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SIAO 2024 : L’École polytechnique de Ouagadougou présente sa création de colorants naturels

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SIAO 2024 : L’École polytechnique de Ouagadougou présente sa création de colorants naturels

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – L’École polytechnique de Ouagadougou est présente au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour présenter sa création de colorants naturels.

« Aujourd’hui, nous sommes là pour présenter une innovation dans le domaine de l’habillement et du textile. Nous travaillons sur le colorant naturel pour l’appliquer au Faso Danfani afin de valoriser ce que nous avons ici au Burkina Faso », a affirmé samedi l’ingénieur textile de l’École polytechnique de Ouagadougou, Assimi Nikiema, au micro de l’AIB.

M. Nikiema a indiqué que ces colorants naturels permettront de remplacer les colorants synthétiques, lesquels ont montré leurs limites, car ils polluent l’environnement et ont des conséquences sur la santé.

« Nous travaillons à utiliser des plantes burkinabè dont nous avons extrait le colorant, qui est naturel et écologique. Ces colorants ne sont pas polluants et viennent remplacer les colorants chimiques », a-t-il souligné.

L’École polytechnique de Ouagadougou expose pour la première fois au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) grâce au soutien de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dont la mission est de protéger les différentes créations et inventions.

L’ingénieur textile Nikiema profite des visites à son stand pour présenter également l’École polytechnique de Ouagadougou, une école d’ingénieurs en génie de conception avec des classes préparatoires intégrées.

L’École compte actuellement cinq grandes filières : le génie textile, le génie mécanique, le génie industriel, le génie informatique et le génie des télécommunications. C’est une école publique accessible par concours.

Les nouveaux bacheliers peuvent intégrer l’École en classes préparatoires après avoir passé le test d’entrée. Deux ans après, ils accèdent au cycle ingénieur, qui dure trois ans. À l’issue de cette formation, les étudiants obtiennent un diplôme d’ingénieur de conception.

Non loin de là se trouve le stand de l’actionnariat communautaire, lancé en 2023 par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon la chef de service de l’actionnariat communautaire, Manassira Sanou/Traoré, ils ont enregistré une centaine de souscriptions dès le deuxième jour de l’exposition, signe que, selon elle, le message passe bien.

Elle a lancé un appel aux Burkinabè pour atteindre l’objectif de 100 milliards de souscriptions.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina/SIAO 2024 : Les parkeurs saluent la sécurité déployée sur le site qui facilite leurs activités

Burkina/SIAO 2024 : Les parkeurs saluent la sécurité déployée sur le site qui facilite leurs activités

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – Les parkeurs présents à la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ont salué, lundi, le déploiement des forces de l’ordre sur le site pour assurer la sécurité des festivaliers, ce qui facilite également leurs activités.

Les parkeurs de l’édition 2024 du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ont exprimé, ce lundi 28 octobre 2024, leur satisfaction quant au déploiement des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des festivaliers et des visiteurs.

Pour eux, cette forte présence des éléments de sécurité facilite leurs activités de parking, car, selon eux, les bandits ne peuvent plus se promener dans le périmètre.

Le parkeur Ismaël Kabré, résidant au quartier Yamtenga de Ouagadougou, a indiqué que le marché est actuellement timide quatre jours après l’ouverture de la 17e édition de la biennale de l’artisanat africain.

À l’entendre, il encaisse environ 15 000 FCFA à la fin de sa journée. Son collègue Adama Tapsoba, travaillant dans la même zone, affirme empocher la somme de près de 20 000 FCFA par jour.

Quant à Adama Congo, un autre parkeur résidant à Ragnongo, il dit être fier de la tenue effective du SIAO.

Il a par ailleurs expliqué que l’organisation de l’événement témoigne de la résilience du peuple burkinabè, malgré le contexte sécuritaire et humanitaire du pays.

 

D’après le parkeur Congo, ses recettes s’élèvent à peu près à 50 000 FCFA par jour.

Les clients Salam Kaboré et David Ouédraogo ont exprimé leur reconnaissance aux parkeurs, qui veillent à la sécurité de leurs engins sur le site du SIAO.

Selon eux, ils ont déboursé la somme de 200 FCFA pour pouvoir garer leurs montures aux parkings.

Les parkeurs ont également rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui se battent au quotidien, au péril de leur vie, contre le terrorisme.

Ils ont aussi félicité le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour son engagement dans la reconquête de l’intégrité du territoire national.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Namentenga : Les gestionnaires de la province outillés sur la gestion administrative

Burkina- Namentenga- Formation

Namentenga : Les gestionnaires de la province outillés sur la gestion administrative

Boulsa 29 oct. 2024 (AIB)- Le secrétaire général de la province de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara, représentant le haut-commissaire a présidé le mardi 29 octobre 2024 à Boulsa, une formation au profit des agents chargés des ressources humaines des différentes structures déconcentrés et décentralisées sur la gestion administrative des sorties définitives des fonctions, les modalités et les droits des agents « Quel document et à quel moment, faut-il avoir pour préparer une sortie définitive », telle était la préoccupation principale à laquelle, le directeur régionale de la fonction publique du Centre-Nord, Madi Zango a apporté des solutions adéquates ce mardi 29 octobre 2024, au cours d’une formation à Boulsa.

Cette formation placée sous le thème « gestion de départ à la retraite » a permis aux participants de connaître les outils juridiques qui encadrent les sorties définitives, d’appréhender les modalités et d’acquérir une bonne connaissance des droits des agents.

A cet effet, leurs préoccupations ont notamment porté sur le départ anticipé et la démission, les réquisitions, les agents improductifs, les frais de cercueil et les enjeux de la détention préventive. Ainsi, les apports des uns et des autres ont contribué à éclairer la lanterne des participants lors des échanges . L’attaché d’administration scolaire et universitaire à la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Namentenga, Ferdinand Nacoulma s’est dit satisfait de la tenue de la formation.

M. Nacoulma a souhaité que les frais d’achat du cercueil d’un agent décédé soient disponibles au niveau local, en vue de faciliter son acquisition aux héritiers du défunt pour éviter les procédures souvent lentes. Le directeur régional de la fonction publique du Centre-Nord s’est également réjoui de la participation effective des participants à la formation. Le représentant du haut-commissaire de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a remercié la direction générale du Centre-Nord pour son initiative et les participants pour leur mobilisation.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Burkina/Reconfiguration urbaine : Des acteurs du développement urbain échangent sur la validation de la stratégie nationale

Burkina/Reconfiguration urbaine : Des acteurs du développement urbain échangent sur la validation de la stratégie nationale

Ouagadougou, 29 oct. 2024 (AIB)-Le secrétaire général, Delwendé Maxime Tiendrebeogo, représentant le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a présidé, mardi, l’atelier de validation de la Stratégie nationale de la reconfiguration urbaine (SNRU), qui permettra d’améliorer les services sociaux de base et les équipements urbains.

« La stratégie permettra d’améliorer la présence de l’Etat et l’offre des biens et services essentiels tels que les services sociaux de base et les équipements urbains », selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Urbanisme Delwendé Maxime Tiendrebeogo.

Pour lui, les centres urbains ainsi créés ou renforcés offriront de meilleures garanties de sécurité à travers un maillage conséquent des services sécuritaires ainsi que des aménagements prenant systématiquement en compte le défi sécuritaire.

Maxime Tiendrebeogo, s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors de l’atelier de validation de la Stratégie nationale de la reconfiguration urbaine (SNRU), dont la vision est à l’horizon 2029.

Il a indiqué que des actions en phase avec les orientations de la reconfiguration urbaine sont déjà en cours.

« Je voudrais mentionner le programme de construction de 50 000 logements (Burukina Faso Deenw ka soow) qui prône la densification urbaine, le programme de restructuration des zones d’habitat spontané et d’apurement du foncier urbain (Pro-Rest-Apur) qui vise la résorption des zones d’habitat spontané et le programme de développement urbain (PDU) dont le but est d’améliorer l’urbanité des villes », a-t-il ajouté.

M. Tiendrébeogo, a poursuivi que les réponses envisagées dans la stratégie permettent de prendre en compte le besoin de recomposition des espaces depuis l’élaboration des outils de planification jusqu’à la réalisation des aménagements prévus.

A l’en croire, un accent particulier est donné au renforcement du niveau d’équipement et de la résilience des villes.

« Les villes constituent les locomotives du développement économique de toute nation », a poursuivi le secrétaire général, qui pense qu’il faut saisir les opportunités transformationnelles pour repenser la conception et la gestion de nos villes.

Les acteurs du développement urbain se plancheront sur des groupes thématiques tels que « urbanisme » et « habitat et développement urbain », afin de consolider les axes et les actions pour une mise en œuvre efficace, efficiente et flexible de la stratégie.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/SIAO: Lancement du Prix Thomas Sankara de la créativité

Burkina/SIAO: Lancement du Prix Thomas Sankara de la créativité

Ouagadougou, 29 oct. 2024 (AIB)-Le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a lancé mardi à Ouagadougou, le Prix spécial Thomas Sankara de la créativité, doté d’une enveloppe de 3 millions de FCFA, destiné à récompenser une œuvre artistique africaine de qualité exceptionnelle.

« J’ai l’honneur de lancer officiellement le Prix spécial Thomas Sankara de la créativité. Ce prix est destiné à récompenser une œuvre artistique africaine par sa qualité exceptionnelle », a déclaré Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de Transition.

Dr Bougouma s’exprimait mardi à Ouagadougou, au siège du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Le Prix spécial Thomas Sankara de la créativité est une distinction instituée par l’Assemblée législative de Transition.

Il s’ajoute à trois autres prix spéciaux décernés par le parlement, d’une valeur cumulée de 3 millions 250 mille FCFA, pour récompenser les stands des différentes régions.

Pour Dr Bougouma, le Prix spécial Thomas Sankara rappelle que c’est sous le leadership éclairé du président Sankara que le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou a été initié.

En novembre 1984, le président Thomas Sankara avait lancé à Ouagadougou la première exposition-vente de produits artisanaux, dénommée « Artisanat 84 ». Le succès de cet événement a conduit à la première édition du SIAO en février 1988.

Le président de l’Assemblée a précisé qu’un jury indépendant et professionnel est chargé d’identifier la meilleure œuvre dans le pavillon de la créativité, qui recevra le Prix spécial Thomas Sankara de la créativité.

« Ce prix est un appel à plus de créativité et d’ingéniosité pour une Afrique compétitive », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

Plus de 50 partis dissous en Guinée et les activités de 54 autres suspendues

SOCIÉTÉ: GUINÉE-PARTI-DISSOLUTION

Plus de 50 partis dissous en Guinée et les activités de 54 autres suspendues

Ouagadougou, 29 oct 2024 (AIB/TASS). Le gouvernement guinéen a ordonné la dissolution de 53 partis politiques, a suspendu les activités de 54 autres pour trois mois et compte surveiller le travail de 67 autres, y compris les principaux partis d’opposition. C’est ce qu’a rapporté le site d’information local Guinée 360, qui se réfère à une liste publiée par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Le ministère guinéen pointe des violations de la législation nationale par les partis dissous, notamment en matière de rapports financiers. Certains partis n’ont pas tenu leur congrès à temps, comme l’exigeait leur statut.

Les partis dont les activités ont été suspendues doivent, dans un délai de 90 jours, mettre tous leurs documents et principes de fonctionnement en conformité avec la loi. Sinon, ils seront dissous.

Les 67 partis surveillés ont également commis des violations. Actuellement, ils peuvent poursuivre leurs activités, mais s’ils ne remédient pas aux violations, les autorités ont le droit de les dissoudre ou de suspendre leurs activités.

Parmi les forces politiques placées sous surveillance figurent les principaux partis d’opposition, le Rassemblement du peuple de Guinée, dirigé par l’ancien président Alpha Condé, l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’Union des forces républicaines.

Burkina/Assurance maladie : Les travailleurs du secteur informel cotiseront 4 000 FCFA par mois, selon le ministre

Burkina/Assurance maladie : Les travailleurs du secteur informel cotiseront 4 000 FCFA par mois, selon le ministre

Ouagadougou, 29 oct. 2024 (AIB) – Pour bénéficier des services de l’Assurance maladie universelle, les travailleurs du secteur informel devront cotiser 4 000 FCFA par mois, les travailleurs indépendants du secteur formel 15 000 FCFA et les fonctionnaires 2,5 % de leurs revenus mensuels sur les 5 % requis, a annoncé mardi le ministre Bassolma Bazié.

« Le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) a un caractère obligatoire et profite aux populations sans distinction de race, de nationalité, de sexe, d’origine ou d’antécédents pathologiques », a déclaré le ministre d’État chargé de la Protection sociale, Bassolma Bazié, lors d’une conférence de presse tenue mardi.

D’après lui, depuis l’adoption de la loi instituant le régime d’AMU en 2015 jusqu’en 2023, seulement deux décrets d’application de cette loi avaient été adoptés. Le gouvernement de la Transition a travaillé pour en adopter six autres.

Bassolma Bazié a expliqué que les agents publics de l’État et les travailleurs salariés et assimilés cotiseront 5 % de leurs revenus mensuels, répartis à raison de 2,5 % à la charge de l’employeur et 2,5 % à la charge de l’agent.

Pour les travailleurs indépendants du secteur formel, la cotisation est fixée à 15 000 FCFA par mois, et pour ceux de l’économie informelle ainsi que les personnes indigentes, à 4 000 FCFA par mois. D’après le ministre, les bénéficiaires des pensions ou des rentes cotisent à un taux mensuel de 2 %.

« Le paiement de la cotisation par l’assuré ou pour son compte lui permet de bénéficier d’une couverture sanitaire pour lui et les membres de sa famille à sa charge », a-t-il ajouté.

M. Bassolma a évoqué les prestations éligibles, comprenant entre autres des actes de médecine générale, des spécialités médicales et chirurgicales, des soins infirmiers, des soins liés à l’hospitalisation, des examens de biologie médicale, etc.

« À ce jour (29 octobre 2024), plus de 1 500 personnes ont été immatriculées et ont reçu leurs cartes ou attestations provisoires d’immatriculation, et 12 structures ont été affiliées, avec 199 112 autres personnes pré-immatriculées », a déclaré le ministre d’État, chargé de la Protection sociale.

Selon lui, les assurés doivent payer un ticket modérateur de 30 % afin de bénéficier des prestations du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Il a par ailleurs expliqué que l’AMU est un dispositif visant à protéger les individus des contraintes financières en cas de maladie ou de maternité.

D’après lui, cela traduit la volonté des autorités burkinabè de renforcer le système de protection sociale conformément à la convention 102 de 1952 de l’Organisation internationale du travail relative à la sécurité sociale, et de faire du droit à la santé une réalité.

Le ministre d’État a aussi mentionné que divers sites ont été identifiés pour l’immatriculation de la population. Il s’agit du siège de la CNAMU à Ouaga 2000, de l’immeuble Baoghin situé à Larlé, de l’immeuble de la Modernisation situé sur l’avenue Kwame Nkrumah, du bâtiment Lamizana et des 13 directions régionales du Travail et de la Protection sociale.

À l’écouter, les défis de la mobilisation sociale, de la mobilisation des ressources financières, de l’acquisition de la logistique et des modules informatiques doivent être relevés pour une opérationnalisation effective du RAMU.

 

Pour Bassolma, l’État est conscient de ces enjeux et travaille à la poursuite de l’adoption des textes d’application, à la mise en place d’un dispositif de collecte des cotisations et à la formation des agents de santé sur les outils de gestion pour assurer le bon fonctionnement du RAMU.

Créé en septembre 2015 par le gouvernement, le RAMU a pour objectif d’assurer la prise en charge des soins en cas de maladie ou de maternité.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

A la découverte de l’Institut des arts de Hunan et sa filière de restaurateurs d’objets précieux 

Chine-Art-Formation-Restauration

A la découverte de l’Institut des arts de Hunan et sa filière de restaurateurs d’objets précieux 

Changsha, 29 oct. 2024 (AIB) – L’Institut des arts de Hunan, créé il y a 101 ans et désormais doté d’une filière de réparation d’objets d’art abimés, a accueilli une délégation de journalistes burkinabè, lundi dans ses locaux de Changsha, capitale de la province de Hunan, au sud de la Chine.

160 étudiants, de plusieurs niveaux, sont en formation au sein de l’Institut professionnel des Arts de Hunan pour devenir des restaurateurs d’anciens objets d’art ébréchés ou brisés.

La faculté ouverte à cet effet pour les accueillir est la toute dernière dans cet institut créé en 1923, soit bien avant la fondation de la Nouvelle Chine.

La délégation des journalistes burkinabè, conduite par le Chargé de mission du ministère en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bakary Koné, a visité la salle d’apprentissage de restauration des objets en bois.

Dans la salle d’exposition des objets ou des photographies d’objets restaurés, la délégation a pu observer des statuettes, de billets d’argent, de la porcelaine, des masques, des peintures etc., en version abimée et en version restaurée.

«Nous avons ouvert cette faculté à la demande du besoin», a expliqué Mme Xin Jiang, l’une des responsables de la faculté. Selon elle, c’est une première pour un institut en Chine.

«Les objets sont réparés pour préserver leurs valeurs historiques et esthétiques», a ajouté Mme Jiang

Dans la salle voisine, la délégation a aussi visité un atelier de restauration de masques ou figurent également une collection de masques d’Afrique et d’Asie du Sud-est, ainsi que des objets ésotériques et des animaux exotiques morts ou vivants.

Un peu plus loin, des étudiants restaurateurs s’affairent dans l’atelier de fabrication et de restauration des instruments de musique, dominés à vue d’œil par d’anciens pianos.

La visite s’est poursuivie dans la faculté des arts du spectacle ou se déroulent des répétitions en danse traditionnelle chinoise d’un côté et en danse contemporaine de l’autre.

Cette faculté qui prépare les étudiants aux opéras a présenté aux visiteurs burkinabè un avant-goût des prestations scéniques et surtout une importante collection de masques et de costumes utilisés pour les spectacles ainsi que les images des prestations mémorables.

Au sein de cet institut, une autre faculté s’est spécialisée dans la conception et le design dans les domaines des personnages, des produits, de l’environnement, du théâtre, de la danse, du cinéma, de la publicité et des nouveaux médias selon la patronne de la faculté, Mme Liang.

La visite s’est achevée dans le musée de l’histoire de l’institut ou trônent les photos des fondateurs, des enseignants et des anciens étudiants devenus des personnalités importantes ainsi qu’une foisonnante littérature collée aux murs.

Le chef de la délégation burkinabè, Bakary Koné a exprimé l’intérêt des visiteurs à apprendre auprès des responsables de l’institut professionnel des Arts de Hunan tout en les remerciant pour leur professionnalisme et leur amitié.

La délégation burkinabè séjourne à Hunan dans le cadre d’une formation de trois semaines organisée du 11 au 31 octobre 2024 au profit des responsables des médias du Burkina Faso.

CK/ata

 

« Le Tour est difficile mais mon équipe est très forte cette année », selon le maillot jaune Mohcine

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« Le Tour est difficile mais mon équipe est très forte cette année », selon le maillot jaune Mohcine

Banfora, 29 oct. 2024 (AIB) – Le maillot jaune du Tour du Faso, le Marocain El Kouradji Mohcine a déclaré mardi à Banfora à l’AIB que la compétition est difficile mais les Lions de l’Atlas cyclistes sont prêts à relever le défi jusqu’à la fin de la course.

« Le Tour est très difficile mais mon équipe est très forte cette année », a déclaré le sprinter marocain et actuel détenteur du maillot jaune le plus convoité El Kouradji Mohcine avant d’expliquer la stratégie menée à cette 5e étape pour la victoire.

Victoire de la 5e étape de Mohcine, sa 2e de la compétition

« J’ai essayé de contrôler la course aujourd’hui. J’ai lancé mon coéquipier, le maillot vert Adil Arbaoui pour aller chercher des bonifications avant le travail final à l’arrivée à Banfora. Au niveau du premier virage à gauche avant la ligne d’arrivée c’était compliqué mais grâce à Dieu j’ai pu surmonter ça pour venir chercher la victoire d’étape ».

Très endurant, les Lions de l’Atlas marocains disent avoir surmonté des difficultés pour le sacre final dans la citée du paysan noir. « Il y a eu beaucoup de difficulté à cette 5e étape (avec l’état de la route (ndlr), donc avec beaucoup de fatigue ».

Les coéquipiers de Mohcine abattent un énorme travail pour conserver leurs acquis dans la compétition

Mohcine et ses coéquipiers se préparent donc pour le critérium de Bobo de demain pour ne pas compromettre les deux maillots les plus recherchés de la course. « Demain c’est le circuit fermé et c’est encore difficile. Mais de la façon dont nous avons contrôlé la course aujourd’hui va se poursuivre avec mes coéquipiers pour protéger les acquis ».

Pour lui « le Maroc cette année c’est le maillot jaune ou rien », mais il faudra faire attention à des équipes comme le Cameroun, le Burkina et même les équipes européennes.

« Le Burkina a trois équipes qui attaquent beaucoup dans la course. Donc nous avons des difficultés dans les premiers kilomètres. Mais il y a également le Cameroun qui est très fort sans oublier les Russes et les Hollandaise », a-t-il conclut.

La 6e étape de mercredi est un critérium de 10,7km à parcourir 10 fois dans les artères de Bobo-Dioulasso, soit une distance totale de 107km. Le Tour du Faso c’est du 25 octobre au 3 novembre prochain avec 10e et dernière étape de Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
as/ata 

Burkina : Bientôt « Burkindi Business Center », un complexe immobilier comprenant une tour de 35 étages

Burkina : Bientôt « Burkindi Business Center », un complexe immobilier comprenant une tour de 35 étages

Ouagadougou, 29 oct. 2024 (AIB) – Le ministre en charge de la Construction, Mikailou Sidibé, a posé mardi la première pierre de « Burkindi Business Center », un complexe immobilier de plus de 320 milliards FCFA, composé de la Tour Burkindi, un immeuble de 35 étages, de 14 immeubles de 15 niveaux et d’un centre commercial de 3 niveaux.

Sur une superficie de 4,6 hectares dans le quartier Ouaga 2000 de la capitale burkinabè, sera érigé le « Burkindi Business Center », un complexe immobilier ultra-moderne sans précédent dans la sous-région, pour un coût estimé à 320 milliards de FCFA.

Ces infrastructures seront réalisées grâce à un partenariat public-privé entre l’État burkinabè et le groupe Kastor Africa, avec le soutien et l’expertise du Bureau national des grands projets et de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Selon l’administrateur général du groupe Kastor Africa, Joseph Zagré, ce projet, qui s’inscrit dans la vision globale des autorités du Burkina Faso, sera exécuté en 4 ans hors saison des pluies, mais les bâtiments de petite envergure seront livrés dans un délai de 24 mois.

Pour le parrain de la cérémonie, le ministre Mikaïlou Sidibé, ce projet démontre l’engagement du gouvernement à améliorer le cadre de vie des Burkinabè et à transformer la capitale, Ouagadougou, en un hub d’affaires compétitif, dynamique et attractif.

« Ce complexe, qui apportera une touche de modernité à notre ville en améliorant le cadre de vie des citoyens, va réduire les charges locatives de l’État en offrant des centaines de bureaux individuels », a précisé le premier responsable du ministère en charge de l’Urbanisme.

« Burkindi Business Center » permettra également d’améliorer l’offre de logements grâce au nombre important d’appartements qu’il comprendra, a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

SIAO et cyclisme dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

SIAO et cyclisme dominent la Une des quotidiens burkina 

Ouagadougou, 29 oct. 2024 ( AIB)- Les parutions du jour font écho de la 2e victoire d’étapes du coureur Russe Popov Anton du 35e tour du Faso sans oublier les activités de la 17e  édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui bat son plein.

«  Artisanat africain : A Ouaga, l’OAPI dessine les contours d’une meilleure valorisation », arbore à sa Une, le doyen des  quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal privé, l’Organisation africaine de la propriété  instinctuelle (OAPI), en margela 17e  édition du SIAO a initié le samedi 26 octobre 2024 à Ouagadougou, une conférence internationale sur la promotion des dessins et modèles industriels.

Le confrère soutient également cette rencontre vise  à tracer de nouveaux sillons pour la valorisation des produits de l’artisanat africain.

  Toujours au sujet du SIAO 2024, le quotidien privé Le pays souligne que l’ouverture officielle des ateliers vivants constitue une nouveauté qui vise à promouvoir les métiers de l’artisanat.

Le journal public Sidwaya, de son côté, fait remarquer que les invités spéciaux que sont le Mali et le Niger ont été célébrés le dimanche 27 octobre 2024, au cours d’une cérémonie dans la capitale burkinabè.

 Sur un autre chapitre, le même journal public titre,  dans ses colonnes : « 35e  tour du Faso : Popov signe sa 2e victoire d’étapes ».

Le quotidien informe que le  coureur russe Popov Anton a remporté hier lundi la 4e étape du tour du Faso courue entre Réo et Boromo, d’une distance de 129 km 100 en 2h 47mn 49s avec une de 46, 158km/h.

Pour l’Observateur Paalga, ce russe course s’illustre pour la 2e fois établit la meilleure performance depuis le début de la compétition.

Le journal privé Le pays se demande si les Etalons pourront-ils remonter la pente ?

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

Tour du Faso 2024: Un Camerounais termine la 4e étape à pied

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Tour du Faso 2024: Un Camerounais termine la 4e étape à pied

Boromo, 28 oct. 2024 (AIB)-Le coureur camerounais Ngueguim Steeve Auriol, tombé en panne mécanique, a terminé lundi à Boromo, la 4e étape du Tour international du Faso à pied, a constaté l’AIB sur place.

Pendant que le cycliste camerounais Ngueguim Steeve Auriol était dans le péloton pour disputer une place dans le classement de l’étape, son vélo lui a joué un tour. A quelques 100m de la ligne d’arrivée, sa roue arrière a eu une crevaison.

Il a attendu pendant près d’une minute, les secours de ses mécaniciens, en vain, alors qu’il avait déjà démonté la roue de sa monture, pour faciliter le travail des réparateurs. Voyant que les sécours n’arrivaient pas et qu’il était sous la menace des deux derniers coureurs ghanéens, il a préféré terminer le parcours à pied. Il a fini 57e sur 59.

C’est le Russe Anton Popov qui a remporté cette 4e étape devant le Marocain El Arbaoui et le Malien Yaya Diallo. Le maillot jaune le plus recherché de la compétition reste toujours la propriété du Marocain El Kouraji Mohcine.

La 5e étape du Tour se dispute mardi entre Bobo – Dioulasso et Banfora, longue de 85,5km.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Le ballon d’or 2024 attribué à Rodri, milieu de terrain espagnol du club anglais Manchester City, devant l’attaquant brésilien, Vinicius Jr pourtant cité par beaucoup de médias comme grand favori avant la remise du trophée.

Le ballon d’or 2024 attribué à Rodri, milieu de terrain espagnol du club anglais Manchester City, devant l’attaquant brésilien, Vinicius Jr pourtant cité par beaucoup de médias comme grand favori avant la remise du trophée.

Agence d’Information Burkina

Afrique : Des chercheurs veulent s’inspirer de Sankara et de Tambo pour le développement du continent

Afrique : Des chercheurs veulent s’inspirer de Sankara et de Tambo pour le développement du continent

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – Des universitaires africains regroupés au sein de « l’Initiative des Chaires de recherche africaine OR Tambo » (ORTARChI en anglais) réfléchissent, ce lundi à Ouagadougou, à une véritable souveraineté de l’Afrique dans le domaine de la recherche en s’inspirant de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara et du militant sud-africain anti-apartheid Oliver Tambo.

« Aujourd’hui, nous rendons hommage à Thomas Sankara et à Oliver Tambo, afin de nous inspirer de ce qu’ils ont accompli pour continuer la lutte pour la souveraineté de l’Afrique, notamment dans le domaine de la recherche », a déclaré la coordonnatrice de la Chaire de recherche et d’action contre le cancer (ReAAC en anglais), Pr Olga Mélanie Lompo.

Selon elle, conformément à la vision des deux leaders panafricanistes, les problématiques de l’Afrique doivent être réglées au niveau africain. Et pour trouver des solutions purement africaines, « il faut être libre et souverain dans la recherche », a ajouté la professeure.

La coordonnatrice de la ReAAC, par ailleurs enseignante-chercheuse à l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, s’exprimait le lundi 28 octobre 2024, lors de l’ouverture de la deuxième réunion annuelle de l’Initiative des Chaires de recherche africaine OR Tambo.

Selon elle, cette rencontre, dont le Burkina Faso a l’honneur d’abriter la deuxième session, est une occasion de partager des expériences afin de trouver des solutions aux problèmes propres à la société africaine et d’assurer une meilleure souveraineté des pays africains.

Pendant trois jours de travaux, les universitaires réfléchiront autour du thème : « Souveraineté africaine : Un catalyseur pour des collaborations de recherche et un impact social sur le continent ».

Pour le ministre burkinabè en charge de la Recherche, Pr Adjima Thiombiano, cet atelier vient à point nommé, intervenant à un moment où le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays africains, est engagé sur la voie d’une « véritable souveraineté politique, économique et culturelle ».

Il a par ailleurs saisi l’occasion pour saluer le choix du pays de Sankara pour accueillir la deuxième rencontre annuelle des Chaires de l’Afrique, une décision qui, selon lui, prouve que le Burkina est fréquentable.

« En alliant les échanges scientifiques et la célébration des deux leaders africains légendaires, le monde universitaire contribue à perpétuer l’héritage d’unité, de justice et d’autodétermination pour la transformation socio-économique et la prospérité de l’Afrique, légué par Sankara et Tambo », a indiqué le ministre Thiombiano.

En rappel, l’initiative de Chaire de recherche africaine a été créée par l’Afrique du Sud en hommage à l’ancien président du Congrès national africain (ANC en anglais), qui s’est battu pendant 24 ans pour la libération de son pays, Oliver Tambo.

L’ORTARChI a par la suite été ouvert à huit pays africains, dont sept sont anglophones et un francophone, le Burkina Faso. La Nation Arc-en-ciel a abrité la première réunion en 2023.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Santé: Bientôt un centre d’hémodialyse opérationnel au CHR de Dori

Santé: Bientôt un centre d’hémodialyse opérationnel au CHR de Dori

Dori, (AIB)-Le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a inauguré, le dimanche 27 octobre 2024, au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori, un scanner et un générateur mobile d’oxygène, et a posé la première pierre pour la construction d’un centre d’hémodialyse.

Le général de brigade Kassoum Coulibaly était accompagné du ministre de la Santé, le Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, et du ministre délégué chargé des Ressources animales, le Dr Amadou Dicko.

Dans un emploi du temps serré, la délégation ministérielle a visité et échangé avec le personnel de la pédiatrie, du bloc opératoire et de la maternité du CHR de Dori.

Le chef de la délégation a ensuite inauguré un scanner de dernière génération et un générateur mobile d’oxygène d’une capacité de plus de 27 m³ par heure. Il a également posé la première pierre pour la construction d’un centre d’hémodialyse.

Le ministre d’État, ministre de la Défense, a félicité le personnel du CHR pour le soutien médical qu’il apporte aux forces de défense et de sécurité. Au nom du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, il a encouragé les travailleurs de la région en général, et particulièrement ceux du CHR, pour leur résilience.

Pour le directeur général du CHR de Dori, ce nouveau matériel permettra de renforcer le plateau technique de sa structure. Il a exprimé toute sa gratitude au chef de l’État et à l’ensemble du gouvernement pour ces efforts exceptionnels.

La délégation a également visité la clinique mobile, où plusieurs femmes ont été consultées.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Engagement patriotique : La commune de Koudougou offre 18 tonnes de vivres aux personnes vulnérables

Engagement patriotique : La commune de Koudougou offre 18 tonnes de vivres aux personnes vulnérables

Koudougou, (AIB)-Dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique, la commune de Koudougou a offert le 24 octobre 2024, à des personnes vulnérables, entre autres, 18 tonnes de vivres et une somme de 3 600 000 F CFA.

 

La commune de Koudougou a célébré, le jeudi 24 octobre 2024, une journée de solidarité en faveur des personnes en situation difficile, notamment les veuves et orphelins des FDS et VDP tombés au front, les personnes déplacées internes (PDI), les étudiants déplacés internes, sans oublier les autres personnes vulnérables.

Cette journée de solidarité, tenue dans l’enceinte de la mairie de Koudougou, a vu la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le ministre d’État, Bassolma Bazié, le grand chancelier des Ordres burkinabè, le général de brigade Pingrenoma Zagré, ainsi que les autorités régionales du Centre-Ouest.

En souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le président de la délégation spéciale de la commune de Koudougou, Jonas Mané, a indiqué que cette journée s’inscrit dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique, lancées par le chef de l’État.

Selon lui, il est tout à fait naturel que la commune de Koudougou joue sa partition, compte tenu du nombre important de personnes vulnérables et en situation difficile que la ville accueille depuis quelque temps.

Il a également exprimé sa reconnaissance aux bonnes volontés qui se sont engagées aux côtés de la mairie pour renforcer et soutenir cette journée par divers dons en nature et en espèces : 12 tonnes de riz, 6 tonnes de maïs, 150 cartons de pâtes alimentaires, 120 bidons d’huile de 5 litres, 100 cartons de savon, et la somme de 3 600 000 F CFA.

Ces dons ont été répartis entre les bénéficiaires du jour, qui ont exprimé leur reconnaissance pour cette générosité. Leur porte-parole, Charlotte Konaté/Toé, a exprimé la gratitude de l’ensemble des bénéficiaires pour cette initiative bienveillante qui leur réchauffe le cœur.

Dans le même esprit, des structures d’utilité publique œuvrant dans le domaine social ont également bénéficié de cette journée de solidarité.

Il s’agit du Centre de rééducation YIK NKIENIN, de PROMACEL, de la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou (MACK), ainsi que de la mutuelle de santé Laafi.

À noter que cette dernière a reçu 500 000 F CFA, tandis que les étudiants déplacés internes de l’université Norbert Zongo ont bénéficié de 600 000 F CFA pour une couverture santé à la mutuelle de santé.

Les deux parrains, Emmanuel Tapsoba, PDG de Golden Hand SA, et Marc Zongo, opérateur économique, ont réitéré leur disponibilité à accompagner de telles initiatives, qui, selon eux, témoignent de la fibre patriotique des Burkinabè, unis face aux défis actuels.

Le ministre d’État, Bassolma Bazié, a salué cette initiative de la commune de Koudougou, en souhaitant qu’elle inspire d’autres localités à emboîter le pas.

Il a profité de l’occasion pour inviter les Burkinabè à demeurer des patriotes intègres et à toujours se donner la main pour relever ensemble les défis auxquels le pays fait face. Vivement que le pays des Hommes intègres retrouve sa paix et puisse se consacrer sereinement à son développement.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Sahel: La résilience et le professionnalisme des Forces combattantes salués par le ministre de la Défense

Sahel: La résilience et le professionnalisme des Forces combattantes salués par le ministre de la Défense

Dori, 28 octobre 2024 (AIB)-Le ministre de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a salué lundi, la résilience et le professionnalisme des Forces combattantes engagées dans la région du Sahel.

Le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly, a assisté au carré d’armes du 41ᵉ Régiment d’infanterie commando de Dori à une cérémonie de montée du drapeau national, élargie à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.

Pour cette occasion, le général de brigade Kassoum Coulibaly était accompagné du ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, du ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, et du directeur général de la Police nationale, l’inspecteur général de police Jean Alexandre Darga.

Au nom du chef suprême des armées, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants a adressé ses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des forces de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour la résilience dont elles font preuve quotidiennement.

Il a affirmé être témoin de la cohésion entre les forces de défense et de sécurité (FDS) et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi que de leur symbiose avec les populations.

Le général de brigade Kassoum Coulibaly les a exhortés à surmonter toute divergence et à faire bloc autour de la hiérarchie pour l’intérêt supérieur de la nation burkinabè.

Il a attiré l’attention de son auditoire sur les dangers de la désinformation, de l’usage abusif du téléphone portable, de la manipulation et de la recherche de gains faciles.

En souhaitant une bonne célébration du 64ᵉ anniversaire de la création de l’armée nationale, le général de brigade Kassoum Coulibaly leur a demandé d’assainir leurs cadres de travail.

Le commandant du 41ᵉ Régiment d’infanterie commando, le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga, a salué cette visite de la hiérarchie, preuve tangible de l’intérêt accordé aux actions menées sur le terrain.

Agence d’information du Burkina
AM/ATA

Ganzourgou/Octobre rose: Plus de 200 femmes sensibilisées et dépistées à Mankarga Traditionnel

Ganzourgou/Octobre rose: Plus de 200 femmes sensibilisées et dépistées à Mankarga Traditionnel

Zorgho (AIB) – Le district sanitaire de Zorgho a organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus dans le village de Mankarga Traditionnel, commune de Boudry, le 23 octobre 2024. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne Octobre Rose, un mois dédié à l’intensification de la sensibilisation et du dépistage des cancers féminins. Elle a bénéficié de l’accompagnement de la Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) et a connu une forte mobilisation des femmes et des filles de la localité.

Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Mankarga Traditionnel a connu une animation particulière ce 23 octobre. En effet, des centaines de femmes et de jeunes filles ont afflué vers le centre pour s’informer sur les cancers du sein et du col de l’utérus et pour se faire dépister.

L’équipe médicale du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho a sensibilisé les femmes aux symptômes et aux signes précoces de ces cancers. Selon M. Kantagba Mouni, attaché de santé en soins obstétrico-gynécologiques, le cancer du col de l’utérus, souvent silencieux, est difficile à détecter sans dépistage. « Le dépistage est essentiel, car le cancer du col ne présente souvent aucun signe visible », a-t-il expliqué. Concernant le cancer du sein, il a invité les femmes à palper régulièrement leurs seins et à consulter un centre de santé en cas d’anomalies.

Le médecin-chef du district sanitaire de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a rappelé que le cancer du col de l’utérus est évitable grâce à la vaccination des jeunes filles de 9 ans. « Ce vaccin protège les filles qui n’ont pas encore eu de rapports sexuels », a-t-il souligné, en encourageant une meilleure compréhension de cette mesure préventive. Il a également salué l’engagement des femmes de la communauté. Selon lui, les objectifs, fixés à 200 dépistages pour les cancers du sein et du col de l’utérus, ont été largement dépassés. Il a félicité l’infirmier chef de poste du CSPS de Mankarga Traditionnel et le chef du village pour leur pleine implication dans la mobilisation des femmes. Il a surtout appelé les hommes à accompagner les femmes dans cette sensibilisation.

La SOMISA (Société des Mines de Sanbrado) a joué un rôle crucial dans l’organisation de cette campagne en apportant un soutien financier et logistique. Le directeur des relations communautaires de la société, Assane Ouédraogo, a souligné l’importance de ce partenariat, qui s’inscrit dans la continuité des actions de la société en faveur des communautés locales. « Nous voulons montrer notre attachement à la santé des communautés et encourager une forte mobilisation des femmes pour leur dépistage », a-t-il déclaré.

La directrice en santé et sécurité au travail de SOMISA, Mme Aïcha Natalie Nébié, a insisté sur l’objectif de sensibiliser le maximum de femmes à l’importance du dépistage précoce. « Le cancer passe souvent inaperçu. Nous voulons que les femmes aient conscience des risques et qu’elles agissent rapidement pour se protéger », a-t-elle affirmé.

La présidente du groupement des femmes de Mankarga Traditionnel, Natalie Kaboré, a témoigné de l’importance de cette sensibilisation. Pour elle, beaucoup de femmes ignoraient jusqu’alors l’existence de ces maladies et recouraient à des traitements traditionnels pour apaiser les douleurs. « Nous ne savions pas que les démangeaisons et les plaies pouvaient être des signes de cancer », a-t-elle ajouté. Sachant que le dépistage et la prise en charge de ces cancers sont gratuits, elle a affirmé sa détermination à encourager les femmes à se faire dépister.

Cette journée de sensibilisation et de dépistage au CSPS de Mankarga Traditionnel a permis de toucher un large public, de démystifier les cancers féminins et de promouvoir des comportements préventifs dans une région où la santé des femmes reste encore un défi majeur.
Agence d’information du Burkina
MS/ATA

Burkina : Des acteurs de l’artisanat réfléchissent sur l’entrepreneuriat et l’autonomisation des jeunes

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Burkina : Des acteurs de l’artisanat réfléchissent sur l’entrepreneuriat et l’autonomisation des jeunes

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – Le conseiller technique, Alassane Ouédraogo, représentant le ministre en charge de l’Artisanat, Serge Poda, a présidé lundi un atelier-séminaire sur l’entrepreneuriat des jeunes, portant sur le thème central de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) : « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation ».

Selon le conseiller technique Alassane Ouédraogo, par ailleurs président du conseil d’administration du SIAO, l’autonomisation des jeunes constitue une préoccupation majeure qui suscite une attention particulière des plus hautes autorités au regard des enjeux qui y sont liés.

Pour lui, l’investissement dans les métiers de l’artisanat pour la jeunesse reste en dessous des potentialités réelles et des objectifs escomptés par les pouvoirs publics.

« Il est important d’identifier les leviers d’action nécessaires pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes dans le secteur de l’artisanat en les dotant de moyens techniques, immatériels et financiers conséquents afin de leur permettre de s’investir davantage dans les différents métiers de l’artisanat et de garantir leur indépendance économique et sociale », a indiqué M. Ouédraogo.

Le conseiller technique s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de l’atelier-séminaire sur l’entrepreneuriat des jeunes, sur le thème central du SIAO : « Artisanat africain, entrepreneuriat des jeunes et autonomisation ».

Une communication inaugurale sur le thème a été présentée par le secrétaire général du ministère en charge de l’emploi, Loé Adama Traoré. Il a souligné que l’artisanat est un secteur pourvoyeur d’emplois et offre de nombreuses opportunités.

« Les statistiques parlent d’elles-mêmes : le secteur représente près de 30 % de la main-d’œuvre et contribue à près de 30 % au PIB, avec plus de 350 métiers répertoriés dans lesquels on peut former les jeunes pour les aider à s’en sortir », a expliqué Loé Adama Traoré.

Comme difficultés, le secrétaire général a déploré le fait que les jeunes n’arrivent pas à profiter des opportunités, notamment en raison de l’inaccessibilité des offres de formation et des financements.

Durant trois jours, deux sous-thèmes seront développés pour offrir aux différents acteurs du secteur de l’artisanat africain une meilleure compréhension des enjeux et défis.

Le premier portera sur la formation dans les métiers de l’artisanat, un levier de l’autonomisation des jeunes en Afrique ; le second, sur l’analyse des facteurs limitant l’entrepreneuriat de la jeunesse africaine dans le secteur de l’artisanat, défis et perspectives.

Débutée le 25 octobre 2024, la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) se tient jusqu’au 3 novembre 2024 dans la capitale burkinabè.

Agence d’information du Burkina
HB/wis/ataS

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