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Secteur minier : les investisseurs du Centre-ouest sensibilisés sur les nouveaux enjeux

Secteur minier : les investisseurs du Centre-ouest sensibilisés sur les nouveaux enjeux

Koudougou, (AIB)-Le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, en collaboration avec la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie, a organisé à Koudougou, vendredi 21 juin 2024, une rencontre d’information sur le contenu local dans le secteur minier au profit des investisseurs locaux, notamment les opérateurs économiques, les centres de formation, et les représentants des sociétés minières de la région.

Permettre aux investisseurs locaux de s’approprier les textes réglementaires en vigueur afin de pouvoir jouer leur partition pour une croissance inclusive, au service du développement économique et social du Burkina Faso, tel est l’objectif poursuivi par la rencontre de Koudougou.

Ainsi, cinq textes réglementaires ont été présentés aux participants : la stratégie nationale du contenu local dans le secteur minier ; les textes d’application du Code minier relatif au contenu local ; les réglementations sur la nomenclature des postes et des emplois ; les normes et exigences des sociétés minières et les opportunités d’affaires pour les fournisseurs des sociétés minières ; la mise en relation des fournisseurs nationaux avec les sociétés minières.

À en croire le directeur régional en charge des Mines du Centre-Ouest, Éric Beré, avec douze mines industrielles en exploitation en 2023, pour une contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) de 13,2 %, les retombées du secteur sur le reste de l’économie restent en deçà des attentes.

C’est pour inverser cette tendance et promouvoir la diversification de l’économie que le gouvernement du Burkina Faso a adopté des politiques publiques et opéré des réformes sur les plans institutionnel, législatif et réglementaire afin d’accroître l’impact du secteur sur le reste de l’économie, a-t-il justifié.

Le représentant de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie, François 1er Yaméogo, a traduit sa reconnaissance au gouvernement pour les efforts de promotion de la fourniture locale de biens et services aux mines.

Pour lui, ces textes réglementaires, qui étaient tant attendus, inaugurent l’ère d’une meilleure connexion entre le secteur minier et le reste de l’économie nationale.

Il a invité l’ensemble des hommes d’affaires à saisir cette opportunité pour comprendre davantage les innovations de ce nouveau dispositif.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Le Centre-ouest veut faire rayonner ses médias aux Prix Galian

Le Centre-ouest veut faire rayonner ses médias aux Prix Galian

Koudougou (AIB)-La direction régionale de la Communication et des Médias du Centre-Ouest a tenu, vendredi 21 juin 2024, à Koudougou, son premier cadre de concertation, afin d’améliorer leur participation au concours Galian et au fonds FAPP.

sous la présidence du gouverneur de la région, Boubacar Nouhoun Traoré.

« Accompagnement et récompense dans le monde journalistique au Burkina Faso : que comprendre du FAPP et des Prix Galian ? ». C’est sous ce thème que les hommes des médias du Centre-Ouest ont été édifiés au cours de ce cadre de concertation.

Selon la directrice régionale de la Communication et des Médias, Carol Vanessa Yamwemba, le choix de ce thème se justifie par le fait que le Centre-Ouest a très souvent brillé par son absence à la grand-messe de récompense des hommes des médias que sont les « Prix Galian ».

Elle a précisé qu’il était urgent de rectifier cela.

C’est ainsi que ce premier cadre de concertation de 2024 s’est fixé pour objectif de permettre aux acteurs des médias de la région de mieux comprendre les textes qui encadrent le Fonds d’appui à la presse privée et les Prix Galian, ce qui peut susciter leur grande participation aux prochaines éditions.

Et qui mieux que les premiers responsables du FAPP et des Prix Galian pour tenir en haleine l’assemblée du jour ?
Ainsi, le DG du FAPP, Ag Ibrahim Mohamed, et le directeur des événements et de la publicité, Adama Sawadogo, ont chacun expliqué les tenants et aboutissants de ces belles innovations du ministère en charge de la Communication.

À noter que les deux communications ont été suivies d’échanges pour une meilleure compréhension des sujets.

Pour le gouverneur de la région, Boubacar Nouhoun Traoré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, il était temps de susciter un engouement autour de cette émulation saine qui vise à pousser les acteurs vers l’excellence.

Tout en saluant aussi bien les efforts de soutien et d’accompagnement du ministère que le travail inestimable abattu quotidiennement par les hommes des médias, le gouverneur les a exhortés à mieux affûter leurs armes pour relever les défis des Prix Galian.

Outre les échanges fort enrichissants autour des deux communications, ce cadre de concertation a, faut-il le souligner, permis aux hommes des médias de passer au peigne fin les préoccupations qui sont les leurs au niveau des rédactions.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Journée nationale de l’arbre 2024 : le Centre-Ouest a joué sa partition

Journée nationale de l’arbre 2024 : le Centre-Ouest a joué sa partition

Koudougou, (AIB). À l’instar des autres régions du pays, le Centre-Ouest a célébré, sur le site du gouvernorat de Koudougou, la journée nationale de l’arbre, le samedi 22 juin 2024.*

Placée sous le thème : « Arbre, capital de référence pour un développement endogène », la célébration de la journée nationale de l’arbre à Koudougou a connu un succès éclatant.

Les corps constitués de la région se sont mobilisés sur le site du gouvernorat, afin de donner un cachet particulier à la cérémonie. À écouter le parrain de la cérémonie, Marie Désiré Yameogo, par ailleurs administrateur de APISAVANA, une ONG sise à Koudougou qui fait la promotion du miel, la célébration de la journée de l’arbre est salutaire en ce sens que sans l’arbre, il n’y a pas de vie.

Et d’expliquer : « L’arbre est facteur de pluies, en dehors du fait qu’il joue un rôle très important dans la protection du couvert végétal, dans la santé de l’homme, etc. »

Et de poursuivre en ces termes : « Nous ne sommes pas sans ignorer que les conséquences de la déforestation causée par l’homme sont désastreuses et nous voulons pour preuve la canicule insupportable de ces dernières années. »

Pour toutes ces raisons, a conclu le parrain, la mobilisation des citoyens autour de l’arbre est d’une nécessité impérieuse.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Koudougou, Jonas Mané, s’est dit heureux d’accueillir cette manifestation dans la cité du cavalier rouge. L’activité est, à ses yeux, d’une importance capitale et il convient de l’inscrire en lettres d’or dans l’agenda des collectivités territoriales afin de redonner à l’environnement son lustre d’antan.

Avant de lancer cette campagne dans le Centre-Ouest, le gouverneur, Boubacar Nouhoun Traoré, a salué la grande mobilisation du jour qui démontre, selon lui, l’engagement des citoyens à faire de cette journée dédiée à l’arbre un succès éclatant.

La particularité cette année est qu’après la cérémonie officielle, chaque structure est répartie dans son service pour planter un certain nombre de pieds conformément à l’esprit du slogan « mon institution, mon bosquet ».
Agence d’information du Burkina

Les corps constitués de la région du Centre-Sud mettent en terre 3200 plants

Les corps constitués de la région du Centre-Sud mettent en terre 3200 plants

Kombissiri, le 22 juin 2024 (AIB) — Les corps constitués de la région du Centre-Sud ont mis en terre 3200 plants le samedi 22 juin 2024 à Konioudou, commune de Kombissiri, dans la province du Bazèga, à l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, marquant le lancement officiel de la campagne nationale de reforestation 2024.

La célébration régionale de la 6e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) et le lancement officiel de la campagne nationale de reforestation 2024 ont eu lieu à Konioudou, village de la commune de Kombissiri, dans la province du Bazèga.

La tenue de cette journée, placée sous le thème « Arbre, un capital de résilience pour un développement endogène », vise à susciter une mobilisation générale de toutes les couches socio-professionnelles pour la restauration des forêts et des terres dégradées.

À Konioudou, sur une superficie d’un hectare et demi, la population locale et les corps constitués de la région du Centre-Sud, avec à leur tête le gouverneur de ladite région, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, ont planté 3200 espèces forestières locales telles que le Néré, le Baobab, le tamarinier, l’Acacia et d’autres espèces exotiques comme le Moringa et le Manguier.

Pour Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, cette journée est une occasion pour rappeler le rôle essentiel que jouent les arbres et pour sensibiliser la population à la nécessité de les protéger et de les préserver.

Pour l’occasion, 100 autres plants ont été remis aux habitants du village pour être mis en terre à leur retour chez eux.

Le chef de Konioudou, Naba Boulga 2, s’est réjoui du choix porté sur son village et promet avec sa population de bien prendre soin des plants mis en terre.

La campagne nationale de reforestation 2024, a rappelé le gouverneur du Centre-Sud, se poursuit jusqu’au 30 septembre 2024.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

Hadj 2024: Six pèlerins burkinabè décédés de maladie 

Hadj 2024: Six pèlerins burkinabè décédés de maladie 

Ouagadougou, 23 juin 2024(AIB)-A la date du 20 juin 2024, l’on enregistre six pèlerins burkinabè décédés au Hadj 2024, des suites de maladie, a appris l’AIB dimanche de source officielle.

Les regrettés ont été inhumés en Terre Sainte d’Islam.

En rappel, 8143 pèlerins burkinabè ont fait le voyage cette année pour accomplir ce pilier de l’Islam.

Agence d’information du Burkina 

ATTENTION: photo d’archive et d’illustration.

Ganzourgou: La mine SOMISA fait un don de matériel de 9 millions de FCFA aux communautés locales

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Ganzourgou: La mine SOMISA fait un don de matériel de 9 millions de FCFA aux communautés locales

Zorgho, (AIB)- La Société des Mines de Sanbrado (SOMISA) a  remis des chaises et des tricycles  aux chefferies coutumières et à des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), et à une association locale de promotion des droits civiques. La cérémonie s’est déroulée le mercredi 19 juin 2024, sur le site minier de Sanbrado.

Le don, évalué à près de 9 millions de FCFA, comprend 100 chaises VIP pour les chefferies coutumières de Boudry et de Nédogo, 100 chaises en plastique pour les chefs coutumiers de Roulghin, Silmiougou, Noessé, Douré et Pilaka et 4 tricycles attribués aux CSPS de Manessé, Mankarga et Pousghin et au Réseau des défenseurs des droits de l’homme du Ganzourgou.

Ce don a été rendu possible grâce au Fonds Fer de la mine, soutenu par les entreprises partenaires PATHY, ETT et Wend-panga.

Selon le directeur des relations communautaires de SOMISA, Assane Ouédraogo, l’objectif de ce don est de contribuer à la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) de la mine.

«Cela fait partie de notre programme d’appui au développement communautaire et de soutien aux communautés directement impactées par nos activités. » a-t-il expliqué.

Assane Ouédraogo a dit l’engagement de SOMISA à accompagner les projets de développement des communautés.

M. Ouédraogo a souligné que le Fonds Fer est une initiative de financement innovant permettant de réinvestir les recettes de la vente de ferraille de la mine dans des projets communautaires.

« À ce jour, nous avons pu réinjecter près de 23 millions de FCFA dans des projets communautaires grâce à ce fonds, » a-t-il précisé.

Le Tingsoba de Manessé s’est réjoui du don.

Parmi les réalisations précédentes du Fonds Fer figurent la construction d’un forage à Douré et le financement de la Coupe de la cohésion sociale en football.

Le secrétaire général de la mairie de Boudry, Aristide Yaméogo, a exprimé sa gratitude envers SOMISA et a exhorté les bénéficiaires à bien entretenir le matériel reçu pour en maximiser l’utilisation.

Le « Tingsoba » de Manessé, Adama Sambologo a manifesté sa joie et celle de la population locale en recevant le tricycle.

Emmanuel Wangraoua a remercié SOMISA et espère d’autres appuis.

« Nous en avions besoin pour l’acheminement des produits pharmaceutiques mais nous étions dans l’incapacité de nous en procurer. Ce don nous soulage grandement. » a-indiqué.

Il a remercié la mine et formulé des bénédictions pour une collaboration renforcée entre la mine et les communautés.

Le coordonnateur du Réseau des défenseurs des droits humains du Ganzourgou, Emmanuel Wangraoua, a également exprimé sa reconnaissance : « Nous avons demandé un soutien à cette structure pour aider à l’enlèvement des ordures solides dans la commune de Zorgho. Grâce à ce don, cette réalité est désormais possible. Nous remercions la SOMISA pour leur aide précieuse. »

Ce geste de SOMISA, selon Assane Ouédraogo, témoigne de son engagement à soutenir le développement des communautés riveraines et à promouvoir des relations harmonieuses avec les populations locales.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Journée nationale de l’arbre : des Burkinabè et des Russes mettent en terre une centaine de plants

Journée nationale de l’arbre : des Burkinabè et des Russes mettent en terre une centaine de plants

Ouagadougou, 22 juin 2024(AIB)-Des citoyens burkinabè et russes, sous la houlette de l’association russo-burkinabè African Initiative, ont mis samedi en terre, une centaine de plants dans le jardin de la délégation spéciale de l’arrondissement 12, en marge de la journée nationale de l’arbre.

Une centaine de goyaviers, de baobabs et d’autres espèces locales ont été mis en terre, le samedi 22 juin 2024 dans le jardin de la délégation spéciale de l’arrondissement 12 de Ouagadougou.

L’œuvre est de l’association russo-burkinabè African Initiative en collaboration avec plusieurs partenaires dans le cadre de la journée nationale de l’arbre.

 

Pour le président de l’association Soumaïla Ayo, ce geste témoigne de l’engagement profond de African Initiative dans la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique.

M. Ayo a alors invité ses collaborateurs et partenaires à planter massivement des arbres et à les entretenir afin de préserver ce beau pays.

De son avis, cette activité a aussi permis de sensibiliser les populations sur l’importance de sauvegarder l’environnement pour les générations futures.

La représentante de l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina, Anna Degtiareva, a planté un baobab.

Selon elle, cet arbre symbolise l’ancienneté des relations de solidarité entre les peuples russes et burkinabè.

L’entreprise « Les Cascades » a saisi l’occasion pour offrir un un banc en ciment préfabriqué à l’association organisatrice, témoignant son engagement dans cette initiative écocitoyenne.

La présidente de la délégation spéciale de l’arrondissement 12, Zalissa Paré/Salembéré, a souligné la nécessité de développer ce genre d’initiatives pour lutter contre la dégradation de l’environnement.

Elle a traduit ses remerciements à African Initiative, avant d’exhorter l’ensemble des associations de sa circonscription à œuvrer pour son développement.

La coalition Burkina Russie, les Wayiyans de Kamboinssin, Golden Team, l’association Sidwaya, le club des hommes d’affaires russo-burkinabè et des étudiants de l’école DEES, ont apporté leurs aides à la réussite de l’événement.

Tous ont uni leurs efforts pour faire de cette journée un succès.

En rappel, l’association russo-burkinabè a été créée en novembre 2023 dans le but de promouvoir l’amitié entre les peuples russes et burkinabè. Elle mène des actions sociales et humanitaires en faveur des populations burkinabè.
Agence d’information du Burkina
AS/zo/ata

La Russie dispose de données sur le rôle de la CIA dans le conflit en Ukraine (SVR)

POLITIQUE: RUSSIE-CIA-ÉTATSUNIS-UKRAINE
La Russie dispose de données sur le rôle de la CIA dans le conflit en Ukraine (SVR)

Ouagadougou, 22 juin2024(AIB/TASS)- La Russie dispose d’informations fiables sur le rôle de la CIA dans les événements en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré le directeur du Service du renseignement extérieur (SVR) de Russie, Sergueï Narychkine, à la chaîne de télévision Rossiya 24.

« Aujourd’hui, nous disposons toujours d’informations fiables sur la participation du renseignement américain, en premier lieu de la Central Intelligence Agency (CIA), à la préparation et à la mise en œuvre du Maïdan, coup d’État armé à Kiev en 2014, et aux événements qui se déroulent aujourd’hui sur le territoire de l’ancienne république soviétique ukrainienne », a-t-il constaté.

Selon lui, cela atteste du fait que l’objectif des services de renseignement américains consiste à freiner le développement de la Russie et tenter de lui infliger des dommages.

Agence d’Information du Burkina

Ioba : La commune de Zambo offre 738 785 FCFA et des vivres pour l’effort de paix

Burkina-Ioba-Soutien-Patriotique

Ioba : La commune de Zambo offre 738 785 FCFA et des vivres pour l’effort de paix

Dano (AIB)- Le préfet, président de la délégation spéciale (PDS) communale de Zambo dans la province du Ioba, Tasséré Badini, a officiellement présenté à la mairie de Zambo, aux présidents des comités villageois de développement (CVD) des 23 villages de la commune, la quittance de versement de la somme de 738 785 FCFA représentant la contribution au fonds de soutien patriotique de ladite commune, le jeudi 20 juin 2024.

La collecte de fonds pour l’effort de paix a été initiée au cours d’un conclave entre PDS de la commune de Zambo, Tasséré Badini et les présidents CVD.
L’adhésion des chefs de village à cette initiative a suscité plus de participation des populations. Des contributions en espèce et en nature ont été enregistrées.

La somme totale collectée dans les vingt-trois villages est de 738 785 francs CFA. En nature, ce sont 7 sacs de maïs et un sac de riz qui ont été mobilisés.
Le PDS de Zambo a fait le versement de la contribution en espèce au compte du fonds de soutien patriotique à la perception de Dissihn.

C’est la quittance de ce versement qui a été présentée aux présidents CVD et chefs de village de la commune de Zambo. Le PDS a félicité tous les acteurs pour la réussite de cette opération.
«Notre commune est relativement en paix et nous avons constaté que les populations de certaines localités se sont déplacées pour des raisons d’insécurité», a-t-il dit.

«Au regard de l’initiative présidentielle, nous nous sommes dit qu’il est nécessaire que nous contribuons à l’effort de paix pour soutenir les plus hautes autorités dans la lutte contre l’hydre terroriste au Burkina» a ajouté le PDS.

M. Badini est satisfait de savoir que les populations aient compris le message du Président du Faso.
Il a remercié les présidents CVD et les chefs de village pour leur implication et les populations de Zambo pour leur contribution inestimable.

Quant au chef du village de Djikologo, il a félicité le PDS pour la tenue de cette rencontre de présentation de la quittance de versement des fonds collectés.
Cela témoigne de la transparence de l’opération, a-t-il poursuivi. Chaque président CVD a reçu une photocopie de la quittance de versement des fonds cotisés.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Royaume-Uni: Selon Nigel Farage, l’Occident a « provoqué » la guerre en Ukraine

Russie Ukraine-Crise-Occident

Royaume-Uni: Selon Nigel Farage, l’Occident a « provoqué » la guerre en Ukraine

Ouagadougou, 22 juin 2024 (AIB/AFP)-Le chef du parti d’extrême droite britannique Reform UK, Nigel Farage, a déclenché l’indignation de ses opposants politiques samedi après avoir affirmé que l’Occident avait « provoqué » la guerre en Ukraine. »
Ce qu’il a dit est complètement faux et ne fait que jouer en faveur de Poutine », a réagi le Premier ministre Rishi Sunak.Ces propos sont « dangereux pour la sécurité de la Grande-Bretagne et de ses alliés, qui comptent sur nous », a ajouté le chef du gouvernement conservateur.
Les déclarations de Nigel Farage sont « scandaleuses », a dit le chef du parti travailliste Keir Starmer, pressenti pour devenir le prochain Premier ministre après les élections législatives du 4 juillet. »Quiconque souhaite se présenter pour être (député) au sein de notre Parlement doit être très clair : nous nous opposons à l’agression russe, nous soutenons l’Ukraine », a-t-il poursuivi.

Nigel Farage a fait ces déclarations sur la BBC vendredi soir, à moins de deux semaines des élections législatives britanniques. Son parti connaît une percée dans les sondages, se rapprochant – voire dépassant – le parti conservateur au pouvoir.

Cet ancien député européen qui a joué un rôle majeur dans la campagne pour le Brexit en 2016 a affirmé que dès 2014, il avait dit au Parlement européen qu’il y aurait une guerre en Ukraine.

« Il m’a semblé évident que l’expansion de l’Otan et de l’Union européenne vers l’est donnait (au président russe Vladimir Poutine) une raison de dire à son peuple russe : +Ils viennent encore nous chercher+ et d’entrer en guerre », a-t-il déclaré.

« Nous avons provoqué cette guerre », a-t-il affirmé. « Bien sûr que c’est sa faute (celle de Vladimir Poutine, ndlr) – il a utilisé ce que nous avons fait comme excuse », a ajouté le chef de Reform UK, qui est candidat pour les législatives dans une circonscription du sud-est de l’Angleterre.

Interrogé sur d’anciennes déclarations, Nigel Farage a dit ne pas aimer Vladimir Poutine « en tant que personne » mais « l’admirer en tant qu’opérateur politique ».

« Farage se fait l’écho de l’ignoble justification de Poutine pour l’invasion brutale de l’Ukraine », a réagi le ministre de l’Intérieur James Cleverly sur X.

John Healy, en charge des questions de défense au parti travailliste, a lui déclaré que Nigel Farage « préférerait lécher les bottes de Vladimir Poutine plutôt que de défendre le peuple ukrainien ».

« Churchill va se retourner dans sa tombe », a réagi de son côté l’ancien ministre de la Défense conservateur Tobias Ellwood dans le Daily Telegraph.

Agence d’Information du Burkina

Ganzourgou : L’AFEMIB se bat pour une exploitation aurifère sécurisée et durable

Les participants à la journée de sensibilisation ont immortalisé l’événement.

Ganzourgou : L’AFEMIB se bat pour une exploitation aurifère sécurisée et durable

Zorgho, (AIB)- En prélude à la commémoration de la Journée de la femme du secteur minier, célébrée chaque 15 juin, l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB), avec l’appui financier du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), a organisé le 11 juin 2024, une journée de sensibilisation sur le site de Kagtanga, dans la commune de Boudry.

L’objectif de cette initiative était d’informer les femmes travaillant dans le secteur minier sur les méthodes et techniques de travail sécurisées, en mettant un accent particulier sur la formalisation et la gestion environnementale sur le site.

La journée a commencé par un mot de bienvenue du représentant de la notabilité coutumière, qui a exprimé sa gratitude envers l’AFEMIB pour son accompagnement. « Grâce à cet accompagnement, les femmes ont appris à fabriquer du savon et d’autres produits pour le bien des familles, » a-t-il déclaré.

Images à l’appui, les femmes ont été sensibilisées sur les conséquences de l’utilisation du mercure.

 

Au cours de cette journée, les participantes ont été sensibilisées aux mesures de sécurité sur les sites d’orpaillage, à l’utilisation du mercure et à ses conséquences sur la santé humaine. Elles ont été invitées à éviter la présence des enfants sur les sites d’orpaillage et à ne pas mener d’activités de traitement de l’or à domicile.

La secrétaire générale de l’AFEMIB, Mme Annonciata Thiombiano, a souligné l’importance de cette activité qui a connu la participation d’universitaires, de représentants de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), et des agents de la Direction des exploitations artisanales et semi-mécanisées (DEMAS).

Mme Thiombiano a remercié le PARGFM pour son soutien continu et salué l’accompagnement de la DEMAS et de l’ITIE. Elle a salué la mobilisation de la population et particulièrement des femmes.

La représentante de l’ITIE,  Awa Compaoré, a présenté les activités menées par cette structure aux populations. Ces activités vont de la production des rapports sur l’exploitation minière au Burkina au partage d’informations et d’expériences avec les acteurs du secteur minier et les populations.

Le représentant de la DEMAS, Dieudonné Somda, a parlé des différents types d’exploitation aurifère et des défis associés. « Il existe de nombreux problèmes dans l’exploitation artisanale de l’or, tels que les conflits entre exploitants et le non-respect des distances réglementaires entre les trous. Actuellement, il y a plus de 800 sites artisanaux d’or au Burkina. La DEMAS mène des sensibilisations pour que les artisans miniers puissent se formaliser, » a-t-il détaillé.

Les femmes ont fait preuve d’attention aux différents messages.

La présidente de l’Association des Femmes du Secteur Minier de Boudry, Mme Marie Dipama, a salué la tenue de cette rencontre et a exprimé sa reconnaissance envers l’AFEMIB. « L’AFEMIB a beaucoup aidé les femmes de Boudry. Nous avons bénéficié de formations en saponification, en élevage et en production de soumbala. Nous avons également reçu un accompagnement pour obtenir des prêts auprès de la Caisse populaire pour mener nos activités. Nous remercions l’AFEMIB et l’ensemble de ses partenaires pour toutes ces actions en notre faveur, » a-t-elle affirmé.

Les femmes, à l’image de Juliette Ouédraogo, ont reconnu les difficultés liées à l’orpaillage et ont demandé davantage de soutien. « Nous saluons les appuis de l’AFEMIB et demandons encore plus d’accompagnements pour mener d’autres activités, » a-t-elle déclaré Mme Ouédraogo.

L’AFEMIB a encouragé les femmes à se constituer en coopératives et à diversifier leurs activités pour garantir des revenus stables et sûrs.

Cette journée de sensibilisation a marqué un pas important vers une exploitation aurifère plus sécurisée et durable, avec des femmes mieux informées et mieux organisées pour relever les défis du secteur minier au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Ganda KABORE (Collaborateur)

Amado Réogo champion national de cyclisme de la catégorie B

Amado Réogo champion national de cyclisme de la catégorie B

Ouagadougou, 22 juin 2024 (AIB) – Le coureur de Tenkodogo Amado Réogo a remporté samedi sur le Boulevard Thomas Sankara à Ouagadougou, le championnat national cycliste de la catégorie B, en s’imposant au sprint devant Abdoul Yaméogo de Pouytenga et Tiguéri Consembo (Ziniaré), a-t-on constaté sur place.

Le cycliste venu de la province du Boulgou Amado Réogo a stratégiquement remporté la course. Il est resté dans le peloton jusqu’aux derniers 200m pour faire parler sa puissance. Il a placé une attaque rageuse dans les derniers 50m pour battre ses deux concurrents que sont Abdoul Yaméogo et Tiguéri Consembo.

Il a bouclé les 102 km en 2h49mn05secondes, soit une vitesse moyenne de 36,195km/h.

Avec 44 coureurs de 25 clubs des provinces (intérieur du pays) au départ, les cyclistes ont bataillé dur pour boucler le critérium de 5,100km du Boulevard Thomas Sankara, soit une distance totale de 102km.

L’allure de la course autour de 30km/h, n’a pas été à la hauteur des attentes et pour le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, « les provinciaux n’ont pas assez de compétition ». Après 15 tours de piste (soit 76,5km) les coureurs étaient à 36,719km/h. C’est aux deux derniers tours que le peloton groupé depuis le départ a augmenté un peu plus le rythme jusqu’à la fin.

Les 5 premiers à l’arrivée accèderont à l’élite la saison prochaine.

Après ce championnat B disputé ce samedi, place sera faite au championnat A élite demain dimanche.

Dans le championnat dame couru également ce samedi, c’est la sprinteuse de l’AS BESSEL Lamoussa Zoungrana qui a été sacrée championne.

Agence d’information du Burkina

AS/ata

Burkina : « Des valets locaux de l’impérialisme » opposés à la redistribution des richesses aux masses populaires, PM

Burkina : « Des valets locaux de l’impérialisme » opposés à la redistribution des richesses aux masses populaires, PM
Ouagadougou, 22 juin 2024(AIB)-Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a affirmé hier vendredi, que « des valets locaux de l’impérialisme » ont distillé des fausses nouvelles sur le président Ibrahim Traoré, parce qu’ils sont opposés à sa politique de redistribution des richesses aux masses populaires.
« Ce que nous faisons actuellement, ça ne plaît pas à beaucoup de gens. Parce que nous avons entamé la politique de souveraineté du Burkina Faso, la refondation de notre pays et la redistribution des richesses. Il n’y a pas de raison qu’une minorité soit trop à l’aise et que la majorité de notre peuple soit dans le besoin », a affirmé vendredi le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.
Le chef du gouvernement burkinabè s’exprimait à Bobo-Dioulasso (Ouest) lors du recrutement des appelés de la 81e promotion du Service national patriotique (SNP, Ex SND).
« En entamant cette politique, ça porte atteinte aux intérêts de ceux qui étaient toujours là, qui sont les valets locaux de l’impérialisme, qui sont appuyés par des puissances étrangères, comme la France, les États-Unis, etc., qui commercent avec eux, qui ont des relations, etc. Ça ne leur plaît pas. Donc leur intérêt est que cette expérience-là prenne fin », a ajouté Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.
Me Kyelem faisait allusion à la campagne de désinformation menée pendant des jours par des politiques, des activistes et des médias étrangers, à propos du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui aurait pris la fuite le 12 juin 2024 devant une mutinerie.
Notons que le président Traoré a expliqué le 20 juin 2024 au personnel de la Radiodiffusion télévision du Burkina, que cette désinformation est l’œuvre de médias-mensonge et qu’il ne reculera devant rien pour le bonheur du peuple burkinabè.
Agence d’information du Burkina
ATA/zo

La France craint « la menace terroriste et en particulier le terrorisme islamiste »

SÉCURITÉ: FRANCE-JO-MENACES

La France craint « la menace terroriste et en particulier le terrorisme islamiste »

Ouagadougou, 21 juin(AIB/TASS)-Les autorités françaises craignent d’éventuelles tentatives d’attentats terroristes, notamment de la part d’islamistes radicaux, lors des Jeux olympiques d’été, a déclaré Laurent Nunez, préfet de police de Paris.

« Nous sommes évidemment préoccupés par la menace terroriste et en particulier le terrorisme islamiste. […] Il n’y a toujours pas de menace caractérisée contre les Jeux et notre pays mais je rappelle quand même qu’à la fin du mois de mai, deux individus ont été interpellés à Saint-Étienne et fomentaient un projet directement dirigé contre les Jeux olympiques.

C’est un point d’attention majeur », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse diffusée par le service de presse de la préfecture. « La menace terroriste reste une menace importante au même titre que la menace contestataire de groupuscules radicaux de défense de l’environnement, de l’ultragauche ou de la mouvance pro-palestinienne. »

Dans le même temps, Laurent Nunez a rappelé l’existence de plans de sécurité pour les JO, notamment pour les moyens de lutte contre les drones, ainsi que de plans d’action en cas de menaces nucléaires, bactériologiques et chimiques. Pour assurer la sécurité des lieux publics, il est prévu d’appliquer la vidéosurveillance algorithmique qui repose sur le fonctionnement de l’intelligence artificielle.

Cette surveillance consiste à coupler des caméras à des logiciels dont les algorithmes sont censés pouvoir détecter des évènements prédéfinis au milieu d’un flux d’images continu. Outre la police et la gendarmerie, les armées françaises prévoient de mettre à disposition 10.000 militaires pour assurer la sécurité.

Les Jeux olympiques de Paris se tiendront du 26 juillet au 11 août. La cérémonie d’ouverture doit avoir lieu sur la Seine. Dans le contexte d’un risque élevé d’éventuelles menaces durant l’inauguration, qui se déroulera le long des quais de la Seine et sur la place du Trocadéro, il a été décidé de réduire le nombre de spectateurs de 600.000 initialement à 326.000 et d’introduire des codes QR spéciaux pour circuler aux alentours des sites olympiques et des quais de la Seine.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/BEPC : Le taux de succès passe de 38,27% à 47,19%

Burkina/BEPC : Le taux de succès passe de 38,27% à 47,19%

Ouagadougou, 21 juin 2024 (AIB)-Le taux de réussite au plan national au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) est de 47, 19% en 2024 contre 38,27% en 2023, a appris l’AIB.

Selon une publication du ministère en charge de l’éducation sur sa page Facebook, sur 219 475 candidats inscrits au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2024 au plan national, 101 070 ont obtenu leur diplôme, soit un taux de succès de 47, 19 %.

D’après la même source, ce taux est en hausse de 8, 92 % par rapport à celui de 2023 qui s’établissait à 38, 27%.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

CEP 2024 : Le  Tuy  enregistre  un  taux  de  succès de  79,19%

CEP 2024 : Le  Tuy  enregistre  un  taux  de  succès de  79,19%

Houndé, 21 juin 2024(AIB)- La province du Tuy ,  région  des  Hauts-Bassins  a  enregistré un taux de succès de  79,19% au Certificat d’études   primaires,  session  2024. Le Directeur  provincial de l’éducation préscolaire,  primaire  et  non formelle du Tuy,  Ladji  Ouattara  a   jugé   ce  résultat  en  progression    quoiqu’en    deçà   de   l’objectif  de  départ   de   80%   que   s’est   fixé   son   département.

 La  province du Tuy a réalisé un taux de succès de 79,19% dont 77,70% pour  les  filles et 81,09% pour les garçons au Certificat d’études   primaires,  session  2024.

Sur les 5 037  candidats  réguliers  dont  2 821  filles  et  2 216  garçons qui  ont  effectivement  pris  part   aux   épreuves,  3 989  ont  été  déclarés  admis  (2192  filles et 1797 garçons.

Si  l’on  tient  compte  des 178 candidats   libres  (CL)  ayant   pris   part   à  l’examen,  le   taux   de  succès   de   la   province   tombe   à   78,95 %.

Le  Directeur  provincial  de l’éducation  préscolaire,  primaire  et  non formelle du Tuy,  Ladji  Ouattara   juge   ce  résultat  en  progression     quoiqu’ en   deçà   de   l’objectif   de  départ.

« Si  nous  analysons  ce  taux  de  succès  par  rapport  à l’année   passée, nous   constatons qu’il  y  a  un  accroissement. C’est  vrai  que  nous  n’avons  pas  atteint  l’objectif  que  nous  nous  sommes  fixés  au  départ  de  80% » a-t-il  expliqué.

Selon  lui,  l’année   passée   le   taux  de  succès  était  de 65,03% avec les candidats libres et 64,50 % sans les candidats libres.

« Nous  avons   fait une  progression  de  14 points environ  quand   bien  même  nous  n’avons  pas  atteint  les  80% » a-t-il  indiqué.

Les  meilleurs   taux  de   réussite  sont  détenus  par   les  Circonscriptions d’éducation de base (CEB)  de Békuy,   Koumbia   et   Béréba  qui  ont   obtenu   chacune   plus  de   90%.

Le   taux   de   succès  le   plus   bas   qui   est   de   63,25 %   est   obtenu    par    la   CEB    de    Houndé I.

Selon  M. Ouattara, plusieurs   écoles   se   sont    illustrées  au  cours  de  la  présente  session   par   un  taux  de   réussite  de  100%.

Ce sont  entre  autres  les  écoles  de  Founzan « B », de Kongolekan « A », de Dougoumato I, de Koumbia « D »,  de  Sèbèdougou,  et  Sainte  Thérèse  de  l’enfant  Jésus  de Houndé.

Toujours  par  rapport   aux   performances   par  écoles,  Ladji  Ouattara   a   laissé  entendre  que  seuls   les  résultats  dans  les  écoles situées   dans  la   zone  de  Kiéré  ne  sont  pas  reluisants   en  raison  de  la  situation  sécuritaire.

«  Certes   les   résultats  ne  sont  pas   à  la  hauteur  mais  quand  on regarde les efforts  des  enseignants  on peut les féliciter. L’année  prochaine  si  tout  va  bien nous pensons pouvoir  améliorer  ces  résultats vu que la situation  sécuritaire  est  en  train  de  se stabiliser »  a  expliqué  le  directeur  provincial  en  charge de l’éducation  primaire   du   Tuy.

A  en  croire  Ladji  Ouattara, le phénomène de  l’orpaillage traditionnel   est   un   problème  qui  constitue  un  frein   aux    résultats  scolaires  de  façon  générale  dans  la  province  du  Tuy.

«  Depuis un certain temps, nous sensibilisons les  élèves  et  les parents  afin  que  les  élèves  ne soient pas utilisés comme ouvriers  sur  les  sites d’or »  a-t-il soutenu.

Le Directeur provincial, Ladji  Ouattara  a  traduit  ses  félicitations   aux  lauréats    et    ses   encouragements   aux   ajournés  de  la  session.

Il   a  par  ailleurs,  salué  la  résilience  des    enseignants  qui, selon  ses  dires, malgré  les  menaces  et  parfois  les  rumeurs  ont  pu  tenir  jusqu’en   fin   d’année  scolaire.

Notons   qu’avec  ce   taux   de   succès  de   79,19 %,  le   Tuy  arrive  en  2e   position  après  le  Kénédougou ( 83,38% )  et  avant  le  Houet ( 79,09% )  au  niveau  de  la  région  des  Hauts-Bassins.

Agence d’information du Burkina (AIB)

Babou Eric BAZIE /(AIB-Tuy)

 

 

 

Mali : la CPI émet un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly

Mali : la CPI émet un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly

La Cour pénale internationale a lancé, ce vendredi 21 juin 2024, un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly, un des responsables de la rébellion touarègue et chef de l’une des branches d’Al Qaida dans le Maghreb Islamique (« AQMI »), pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis au nord du Mali entre janvier 2012 et janvier 2013.

« La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale a, à la demande du Procureur, rendu public le mandat d’arrêt à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly », a indiqué la CPI dans un communiqué, précisant que le mandat d’arrêt avait été demandé par le procureur a été délivré sous scellés le 18 juillet 2017. M. Ghaly n’est pas détenu par la CPI.

M. Ghaly, aussi connu comme « Abou Fadl », est né dans la région de Kidal, de nationalité malienne, d’ethnie touarègue, et membre de la tribu des Ifoghas. « Il y a des motifs raisonnables de croire qu’il serait le chef incontesté d’Ansar Dine, qui avait contrôle à l’époque des faits de Tombouctou, Mali, jointement avec Al Qaida dans le Maghreb Islamique (« AQMI »), a ajouté la CPI.

Il est suspecté d’être responsable de crimes de guerre, notamment de meurtre des soldats hors de combat à Aguelhoc ; viol, esclavage sexuel et toute autre forme de violence sexuelle, atteintes à l’intégrité corporelle.

Dans les charges de crimes contre l’humanité, le procureur de la CPI fait état d’emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique, de viol et esclavage sexuel, mais aussi des persécutions pour des motifs religieux, ainsi que des persécutions de femmes et jeunes filles pour des motifs sexistes.

Ces crimes auraient été commis au Mali, à Tombouctou entre janvier 2012 et janvier 2013, et pour le crime de meurtre de soldats, à Aguelhoc le 24 janvier 2012.

« M. Ghaly serait responsable pour avoir commis ces crimes, conjointement ou avec d’autres personnes ; pour avoir ordonné ou encouragé leur commission, ou apporté son aide, son concours ou toute autre forme d’assistance, ou contribué de toute autre manière ; et/ou en tant que chef militaire », a détaillé la CPI.

La Cour a demandé au greffe de préparer une demande de coopération pour l’arrestation et la remise du suspect, et de l’adresser aux autorités compétentes de tout État pertinent et/ou toute autre autorité pertinente.

AIB

Source : ONU Info

 

Burkina : Le gouvernement détermine des quantités maximales d’or brut et autres substances précieuses à posséder

Burkina-Détermination-Quantités-Or

Burkina : Le gouvernement détermine des quantités maximales d’or brut et autres substances précieuses à posséder

Ouagadougou, 20 juin 2024 (AIB) – Le gouvernement a déterminé jeudi les quantités maximales d’or brut et des autres substances précieuses autorisées en possession ou détention en vue de permettre à la Société nationale des substances précieuses (SONASP) de capter une plus grande quantité d’or issue de la production artisanale.

Le gouvernement a adopté un «décret portant détermination des quantités maximales d’or brut et des autres substances précieuses autorisées en possession ou en détention, annonce le rapport du conseil des ministres de ce jeudi».

Ce décret a pour objectif de permettre à la Société nationale des substances précieuses (SONASP) de capter une plus grande quantité d’or issue de la production artisanale et également de restaurer la confiance entre l’administration des mines et les artisans miniers pour l’écoulement de leurs produits miniers, ajoute ledit rapport.

Selon la même source, ce décret est une relecture de celui adopté en octobre 2018 portant détermination des quantités maximales d’or brut et des autres substances précieuses autorisées en possession ou en détention.

Il permet à la Société nationale des substances précieuses de jouer son rôle en tant que structure publique en charge de l’achat et de vente de l’or issu de l’activité d’orpaillage, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

Le faso.net invité à mieux respecter les règles dans le traitement de l’information et la modération des forums

Burkina-Média-Régulation

Le faso.net invité à mieux respecter les règles dans le traitement de l’information et la modération des forums

Ouagadougou, 21 juin 2024(AIB)-Le media en ligne, le faso.net a été mis en demeure, mercredi, par le Conseil supérieur de la communication (CSC), de respecter les règlements dans le traitement de l’information et la modération des forums de discussions.

Meeting de soutien à la transition : « Nous ne voulons pas entendre parler d’autre président, celui que nous connaissons, c’est Ibrahim Traoré », est l’un d’articles du faso.net mis en cause par le CSC.

Selon l’organe de régulation des médias, cet article de presse publié le 13 mai 2024, contient des propos violents et haineux, et un appel au meurtre contre les membres de partis politiques identifiés.

Ces propos qui sont une incitation à la haine ou à la discrimination par voie de presse, selon le régulateur, est passible de punition conformément aux dispositions du code pénal.

Pour cela, il a sommé le faso.net à supprimer, sans délai sur tous les supports l’article en question.

L’instance de régulation  reproche également l’organe sur son article « Burkina : des citoyen expriment leurs attentes pour les 5 ans de mandat du président Ibrahim Traoré », du 28 mai 2024, de n’avoir pas modérer le forum des internautes.

A ce sujet, le CSC a indiqué que des commentaires malveillants et injurieux y ont été relevés, sans que le média ne les bloque.

Pour corriger ces manquements, l’organe de régulation, a mis en demeure le média  à renforcer le dispositif de modération des forums des articles sous la responsabilité directe de la rédaction.

« IB et la solitude du pouvoir », fait également partie des articles incriminés de lefaso.net.

Publié le 28 mai 2024, le régulateur après analyse du contenu de la publication, a dit avoir, déceler des faits non vérifiés et tendant à la désinformation. Cela est contraire à la déontologie du journaliste, a précisé le CSC qui a invité le média à respecter la véracité des faits dans les articles de commentaires.

En cas de manquements similaires ou de non-respect des délais pour l’exécution des obligations cités par le régulateur, le média en ligne, le faso.net s’expose à des sanctions de degré supérieur, a laissé entendre les responsables du CSC.

Le journal en ligne, le faso.net a été auditionné par le CSC,  le 05 juin 2024.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

 

Le Niger retire le permis d’exploitation d’uranium à l’entreprise française ORANO (ex-Areva)

Niger-France-Uranium-Permis-Retrait

Le Niger retire le permis d’exploitation d’uranium à l’entreprise française ORANO (ex-Areva)

Ouagadougou, 21 juin 2024 (AIB) – Le Niger a retiré à Orano, une entreprise française anciennement connue sous le nom de Areva, le permis d’exploiter le gisement d’uranium de Imouraren, considéré comme l’un des plus grands gisements d’uranium au monde et situé au nord du pays.

«Le ministre des Mines le Colonel de police Abarchi Ousmane a notifié au Directeur général d’Imouraren SA, que le terrain couvert par le «Permis Imouraren» fait retour au domaine public et se trouve libéré de tout droit en résultant», rapporte ce vendredi l’Agence nigérienne de presse (ANP)

Orano dit avoir pris «acte de la décision des autorités du Niger de retirer à sa filiale Imouraren SA son permis d’exploiter le gisement» selon des informations diffusées aussi bien par l’Agence nigérienne de presse et que par l’Agence française de presse.

Orano s’est dit ouvert aux discussions avec les autorités du Niger mais prévient qu’il se réserve le droit de «contester» cette décision de retrait du permis d’exploitation devant les instances judiciaires nationales ou internationales.

Le ministère nigérien en charge des mines avait prévenu les responsables d’Orano, le 11 juin 2024, que  le permis qui leur a été accordé pour le site d’Imouraren serait retiré si l’entreprise n’entreprenait pas des travaux d’exploitation, dans un délai de trois mois, et ce après un premier avertissement daté de février.

Les responsables de Orano avaient réagi aux avertissements en proposant un plan d’intervention qui ne répondait pas aux attentes du Niger.

Orano, exploite les gisements d’uranium du Niger depuis plus de 50 ans. Son site d’exploitation situé dans la région d’Arlit est toujours en activité.

Environ un quart de l’approvisionnement en uranium naturel aux centrales nucléaires européennes en 2022 provenait du Niger, le 2e pays derrière le Kazakhstan et devant le Canada, selon l’AFP

Les autorités nigériennes au moins depuis le président Tandja ont toujours manifesté leurs insatisfactions de l’exploitation des mines du pays.

Agence d’Information du Burkina

CK/ata

 

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