Accueil Blog Page 771

Burkina : Dédicace d’une œuvre pour orienter les agents immobiliers à plus de professionnalisme

Burkina-Foncier-Dédicace-Œuvre

Burkina : Dédicace d’une œuvre pour orienter les agents immobiliers à plus de professionnalisme

Ouagadougou 20 avril 2023 (AIB)-Le président de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Faso (ACAIF), Abdoulaye Kaboré a dédicacé, ce jeudi à Ouagadougou son œuvre intitulée « La boussole », qui vise à orienter les courtiers et les agents immobiliers pour  plus de professionnalisme.

« Dans le contexte actuel, il se trouve que les agents immobiliers et les courtiers ne travaillent pas dans le professionnalisme, ils travaillent dans l’amateurisme. « La boussole » vient comme un guide pour les acteurs de l’immobilier et du foncier », a indiqué l’écrivain Abdoulaye Kaboré.

     Le président de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Faso (ACAIF) et écrivain Abdoulaye Kaboré

Abdoulaye Kaboré est le président de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Faso (ACAIF).

Selon lui, le livre traite des responsabilités des courtiers et des agences immobilières, devant la loi de leurs agissements, de la qualité d’agent immobilier, de son rôle, des droits et des devoirs du propriétaire ou le bailleur qui loue un appartement.

La cérémonie de dédicace de l’ouvrage de 204 pages, « la boussole »,  s’est déroulée ce jeudi à Ouagadougou, sous le haut patronage du ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières  et de l’habitant, Mikaïlou Sidibé.

 

           Le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncière et de l’habitant, Mikaïlou Sidibé (à gauche)

Abdoulaye Kaboré a renseigné que son ouvrage aborde trois principaux points à savoir la présentation de l’Association des courtiers et agents immobiliers du Faso (ACAIF) et ses partenaires, les procédures foncières et immobilières et enfin des informations et conseils pratiques.

« Cette œuvre aborde également la protection du consommateur et  donne des conseils pratiques sur la gestion immobilière et foncière », a-t-il ajouté.

« Cette œuvre pour nous est très importante en ce sens que c’est un livre qui contient un certain nombre d’informations qui sont utiles aux usagers et aux acteurs de la chaine foncière », a affirmé le  ministre de l’Urbanisme, des affaires foncière et de l’habitant, Mikaïlou Sidibé.

M. Sidibé a félicité et salué le travail intellectuel de l’auteur qui vient « ajouter la terre à la terre », et apporter sa contribution dans l’amélioration de la pratique de la promotion immobilière.

L’œuvre coute 10.000 FCFA et est disponible pour l’instant à la librairie l’harmattan à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

FT/wis

Ziro : la prévention des conflits fonciers en milieu rural à l’ordre du jour

La population et le PDS ont posé pour la postérité

Ziro : la prévention des conflits fonciers en milieu rural à l’ordre du jour

Sapouy (AIB)- Dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Youth Empowerment in West Africa » (YEWA) pour sa deuxième phase dans le Ziro, l’association promo monde rural (APMR) a organisé le mercredi 19 avril 2023, une séance de sensibilisation à Idiou dans la commune de Sapouy sur la prévention des conflits liés au foncier.

L’accroissement du nombre de conflits fonciers inquiète de plus en plus les autorités locales (278 cas dans la région du Centre-Ouest en 2018). L’association promo monde rural joue sa partition à travers des séances de sensibilisation dans les villages sur le renforcement de la cohésion sociale entre les communautés par la réduction des conflits fonciers.

L’étape du village de Idiou dans la commune de Sapouy, a été conduite par le premier responsable de la commune, François Kaboré.

Avec les populations, ils ont fait l’état des lieux des conflits fonciers avérés ou latents dans le village. Il s’agit principalement de la vente illicite des terres, des déguerpissements de certains ménages, des mésententes sur les possessions foncières, de l’insuffisance des terres et des pratiques peu recommandables de certains topographes chargés des délimitations.

Le PDS François Kaboré a exhorté les populations à penser à l’avenir de leurs enfants en ne bradant pas les terres aujourd’hui.

 

A travers, la loi 034-2009/AN portant régime foncier rural, le conférencier du jour, François Kaboré a développé les modes de prévention et de résolution des conflits fonciers en milieu rural.

Il dira que tout conflit rural doit faire l’objet d’abord d’une tentative de conciliation au niveau village ou communal avant toute action contentieuse.

Cette tentative de conciliation est assurée par la commission de conciliation foncière villageoise (CCFV).

La procédure d’obtention de l’attestation de possession foncière rurale (APFR) et de transaction foncière, n’ont pas été en reste dans ses explications.

Il a annoncé le renouvellement des structures de gestion foncière dans les villages les jours à venir.

L’occasion faisant le larron, le chef du village de Idiou, Bazenon Neya, a soumis certains doléances de sa population au premier responsable de la commune. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de forages, du manque de moulin à grain, de la dégradation de la voie d’accès au village et du manque de matériel de nettoyage et d’évacuation des ordures ménagères.  Le président de la délégation a promis examiner ces doléances et apporter des réponses.

Agence d’information du Burkina

Yassine SIENOU

Rabat : La culture burkinabè à l’honneur au festival du mariage traditionnel marocain

Maroc-Burkina-Culture-Célébration

Rabat : La culture burkinabè à l’honneur au festival du mariage traditionnel marocain

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Les rituels des mariages traditionnels burkinabè et marocain ont été mis à l’honneur, le vendredi 14 avril 2023 soir à l’espace Mahaj Ryad à Rabat, dans le cadre de la 15è édition du Festival du mariage traditionnel marocain.

Le Burkina Faso, représenté par Germaine Compaoré, présidente de la Chambre des métiers de l’artisanat (CMA) de ce pays africain, est l’invité d’honneur de cette édition, organisée par la région de Rabat-Salé-Kenitra sous le signe « le mariage traditionnel marocain et l’artisanat au service du développement local et l’une des manifestations de la diversité culturelle et artistique marocaine ».

Le président de la Chambre d’Artisanat de la région de Rabat-Salé-Kenitra, Abderrahim Zemzami, et la présidente de la CMA du Burkina Faso, ont procédé à la signature d’une convention de partenariat visant à raffermir les liens bilatéraux en matière de coopération et des échanges dans les domaines liés aux métiers de l’artisanat et à la commercialisation des produits d’artisanat.

Selon M. Zemzami, cette convention a pour objectif de renforcer les liens de fraternité entre les peuples marocain et burkinabè et d’encourager les échanges de visites entre les professionnels opérant dans ce domaine.

S’arrêtant sur la 15è édition du Festival du mariage traditionnel marocain, M. Zemzami a indiqué que la tenue de cet événement en partenariat avec la Chambre d’Artisanat de la région de Fès-Meknès, vise à créer un rapprochement entre les artisans des deux parties, d’autant plus, a-t-il dit, que la ville de Fès se distingue par des types d’artisanat qui ne sont pas disponibles à Rabat, outre sa distinction en matière de dinanderie et d’artisanat du cuir.

Outre qu’elle vise à valoriser le patrimoine culturel, civilisationnel et artistique du Maroc à travers la promotion de la commercialisation des produits d’artisanat, cette manifestation culturelle est à même de permettre aux visiteurs d’apprécier la créativité des artisans, œuvrant dans le domaine des métiers liés au mariage et des divers produits de l’artisanat, a-t-il ajouté.

Un nombre record de 180 participants prennent part à cette édition, a encore précisé le président de la Chambre d’Artisanat de la région de Rabat-Salé-Kenitra, faisant part de l’intention de la chambre d’accueillir des participants d’autres régions lors des prochaines éditions.

Pour sa part, la présidente de la CMA du Burkina Faso a exprimé ses remerciements à la Chambre d’artisanat de la région de Rabat-Salé-Kenitra pour l’invitation adressée à la Chambre des métiers de l’artisanat de son pays, mettant l’accent sur le rôle important que joue le secteur de l’artisanat dans le développement du continent africain.

Selon elle, la signature de cette convention de partenariat vise à promouvoir le partage des expériences entre le Burkina Faso et le Maroc afin de renforcer ce secteur et contribuer au développement du continent africain.

De son côté, le premier vice-président de la Chambre d’Artisanat de la région de Fès-Meknès, Mohamed Bourkiza, a indiqué que le partenariat avec la Chambre d’Artisanat de la région de Rabat-Salé-Kenitra permettra l’échange d’expériences entre les deux régions en matière d’artisanat.

Il a à cet égard rappelé que la région de Fès-Meknès regorge de plusieurs produits d’artisanat exposés lors de cette édition notamment ceux du cuivre, d’argent et de poterie.

Outre des concerts musicaux et artistiques et des rituels du mariage marocain, représentant les traditions des différentes villes participantes, le festival du mariage traditionnel marocain connaît la participation de plus de 120 exposants des régions de Rabat-Salé-Kenitra et de Fès-Meknès notamment dans les domaines de la couture traditionnelle, la décoration et les équipements de la maison ainsi que les produits en argent et en cuivre, les bijoux et les cosmétiques.

Agence d’information du Burkina

Source : MAP

Promotion du tourisme interne: Le Gouvernement de la Transition lance le Mois du patrimoine burkinabè

Burkina-Tourisme-Patrimoine-Mois-Célébration

Promotion du tourisme interne: Le Gouvernement de la Transition lance le Mois du patrimoine burkinabè

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Le ministre d’État, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre, a procédé, ce jeudi 20 avril 2023 au Musée national à Ouagadougou, au lancement officiel du « Mois du patrimoine burkinabè ».

Accompagné d’une forte délégation gouvernementale, le ministre Bassolma Bazié, a indiqué qu’à travers cette cérémonie, le Gouvernement de la Transition entend fonder les mécanismes du progrès social du Burkina Faso sur une base qui accorde une préséance à nos valeurs culturelles.

                     Le ministre d’État, ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié

Pour lui, le Mois du patrimoine burkinabè vise à mobiliser les citoyens, les pouvoirs publics ainsi que les leaders d’opinions autour des curiosités et des lieux de mémoire de notre histoire à l’effet de combler le déficit occasionné par la chute du tourisme externe.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a, quant à lui, rendu un vibrant hommage à tous les acteurs qui participent à la collecte, à la protection mais aussi à la valorisation de ce patrimoine culturel sans lesquels nous manquerions de repère.

 

 Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo lors de la visite

Il a par ailleurs invité tous les Burkinabè où qu’ils se trouvent à prendre d’assaut les musées, les sites historiques, les sites patrimoniaux, tout ce qui sonne l’identité du Burkinabè.

Cette cérémonie a été suivie de visite des sites « Le musée et la cohésion sociale », « Le langage des masques » et « Les habitats du Faso ».

Selon le Chef du département en charge de la Culture  « tous les objets de toutes les communautés prêchent un seul et même message, celui de l’intégrité, de la solidarité, de l’entraide… ».

Le Gouvernement de la Transition a consacré la période du 18 avril au 18 mai 2023, Mois du patrimoine burkinabè. Il en sera ainsi pour chaque année.

La célébration de ce mois du patrimoine se déroulera sur tout le territoire national. Hommes, Femmes et enfants sont invités à faire massivement le déplacement dans les lieux de mémoire : musées, sites et monuments historiques, etc.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/MCCAT

Burkina : La chambre des métiers sollicite l’accompagnement de l’ALT pour l’atteinte de ses missions

Burkina-Parlement-Artisanat-Audience

Burkina : La chambre des métiers sollicite l’accompagnement de l’ALT pour l’atteinte de ses missions

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-La Chambre des métiers du Burkina Faso a demandé jeudi, le soutien de l’Assemblée législative de Transition (ALT) pour le développement du secteur de l’artisanat.

« Nous avons demandé au président de l’ALT de nous accompagner afin que notre secteur soit pris en compte à sa juste valeur dans le but de pérenniser son développement », a laissé entendre à sa sortie d’audience, la présidente de la chambre des métiers du Burkina Faso, Germaine Compaoré.

Mme Compaoré dit être venue exposer les préoccupations de sa structure et solliciter l’appui du parlement pour mener à bien leurs activités.

Elle a précisé que l’ensemble des artisans du pays réclament la construction d’un siège pour leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.

Pour la présidente de la chambre des métiers du Burkina Faso, le secteur de l’artisanat est le deuxième pourvoyeur d’emploi après celui de l’agriculture.

« Aucun pays n’est passé à un développement sans passer par l’artisanat »,  a fait remarquer Germaine Compaoré.

Agence d’information du Burkina

CI-NO/wis

 

 

 

Burkina: Une ONG Suisse réalise des forages pour les populations

Burkina-Association-Soutien

Burkina: Une ONG Suisse réalise des forages pour les populations

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-L’Organisation non gouvernementale (ONG) suisse Morija a affirmé jeudi, à Ouagadougou, avoir construit de nombreux forages dans les régions du Centre et du Centre-sud en matière d’eau potable pour le bien-être des populations burkinabè.

« Avec l’appui des partenaires, nous avons réalisé plusieurs forages notamment dans la zone de Nobéré et actuellement nous sommes dans la zone de Sakoula, Roumtinga, l’arrondissement 3 et 4 de la ville de Ouagadougou »,  a indiqué le représentant de l’association Morija pour l’Afrique de l’Ouest Gédion Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait à sa sortie d’audience ce jeudi à Ouagadougou avec le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma. Il a précisé que son association intervient dans plusieurs secteurs d’activités au Burkina Faso.

 

Il a souligné qu’outre le volet eau potable, sa structure intervient entre autres  dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de l’éduction et des activités génératrices des revenus des femmes.

A l’en croire, les échanges avec Dr Bougouma ont porté sur la présentation de sa structure et ses différentes interventions dans le pays.

« Depuis 2019 avec la crise que connait le Burkina, nous soutenons le gouvernement dans la prise en charge des personnes déplacées internes », a-t-il renchéri.

Flavie Capozzi, une nageuse et membre de l’association a affirmé avoir  traverser en deux jours, le plus grand lac d’Europe qui s’étend sur une distance de 150 kms pour récolter 58 mille euros d’une valeur de 38 millions de FCFA, au profit de sa structure.

En rappel, c’est depuis 1979 que l’ONG Morija intervient au Burkina Faso dans plusieurs domaines notamment, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’eau et l’assainissement.

Agence d’information du Burkina

CI-NO/wis

Burkina : L’UNESCO soutient 9 radios locales avec du matériel de plus de 12 millions FCFA

Burkina-Médias-UNESCO-Soutien-Matériels

Burkina : L’UNESCO soutient 9 radios locales avec du matériel de plus de 12 millions FCFA

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé ce jeudi, à Ouagadougou, la cérémonie officielle de remise de matériels informatiques par l’UNESCO au profit de médias, notamment les radios locales et communautaires formés en traitement de l’information sensible aux conflits et à la promotion de la cohésion sociale.

« C’est pour moi un immense plaisir de prendre part ce matin à cette cérémonie officielle de remise de matériels et d’équipements en soutien au gouvernement burkinabè dans le cadre du développement des médias et de l’accès à l’information », a déclaré le représentant du directeur du bureau régional multisectoriel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) pour l’Afrique de l’Ouest, Oumou Boly/Pafadanam.

 

     Coordinatrice de l’antenne de l’UNESCO au Burkina Faso Oumou Boly/Pafadanam

Mme Boly par ailleurs Coordinatrice de l’antenne de l’UNESCO au Burkina Faso a précisé que le geste de sa structure est composé, entre autres, de 10 ordinateurs portables, de 10 dictaphones, de 10 onduleurs, de 5 ordinateurs de bureaux et de 2 tables de mixage  estimé à 12 millions 670 mille F FCA.

Elle s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie officielle de remise de matériels de radiodiffusion au profit de neuf radios locales et communautaires formées en 2021, au traitement de l’information, aux conflits et à la promotion de la cohésion sociale par l’UNESCO Dakar.

Cette formation des acteurs des médias a été possible grâce à la collaboration du Réseau inter africain pour les femmes, Médias et développement (FAMDEV).

La coordinatrice de l’antenne de l’UNESCO au Burkina Faso a expliqué que depuis le début de la décennie en cours, la zone du Liptako-Gourma est devenue l’une des foyers majeurs de tensions et de violences au Sahel notamment les zones frontalières que partagent le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Selon Oumou Boly/Pafadanam, l’UNESCO et ses partenaires œuvrent à travers des formations, au renforcement de la cohésion sociale et à l’apport des informations de qualité et juste aux populations locales.

      Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo

« Pour l’UNESCO, son action en faveur de la jeunesse est reflétée dans sa stratégie opérationnelle 2014-2021 et porte sur des thèmes variés, discipline et questions diverses, allant de l’éducation à la culture en passant par la science et la communication », a-t-elle poursuivi.

D’après le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, la remise du matériel audiovisuel est le résultat d’une fructueuse collaboration entre le gouvernement du Burkina Faso et l’UNESCO.

M. Ouédraogo a fait remarquer qu’il s’agit en fait, un programme régional conjoint d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dansa la région du Liptako-Gourma.

Il a soutenu que ledit programme est mis en œuvre par l’UNESCO avec le financement de l’Union européenne (UE) par le biais du gouvernement de la Suède via les fonds fiduciaires multipartite du PNUD.

« Ce projet, initié en 2019, vise à renforcer la résilience des communautés et la sécurité humaine face aux chocs environnementaux et climatiques, et les divers conflits au Sahel », a renchéri le ministre.

Le porte-parole des bénéficiaires, Ibrahim Lompo, s’est dit satisfait du geste de l’UNESCO qui  va leur permettre de contribuer au renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans leur localité respective.

M. Lompo a rassuré le donateur que le matériel remis sera utilisé à bon escient au profit des populations locales.

Notons que dans le cadre de la promotion de la paix et de la cohésion sociale, l’UNESCO soutient les autres radios communautaires du Liptako-Gourma en matériel audiovisuels.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata/wis

Burkina : 20e édition de la SNC et concours direct 2023 au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : 20e édition de la SNC et concours direct 2023 au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traite de la 20e édition de la SNC, du recrutement de 7218 agents au concours direct 2023 et du déguerpissement à la gare Ouaga-inter.

« Site de la gare Ouaga-inter : la mairie donne les raisons du déguerpissement des marchands » titre à sa Une le quotidien Sidwaya

Le journal informe que la mairie de Ouagadougou a animé une conférence  de presse, hier mercredi 19 avril 2023, en vue d’expliquer les péripéties du déguerpissement des marchands de bétail qui étaient installés sur le site de la gare Ouaga-inter.

Le quotidien privé Le Pays ajoute que d’après le principal animateur du point de presse malgré des communiqués appelant les marchands de bétails à quitter les lieux, rien n’y fit.

Selon le journal, la libération de la plateforme à l’amiable ayant échoué, l’autorité municipale avec l’aide de la police nationale a agi afin d’appliquer la loi et c’est plus de 1300 têtes d’animaux et divers marchandises qui ont été mises en fourrière.

Sous un autre angle, Sidwaya titre à sa Une « concours directs 2023 : plus de 7000 agents à recruter pour des secteurs prioritaires ».

Le journal ajoute qu’au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, le conseil a autorisé le recrutement de 7218 agents par concours directs et 5283 agents pour les concours professionnels session 2023.

Sur le même sujet, le doyen des quotidiens privé l’Observateur Paalga titre à sa Une « concours directs 2023 : 7218 agents à recruter ».

Sous un autre volet, le quotidien Sidwaya titre à sa Une « 20e édition  de la SNC : le comité d’organisation reçoit 10 millions FCFA de la commune de Bobo-Dioulasso ».

Le quotidien renseigne qu’à 10 jours du début de la 20e édition de la semaine nationale de la culture, prévue du 29 avril au 6 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, le comité national d’organisation de l’évènement a reçu un soutient financier de 10 millions.

Agence d’information du Burkina

FD/wis

Kossi : Alassane Kagoné remplace Joseph Toé à l’Action humanitaire

Kossi : Alassane Kagoné remplace Joseph Toé à l’Action humanitaire

 

Nouna, (AIB)-Alassane Kagoné a remplacé le mercredi 19 avril 2023, Joseph Toé, au poste de Directeur provincial de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille.

 

La salle de réunion de la mairie de Nouna a abrité le mercredi 19 avril 2023, la cérémonie solennelle de passation de service entre le directeur provincial entrant en charge de l’Action humanitaire, Alassane Kagoné et son prédécesseur Joseph Toé.

 

C’était en présence des autorités administratives, religieuses, coutumières et du personnel.

 

Alassane Kagoné a d’abord témoigné sa gratitude à Allah, le Tout Puissant.

 

S’adressant aux plus hautes autorités de son ministère de tutelle, il a assuré de son engagement et aussi de sa ferme volonté d’œuvrer à mériter cette confiance.

 

M. Kagoné a fait savoir à ses collaborateurs qu’il s’appliquera les mêmes exigences qu’il aura envers eux.

 

Alassane Kagoné a souligné dans son adresse que la mission est commune et que la gestion sera collégiale. De son avis, l’impératif d’une équipe unie s’impose.

 

Quant à Joseph Toé, directeur sortant, qui aura passé six mois et demi à la tête de la direction provinciale, il a rendu un vibrant hommage à tout le personnel, aux collègues des services communaux, aux personnes ressources, aux notabilités coutumières et religieuses.

Agence d’information du Burkina

Adama Cissé

AIB-Kossi.

Des COGES de Zorgho sensibilisés sur la cantine scolaire basée sur la production locale

Plateau central

Ganzourgou

Cantine scolaire

Des COGES de Zorgho sensibilisés sur la cantine scolaire basée sur la production locale

Zorgho, (AIB)- Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Cantine scolaire basée sur la production locale », le Programme alimentaire mondial (PAM) a organisé un atelier de sensibilisation des membres des COGES, des APE et AME des 37 écoles pilotes de la commune de Zorgho les 18 et 19 avril 2023. Le lancement de l’atelier a eu lieu dans la salle de réunions du Haut-commissariat de Zorgho, sous la présidence du haut-commissaire de la province, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

« Les programmes d’alimentation et de nutrition scolaires basés sur la production locale fournissent aux élèves des aliments sûrs, diversifiés et nutritifs, provenant de petits exploitants locaux. En plus de soulager la faim, ils contribuent à lutter contre la malnutrition et à améliorer les capacités d’apprentissage des enfants avec comme effets induits, l’augmentation des taux de scolarisation, de fréquentation et d’achèvement scolaire. » a dit le haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

Mme Gouba s’exprimait ainsi le 18 avril 2023, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de sensibilisation des membres des Comités de gestion (COGES) d’écoles, des Associations des parents d’élèves (APE) et des Associations des mères éducatrices (AME) sur le projet « Cantine scolaire basée sur la production locale (HGSF) ».

Ce projet pilote est mis en œuvre conjointement par le PAM, la FAO, l’UNICEF et le FIDA pour accompagner l’Initiative Présidentiel « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour. » Il intervient dans huit communes de six régions du pays dont la commune de Zorgho avec 37 écoles ciblées.

A travers, ce projet, des activités en appui à la mise en œuvre de la cantine scolaire et des actions pour l’amélioration de la disponibilité des produits agricoles sont déroulés. A cet effet, les COGES des écoles recevront des transferts monétaires pour acquérir localement des denrées alimentaires variées de leur choix au profit des cantines scolaires.

L’atelier vise alors à sensibiliser les COGES, les Associations de parents d’élèves (APE) et les Associations de mères éducatrices (AME) sur le programme d’alimentation scolaire basée sur la production locale, les transferts monétaires et les achats de vivres. Il vise également à renforcer les capacités des COGES sur les plans d’achat, la gestion des vivres, la diversification des menus des cantines, les outils de gestion et de rapportage.

Quatre interventions ont marqué l’ouverture de l’atelier.

Dans son mot de bienvenue, le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Zorgho, Valentin Badolo a salué la tenue de l’atelier dans sa commune. Il a invité les participants à suivre assidument les communications et à s’approprier les contenues du projet pour l’atteinte des résultats escomptés sur le terrain. « Je suis persuadé que sa réussite dépend de notre engagement, notre implication dans les différentes activités qui seront déroulées. » a-t-il dit.

Le représentant du Secrétaire Permanant de l’Initiative Présidentiel « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Nébilma BAYILI a, au nom de la Secrétaire Permanente, remercié les autorités régionales, provinciales, communales et tous les participants pour leur présence à l’atelier. Il a dit l’impact positif de la cantine scolaire sur les performances scolaires et a encouragé les participants à s’approprier les activités mises en œuvre dans le cadre du projet.

Pour le représentant du PAM, Eugène KABORE, assurer pendant les jours de classe et durant toute l’année scolaire, une alimentation saine à tous les écoliers sur la base de denrées produits localement est un défi à relever. Il a traduit sa reconnaissance à la direction régionale en charge de l’éducation (DREPPNF) du plateau central, à la direction provinciale en charge de l’éducation (DPEPPNF) du Ganzourgou, à la Direction de l’allocation des moyens spécifiques aux écoles (DAMSE) et au secrétariat permanant de l’initiative présidentiel pour la réussite de l’organisation de l’atelier.

Pour la haut-commissaire, c’est une chance pour la commune de Zorgho d’être parmi les localités retenues pour la phase pilote de ce projet. Elle a alors invité les participants à être assidus et actifs afin qu’à l’issue de la formation, la mise en œuvre du projet soit une réussite.

Cette formation a regroupé une quarantaine de participants de 12 écoles. Les prochains jours, les 25 écoles restantes réparties en deux groupes bénéficieront de la même formation.

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 

Burkina/Ioba: Les femmes du village de Gnigbaman renoncent à la fête pour l’effort de guerre                       

Burkina/Ioba: Les femmes du village de Gnigbaman renoncent à la fête pour l’effort de guerre   

                   

Dano, 20 avril 2023 (AIB)-Plutôt que de fêter le 8 mars en différé avec leurs cotisations de 125 000FCFA, les femmes du village de Gnigbaman dans la commune de Dano, ont préféré reverser cette somme au titre de l’effort de guerre.

 

Une délégation des femmes du village de Gnigbaman (Zinkoné) est venue le mercredi 19 avril 2023 à Dano, pour remettre leur contribution au fond de soutien patriotique.

 

La présidente des femmes de Zinkoné, Domègnon Dabiré a transmis au président de la délégation spéciale communale de Dano Denis Zanré, la somme de cent vingt-cinq mille(125.000) francs CFA.

 

C’était en présence du 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Dano Aristide Dabiré et du président du comité villageois de développement(CVD) Clément Dabiré.

 

Selon Domègnon Dabiré, cette somme était destinée à la célébration en différé de la journée internationale des droits de la femme.

 

«Chaque année, nous célébrons le 08 mars en différé dans notre village. Cette année, compte tenu de la situation sécuritaire et surtout humanitaire difficile que traverse le Burkina Faso, nous avons décidé d’apporter notre compassion à nos soldats au front et aux populations vulnérables à cause de cette crise. Au lieu de fêter, nous préférons mettre le peu que nous avons cotisé au profit des couches défavorisées» a -t-elle souligné.

 

La contribution reçue a été remise séance tenante au bureau de la trésorerie principale de Dano avec délivrance d’une quittance de versement.

 

Le président CVD de Gnigbaman Clément Dabiré a indiqué que cette action ne sera pas la dernière.

 

M. Dabiré invite les autres villages à manifester leur solidarité envers nos compatriotes des zones en difficultés.

 

Pour le préfet PDS de Dano, cette initiative des femmes de Gnigbaman est un bel exemple de patriotisme et un vrai engagement citoyen.

 

« Je voudrais leur traduire notre reconnaissance et celles des plus hautes autorités du pays pour ce grand effort qu’elles ont fourni» a dit le préfet de Dano.

 

Il a saisi cette occasion pour lancer un appel aux populations de la commune afin que chacun apporte sa contribution au fond de soutien patriotique lancé par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, pour vaincre les forces du mal imposées à notre patrie.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE

AIB/Dano

½ finale coupe du Faso : toutes les équipes confiantes

FOOT-BFA-SPORT-FBF-LFP-COUPE

½ finale coupe du Faso : toutes les équipes confiantes

Ouagadougou, 20 avr. 2023 (AIB)- La Ligue de football professionnel a organisé jeudi à Ouagadougou une conférence de presse d’avant-match des demi-finales de la Coupe du Faso où toutes les équipes (AS Police # Salitas FC et AS Douanes # EFO) se sont dites confiantes quant à une victoire face à leurs adversaires, a-t-on constaté.

C’est le match AS Police # Salitas FC qui ouvrira le bal de ces demi-fianles le samedi 22 avril avant le choc AS Douanes # EFO le dimanche 23 avril au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou.

L’AS Police officiellement en D2 la saison prochaine, compte mettre le paquet sur la coupe du Faso. Face à Salitas, les Policiers se sont préparés techniquement et tactiquement pour faire obstruction aux Colombes de Ouaga 2000 pour jouer la finale pour la première fois de leur histoire.

«On va aborder le match contre Salitas dans de meilleures conditions. Nous allons mettre tout ce qu’il y a comme ingrédients pour aller en finale. On ne peut pas éliminer le Racing, le Royal et Vitesse et être là à tituber. Moi j’adore ces genres de matchs », a déclaré l’entraineur de l’AS Police Drissa Ouédraogo.

Mais le coach de l’AS Police Drissa Ouédraogo reconnait que Salitas a les faveurs des pronostics. Pour lui, « dans ce match, le favori c’est Salitas ».

Le milieu de terrain de l’AS Police Adama Ouédraogo qui accompagnait son coach pour cette conférence de presse insiste que « l’AS Police déjà joué une demi-finale, mais pas encore une finale », ajoutant qu’il faut que son équipe marque l’histoire en gagnant la coupe du Faso.

Salitas joue la carte de la prudence. « Ce n’est pas un match qui sera facile à gérer. L’AS Police va tout donner pour espérer aller en finale. Mais nous allons aussi utiliser nos atouts pour obtenir cette qualification» à indiquer le coach de Salitas FC Abdramane Diarra.

Dans l’autre opposition entre l’AS Douanes et l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), coachs et joueurs se sont également exprimés sur leur match dimanche.

L’As Douane détentrice du trophée de la coupe du Faso reste focus sur son objectif. «L’intention  de l’AS Douanes est de se qualifier pour la finale. Nous n’allons pas  lâcher le trophée », a insisté l’entraineur adjoint de l’AS Douanes Antoine Ilboudo.

L’EFO déjà vainqueur la semaine dernière contre les Gabelous se dit rassurée de gagner le match parce qu’ils ont des joueurs prêts pour se battre et aller en finale.
Agence d’information du Burkina
KSG/as/ata

Oumarou Ganou est le nouveau représentant permanent du Burkina à l’ONU

Oumarou Ganou est le nouveau représentant permanent du Burkina à l’ONU

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Le conseiller des Affaires étrangères, Oumarou Ganou, a été nommé hier mercredi, représentant permanent du Burkina Faso à l’ONU.

Jusqu’à sa nomination, il était le numéro 2 de l’Ambassade du Burkina à Bruxelles, en Belgique.

Diplomate de formation, M. Ganou a occupé le poste de Directeur général de l’Intégration africaine, puis de Directeur du Bureau national de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Il remplace Seydou Sinka, relevé de ses fonctions le mercredi 18 janvier 2023 pour des raisons non encore dévoilées.

Agence d’information du Burkina

DS/ata

La marine iranienne dit avoir « forcé » un sous-marin américain à faire surface

IRAN-USA-TRANSPORT-DIPLOMATIE

La marine iranienne dit avoir « forcé » un sous-marin américain à faire surface

 

TÉHÉRAN, 20 avr 2023  – La marine iranienne a annoncé avoir « forcé » jeudi un sous-marin américain à faire surface, alors qu’il empruntait le détroit d’Ormuz, dans le Golfe, une affirmation démentie aussitôt par la marine américaine.

Le commandant de la marine iranienne, Shahram Irani, a indiqué que le sous-marin américain USS Florida, en immersion, « s’approchait (des eaux territoriales iraniennes) dans un silence total ».

Un sous-marin iranien l’a « forcé » à faire surface après qu’il a « pénétré partiellement dans les eaux territoriales iraniennes », a déclaré M. Irani à la télévision d’Etat, affirmant que l’Iran allait porter l’affaire devant les instances internationales.

Une information « absolument fausse », a réagi la 5e flotte des Etats-Unis basée dans le Golfe. « Aucun sous-marin américain n’a traversé le détroit d’Ormuz récemment », a-t-elle ajouté dans un bref communiqué sur Twitter, dénonçant « un exemple de la désinformation iranienne qui déstabilise la région ».

La zone du détroit d’Ormuz, point de passage stratégique pour le commerce mondial de pétrole, reliant le Golfe à la mer d’Oman, est au coeur de vives tensions.

Ennemi juré des Etats-Unis, l’Iran dénonce régulièrement la présence de forces étrangères, notamment la 5e Flotte américaine stationnée à Bahreïn, menaçant à plusieurs reprises de bloquer le détroit en cas d’action militaire de Washington dans la zone.

Ce sont les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, qui contrôlent les opérations navales dans le Golfe, et sont chargés d’assurer la sécurité du détroit.

Washington a accusé de son côté à plusieurs reprises l’Iran de perturber le trafic maritime dans la zone.

En juin 2022, la marine américaine avait dénoncé la manière « dangereuse » avec laquelle avaient interagi trois navires des Gardiens de la Révolution lors du passage de bateaux de la marine américaine dans le détroit.

En janvier 2020, l’Iran avait tiré des missiles sur une base aérienne américaine en Irak qui abritait des troupes américaines, pour venger l’assassinat quelques jours plus tôt de l’ancien chef de la Force Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, Qassem Soleimani, par un raid américain à Bagdad.

 

Avec l’AFP

Bousculade meurtrière au Yémen pour une aide de huit dollars

ACCIDENT-YÉMEN-CONFLIT,PREV

Bousculade meurtrière au Yémen pour une aide de huit dollars

 

 SANAA, 20 avr 2023  Une bousculade a fait au moins 85 morts et des centaines de blessés jeudi au Yémen lors d’une action caritative, une nouvelle tragédie frappant ce pays pauvre au moment où il espérait tourner la page d’une guerre dévastatrice.

 

La catastrophe est survenue dans la nuit à Sanaa, la capitale du Yémen aux mains des rebelles, où des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans une école de la vieille ville pour recevoir une aide de 5.000 riyals, environ huit dollars, distribuée par un commerçant.

 

Cette somme représente l’équivalent d’un repas pour une famille, dans l’un des pays les pauvres du monde arabe, confronté de surcroît à une inflation galopante. Les rues de Sanaa sont d’ailleurs moins bondés que les années précédentes en cette période de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

 

« Les gens se sont bousculés, les uns sur les autres, et ma tête a cogné un mur », raconte à l’AFP Alaa Saïd, un résident de Sanaa de 28 ans qui figure parmi les blessés légers. « J’étais parmi ceux qui étaient au bout d’une foule immense et on a entendu des cris venir de devant », confie Nabil Ahmed, un autre rescapé âgé de 23 ans.

 

Des images diffusées par Al-Massira, la chaîne de télévision des rebelles, montrent une foule dense et des personnes grimpant les unes sur les autres pour tenter de se frayer un chemin.

 

Certains se débattent, alors que des gardes en tenue militaire tentent de les pousser dans la direction opposée.

 

Dans une autre vidéo, des corps gisent sur le sol, dans la panique générale.

 

Certains témoins affirment que des coups de feu ont provoqué le mouvement de foule, ce qui n’a pas pu être vérifié de manière indépendante par l’AFP.

 

– Espoir de paix –

Sur place, les journalistes n’ont pas eu accès au lieux de l’accident, bouclés par les services de sécurité des rebelles. Des vêtements déchirés et des chaussures écrasées jonchent encore les rues étroites dans les alentours.

 

« Au moins 85 personnes ont été tuées, et plus de 322 ont été blessées », a affirmé à l’AFP un responsable houthi de la sécurité à Sanaa, un bilan confirmé par des autorités médicales locales.

 

« Des enfants figurent parmi les personnes décédées » et une cinquantaine de blessés se trouvent dans un état grave, selon le responsable houthi ayant requis l’anonymat, n’étant pas autorisé à parler aux médias.

 

Ce drame a endeuillé le Yémen au moment où ses quelque 30 millions d’habitants espéraient sortir enfin de la guerre. Les Houthis, proches de l’Iran, ont pris la capitale en 2014, provoquant l’intervention quelques mois plus tard d’une coalition militaire, dirigée par l’Arabie saoudite, pour soutenir les forces gouvernementales.

La guerre a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde. Les efforts visant à mettre fin au conflit se sont intensifiés ces dernières semaines, sur fond de réchauffement des relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

L’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, s’est dit « profondément attristé par la tragique bousculade ».

Ce « drame » rappelle « l’urgence de mettre fin (…) à la crise humanitaire (…) en réglant le conflit », a de son côté réagi le ministère français des Affaires étrangères.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont aussi exprimé leurs condoléances.

– Succession de tragédies –

Les autorités de Sanaa ont attribué la catastrophe à « l’excès de monde » dans la rue étroite menant à l’école. « Quand les portes ont ouvert, la foule s’est précipitée dans les escaliers menant à la cour d’école », a écrit sur Twitter Mohammed Ali al-Houthi, haut responsable des rebelles.

Ces derniers ont annoncé l’ouverture d’une enquête. Trois commerçants ont déjà été « interpellés », a précisé un responsable houthi à l’AFP.

Selon un témoin interrogé par les Houthis, les citoyens avaient « été informés il y a près d’une semaine que de l’argent serait distribué sans conditions ».

Cette bousculade figure parmi les mouvements de foule les plus meurtriers dans le monde depuis dix ans, selon un décompte de l’AFP.

Elle vient s’ajouter à un contexte d’épidémies, de manque d’eau potable et de faim aiguë, avec plus des trois quarts de la population dépendant d’une aide internationale qui ne cesse pourtant de diminuer.

Dans les zones contrôlées par les rebelles, dont la capitale, de nombreux fonctionnaires n’ont pas été payés depuis des mois.

Le pays a connu son lot de tragédies ces dernières années, notamment avec des raids de la coalition qui ont tué des dizaines de civils. Et en 2022, 45 migrants avaient péri dans l’incendie d’un centre contrôlé par les rebelles.

Avec l’AFP

 

 

Kénédougou : Une foire commerciale pour la promotion des filières agricoles

 

Kénédougou : Une foire commerciale pour la promotion des filières agricoles

      

Orodara, 20Avril 2023 (AIB)-La chambre régionale d’agriculture (CRA) des Hauts-Bassins a organisé du 18 au  20  avril 2023 à Orodara, une foire  d’exposition de produits agro- sylvo pastoraux.

Discours, coupure du ruban, visite des  stands et  expositions… tels ont été  les temps forts  de cette foire commerciale dénommée Naafalogo. Une activité qui s’est tenue durant trois jours sur le plateau du stade du 4 août de  Orodara autour du thème : «accès durable aux marchés  pour une résilience effective des productrices et producteurs de la province du Kénédougou».

L’initiative est de la chambre régionale d’agriculture (CRA) des Hauts-Bassins avec l’appui technique et financier  de ses partenaires notamment Action contre la faim (ACF), à travers le Programme Intégré de diversification de la production et d’amélioration nutritionnelle de la Région des Hauts – Bassins (PADI).

 

Selon  les  organisateurs, cette foire a connu la participation de 17 exposants dont 10 coopératives d’étuvage  de riz, une unité de production de  farines infantiles et les bénéficiaires directs du programme.

 

Le Naafalogo  a également  enregistré la présence d’environs  180 visiteurs. Selon eux, la foire s’est bien déroulée au regard des résultats engrangés.

Aux dires du président de la chambre régionale d’agriculture (CRA) des Hauts – Bassins , Moussa Traoré , cette foire  est une opportunité  offerte aux acteurs accompagnés par ACF de promouvoir leurs produits , de nouer des contacts fructueux .

 

Selon lui, elle s’inscrit dans le cadre du partenariat entre son institution et  ACF.

Enfin, il a laissé entendre que cette activité va permettre de valoriser la production et la consommation locale.

Le coordonnateur Terrain  de l’ONG Action Contre la Faim (ACF) Cheick Amed Ky a  salué à sa juste valeur ce partenariat car il permet  d’accompagner les petits producteurs.

Il a aussi  indiqué que ce rendez- vous commercial a été une occasion pour renforcer la coopération entre les acteurs des filières agricoles et favoriser le rapprochement  des différentes activités économiques.

 

A la cérémonie d’ouverture,  le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Orodara, Emmanuel Konaté  et le Haut – commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, ont tous deux  relevé que cette foire commerciale cadre bien avec la politique nationale  de l’agriculture.

 

Pour eux, cette  opportunité d’affaires va booster l’économie dans la province.

Enfin, ils ont invité les producteurs à persévérer  dans la transformation de nos produits locaux.

Pour les acteurs, l’organisation de la première édition de Naafalogo est à saluer à sa juste valeur. La fin de cette foire a été marquée par la remise  des prix aux lauréats.

 

 Agence d’Information  du Burkina

Apollinaire Kam.

Kenya: un tribunal se déclare compétent pour juger du licenciement de modérateurs pour Facebook

KENYA-PROCÈS-TECHNOLOGIES-INFORMATIQUE-INTERNET-EMPLOI,LEAD

Kenya: un tribunal se déclare compétent pour juger du licenciement de modérateurs pour Facebook

 

 NAIROBI, 20 avr 2023  – Un tribunal du Kenya s’est déclaré compétent jeudi pour juger du licenciement contesté de 183 modérateurs de contenu sur Facebook par un sous-traitant de Meta, la maison-mère du réseau social visée par deux autres plaintes dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Un groupe de 140 salariés de la société Sama basés dans la capitale kényane Nairobi se sont joints à une plainte initiale déposée le 17 mars par 43 de leurs collègues dénonçant leur licenciement « illégal ».

Les avocats de Meta affirment que le géant américain des réseaux sociaux – qui détient également Instagram et WhatsApp – ne peut être poursuivi, estimant notamment que le Tribunal de l’emploi et des relations du travail de Nairobi n’a pas juridiction car le groupe n’est pas implanté au Kenya. Ils font par ailleurs valoir que le groupe n’est lié par aucun contrat de travail avec les plaignants.

Le tribunal « conclut que cette cour est compétente pour statuer sur la question d’un prétendu licenciement illégal et abusif », a tranché le juge Mathews Nduma Nderi dans une consultation rendue jeudi et consultée par l’AFP.

Le tribunal a également prolongé la suspension des licenciements qu’il avait prononcée le 21 mars, dans l’attente d’un jugement sur le fond.

« C’est une étape importante. (…) Lorsque des géants de la technologie font du mal au Kenya, il est juste qu’ils répondent à la justice kényane. Aucun géant de la technologie, aussi riche soit-il, ne doit être au-dessus des lois », s’est félicité dans un communiqué Cori Crider, la directrice de l’association Foxglove, qui soutient la plainte.

Contacté par l’AFP, Meta n’avait pas répondu dans l’immédiat.

Ces licenciements, annoncés en janvier et qui devaient être effectifs fin mars, résultent de la prochaine fin du contrat entre Meta et Sama, chargée depuis 2019 de la modération des contenus sur Facebook pour des pays d’Afrique de l’Est et du Sud. Cette tâche doit être confiée à la société Majorel.

Dans leur plainte consultée par l’AFP, les employés considèrent leur licenciement « illégal car sans justification et procéduralement injuste » car, affirment-ils, la procédure légale n’a pas été respectée.

Ils dénoncent aussi une discrimination menée par Meta et Majorel, affirmant que les salariés de Sama ayant postulé pour travailler chez Majorel ont vu leurs candidatures bloquées.

Un ancien employé sud-africain de Sama, Daniel Motaung, a porté plainte en mai 2022 contre Meta et Sama au Kenya, dénonçant des conditions de travail « indignes », des méthodes d’embauches trompeuses, des rémunérations irrégulières et insuffisantes ainsi que l’absence de soutien psychologique.

Le même tribunal de Nairobi s’est déclaré compétent en février pour juger cette affaire. Meta a fait appel de la décision.

Meta fait face par ailleurs à une autre plainte au Kenya. Une ONG kényane et deux citoyens éthiopiens accusent la plateforme d’inaction face aux discours de haine en ligne en Afrique, qui a notamment abouti selon eux au meurtre d’un professeur d’université en Ethiopie.

Ils réclament la création d’un fonds de 1,6 milliard de dollars pour en indemniser les victimes.

L’AFP est un partenaire de Meta, fournissant des services de vérification des faits en Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique.

Avec l’AFP

Burkina : Le gouvernement engagé à assurer la liberté d’expression et ouvre une enquête pour de présumées violations des droits humains (communiqué)

BURKINA-DROITS –HUMAINS-RESPECT

Burkina : Le gouvernement engagé à assurer la liberté d’expression et ouvre une enquête pour de présumées violations des droits humains (communiqué)

Ouagadougou, 20 avril 2023 (AIB)-Dans un communiqué parvenu ce jeudi à l’AIB, le porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo réaffirme son engagement à assurer la liberté d’expression au Burkina Faso et ouvre une enquête pour de présumées violations des droits humains.

« Le Gouvernement a pris connaissance du communiqué du Haut-Commissaire des Nations unies aux Droits de l’Homme du 06 avril 2023 à travers lequel, le Haut-Commissaire exprime sa preoccupation par rapport aux <restrictions imposées aux médias et à l’espace civique au Burkina Faso ».

Le Gouvernement remercie le Haut-commissaire pour l’intérêt qu’il accorde à la situation des Droits humains au Burkina Faso à travers les interpellations dont l’objectif est de contribuer à une meilleure protection des Droits humains dans le pays.

Le Gouvernement est conscient des enjeux liés à la préservation de l’espace civique et démocratique dans la consolidation des acquis des actions de lutte contre le terrorisme et le renforcement de la cohésion entre les communautés.

A cet égard, le Gouvernement réaffirme son ferme engagement à assurer à tous les Burkinabè et à toute personne vivant au Burkina Faso, sans discrimination aucune, le plein exercice des libertés d’opinion, d’expression, de réunion et d’association telles que garanties par la Constitution et les conventions internationales auxquelles le Burkina Faso est partie prénante.

En ce qui concerne les allégations de violation de Droits humains qui seraient imputables aux Forces de défense et de sécurité, le Gouvernement, conscient de la gravité de telles allégations, a entrepris de faire toute la lumière sur celles-ci. A ce titre, il rassure le Haut-commissaire que des enquêtes sont ouvertes.

Les conclusions desdites enquêtes conduiront, si les faits sont établis, à des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées dans la commission de ces faits et il n’y aura pas d’impunité pour des auteurs avérés de violation de Droits humains au Burkina Faso.

Le Gouvernement souligne avec force que la préservation de la vie, la protection des populations civiles et de leurs biens, la défense de la liberté et du modèle burkinabè du vivre-ensemble paisible entre les communautés constituent le sens de l’engagement des vaillantes Forces de défense et de sécurité ainsi que des valeureux Volontaires pour la défense de la patrie.

Ces femmes et ces hommes combattent et ce, au péril de leur vie, des hordes de terroristes qui tuent, pillent, violent et assassinent au quotidien la liberté dans notre pays.

Leur combat est aussi celui de l’intégrité et de la dignité pour des millions de Burkinabè qui n’aspirent qu’à vivre libres et en paix dans leur patrie.

En tout état de cause, le Gouvernement réitère sa disponibilité à maintenir un dialogue constructif avec le Haut-Commissaire et son bureau et reste ouvert à toute contribution en matière de renforcement des conditions de promotion et de protection des Droits humains au Burkina Faso ».

Le Porte-parole du Gouvernement

Burkina : Un VDP écope de sanctions disciplinaires après une escroquerie

Burkina : Un VDP écope de sanctions disciplinaires après une escroquerie

Ouagadougou, 20 avril 2023(AIB)-Un VDP en service à Fada N’Gourma a écopé de sanctions disciplinaires, pour avoir pris de l’argent avec un citoyen qui voulait rejoindre les rangs des volontaires pour lutter contre les terroristes, indique l’armée dans un communiqué.

Le texte précise que l’argent a été restitué intégralement à son propriétaire.

Agence d’information du Burkina

Houet/ Lutte contre la corruption : La police municipale de Bobo-Dioulasso sensibilisée

BURKINA-HOUET-CORRUPTION-POLICE-SENSIBILISATION

Houet/ Lutte contre la corruption : La police municipale de Bobo-Dioulasso sensibilisée

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’antenne régionale du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) des Hauts-Bassins, a organisé le mercredi 19 avril 2023 à Bobo-Dioulasso, une séance de sensibilisation sur la corruption, au profit de la police municipale de ladite ville.

La police municipale figure ces dernières années, aux premières places du rapport du Réseau national de la lutte anticorruption (REN-LAC) sur la perception de la corruption.

Afin d’inverser cette tendance, la police municipale de Bobo-Dioulasso a mis en place en 2020, avec l’appui technique du REN-LAC, un comité anti-corruption.

Dans le cadre des activités dudit comité, une séance de sensibilisation a été organisée le mercredi 19 avril 2023 à Bobo-Dioulasso au profit des policiers municipaux.

Selon le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, cette sensibilisation vise à assurer une gouvernance vertueuse dans les administrations publiques et à donner plus de lumière au jeune comité.

A en croire le PDS, les actes de corruption dans l’administration fragilisent le vivre-ensemble et la cohésion sociale.

« La mise en place de ce comité s’explique par le rang qu’occupe la police municipale dans le classement du REN-LAC ces dernières années », a-t-il justifié.

Pour M. Bidiga, ledit comité devrait contribuer à prévenir efficacement la corruption dans les rangs de la police municipale à travers les formations et les sensibilisations.

Il a invité les policiers à une participation active et toute l’administration communale à accompagner la dynamique en cours de reconquête du territoire national à travers la renonciation à la corruption.

Le représentant du REN-LAC dans les Hauts-Bassins, Assane Kindo, a assuré deux communications sur les thèmes : « La place et rôle du comité anticorruption de la police municipale dans le civisme » et « Le terrorisme et la corruption, quelles perspectives au niveau local ».

Pour M. Kindo, cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du RENLAC aux structures étatiques dans le domaine de la lutte contre la corruption.

Il a rappelé que n’importe quelle structure peut se faire accompagner par sa structure pour mettre un dispositif organisationnel afin de prévenir la corruption en son sein.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Dernières publications