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation en Afrique devenu Prix africain du journalisme d’investigation-Norbert Zongo (PAJI-NZ) en 2021 est un prix lancé le 28 janvier 1999 par le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ) qui récompense les meilleurs journalistes d’investigation, en hommage au célèbre journaliste burkinabè d’investigation Norbert Zongo assassiné le 13 décembre 1998, ce depuis 2007 sans discontinuité.

Selon le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), Inoussa Ouédraogo, en 2021, ils ont été approchés par l’ONG française Médias & Démocratie (M&D), qui leur a indiqué qu’elle était dans un projet de prix pour récompenser l’investigation en Afrique, mais vu que le CNP-NZ organisait déjà un prix africain du journalisme d’investigation, ils souhaiteraient en être co-organisateurs.

Le CNP-NZ a alors accédé à cette requête de M&D et ensemble ils ont co-organisé le Prix en 2021 avec la convenance d’apporter quelques modifications sur le nom du concours, la périodicité et les lieux de son organisation.

D’où le «Prix Norbert Zongo du Journalisme d’Investigation», devenu «Prix Africain du Journalisme d’Investigation – Norbert Zongo (PAJI-NZ) » qui doit être organisé annuellement au lieu d’un biennal, et avec pour lieu de remise du prix Ouagadougou en année impaire lors du FILEP (Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse) et les années paires, dans une autre capitale africaine. Avec pour prévision Dakar qui recevra l’organisation du prix en 2022.

«Ainsi, l’édition 2021 du Prix Africain du Journalisme d’Investigation – Norbert Zongo a été organisé et a tenu toutes ses promesses avec la présence de presque tous les lauréats et avec plus de 350 convives », a-t-il affirmé.

Il a expliqué qu’à la fin du processus, le CNP-NZ a réclamé une réunion bilan à laquelle M&D n’a donné aucune suite.

Et l’approche de l’édition de Dakar en 2022, ils ont contacté leurs partenaires de M&D afin de procéder au lancement dudit prix le 3 mai 2022 et ceux-ci ont répondu dans un mail qu’ils doivent se concerter d’abord mais ce retour promis est resté vain et le lancement n’a donc pas pu se faire et l’édition 2022 non plus.

«A notre grande surprise, M&D envoi un mail au secrétariat du PAJI-NZ et annonce qu’ils ne sont pas satisfaits de la manière dont le prix a été organisé en novembre 2021 et qu’ils ne souhaitent plus continuer le partenariat avec le CNP-NZ », a poursuivi le président du comité.

En effet, «lors de la tenue de l’activité, il y eut quelques couacs liés surtout à une volonté de M&D d’imposer ses points de vue, notamment sa volonté de voir tous les prix d’or remis par la délégation française lors de la cérémonie. Ce à quoi nous avons évidemment opposé un refus catégorique. Mais nonobstant cette difficulté mineure pour nous, et qui n’a pas eu d’impact sur la cérémonie de remise des prix, le PAJI-NZ 2021 », a expliqué M. Ouédraogo.

Le CNP-NZ leur a répondu officiellement en prenant acte de leur décision de se retirer de l’organisation du PAJI-NZ et en regrettant que cela se soit fait de manière unilatérale sans concertation et sans bilan de la mise en œuvre du prix en 2021 Toutefois, a-t-il souligné.

Toutefois, selon M. Ouédraogo, le CNP-NZ a notifié à son partenaire qu’il va continuer, pour sa part, l’organisation du prix avec d’autres partenaires tous les deux ans comme cela se fait depuis près de deux décennies.

C’est alors que le CNP-NZ dans ses prévisions d’organiser le Prix africain du journalisme d’investigation-Norbert Zongo et sa remise lors du FILEP prévu pour octobre 2023, découvre sur le net un communiqué annonçant organisation du Prix (le Prix Africain du Journalisme d’Investigation) à Dakar avec pour partenaires le CESTI et Africtivistes.

«Nous pensons que c’est une démarche très malhonnête de la part de M&D qui ne s’est jamais directement adressé au CNP-NZ et qui pense pouvoir usurper un prix qui est promu par le CNP-NZ depuis plus de 20 ans le PAJI-NZ dont le NZ a été simplement supprimé », a décrié Inoussa Ouédraogo.

Le Centre a bien entendu saisi deux cabinets d’avocats, un ici au Burkina Faso et un autre à Dakar afin non seulement de réclamer la suspension de ce prix qui a été lancé à Dakar, mais aussi de poursuivre l’usurpateur M&D pour plagiat, a-t-il indiqué.

A ses dires le CNP-NZ compte s’opposer vigoureusement à cette usurpation et entend se battre avec tous les moyens légaux pour faire barrage à cette forfaiture.

«Nous ne sommes pas contre l’organisation d’un quelconque concours récompensant le journalisme d’investigation mais nous sommes contre la façon dont cela s’est passée avec M&D. Que M&D trouve un autre nom à son concours autre que Le Prix Africain du Journalisme d’Investigation car cela demeure un plagiat», a rappelé M. Ouédraogo.

«Nous n’en faisons pas un monopole mais il s’agit plutôt pour nous de rétablir les faits», a ajouté le Coordonateur du CNP-NZ Abdoulaye Diallo.

Le CNP-NZ a d’ailleurs salué la réaction du Africtivistes qui s’est départi de l’organisation de ce concours de M&D après leur saisine et espère que CESTI de Dakar lui emboitera tout en invitant tous à éviter cette aventure dont le but final est de fragiliser des organisations africaines qui se battent pour faire avancer le continent sur les questions de liberté d’expression et de la presse.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

 

Burkina : Le Directeur général des douanes appelle ses hommes à ne pas succomber à la tentation 

Burkina : Le Directeur général des douanes appelle ses hommes à ne pas succomber à la tentation 

Ouagadougou, 26 janv. 2023 (AIB)-Le Directeur général des douanes du Burkina, Mathias Kadiogo, a appelé ses hommes à ne pas succomber à la tentation dans la mobilisation des ressources nécessaires à la lutte contre le terrorisme et la crise humanitaire.

 

«L’administration douanière est un service public. C’est pourquoi j’appelle les douaniers à rester dignes et mobilisés autour de leurs missions pour le Burkina Faso», a exhorté le Directeur général des douanes,Mathias Kadiogo, dans un entretien accordé mercredi à l’AIB.

Selon lui, la contribution de l’institution douanière contre le terrorisme, reste la mobilisation des recettes nécessaires pour soutenir l’effort de guerre et enrayer la crise humanitaire.

Monsieur Kadiogo a donc exhorté ses collaborateurs à se rappeler leur serment, même si la tentation surgissait.

Il a expliqué que ses hommes s’attèlent au quotidien pour barrer la route à la contrebande qui constitue selon lui, une source de ravitaillement des terroristes et entraîne la perte de recettes.

Mathias Kadiogo a soutenu que le terrorisme qui impacte le secteur du commerce touche par ricochet l’institution douanière.

«La crise sécuritaire ayant un impact très sérieux sur les activités économiques notamment commerciales, induit les activités de la douane qui opère dans ce milieu» a clarifié M. Kadiogo.

Mathias Kadiogo a ajouté que la «parfaite» collaboration de la douane burkinabè avec ses institutions sœurs de la sous région grâce aux systèmes informatiques et à l’interconnexion, facilite la lutte contre la fraude.

Il dit placer « beaucoup d’espoir »dans la jeunesse douanière qu’il estime «combattante», «engagée» et «consciente».

 

M. Kadiogo prône pour le partage des connaissances avec eux pour le rayonnement de l’administration douanière burkinabé.

Le patron des douanes a salué le courage de ses hommes qui brave les menaces et a rendu un hommage aux douaniers tombés dans l’exercice de leur profession.

La journée internationale des douanes se tient chaque 26 janvier de l’année et le thème de cette année est :« promouvoir le partage des connaissances et renforcer la fierté de l’administration douanière».

Elle célèbre l’anniversaire de la session inaugurale de l’organe directeur du Conseil de Coopération Douanière(CCD), ancêtre de l’Organisation Mondiale des Douanes, qui s’est tenue le 26 janvier 1953 avant l’institution de la journée 40 ans plus tard .

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

Photo d’archive et d’illustration :AIB.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Une stratégie de lutte contre les ravageurs en phase d’être validée

Burkina-Ministère-Agriculture-Atelier

Burkina : Une stratégie de lutte contre les ravageurs en phase d’être validée

Ouagadougou, 26 janv. 2023 (AIB)-Les acteurs des filières agricoles ont organisé un atelier ce jeudi, pour valider le plan d’action de gestion durable des jassides dans la lutte contre les ravageurs agricoles.

« Pour que la stratégie et le plan d’action puissent recueillir l’assentiment de tous les acteurs impliqués dans la gestion de ces ravageurs, et devenir des outils de références dans la lutte contre les jassides, il est important qu’ils soient validés » a affirmé le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Moussa Ouattara.

                 Le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, Moussa Ouattara

Selon M. Ouattara, les jacides appelés Amrasca biguttula constituent  une menace pour l’économie et la securité alimentaire en ce sens qu’ils affectent négativement les cultures maraichères, céréalières, fruitières et oléagineuses si aucune solution n’est envisagée.

Moussa Ouattara s’exprimait ce jeudi, à Ouagadougou lors de l’atelier de validation du plan d’action de gestion durable des jassides.

Il a confié qu’il est question dans un premier lieu, d’amender le document de stratégie de gestion durable et de plan d’action durable des jassides et en second lieu, les valider.

Pour le secrétaire permanent du suivi de la filière coton, Jean Pierre Guinko, ces jassides ont engendré de nombreuses pertes pour la filière coton.

                            Le secrétaire permanent du suivi de la filière coton, Jean Pierre Guinko

« Plus de 130 hectares de champs ont été touchés, environ 130 mille tonnes de coton graine pour un coût de 65 milliards de FCFA » a-t-il précisé.

« De nouvelles molécules ont été identifiées au plan sous régional à travers les acteurs de la recherche qui devraient permettre de contrôler ce ravageur efficacement » a indiqué M. Guinko.

Selon Jean Pierre Guinko, cette stratégie de gestion des jassides comporte également deux volets mis au cœur de cet atelier à savoir la prévention qui consiste à former les agriculteurs à travers des appuis conseils, et le volet curatif, qui concerne l’identification des nouvelles molécules pour lutter contre ces ravageurs agricoles.

Il a tout de même assuré que des dispositions sont en train d’être prises pour rendre ces molécules disponibles au niveau des agriculteurs  pour une campagne agricole 2023-2024 sereine.

Notons qu’au cours de la campagne agricole de la saison humide 2022-2023, le pays a connu de graves attaques de jassides qui a induit d’importantes pertes de productions sur le coton, le gombo, la roselle, les aubergines et bien d’autres cultures.

Agence d’information du Burkina

RK-BS-FT/wis

Nahouri : Les chrétiens ont prié pour un retour de la paix et la cohésion sociale au Burkina 

Burkina-Religion-Pelerinage

Nahouri : Les chrétiens ont prié pour un retour de la paix et la cohésion sociale au Burkina 

Pô, (AIB)- Les fidèles chrétiens de la paroisse notre Dame de Fatima de Pô, ont organisé leur pèlerinage annuel ce dimanche 22 janvier 2023 dans le village de Songo, situé à une dizaine de km de la ville Pô. C’est le curé de la paroisse de Pô, abbé Georges Bilgo, qui a officié la messe en présence de milliers de fidèles venus des quatre coins de la paroisse.

C’est sur le thème la « vocation » que les fidèles chrétiens de la paroisse notre Dame de Fatima de Pô se sont retrouvés ce dimanche 22 janvier 2023 au sanctuaire Notre Dame, situé dans le village de Songo, à une dizaine de km à l’Est de la ville de Pô.

Pour la circonstance, des milliers de chrétiens ont effectué le déplacement au sanctuaire pour ce grand pèlerinage catholique.

Chants, prières et adorations ont été les temps forts de ce grand rendez-vous catholique.

Dans son homélie, le curé de la paroisse de Pô, l’Abbé Georges Bilgo, a rendu grâce au seigneur qui les a permis de sacrifier à cette tradition annuelle de toute l’église famille de Dieu à Pô.

Il a demandé au Seigneur, le soutien de l’éclosion de trois catégories de vocations telles que la vocation sacerdotale, la vocation à la vie consacrée et la vocation catéchétique.

Pour lui, ce sont ces trois catégories de missionnaires qui travaillent au quotidien pour l’avancée de l’évangile dans tout le diocèse.

Pour cela, il a demandé au seigneur de venir à leur secours, car la rareté de ses vocations fait que le diocèse rencontre des difficultés sur le plan de l’évangélisation.

Abbé Georges Bilgo a indiqué qu’en 62 ans d’existence, la paroisse de Pô compte 1 prêtre, 6 frères et sœurs et 26 catéchistes.

Les fidèles ont aussi demandé à la vierge Marie d’intercéder auprès de son fils afin que règnent la miséricorde, la paix, le vivre ensemble et la sécurité au Burkina Faso.

Les autorités coutumières du village de Songo, conduite par le chef coutumier, ont marqué de leur présence, cette grande prière des fidèles catholiques de Pô.

Elles ont saisi l’occasion pour inviter les responsables des communautés à prêcher et à sensibiliser les fidèles afin qu’il y ait l’amour du prochain, le vivre ensemble et l’acceptation de l’autre.

« C’est seulement à ce prix que le Burkina Faso va se développer, retrouver sa quiétude d’antan et gagner la bataille l’insécurité », a indiqué l’autorité coutumière de Songo.

Avant de prendre congé de ses fidèles, le curé a invité chaque chrétien à vivre sa foi au quotidien, à soutenir les missionnaires et avoir une pensée pour les personnes déplacées internes de la province.

Agence d’information du Burkina

HKO/h/ata

 

Burkina : Des experts réfléchissent sur l’opérationnalisation du système d’information sur l’artisanat

Burkina-Artisanat-CODEPA-Expert-Rencontre

Burkina : Des experts réfléchissent sur l’opérationnalisation du système d’information sur l’artisanat

Ouagadougou, 26 janv. 2023 (AIB)-Les experts de l’artisanat des pays membres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) se sont réunis jeudi à Ouagadougou, pour faire des propositions en vue d’opérationnaliser le Système d’information sur le secteur artisanal.

« Les experts qui vont se réunir durant ces deux jours vont faire le point des acquis, des résolutions de la 9e conférence passée et se plancher sur des propositions et des formulations de recommandations en vue de travailler à opérationnaliser le système d’information pour permettre au secteur de l’artisanat de jouer son rôle en matière de développement économique, social et culturel dans les différents pays africains », a déclaré Ahmed Racine Yago.

             Le directeur de Cabinet représentant le ministre en charge de l’Artisanat Ahmed Racine Yago

M. Yago, directeur de Cabinet représentant le ministre en charge de l’Artisanat, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la réunion des experts de l’artisanat des pays membres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA).

Cette rencontre se veut une réunion préparatoire de la 10e Conférence des ministres chargés de l’artisanat des Etats membres du CODEPA, en marge de la 16e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), prévue du 27 Janvier au 05 Février 2023.

Le directeur du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA)Bila Clément Ouédraogo

« Il vous appartient donc au cours de vos échanges d’identifier les bonnes pratiques en la matière afin de remobiliser les partenaires techniques et financiers en s’appuyant sur les acquis des experts préalablement identifiés », a indiqué Ahmed Racine Yago.

Selon le directeur du CODEPA Bila Clément Ouédraogo, son comité compte 28 Etats membres et 5 pays observateurs donc, il a affirmé que les plus hautes autorités ont pensé qu’il serait bien que l’organisation soit arrimée à l’Union africaine pour prendre son caractère véritablement africain.

Pour lui, les experts vont aussi se plancher sur la protection sociale des artisans au niveau africain.

« Nous sommes dans un monde digitalisé donc il serait bien que l’artisanat prenne le train en marche pour rester un peu dans la modernité », a conclu le Directeur du CODEPA.

Le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA), est une organisation interafricaine dont le siège est à Ouagadougou.

Il constitue un cadre de concertation, de réflexion et d’actions pour le développement, la promotion et la coordination des programmes de l’artisanat dans les Etats africains membres qui le composent.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Medias et terrorisme au menu des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Medias et terrorisme au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 26 janv.2023(AIB)- Les parutions burkinabè de ce jeudi commentent toujours la contribution de la population à l’effort de guerre, sans oublier les échanges du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, avec le patron du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo.

«Régulation des médias : Le CSC présente sa vision au chef de l’Etat et sollicite son soutien », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé le mardi 24 janvier 2023 à Ouagadougou dans la matinée avec le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo.

Selon lui, le premier responsable de l’institution de régulation des médias a présenté sa vision au président de la Transition et sollicité son soutien dans la mise en œuvre des activités.

A en croire, le journal privé Le Pays, M. Bamogo a fait savoir au capitaine Traoré que le travail a repris pour la régulation des médias du secteur de l’information et de la communication au Burkina.

Dans la même dynamique, le quotidien d’Etat Sidwaya fait cas de la visite, hier mercredi, du président du CSC à l’Agence d’information  du Burkina (AIB) et aux Editions Sidwaya.

D’après le journal public, Abdoulazize Bamogo a saisi cette occasion pour saluer le professionnalisme des agents.

Sous un autre volet, le quotidien privé Le Pays affiche à sa Une : « Contribution à l’effort de guerre : La FAIB lance une grande campagne de collecte de dons ».

De son avis, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a lancé hier mercredi à Ouagadougou, au cours d’un point de presse, sa campagne de collecte de dons pour la solidarité nationale.

Le Pays soutient que des dons en nature et en espèces sont attendus de la part des musulmans et des fidèles d’autres confessions religieuses, afin de soulager les personnes dans le besoin au regard du contexte burkinabé marqué par le terrorisme.

A propos, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso s’exclame à sa première page : « Lutte contre le terrorisme, le vrai combat s’engage en ce moment ! ».

Pour l’Observateur, la FAIB a sonné la mobilisation de l’ensemble des musulmans résidant au Burkina et ceux de la diaspora pour apporter leur aide à l’élan de solidarité nationale au profit des personnes déplacées, des veuves et des orphelins meurtris du fait des attaques terroristes.

Le doyen des quotidiens privés révèle qu’à la fin de l’opération, une cérémonie sera organisée  pour remettre les dons collectés aux autorités.

Agence d’information du Burkina

FT/no/ak

Gestion de l’hygiène menstruelle en milieu scolaire: Des élèves initiés à la confection de matériels d’hygiène menstruel 

REGION EST

GNAGNA

Gestion de l’hygiène menstruelle en milieu scolaire: Des élèves initiés à la confection de matériels d’hygiène menstruel 

 

Bogandé, 21 janv. 2023 (AIB), La Circonscription d’Éducation de Base de Bogandé en partenariat avec l’ONG PLAN Burkina a organisé du jeudi 19 au samedi 21 janvier 2023, des séances de formation pratique de confection de matériels d’hygiène menstruel au profit des élèves de 12 écoles primaires, à Bogandé.

Doter les élèves, les filles comme les garçons de connaissances pratiques leur permettant de confectionner du matériel d’hygiène menstruel, c’est l’objectif poursuivi à travers cette session de formation. Plusieurs centaines d’élèves issus de différentes écoles de la Circonscription d’Éducation de Base de Bogandé ont pris part à ses séances de formation.

Les participants ont été sensibilisés sur le fonctionnement de l’appareil génital de la fille, le cycle menstruel et sur comment vivre correctement en période des menstrues. Aussi ont-ils appris à confectionner le matériel de gestion des menstrues et son utilisation efficace.

 

A l’aide de tissus et de petits matériels de couture notamment des aiguilles, des ciseaux, du fil à coudre et de la craie, les élèves ont appris à confectionner du matériel d’hygiène menstruel. La formation a consisté pour les élèves à matérialiser sur des morceaux de tissus à l’aide de la craie la forme de deux parties préconçues , les découper à l’aide de ciseaux et de les coudre afin d’obtenir deux pièces maîtresses. Ces deux matériels conçus serviront de couches pour la fille lors de ses périodes des menstrues.

 

La formation a été assurée par l’inspecteur Flavien Yougbaré, chef de la Circonscription d’Éducation de Base de Bogandé, appuyé par des encadreurs pédagogiques avec l’assistance des enseignants des différentes écoles. Pour faciliter la compréhension, les élèves des 12 écoles concernées ont été scindés en trois grands ateliers. Dans chacun d’eux, les élèves ont été répartis en de petits groupes. Chaque élève a pu manipuler et participer à la production d’un matériel d’hygiène menstruel qui servira à une de ses camarades de classe.

 

L’activité est rendue possible grâce au partenariat entre la Direction Provinciale de l’Éducation Préscolaire Primaire et Non Formelle de la Gnagna et l’ONG PLAN Burkina. A l’atelier de l’école Tambousgou, le Directeur Provincial de l’Éducation Préscolaire Primaire et Non Formelle ( DPEPPNF) de la Gnagna, Salam Ouédraogo a encouragé l’ensemble des acteurs pour le bon déroulement de l’activité. A l’entendre, la question des menstrues demeure toujours un tabou dans plusieurs milieux et rend vulnérables les filles surtout en milieu scolaire. Salam Ouédraogo préconise que la sensibilisation se poursuive pour une meilleure gestion de l’hygiène menstruelle .

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO/ AIB GNAGNA

Coopération : Le Japon offre près de 3 200 tonnes de riz au Burkina

Burkina-Japon-Coopération

Coopération : Le Japon offre près de 3 200 tonnes de riz au Burkina

Ouagadougou, 26 janv. 2023 (AIB)-L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki, a officiellement remis mardi près de 3 200 tonnes de riz au gouvernement burkinabè.

Cette aide en nature, non remboursable, dénommée KR (Kennedy Round) rassemblée au titre de l’année fiscale 2021, est d’une quantité de 3 196 tonnes de riz en sacs de 30 kg, estimée à plus de 2,5 milliards F CFA.

   L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki

«Ce don, un symbole de solidarité, vient à point nommé car il intervient à un moment où le Burkina Faso ne produit que 48% de ses besoins en riz, mais aussi, dans le contexte sécuritaire lié au déplacement massif des personnes», a déclaré l’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso.

Kato Masaaki s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de la remise officielle de riz du gouvernement japonais aux Burkinabè.

Cette aide alimentaire a pour objectif d’apporter un soutien aux personnes vulnérables, à travers la distribution gratuite d’un tiers (1/3) du don par le biais des services du ministère en charge de l’action humanitaire.

Les deux tiers (2/3) seront monétisés par la Société nationale de gestion de stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) afin de constituer un fonds de contrepartie pour servir à financer les projets de développement.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Denis Ouédraogo 

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Denis Ouédraogo, a affirmé que l’aide alimentaire japonaise va contribuer à combler le déficit céréalier que connait le pays et servir de support pour les interventions du gouvernement en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la faim.

Il a en effet indiqué que les résultats prévisionnels de la campagne 2022/2023 à l’issue des travaux du comité de prévision sur la sécurité alimentaire font ressortir un taux de couverture des besoins céréaliers de 96%.

«Ce don devrait aussi permettre de prendre en charge, les besoins alimentaires non couverts des personnes déplacées internes et des populations issues des couches vulnérables et défavorisées », a-t-il souligné.

Le ministre Ouédraogo s’est réjouit du don qui intervient dans un contexte de déficit céréalier constaté à la suite de la dernière campagne agricole.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Le Burkina acte le départ des troupes françaises, Paris rappelle son ambassadeur

Le Burkina acte le départ des troupes françaises, Paris rappelle son ambassadeur

par Delphine TOUITOU

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé jeudi le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso « pour mener des consultations » au lendemain de l’annonce du départ du pays des forces spéciales françaises d’ici « un mois ».

« Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale », a expliqué à l’AFP le Quai d’Orsay.

Dans les usages diplomatiques, un rappel pour « consultations » signale un mécontentement avec le pays voire une crise diplomatique.

Mais le rappel de Luc Hallade coïncide également avec une demande de l’Etat burkinabè de remplacer l’ambassadeur.

En décembre, une lettre avait en effet été envoyée à Paris pour réclamer son départ, les autorités lui reprochant d’avoir fait état publiquement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays, en proie à des violences jihadistes.

L’ambassadeur, qui était arrivé à Ouagadougou à l’été 2019, était toutefois resté à son poste. Et la visite de la secrétaire d’Etat française Chrysoula Zacharopoulou le 10 janvier avait laissé entrevoir une possibilité d’apaisement entre les deux pays.

Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays.

Cette dénonciation a été « formellement » reçue mardi par le ministère des Affaires étrangères, a annoncé mercredi le Quai d’Orsay.

« Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a-t-il précisé à l’AFP. La France respectera « les termes de cet accord en donnant suite à cette demande », a-t-il ajouté.

Face à des relations franco-burkinabè dégradées et un sentiment anti-français grandissant à travers le pays, les responsables français martelaient ces derniers mois que les forces spéciales ne resteraient qu’à la demande des autorités burkinabè.

« La France n’impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble », avait ainsi déclaré la secrétaire d’Etat à l’issue d’un entretien avec le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat fin septembre.

– Aide au développement –

Pourtant, peu après cette visite, le gouvernement avait fait savoir qu’il affirmerait avec force la souveraineté du pays et entendait « diversifier ses partenaires » dans la lutte antijihadiste, longtemps menée avec principalement l’aide de la France.

Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, dans une opération baptisée Sabre. Ces militaires auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », a affirmé mercredi à l’AFP une source proche du dossier.

Selon des sources concordantes, l’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2.000 personnels français.

Ouagadougou souhaite le départ des forces militaires françaises sans pour autant rompre diplomatiquement avec Paris.

Mais la France reste dans l’expectative désormais des décisions de partenariats des autorités burkinabè alors que les nouvelles autorités ont amorcé un rapprochement avec la Russie.

Le Premier ministre burkinabè avait fait une discrète visite mais remarquée à Moscou en décembre avant de déclarer il y a deux semaines qu’un partenariat avec la Russie était « un choix de raison ».

Lors de sa visite à Ouagadougou, Chrysoula Zacharopoulou « a été très claire sur les conséquences du choix que feront les autorités », avait récemment expliqué à l’AFP une source diplomatique. Et d’ajouter: « chaque choix a des conséquences ».

Parmi les questions, l’avenir de l’aide française au développement qui pourrait être suspendue, comme au Mali, si les Burkinabè se tournaient vers la société paramilitaire privée russe Wagner. Environ un milliard d’euros a été injecté au Burkina Faso entre 2011 et 2021 via l’Agence française de développement.

afp

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023

 

Compte rendu du Conseil des Ministres du mercredi 25 janvier 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 janvier 2023, en séance ordinaire, de 11 H 00 mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à la location de cinq (05) bâtiments au profit de l’Administration.

Le Conseil a marqué son accord pour la location des bâtiments suivants en vue d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics des structures concernées :

 

–  Immeuble de type R+8 sis à Ouagadougou, pour une superficie de

4 552,84 m2 et d’une capacité d’accueil de 67 bureaux au profit du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

–  Immeuble de type R+1 sis à Ouagadougou, pour une superficie de 487,41 m2 et d’une capacité d’accueil de 11 bureaux au profit du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

–  Immeuble de type R+1 sis à Bobo-Dioulasso, pour une superficie de

607,86 m2 et d’une capacité d’accueil de 08 bureaux au profit du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

 

 

–  Immeuble de type R+1 sis à Ouagadougou, pour une superficie de

907,542 m2 et d’une capacité d’accueil de 10 bureaux au profit de la Présidence du Faso ;

–  Immeuble de type R+7 sis à Ouagadougou, pour une superficie de

5 042,7 m2 et d’une capacité d’accueil de 14 bureaux modulables, de

10 bureaux, de 06 magasins au profit du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

 

Le Conseil a également instruit le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective de procéder à une évaluation du taux d’occupation des bâtiments loués au profit de l’Administration et de prendre les dispositions pour lui soumettre un plan de construction de nouveaux bâtiments administratifs dans les meilleurs délais.

Le deuxième rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025.

 

L’activité économique et la gestion des finances publiques en 2022 ont été marquées par la crise russo-ukrainienne, les tensions géostratégiques et la résurgence de nouvelles variantes de la COVID-19. Au plan national, on note la persistance des attaques terroristes, le déplacement interne massif des populations et ses conséquences humanitaires et l’avènement de transitions politiques.

 

Sur la base des dernières estimations, l’activité économique a enregistré une décélération du rythme de sa croissance pour s’établir à 2,7% en 2022 contre 6,9% en 2021. Quant aux secteurs tertiaire et primaire, ils ont affiché des progressions respectives de 6,3% et 4,9% en 2022. La valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 4,3% en 2022 après une croissance de 8,3% en 2021.

Pour l’ensemble de l’année 2022, l’inflation est ressortie en moyenne annuelle à 14,6% contre 3,9% en 2021.

 

Les recettes au 31 décembre 2022 se situent à 2 541,9 milliards F CFA, soit

21,1% du PIB. Comparées au niveau de réalisation de 2 189,1 milliards F CFA (19,3% du PIB) en 2021, ces recettes connaissent une progression de 16,1%.

Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 2 601,8 milliards F CFA à fin octobre 2022 contre 2 254,7 milliards F CFA en 2021 à la même période, soit une progression de 347,1 milliards F CFA. Au total, à fin décembre 2022, l’exécution des dépenses a progressé de 8,3% pour se chiffrer à 3 140,1 milliards F CFA.

 

A fin décembre 2022, l’encours total de la dette publique est projeté à 7 095,6 milliards F CFA contre 5 998,3 milliards F CFA à la même date en 2021.

Sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable sur la période 2023-2025, l’activité économique devrait retrouver un certain dynamisme.

 

 

Pour atténuer les risques éventuels sur les perspectives de croissance, l’accent sera mis sur le renforcement de la gouvernance politique et des réformes institutionnelles ainsi qu’une mobilisation des ressources internes à travers l’accélération de la modernisation des procédures de recouvrement et la poursuite de la lutte contre la fraude, le faux et la corruption.

 

Le troisième rapport est relatif à l’organisation d’une opération de contrôle de présence, de service fait et des éléments de rémunération des agents de l’Etat.

Cette opération qui s’inscrit dans le cadre des mesures d’assainissement du fichier de paie se fait chaque cinq (05) ans au plus, conformément à la norme Programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière (PEFA). Elle vise également à s’assurer de la réalité des effectifs payés et de la régularité des éléments de rémunération perçus par chaque agent.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la mise en œuvre effective de cette opération.

 

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant adoption du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement 2023-2025 sera l’instrument central d’opérationnalisation de la Politique nationale de développement durant la Transition. Il est bâti autour des quatre (04) piliers suivants :

 

–  la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;

–  la réponse à la crise humanitaire ;

–  la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance ;

–  la mise en œuvre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

 

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement vise à prendre en compte les engagements du Chef de l’Etat et les nouvelles orientations de l’action gouvernementale. Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de

32,19% (soit 2 464,359 milliards F CFA) par les autres ressources dont

13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2 058,757 milliards F CFA.

 

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un Plan d’actions pour la stabilisation et le développement en vue d’ouvrir les concertations avec les partenaires au développement pour son financement.

 

 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

 

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

 

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGGCM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation par le Burkina Faso de la 44ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT) prévue du 1er au 03 février 2023 à Ouagadougou.

 

Le CRADAT est une institution interafricaine chargée de la formation, du recyclage et du perfectionnement des cadres de l’administration du travail.

L’organisation de la 44ème session du CRADAT réunira une cinquantaine de participants composés des ministres chargés du travail des dix-huit (18) Etats membres et d’experts.

 

Cette session du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail est placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

 

II.2. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation de la 16ème édition du

Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de la

10ème conférence des ministres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA).

 

Placé sous le thème « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations », le SIAO se tiendra du 27 janvier au 05 février 2023.

En marge du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, il se tiendra du 26 au 28 janvier 2023 la 10ème conférence des ministres du CODEPA. Cette conférence constitue un cadre de concertation, de réflexion et d’actions pour le développement, la promotion et la coordination des programmes de l’artisanat dans les Etats africains membres.

 

 

La seconde communication est relative au bilan de la 4ème édition de la

Semaine de l’industrie Burkinabè (SIB), tenue les 1er et 2 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso.

La Semaine de l’industrie Burkinabè a pour objectif principal la promotion de la transformation des matières premières locales, gage de l’émergence d’une économie locale.

 

La 4ème édition de la SIB s’est matérialisée par la tenue d’un panel, la remise des prix « étalon de l’industrie burkinabè » et la visite d’entreprises industrielles.

Le premier prix « étalon d’or de l’industrie burkinabè » a été décerné à la société SN-CITEC, spécialisée dans la production des huiles SAVOR, SAVON CITEC, aliments pour bétail et des tourteaux de graine de coton.

 

A l’issue des travaux, des recommandations ont été faites pour la poursuite des initiatives de promotion des produits locaux, l’instauration d’un prix en matière de recherche et innovation dédié aux jeunes entrepreneurs industriels et l’assainissement de la gestion des zones industrielles.

 

III. NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

 

– Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle 227 573 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué ;

– Madame Masso ZOUNGRANA/OUATTARA, Mle 30 699 J,

Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème grade, 4ème échelon, est nommée Conseiller technique du ministre délégué ;

 

–  Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 217 561 Y, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué ;

–  Monsieur Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S,

Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coopération internationale.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

–  Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

–  Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie A1, grade intermédiaire, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–  Monsieur Augustin KOUELA, Mle 91 250 R, Inspecteur des impôts,

1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des services fiscaux à la

Direction générale des impôts ;

 

–  Monsieur Jean YAMEOGO, Mle 53 591 J, Inspecteur des impôts,

1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Société nationale Burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) ;

 

–  Monsieur Kiswende-sida Richard YAMEOGO, Mle 257 161 F,

Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suiviévaluation ;

–  Monsieur Daouda Emmanuel GO, Mle 55 736 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts de la Boucle du Mouhoun.

 

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

 

– Madame Flore KOURAOGO/ZOUNDI, Mle 207 049 R, Administrateur

des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe,

4ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO ;

 

– Monsieur Bertrand SAWADOGO, Mle 200 261 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

 

– Monsieur Sâamdpawendé Constant Franck Olivier TAPSOBA, Economiste-consultant, est nommé Directeur de Cabinet.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

 

–  Monsieur Baowendneré Tanguy KABORE, Mle 345 856 C,

Informaticien, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

 

–  Monsieur Hyacinthe Wendpanga Bonnaventure ILBOUDO,

Mle 104 807 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe,

5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

–  Monsieur Abdel Aziz KONATE, Mle 05 075 Y, Cadre supérieur en géo information, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie du territoire à l’Institut géographique du Burkina (IGB).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 

– Monsieur Adama FOFANA, Mle 324 121 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

 

–  Monsieur Christian OUEDRAOGO, Mle S00 08, Juriste, catégorie 08, 19ème échelon, est nommé Directeur général du Centre de Gestion des Cités (CEGECI) ;

–  Monsieur Boureima OUATTARA, Mle 235 945 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

 

  1. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

 

–  Monsieur Abdoul Karim OUEDRAOGO, Mle 82 926 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–  Monsieur Barké OUEDRAOGO, Mle 277 991 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

–  Monsieur Hampouguini Jean Parfait OUOBA, Mle 304 125 H, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des études et de la planification.

 

III.2. FIN DE FONCTIONS

 

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après :

 

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

–  Monsieur Placide NIKIEMA, Mle 130 181 E, Magistrat, Conseiller spécial ;

–  Monsieur Bolo SANOU, Mle 516 464 Y, Cadre supérieur de banque, Conseiller spécial du Président du Faso ;

–  Monsieur Simplice Honoré GUIBILA, Mle 25 773 E, Conseiller des affaires étrangères, Conseiller spécial du Président du Faso pour les questions diplomatiques ;

–  Monsieur Salifou SANGARE, Mle 41 351 L, Enseignant-chercheur,

Conseiller spécial en charge des questions politiques ;

 

–  Monsieur Ousseni ILLY, Mle 241 749 J, Maître de conférences agrégé en Droit public, Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance ;

–  Monsieur Amadou Aristide OUEDRAOGO, Mle 273 429 B, Conseiller en étude et analyse, Conseiller ;

–  Monsieur Sidsoré Abdoul Kader OUEDRAOGO, Officier, Chargé de Missions.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Chevalier de l’Ordre du mérite, des arts,

des lettres et de la communication

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