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Burkina : Une délégation ministérielle de la CEDEAO reçue par le président Damiba

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Burkina : Une délégation ministérielle de la CEDEAO reçue par le président Damiba

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a reçu ce jeudi, une délégation ministérielle de la CEDEAO. 

La délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Madame Shirley Ayorkor Botchwey.

La délégation est arrivée ce jeudi, dans la matinée à Ouagadougou par vagues. Elle a été accueillie à sa descente d’avion par la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba.

La délégation de la CEDEAO (à gauche) a été accueilli à son arrivée par la ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba et le ministre délégué Karamoko Jean Marie Traoré

La ministre Rouamba avait à ses côtés le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré.

La présence à Ouagadougou de cette délégation de l’Organisation communautaire s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail avec les autorités burkinabè de transition. Une visite en lien avec l’adoption récente de la charte constitutionnelle.

Nous y reviendrons

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Une organisation demande au gouvernement de prendre des mesures sociales fortes

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Burkina : Une organisation demande au gouvernement de prendre des mesures sociales fortes

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a demandé jeudi, au gouvernement de Transition, de prendre des mesures sociales fortes pour soulager les souffrances de la population.

« Notre organisation demande que les souffrances des populations soient soulagées par la prise de mesures sociales fortes, pour ne pas en rajouter à un quotidien déjà précaire », a déclaré le président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), Issiaka Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse portant sur la situation nationale depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Selon le président du CISAG, le gouvernement doit se concentrer sur ce qu’il définit comme la priorité des priorités à savoir la reconquête totale du territoire et le retour à brève échéance des déplacés internes.

Pour lui, c’est à ce prix que l’action du gouvernement de Transition sera jugée et appréciée par les Burkinabè. « Nous demandons à ce que la place et le rôle des partis politiques dans cette Transition soient clairement définis », a-t-il soutenu.

Car, a ajouté Issiaka Ouédraogo, la position de départ du gouvernement a été exprimée à travers la volonté d’une mise à l’écart des partis politiques.

Le CISAG a invité le gouvernement de se départir du folklore institutionnel et d’éviter de s’embarquer dans des aventures qui seraient éloignées des préoccupations légitimes des Burkinabè.

« Nous en appelons à ce que le cas de l’activiste Ibrahim Maïga nous soit précisé », a indiqué M. Ouédraogo. Pour lui, la manière dont ce dernier se serait soustrait à la justice en quittant le pays alors qu’une procédure judiciaire le concernait, amène le CISAG à s’interroger s’il a bénéficié de complicités.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Boulsa/Insolite : Le Caterpillar, le commandant de cercle et les génies de  »Toubkida »

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Boulsa/Insolite : Le Caterpillar, le commandant de cercle et les génies de  »Toubkida »

Boulsa, 17 mars 2022(AIB)-Plus d’une personne résident à Boulsa  ou de passage sur la nationale N°15, s’est déjà interrogée sur le Caterpillar coincé au niveau de la direction provinciale  de l’Elevage. Pour le chef traditionnel, le Rassamnaba (86 ans), ce  stationnement inopiné, résulte de l’entêtement d’un commandant de cercle qui aurait même perdu des enfants, pour avoir semble-t-il, perturbé à plusieurs reprises, la quiétude des génies de la colline Toubkida.

Depuis belle lurette un Caterpillar gît sur le flanc gauche de la route Boulsa-Kaya, près de la direction provinciale  de l’Elevage. Un neemier y est même poussé dedans depuis quelques années, devenu un grand arbre de nos jours.

Selon le Rassamnaba, ministre de sa Majesté le chef de Boulsa, le Caterpillar est coincé depuis l’époque coloniale au temps du commandant de cercle Georges Clua (orthographe incertain).

D’après lui, ce commandant de cercle de Boulsa était un technicien  polyvalent, conducteur d’engins lourds et maçon.

Pendant la construction du pont du barrage de Boulsa, M. Clua allait prendre l’argile rouge au niveau de la petite colline appelée Toubkida (sourd en langue locale), située dans l’actuel secteur 4 de Boulsa.

Les Forces surnaturelles ou génies qui habiteraient cette colline n’aiment pas les nuisances sonores, préférant le calme, assure le ministre.

A en croire, le Rassamnaba,  malgré les multiples  interpellations sur les dangers qu’il courrait en utilisant l’engin lourd au pied de la colline,  Georges Clua continuait aisément son chantier.

Pour le leader coutumier, les conséquences de cette  »témérité » ont été sans appel.

Il a notamment fait cas de la perte de deux des enfants de l’aide-chauffeur Lomsgo Ima, dans un incendie au camp des gardes cercle et du décès à Boulsa, de suite de maladie, d’un des deux enfants du commandant.

Selon le Rassamnaba, le deuxième fut rapatrié en France.

 »Pendant que Georges Clua était au chantier sur la digue du barrage de Boulsa, il reçut un télégramme de France, l’annonçant le décès du deuxième. Effondré, il quitta le chantier, en stationnant l’engin lourd là où il est de nos jours », conclut le ministre.

Retenons que le Rassamnaba de Boulsa est né en 1936 à Boulsa. Après 16 ans de service militaire, il fit également 16 ans de gardiennage à la Banque Nationale de développement (BND) à Kaya avant d’être élu  maire de Boulsa de 2000-2005. Il a succédé son père au trône  le 17 mai 2007.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA

PS : Nous n’avons pas encore à notre disposition d’autres sources notamment écrites pour les confronter avec  la version du Rassamnaba qui relève de la Tradition orale.

 

 

Crise sécuritaire et transition au Burkina dominent la Une des quotidiens

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Crise sécuritaire et transition au Burkina dominent la Une des quotidiens

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens de ce jeudi traitent de la crise sécuritaire et de la transition au Burkina Faso dans leurs parutions.

L’Observateur Paalga titre à sa Une « Crise sécuritaire au Burkina » avec une interview d’un ressortissant de Pissila (commune rurale du Burkina Faso) vivant en France, Issiaka Soré qui dit que « je n’ai plus retrouvé mon village ».

Le journal révèle pourtant que l’association Solidarité Pissila est le fruit d’un partenariat noué par Issiaka Soré, Burkinabè vivant en France, entre un groupe de généreux français et la commune rurale de Pissila dans la province du Sanmatenga (région du Centre-Nord).

Dans le même journal, on lit « Transition au Burkina : Des OSC implorent la clémence de la CEDEAO ». Le doyen des quotidiens écrit que L’Observatoire national indépendant pour une transition réussie (ONI-TR) a adressé une lettre de plaidoyer pour l’acceptation par la CEDEAO, des conclusions des assises nationales au Burkina Faso.

L’Obs comme tous les autres quotidiens, a également publié un écrit de la « Primature » où il ressort que le Premier ministre « Albert Ouédraogo galvanise le personnel ».

A la grande Une de Le Pays, on lit, « Plaidoyer pour une transition de 36 mois : passe d’armes entre des OSC et la commission nationale de la CEDEAO ».

Le journal écrit que les responsables de l’Observatoire national indépendant pour une transition réussie étaient, le 16 mars 2022 au siège de la Commission nationale de la CEDEAO à Ouagadougou pour remettre officiellement une lettre adressée à Nana Akuffo Addo, mais à cause des incompréhensions, ils n’ont pas été reçus par ladite commission.

Sidwaya quant à lui, titre à sa grande Une, «Primature : Albert Ouédraogo galvanise le personnel » avec une photo du nouveau Premier ministre entouré de ses collaborateurs.

Parlant de la crise sécuritaire, le quotidien public affiche, « Mobilisation des militaires retraités : A 62 ans, M.B. prêt pour le front ».

Le quotidien écrit qu’ « un militaire à la retraite, M.B. installé à Bitou, dans la province du Boulgou, soutient que tous les militaires admis à la retraite doivent être mobilisés pour lutter contre le terrorisme ».

Agence d’information du Burkina

AS/wis 

Oscar Barro convoque 29 Etalons pour jouer le Kossovo et la Belgique

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Oscar Barro convoque 29 Etalons pour jouer le Kossovo et la Belgique

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB) – L’entraineur intérimaire des Etalons du Burkina Faso Oscar Barro a dévoilé jeudi à Ouagadougou, une liste de 29 joueurs pour les deux matchs amicaux contre le Kossovo (le 24 mars) et la Belgique (le 29 mars), comptant pour la journée FIFA.

Dans cette liste du nouvel entraineur, figurent deux joueurs locaux. Il s’agit de Farid Ouédraogo (Majestic SC) et de Noufou Zagré (RCK).

Trois joueurs sont appelés pour la première fois chez les A. Il s’agit du défenseur latéral Abdoul Guiébré, de Cédric Badolo, d’Alex Mamady Bangré, du jeune Joffrey Nino Bazié, de Noufou Zagré et de Abou Ouattara.

Dans cette liste d’Oscar Barro, six joueurs font leur retour en sélection. Il s’agit du gardien de but Nourdine Balora, du défenseur central Nasser Djiga, de Bryan Dabo, de Trova Boni, de Stéphane Ky et de Abou Ouattara.

Selon Oscar Barro, « l’essentiel de ceux qui ont joué la CAN sont là et des jeunes joueurs prometteurs. Nous estimons que c’est une liste qui reflète la tendance de notre football actuel à savoir, avoir des qualités sur lesquelles nous devrons nous appuyer par rapport à la philosophie de la direction technique nationale qui nous a été enseignée »

L’ancien entraineur des Etalons juniors souligne que tous les petits plats ont été mis dans les grands pour réussir ces deux matchs amicaux. « Nous sommes très bien accompagnés. Nous sommes dans de très bonnes conditions de préparation pour aborder ces deux matchs », a-t-il dit.

Après une participation à la CAN où les Etalons ont obtenu la 4e place au Cameroun, c’est la première fois que l’équipe se remet en scelle pour préparer les échéances à venir, notamment les éliminatoires de la CAN 2023.

Pour ces deux matchs amicaux, « nous allons les aborder avec le plus grand sérieux, la plus grande détermination et montrer une très bonne image. Nous allons les aborder avec tout le respect que nous devons à l’adversaire, mais que l’adversaire aussi nous respecte », a expliqué la nouvelle tête pensante des Etalons.

Les 29 joueurs convoqués

Gardiens de but : Hervé Koffi (RSC Charleroi, Belgique), Farid Ouédraogo (Majestic SC, Burkina Faso), Nourdine Balora (Kagera Sugar, Tanzanie).

Défenseurs : Edmond Tapsoba (Bayer Leverkusen, Allemagne), Issoufou Dayo (RC Berkane, Maroc), Steeve yago (Aris Limassol, Chypre), Issa Kaboré (Estac Toyes, France), Nasser Yacouba Djiga (FC Bale, Suisse), Oula Abass Traoré (Horoya AC, Guinée), Soumaïla Ouattara (FUS de Rabat, Maroc), Abdoul Guiébré (Monopoli, Italie).

Milieux : Adama Guira (Racing Rioja, Espagne), Ibrahim Blati Touré (Pyramids FC, Egypte), Gustavo Sangaré (Quevilly Rouen Métropole, France), Ismahila Ouédraogo (PAOK Salonique, Grèce), Bryan Dabo (Rizespor, Turquie), Cédric Badolo (FC Sheriff Tiraspol, Moldavie), Trova Boni (Belenenses, Portugal), Stéphane Ky (ASEC Mimosas, Côte d’Ivoire).

Attaquants : Isidore Bertrand Traoré (Aston Villa, Angleterre), Dango Aboubacar Ouattara (FC Lorient, France), Hassan Boureima Bandé (NK Istra, Croatie), Cyrille Baros Bayala (AC Ajaccio, France), Mamady Alex Bangré (Toulouse, France), Cheick Djibril Ouattara (OC Safi, Maroc), Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique), Joffrey Bazié (Lille, France), Noufou Zagré (RCK, Burkina Faso), Abou Ouattara (Valenciennes AC, France).
Agence d’information du Burkina
as-ata/

 

 

Mali : Le gouvernement annonce une procédure pour suspendre RFI et France 24

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Mali : Le gouvernement annonce une procédure pour suspendre RFI et France 24

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-Le gouvernement malien a annoncé mercredi, une procédure pour suspendre jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de Radio france internationale (RFI) sur ondes courte et FM et de la télévision France 24, accusés de diffuser de fausses informations.

Dans un communiqué du gouvernement malien parvenu ce jeudi matin à l’AIB, le porte-parole du gouvernement, colonel Abdoulaye Maïga exprime sa « profonde consternation » face à de « fausses allégations faisant état d’exactions commises par les Forces armées maliennes (FAMa) contre des civils, de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».

Selon le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, colonel Abdoulaye Maïga, « ces fausses allégations sans aucun fondement ont été publiées respectivement à travers une déclaration de Mme Michelle Bachelet, Haute-commissaire des Nations unis aux droits de l’homme, un rapport de Human right Watch et un reportage de RFI ».

Pour le gouvernement malien « ce matraquage médiatique » est « une stratégie savamment préméditée visant à déstabiliser la Transition, démoraliser le peuple malien et discréditer les vaillantes FAMa ».

De l’avis du colonel Maïga, « certaines allégations, en particulier celles avancées par Radio France internationale (RFI), n’ont d’autres objectifs que de semer la haine en ethnicisant l’insécurité au Mali et dévoilent l’intention criminelle de (certains) journalistes ».

En conséquence, le gouvernement malien dit engager « une procédure conformément aux lois et règlements en vigueur au Mali pour suspendre jusqu’à nouvel ordre, la diffusion de RFI sur ondes courte et FM et de la télévision France 24 ainsi que toutes leurs plates formes digitales sur toute l’étendue du territoire national ».

« Par la même occasion, le gouvernement malien interdit à toutes les radios et télévisions nationales, ainsi qu’aux sites d’information et journaux maliens, la rediffusion et/ou la publication des émissions et articles de presse de RFI et de France 24, dès l’entrée en vigueur de la mesure de suspension », lit-on dans le communiqué.

Pour le gouvernement malien, « les agissements de RFI et de France 24 ressemblent dans un passé récent, aux pratiques et au rôle tristement célèbre de la radio ‘ mille collines ‘ », une radio qui avait attisé la haine au Rwanda qui a abouti à un génocide dans ce pays en 1994.

Selon le colonel-ministre Maïga, l’Armée malienne « respecte les droits humains et agit toujours avec professionnalisme dans la lutte contre le terrorisme ». Il a terminé en invitant le peuple malien « à rester vigilant, à faire preuve de discernement et à soutenir les autorités de la Transition ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 MARS 2022

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 17 MARS 2022

 

KIEV – Joe Biden a traité mercredi Vladimir Poutine de « criminel de guerre », tout en promettant une aide militaire massive à l’Ukraine, où les autorités ont accusé la Russie d’avoir détruit mercredi un théâtre dans lequel s’étaient réfugiées plus d’un millier de personnes dans la ville assiégée de Marioupol. Le bilan humain reste à ce stade indéterminé.

 

LA HAYE – La Cour internationale de justice (CIJ), plus haut tribunal de l’ONU, a ordonné mercredi à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine, se disant « profondément préoccupée » par l’ampleur des combats.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que son opération militaire en Ukraine était un « succès », affirmant que Moscou ne laisserait pas ce pays devenir une « tête de pont » pour des « actions agressives » contre la Russie.

 

– Les autorités russes ont également annoncé mercredi avoir bloqué le site de la BBC et promis d’autres répliques dans la « guerre de l’information », lancée selon Moscou par l’Occident.

 

PARIS – Le réseau électrique ukrainien est désormais « connecté » au réseau européen, ce qui doit aider à préserver sa stabilité et son fonctionnement malgré la guerre, ont annoncé mercredi l’Union européenne et l’Ukraine.

 

PARIS – L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a dit mercredi craindre un « choc » sur l’offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine, tout en abaissant ses prévisions de la demande pour 2022.

 

LONDRES – Après plusieurs années d' »enfer » en Iran, deux Irano-Britanniques, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 43 ans, et Anoosheh Ashoori, 67 ans, tous deux condamnés à la prison pour des accusations qu’ils ont toujours niées, ont atterri au Royaume-Uni aux premières heures de la matinée de jeudi après leur libération la veille.

 

TEGUCIGALPA – La justice du Honduras a donné son feu vert mercredi à l’extradition de l’ancien président Juan Orlando Hernandez (2014-2022) vers les Etats-Unis où il doit être jugé pour trafic de drogue.

 

WASHINGTON – Le ministère américain de la Justice a accepté mercredi de verser 127,5 millions de dollars à des victimes de la fusillade dans un lycée de Parkland, en Floride, pour mettre un terme à des poursuites liées aux manquements supposés de la police fédérale avant le drame.

 

SHIROISHI (Japon) – Deux personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées lors d’un violent séisme de magnitude 7,4 qui a secoué l’est du Japon mercredi soir, provoquant aussi un petit tsunami sur une partie de la côte nord-est.

 

LIMA – Les trois premiers corps de victimes du glissement de terrain au nord du Pérou, qui a emporté plusieurs maisons mardi, ont été retrouvés mercredi lors des opérations de recherche de personnes disparues.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé a fait part mercredi de son inquiétude face à la remontée des cas de Covid dans le monde, alors même que les gens se font de moins en moins dépister.

 

RYAD – Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est entretenu mercredi avec les dirigeants de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, dans l’espoir de convaincre les pays pétroliers du Golfe d’accroître la production pour freiner l’envolée des prix du brut provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont estimé mercredi être « proches d’un possible accord » sur le nucléaire iranien, jugeant que les dernières divergences avec l’Iran pouvaient être « surmontées », même s’il reste « peu de temps ».

 

GENEVE – L’ONU s’est montrée « déçue » mercredi après n’avoir réussi à collecter que moins d’un tiers des promesses de dons qu’elle espérait pour tenter de sauver le Yémen d’une catastrophe humanitaire.

 

STRASBOURG (France) – Le Conseil de l’Europe, garant de l’Etat de droit sur le continent, a exclu officiellement mercredi la Russie en raison de son invasion de l’Ukraine, et son bras judiciaire, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), a annoncé suspendre l’examen des requêtes concernant Moscou.

 

AJACCIO (France) – Le gouvernement français s’est dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » de la Corse, pour tenter de calmer les tensions sur l’île méditerranéenne, tandis qu’un mouvement clandestin a menacé mercredi de reprendre les armes.

 

LA HAVANE – Un groupe de 128 Cubains ayant participé aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021 dans deux quartiers de La Havane, considérées comme les plus violentes ces jours-là, ont été condamnés à des peines allant de 6 à 30 ans d’incarcération, a annoncé mercredi la Cour suprême de l’île.

 

WASHINGTON – La banque centrale américaine a relevé mercredi ses taux directeurs, une première depuis 2018, afin de freiner la frénésie de consommation des Américains et tenter de juguler l’inflation, alors que la guerre en Ukraine risque de peser sur l’économie.

 

COLOMBO – Le Sri Lanka, au bord de la faillite depuis l’effondrement du tourisme avec le Covid-19, va solliciter un prêt du Fonds monétaire international (FMI), a annoncé mercredi son président, alors que l’île peine à importer et connaît de graves pénuries.

 

PARIS – Une ballerine star du Bolchoï a claqué la porte de la prestigieuse troupe russe après avoir dénoncé la guerre en Ukraine, un grand saut qui évoque les défections de légendes du ballet vers l’Ouest à l’époque soviétique.

(afp)

 

Le Burkina Faso sur le toit de l’Architecture mondiale

Portrait of Francis Kéré. The famous architect was present in Koudougou for checking the finishes of two buildings, Lycée Schorge Secondary School and an orphanage.

Le Burkina Faso sur le toit de l’Architecture mondiale

Ouagadougou, 16 mars 2021(AIB)-Le Burkinabè Diébédo Francis Kéré (56ans) a remporté mardi, le prestigieux prix Pritzker, considéré comme le prix Nobel de l’architecture, une première pour un Africain.

Diébédo Francis Kéré a reçu cette distinction « grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes », ont expliqué les organisateurs du prix Pritzker dans un communiqué cité par la BBC.

« C’était une grande surprise mais je suis subordonné et très fier de voir que ce travail que j’ai toujours considéré comme une affaire personnelle ait pu être lié à la fondation Pritzker et que j’ai reçu ce prix pour un travail qui me passionne tant, a déclaré Francis Kéré à la BBC.

M. Kéré est réputé pour avoir construit des écoles, des établissements de santé, des logements, des bâtiments municipaux et des espaces publics dans toute l’Afrique, notamment au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Togo, au Kenya, au Mozambique et au Soudan.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

Burkina : Le ministre Sourwema invite le Mouvement sunnite à sensibiliser ses fidèles sur leurs publications

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Burkina : Le ministre Sourwema invite le Mouvement sunnite à sensibiliser ses fidèles sur leurs publications

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)- Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema a invité ce mercredi, le Mouvement sunnite du Burkina Faso (MSBF), à sensibiliser ses fidèles concernant leurs publications sur les réseaux sociaux en ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso.

Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema a rendu ce mercredi dans la soirée, une visite de courtoisie au Mouvement sunnite du Burkina Faso (MSBF).

Pour l’occasion, il a exhorté le Mouvement sunnite à conscientiser ses membres sur leurs publications sur les réseaux sociaux, en vue de contribuer à la lutte contre le terrorisme.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont provoqué au moins 2 mille morts, plus d’un million et demi de déplacés et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.

Le nouveau ministre Sourwema, lors de ces échanges avec le Mouvement sunnite, a indiqué que certaines publications sur les réseaux sociaux « sapent » le moral des troupes sur le front.

Depuis un certain temps, les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp sont inondés de messages relatifs à la lutte contre le terrorisme au Burkina.

Le ministre Issaka Sourwema (au centre) a exhorté les Burkinabè, à la prudence et à vigilance pour ne pas faire la propagande des « forces du mal »

Le président national du MSBF, El Hadj Oumarou Zoungrana s’est réjoui de la visite du ministre Sourwema à son Mouvement.

Il dit mesurer les enjeux des publications sur les réseaux sociaux et s’est engagé à sensibiliser ses camarades, pour faciliter la lutte contre le terrorisme.

El Hadj Oumarou Zoungrana a également recommandé l’union et la solidarité des Burkinabè pour combattre les assaillants hors des frontières du Burkina Faso.

En rappel, le jeudi 10 mars dernier, Issaka Sourwema a été installé dans ses fonctions de ministre des Affaires religieuses et coutumières après sa nomination le 5 mars dernier, dans le gouvernement Albert Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : Le Réseau national des Consommateurs du Faso pose le débat de la vie chère

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Burkina : Le Réseau national des Consommateurs du Faso pose le débat de la vie chère

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a organisé le mardi à Ouagadougou, un grand panel sur les finances numériques et la vie chère.

Au cours de ce grand panel, l’analyste politique Siaka Coulibaly a traité le thème « Finances numériques équitables ».

Le secrétaire exécutif du Réseau des associations de consommateurs de l’espace UEMOA, Daniel Hien Da, a lui traité, « Vie chère au Burkina Faso : quelles solutions dans une transition ».

Compte rendu du panel sur la WEB TV AIB…

 

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Les commerçants invités au respect du prix de vente du sucre de la SN SOSUCO (ministre)

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Burkina : Les commerçants invités au respect du prix de vente du sucre de la SN SOSUCO (ministre)

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-Le ministre en charge du Commerce Abdoulaye Tall a invité ce mercredi, les commerçants au strict respect des prix de vente fixés du sucre fabriqué par la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO).

Dans un communiqué public parvenu ce mercredi soir à l’AIB, le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall, invite les commerçants au strict respect des prix de vente fixés du sucre fabriqué par la SN SOSUCO.

Selon le ministre Tall, les prix de vente maximum au détail du sucre fabriqué par la SN SOSUCO sont à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, 600 FCFA le kilogramme pour le sucre granulé et 750 FCFA le paquet d’un kilogramme pour le sucre morceaux.

Dans les localités autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, le prix de vente maximum au détail, s’obtient en appliquant le différentiel de transport du lieu et stade d’approvisionnement au lieu de vente, précise le ministre dans son communiqué.

Le ministre déplore que certains commerçants se livrent à ces pratiques illicites, alors que la Société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO) livre le sucre à ses clients en respectant les prix fixés par l’Etat.

Le ministre Tall invite les citoyens à dénoncer tout cas de non-respect des prix fixés en appelant aux numéros suivants : 80 00 11 84, 80 00 11 85 ou 80 00 11 86.

Communiqué sur le respect des prix du Sucre SN SOSUCO

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Photo d’archive pour illustration 

Burkina/Communication et culture : La ministre Valérie Kaboré exhorte le personnel à travailler en synergie

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Burkina/Communication et culture : La ministre Valérie Kaboré exhorte le personnel à travailler en synergie

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-La ministre en charge de la Communication et de la culture, Valérie Kaboré a effectué ce mercredi matin, une tournée dans les bureaux du ministère et exhorté le personnel à travailler en synergie. 

Dans la matinée de ce mercredi 16 mars 2022, la ministre de la Communication et de la culture, des arts et du tourisme Valérie Kaboré a effectué une tournée dans les bureaux du ministère.

Cette visite aux pas de course a permis à la ministre de s’imprégner des conditions de travail du personnel logé au sein de l’hôtel administratif.

Dans un contexte de fusion de la Communication et de la culture, des arts et du tourisme, madame la ministre a exhorté l’ensemble du personnel à travailler en synergie pour le rayonnement de la maison commune.

Le personnel du ministère s’est dit honoré par cette visite et a réaffirmé son engagement à accompagner la ministre Valérie Kaboré pour la réussite de ses missions dans le gouvernement de Transition.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Source : DCPM/MCCAT

Burkina : Le Premier ministre Albert Ouédraogo s’imprègne des conditions de travail de ses collaborateurs

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Burkina : Le Premier ministre Albert Ouédraogo s’imprègne des conditions de travail de ses collaborateurs

Ouagadougou, 16 mars 2022 (AIB)-Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a fait le tour des différents services centraux de la Primature, ce mercredi matin pour s’imprégner des conditions de travail de ses collaborateurs, a appris l’AIB auprès de la primature.

Du secrétariat général au bureau des conducteurs, en passant par les départements, les directions transversales, à savoir les ressources humaines, les finances ou la communication, le chef du gouvernement a félicité le personnel pour le travail déjà abattu et l’a encouragé à redoubler d’ardeur, afin de relever les défis du moment.

Pour le chef du gouvernement, il s’agit de s’entretenir avec le personnel, s’imprégner de ses conditions de travail, le féliciter et l’encourager à redoubler d’effort, pour une prise en charge diligente et efficace des dossiers.


Il a traduit toute sa disponibilité à être à l’écoute des travailleurs. Aussi, il les a invités à faire leurs, certaines valeurs telles que la disponibilité, l’assiduité, l’intégrité, le patriotisme, le sens de l’intérêt général, la loyauté, le sens du service public, etc.

C’était pour le personnel, visiblement très honoré par cette démarche, l’occasion de féliciter le Premier ministre de la Transition pour sa nomination et de réitérer son engagement à l’accompagner dans la réussite de la mission qui lui a été confiée par le chef de l’Etat.

Depuis son installation le lundi 7 mars dernier, le Premier ministre multiplie les rencontres et concertations avec tous ses collaborateurs, pour une maîtrise des dossiers, mais aussi pour expliquer les grandes lignes de sa feuille de route.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina: le gouvernement s’insurge contre les publications tendancieuses qui remettent en doute l’engagement des soldats contre le terrorisme

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Burkina: le gouvernement s’insurge contre les publications tendancieuses qui remettent en doute l’engagement des soldats contre le terrorisme

Ouagadougou, 15 mars 2022(AIB)-Le ministre en charge de la Sécurité, le colonel-major Omer Bationo, s’est insurgé mardi, contre les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux, remettant en cause l’engagement des Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

“Il n’y aura pas d’impunité pour les auteurs de publications et autres agissements à caractère subversif, portant atteinte à l’ordre public, à la cohésion sociale et au moral des troupes”, a déclaré le colonel-major Omer Bationo dans un communiqué transmis mardi à l’AIB.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a justifié sa prise du pouvoir le 24 janvier par “l’incapacité manifeste” du président Roch Kaboré, à enrayer les attaques terroristes en cours depuis sept ans.

Mais ces derniers jours, le MPSR subit des critiques sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de médias et dans les émissions interactives, à cause de la recrudescence des attaques terroristes et des blocus imposés à des localités.

“Ces publications et agissements tendancieux qui sont de nature visant à impacter la cohésion au sein des Forces de défense et de sécurité, visent également à rompre le lien Armée-Nation, indispensable à une lutte victorieuse contre l’hydre terroriste”, a estimé le ministre en charge de la Sécurité.

Pour le colonel-major Omer Bationo, “il est impérieux d’éviter de porter dans l’espace public, ou de se faire l’écho de publications incitant à la révolte, à la haine, à la violence et à la division entre les communautés.’’

Le ministre en appelle au sens du patriotisme et à une citoyenneté responsable.

Agence d’information du Burkina

ATA/ata

Bam: des femmes fouettées par des hommes armés à Yalka

Burkina-Insécurité

Bam: des femmes fouettées par des hommes armés à Yalka

Kongoussi, 15 mars 2022( AIB)-Des hommes armés ont fouetté des femmes, vendredi dernier à Yalka, à une quinzaine de kilomètres de Kongoussi, parce qu’elle sont revenues dans leur village abandonné pour chercher des effets.

En rappel, un groupe armé avait intimé l’ordre le 23 février 2022  aux habitants de Yalka de quitter le village sous peine de représailles.

Depuis lors, le village et ses environs se sont déplacés au chef-lieu de la province à Kongoussi.

Selon les  informations en notre possession, des femmes de Yalka  ont  été fouettées le vendredi 11 mars à côté de l’école medersa de Yalka.

«Ils ont pris le soins de retirer les enfants (des dos de leurs mères) avant de fouetter les femmes. Chacune a reçu cinq coups de fouet et elles reçu l’ordre de se voiler dorénavant. Mais ce jour là, ils n’ont pas pris leurs charrettes», a confié une témoin à l’AIB.

Notons aussi que le samedi 12 mars, le même groupe armé qui écume la zone de Yalka avait retiré une motocyclette dame de couleur blanche appartenant à un habitant.

Ce 15 mars 2022 dans la matinée, des femmes  de Yalka ont été dépossédées  de leurs charrettes et d’une motocyclette par des hommes armés.

Les femmes sont du village et elles étaient retournées chercher leurs effets   aux abords du lac Bam, a précisé la source de l’AIB.

«Le retrait de la motocyclette c’est confirmé. La femme était répartie pour vanner son mil. Ils ont aussi retiré des charrettes mais nous n’avons pas pu   déterminer  le nombre exact pour le moment» souligne notre source.

Toujours ce mardi, un camion 10 tonne a été détourné par des hommes armés à Woussé, un village de Kongoussi situé à 27 km environ de la ville.

«Le camion a été conduit dans une cour dans le village de Woussé et les passants peuvent voir l’engin immobilisé à partir de la nationale 22. Les hommes armés sont toujours sur place  à l’heure là (ndlr: 13h30 min)», a relaté notre source.

Agence d’information du Burkina

 

Six mois de prison requis contre l’ex maire de Pouytenga pour ‘’usurpation de fonction’’

Six mois de prison requis contre l’ex maire de Pouytenga pour ‘’usurpation de fonction’’

Koupéla, le 15 mars 2022 (AIB)-Le Procureur  a requis mardi, «six mois de prison fermes, une amende ferme de deux millions de FCFA plus six mois de sursis», contre l’ex maire de la commune de Pouytenga, Larba Prospère Yaméogo, accusé d’usurpation de fonction.

L’ex maire de la commune de Pouytenga, Larba Prospère Yaméogo a été convoqué et gardé le mardi 1er mars 2022 pour une présumée usurpation de fonction.

Il se serait infiltré le 2 février 2022 dans son bureau déjà sous scellé pour signer un document, alors qu’un décret du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a dissout les collectivités territoriales le 1er février. Ledit décret a été signé le 1er février et a pris effet dès sa date de signature.

Ce mardi 15 mars 2022, en pleine audience devant le Tribunal de grande instance de Koupéla, l’ex maire Larba Prospère Yaméogo, déclare n’avoir pas pris connaissance à temps du décret.

La réquisition du procureur contre ce dernier est de «six mois ferme avec 2 millions d’amende ferme plus six mois de sursis». Le délibéré final est prévu pour le 29 mars prochain.

Agence d’information du Burkina

AMS/ata/ak

Photo d’archive: minute.bf

 

A Bittou, des élèves prennent cours dans des classes décoiffées depuis deux ans

Burkina-Education

A Bittou, des élèves prennent cours dans des classes décoiffées depuis deux ans

Bittou, 14 mars 2022(AIB)-Quatre écoles primaires et le lycée municipal de Bittou ont vu en mai 2019, les tôles de plusieurs de leurs classes emportées par un vent. Depuis lors, les élèves prennent cours au soleil ou sous les arbres, parce que les travaux de réfection sont aux arrêts.

En mai 2019, un puissant vent a soufflé sur la commune de Bittou avec des conséquences pour le secteur de l’éducation.

Toutes les six classes de l’école 5 de Bittou ont été décoiffées.

A l’école C, ce sont trois classes qui ont perdu leurs tôles contre deux classes à  l’école B.

Une autre école primaire a été touchée à Dèma, à une dizaine de kilomètres de Bittou, avec trois classes.

Au lycée municipal de Bittou, quatre classes, un magasin, le bureau du proviseur et la salle de réunion des professeurs ont été décoiffées.

Et depuis ce temps, ces écoles n’ont pas été réfectionnées. L’entreprise chargée de la réfection a procédé à  l’évaluation des dégâts et a même parachevé  le décoiffement des salles de classes. Mais depuis lors,  elle ne s’est plus présentée.

Les élèves de l’école du secteur 5 ont composé leur dernière  composition sous le soleil dans des classes sans toit ou sous les arbres.

« Les cours sont très souvent arrêtés avant les fins d’années à  cause des intempéries. En plus de l’état défectueux des classes, les élèves composent à même le sol par insuffisance de tables blancs », a expliqué le directeur de l’école, Salif Nonkani.

La situation de l’école du secteur 5 de Bittou s’est davantage compliqué avec l’arrivée de près de trente Elèves déplacés internes (EDI) démunis.

Le maître de la classe de  CP2, Eugène Naré a confié avoir payé des cahiers pour une EDI venue de la Kompienga.

Agence d’information du Burkina

Issaka ZABSONRE

 

 

La lutte contre le terrorisme domine la Une des quotidiens burkinabè

BURKINA-REVUE-PRESSE

La lutte contre le terrorisme domine la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce mardi ont tous fait un tir groupé sur la préoccupante lutte contre le terrorisme du pays.

A la Une de l’Express du Faso, « Lutte contre le terrorisme : le Faso fait appel à ses anciens militaires ».

Le quotidien paraissant à Bobo-Dioulasso écrit que « Quand des terroristes contrôlent quasiment trois villes, que les victimes continuent de se compter par dizaines de morts par mois, et que des véhicules de transports en commun se font sauter sur des axes nationaux, force est de constater que l’heure est bien grave ».

L’Observateur Paalga, quant à lui met à sa Une « Recrudescence des actes terroristes : le lieutenant-colonel Damiba à l’épreuve du feu ».

Après avoir fait le bilan des dernières attaques notamment la mort des deux passagers du véhicule qui a sauté sur une mine sur l’axe Dori-Kaya, les « 13 gendarmes tombés et les 7 personnes tuées, dont 4 VDP à Arbinda », le doyen des quotidiens burkinabè mentionne que « ces derniers jours auront été particulièrement sanglants au Burkina Faso depuis l’avènement du MPSR ».

Le quotidien privé Le Pays affiche à sa Une, « Lutte contre le terrorisme : Damiba fait appel à des soldats retraités ».

Le confrère publie le décret présidentiel où il est mentionné qu’ « il est lancé pour les besoins de la Nation, un ordre de mobilisation des anciens militaires au titre de la réserve pendant la période allant du 10 au 18 mars 2022 ».

Le quotidien public Sidwaya titre à sa Une avec une photo du président Damiba, « militaires retraités : le président du Faso sonne la mobilisation ».

Le journal mentionne que « la mobilisation concerne les militaires des catégories sous-officiers et militaires de rang admis à la retraite en 2019, 2020 et 2021 ».

A la Une du quotidien privé Aujourd’hui au Faso, on lit, « Lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : Damiba appelle des anciens militaires à la rescousse ».

Agence d’information du Burkina 

AS/wis 

 

La guerre en Ukraine pourrait entraîner la famine au Burkina Faso et en Afrique (ONU)

Ukraine+Russie-Guerre-Famine-Afrique

La guerre en Ukraine pourrait entraîner la famine au Burkina Faso et en Afrique (ONU)

Ouagadougou, 15 mars 2020 (AIB)-La guerre en cours en Ukraine pourrait entraîner la famine dans les pays africains comme le Burkina Faso qui importent un tiers de leur blé d’Ukraine ou de Russie, rapporte ce mardi matin, RFI, citant le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. 

Selon le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) Antonio Guterres,  » la guerre en Ukraine pourrait déclencher un ouragan de famine  » car aujourd’hui 45 pays africains ou pays les moins avancés, importent au moins un tiers de leur blé d’Ukraine ou de Russie.

Parmi eux, la République démocratique du Congo, la Somalie, le Burkina Faso ou encore la Libye, relève ce mardi matin, RFI.

Pour la directrice du FMI Kristalina Georgevia, « la guerre en Ukraine signifie la faim en Afrique ». Car, au cours actuel du blé, 400 euros la tonne, la céréale devient hors de prix pour les pays les plus faibles sur le plan économique.

Le magnat russe des engrais Andreï Melnitchenko est catégorique : « la guerre doit être stoppée ou il y aura une crise alimentaire mondiale (…), au niveau actuel du cours des engrais, poursuit-il, les paysans ne peuvent plus semer ».

C’est donc une crise alimentaire de longue haleine qui est en préparation, l’approvisionnement immédiat est compliqué et celui de la prochaine saison parait encore plus improbable.

La famine guette déjà dans certains pays du pourtour méditerranéen et d’Afrique subsaharienne. Les pays dévastés par la guerre sont les plus fragiles, comme le Yémen ou le Soudan du Sud, où des millions d’habitants n’auront bientôt plus de quoi se nourrir.

À trois semaines du début du ramadan, la situation est également tendue en Afrique du Nord. L’Égypte, le premier importateur mondial, se hâte de terminer ses achats pour remplir ses réserves stratégiques.

L’Algérie a annoncé hier l’interdiction des exportations alimentaires. Quant à la Tunisie, elle endure depuis plusieurs semaines des pénuries de semoule, de blé ou de farine. Elle importe la moitié de ses besoins en blé et l’Ukraine est son principal fournisseur.

Mais l’Ukraine, l’un des greniers à blé de la planète, ne peut plus expédier sa marchandise. À cause de la fermeture des ports de la mer Noire, ils sont aujourd’hui sous le feu des bombes et cernés par la marine russe.

L’Ukraine fournit environ 8% du blé exporté dans le monde, c’est pourquoi, sa soudaine disparition du marché mondial fait flamber le cours de la principale céréale consommée dans le monde.

D’ordinaire, quand un grand exportateur fait défaut, les concurrents prennent le relais, ce qui atténue les tensions sur les cours.

Mais cette année, la sécheresse a vidé les réserves : celle des États-Unis, le deuxième exportateur mondial, sont au plus bas et la Chine, elle aussi très affectée par le manque d’eau, prévoit d’importer beaucoup plus : 9 millions de tonnes de blé, 50% en plus par rapport aux années précédentes.

Résultat, plusieurs pays suspendent leurs exportations alimentaires. Au nom de la sécurité alimentaire ou pour tenter de limiter l’inflation. Et ce faisant, ils aggravent la crise à venir.

L’Argentine a annoncé hier la suspension de toutes ces exportations d’huile ou de farine de soja. Depuis une semaine, l’Indonésie restreint ses ventes d’huile de palme, la moins chère et la plus consommée au monde.

Enfin, le premier exportateur mondial de blé, la Russie, pourrait suspendre ses exportations jusqu’au 30 juin. Ce grand producteur a aussi souffert de la sécheresse.

De toute façon l’origine russe est déjà sortie du marché, en raison du blocage des ports. La hausse du pétrole et des engrais, deux matières premières essentielles dans la production agricole, pourraient dissuader les grands céréaliers de semer davantage.

Un autre facteur d’aggravation de la crise alimentaire. Une donnée qui visiblement n’a pas prise sur les Ukrainiens. Les cultivateurs sont dispensés de mobilisation générale pour se consacrer aux semis de printemps.

La Bourse de Hong Kong a perdu 3% à la mi-journée. Shanghai et Shenzhen sont aussi en recul. Les investisseurs asiatiques redoutent un retour de bâton américain si Pékin venait à soutenir trop ouvertement la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

Le pétrole recule également, le baril américain est repassé en dessous de la barre des 100 dollars dans les échanges électroniques, dans le sillage du Brent coté à Londres qui a perdu 5% hier.

Agence d’information du Burkina 

WIS/az

 

Burkina : Plus de 2000 jeunes formés par un centre international  depuis sa création en 2009

Burkina-Formation-Emploi

Burkina : Plus de 2000 jeunes formés par un centre international  depuis sa création en 2009

Ouagadougou ,14 mars 2022 (AIB)- Le groupe du Centre de formation professionnelle, emploi et métiers (CFPEM) et l’Ecole supérieure internationale de management (ESIM), une coalition de cinq écoles a formé plus de 2000 étudiants dans différentes filières depuis sa création en 2009, a annoncé  lundi, son Président directeur général (PDG), Joachim Ima.

M. Ima qui était face aux  journalistes, lundi, a précisé que le groupe CFPEM-ESIM est une coalition de cinq écoles dont  80% des étudiants ont pu créer leurs entreprises  à la fin de leur formation.

Le PDG du groupe CFPEM-ESIM, Joachim Ima

Il s’agit du Centre de formation professionnelle emploi et métiers (CFPEM), de  l’Ecole supérieure internationale de management (ESIM), de celles privées professionnelle de formation agricole (EPPFA) et formation professionnelle en élevage (EPFPESA)  et d’un lycée technique industriel.

Pour lui, différentes filières de formation  qui sont entre autre, la comptabilité, le marketing, l’électricité la logistique  l’agriculture, l’élevage, la maçonnerie la mécanique, le génie civil  sont dispensées au profit des étudiants.

A cet effet, M. Ima a annoncé  une remise de parchemins, à environ 300 étudiants de son Centre international de formation, suivie de l’inauguration officielle de campus polytechnique de Gampèla le 19 mars prochain, à la sortie Est de la capitale burkinabè.

Le PDG du groupe CFPEM-ESIM a noté que c’est une façon pour sa structure de magnifier, l’excellence au Burkina avec ses partenaires africains et européens.

« Nous souhaitons porter à la connaissance de l’entreprise burkinabè qu’au groupe CFPEM-ESIM, il y a des oiseaux rares qu’elles viendront chercher », a-t-il renchéri.

D’après lui, les formations sont de diverses niveaux en allant des volets tertiaires et ceux techniques et industriels qui révolutionnent actuellement le développement.

A en croire, Joachim  Ima, le Centre de formation international a outillé des professionnels compétents, avérés et qualifiés, qui, en dehors de leur formation professionnelle peuvent s’exprimer « aisément » en anglais.

« Les entreprises du 21 siècle auront à notre sein des compétences qualifiées mais également des compétences qu’elles pourront placer à l’échelle internationale », a-t-il poursuivi.

Le patron du groupe CFPEM-ESIM a expliqué que le recrutement  des étudiants se fait en fonction de la filière de formation souhaitée qui  part du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), au Baccalauréat,  à la licence ou au Master.

Le premier responsable du  groupe CFPEM-ESIM a fait savoir que sa structure est en partenariat avec des établissements africains,  européens et américains  dans la quête de l’excellence.

Débuté en  2009 avec quatre étudiants, le Centre de formation international de  Ouagadougou se retrouve de nos jours avec des milliers d’étudiants, à travers plusieurs filières.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

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