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Lutte contre le terrorisme : de nouveaux engins logistiques et de combat remis à l’armée

Lutte contre le terrorisme : de nouveaux engins logistiques et de combat remis à l’armée

(Ouagadougou, 23 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis ce lundi au Camp Naaba-Koom 2, du matériel logistique et de combat au ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin SIMPORE.

« Je vous remets officiellement les clés de ces engins logistiques et de combat. Prenez ce matériel comme un cadeau de fin d’année du peuple à son armée et intensifiez la guerre », a déclaré le Président du Faso en remettant les clés au ministre de la Défense et des anciens Combattants.

Il s’agit d’un important lot de matériel composé de conteneurs-jet, des camions-citernes et des blindés anti-mine. Les citernes ont été spécialement assemblées au Burkina Faso par une entreprise nationale.

A la suite des remises antérieures de matériels, les équipements remis aujourd’hui viennent renforcer les capacités opérationnelles des Forces combattantes dans la reconquête de l’intégrité territoriale.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Kongoussi : L’Association Sugri-Nooma forme et équipe plus de 300 personnes dans divers métiers

Kongoussi : L’Association Sugri-Nooma forme et équipe plus de 300 personnes dans divers métiers

Kongoussi, 20 déc. 2024 (AIB)-L’association Sugri-Nooma a annoncé, mercredi 18 décembre, à Kongoussi, lors de la réunion du troisième Comité technique de suivi (CTS), avoir formé et équipé plus de 300 personnes dans divers métiers, a appris l’AIB.

Le responsable du suivi-évaluation du projet Laafi La Bumbu au sein de l’association Sugri-Nooma, Youssoufou Sawadogo, a informé les membres du CTS que sa structure a formé plus de 300 personnes dans des domaines tels que la coupe-couture, la mécanique des deux-roues et l’agriculture hors sol.

Entre juillet 2023 et décembre 2024, elle a également formalisé 4 structures coopératives dans le cadre de la mise en œuvre du projet Laafi La Bumbu, réalisé en partenariat avec Expertise France.

M. Sawadogo a précisé que les 4 structures coopératives et les 300 apprenants ont été dotés de matériel collectif ou individuel pour faciliter leur installation.

Par ailleurs, 55 micro-entreprises ont été formalisées et accompagnées par des plans d’affaires dans le cadre du même projet.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Kongoussi, Étienne Sawadogo, a exprimé la reconnaissance de la commune de Kongoussi envers l’association Sugri-Nooma et Expertise France.

Il a également félicité les bénéficiaires et les a exhortés à faire bon usage des équipements reçus.

Le représentant d’Expertise France, Eugène Claver Dabiré, a déclaré que leurs objectifs étaient atteints, soulignant que l’association Sugri-Nooma avait honoré sa part du contrat.

« C’est avec satisfaction que nous participons à ce 3e CTS, qui marque la clôture du projet. Nous sommes satisfaits, car c’était un contrat d’objectif et l’association a rempli sa part. Sur 300 apprenants à former, elle a pu en former et certifier la grande majorité. En ce qui concerne l’accompagnement, de nombreux bénéficiaires sont désormais installés en emploi, en auto-emploi ou en stage », a-t-il expliqué.

Pour rappel, le projet Laafi La Bumbu vise la promotion de l’insertion économique, la résilience et la cohésion sociale des populations de Kongoussi. Il a été mis en œuvre de juillet 2023 à décembre 2024.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Burkina : Une fondation remet environ 11 tonnes de vivres et non-vivres à 421 orphelins des FDS et VDP tombés au front

Burkina-Fondation-BEOGO-NEERE-Remise-Don
Burkina : Une fondation remet environ 11 tonnes de vivres et non-vivres à 421 orphelins des FDS et VDP tombés au front

Ouagadougou, 21 déc. 2024 (AIB)-La fondation BEOGO-NEERE a organisé, samedi à Ouagadougou, un arbre de Noël pour les enfants des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés au front. À cette occasion, les tout-petits ont reçu environ 11 tonnes de vivres et de non-vivres pour alléger le vide créé par l’absence de leurs parents.

Lors de la cérémonie de remise des dons, d’autres généreux donateurs ont également fait preuve de solidarité. La femme d’affaires Adja Mamounata Velegda, du groupe Velegda, a décidé de parrainer 20 enfants, dont 10 filles et 10 garçons, de la classe de 6e jusqu’à l’université.

Une autre philanthrope, Assétou Ouédraogo, de Global Tech Business, a annoncé le parrainage de 4 enfants, dont 2 filles et 2 garçons, de la classe de 6e jusqu’à l’université.

L’ambassadeur de la République islamique d’Iran a, pour sa part, offert 20 sacs de riz en faveur des orphelins.

Le parrain de la cérémonie, le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubakar Sawadogo, a remercié l’ensemble des donateurs et a exhorté les Burkinabè à suivre cet exemple pour contribuer à l’épanouissement des veuves et orphelins des forces combattantes tombées au front.

« Nous ne pouvons rien faire sans vous pour l’avenir de nos enfants. Nous comptons sur vous pour que nos enfants puissent devenir des hommes de paix demain », a déclaré la présidente de l’Association des veuves engagées pour l’épanouissement des orphelins des militaires tombés au front, Anastasie Lankoandé/Naré.

La fondation BEOGO-NEERE est une organisation à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle. L’une de ses missions est d’assister les personnes démunies, notamment les veuves et les enfants orphelins. Elle est à sa deuxième édition de l’arbre de Noël.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Passoré : Le haut-commissaire, Daouda Sangaré, invite les acteurs de développement à agir pour le bien-être de la population

Passoré : Le haut-commissaire, Daouda Sangaré, invite les acteurs de développement à agir pour le bien-être de la population

Yako, 20 décembre 2024 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Passoré, Daouda Sangaré, a présidé, vendredi 20 décembre 2024, à Yako, les travaux de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 du cadre de concertation provincial (CCP) du Passoré.

Le cadre de concertation provincial (CCP) du Passoré a réuni, vendredi, dans la salle polyvalente de la Maison des jeunes de Yako, ses membres statutaires dans le cadre de sa dernière rencontre de l’année 2024, pour examiner les actions de développement réalisées dans la province.

À ce rendez-vous, les participants ont suivi quatre communications portant sur les actions de développement réalisées dans la province.

La première communication, présentée par le Directeur de la Maison d’Arrêt et de Correction de Yako (MACY), Sawadogo Armand, a porté sur le bilan et le plan d’action de la sécurité pénitentiaire.

Dans sa présentation, M. Sawadogo a indiqué que la politique pénitentiaire est basée sur l’idée de défense sociale, qui fait de l’application des peines un moyen de protection de la société par la rééducation et la réinsertion sociale des personnes détenues.

Il a également rappelé les missions fondamentales de l’administration pénitentiaire et ses liens avec les autres administrations publiques, qui se résument, entre autres, à l’insertion professionnelle, l’assistance sociale et l’alphabétisation.

Le deuxième intervenant, Luc Y. Zingué, Président du groupe de plaidoyer du Passoré, a présenté sa structure, mettant en lumière ses missions, son domaine d’intervention ainsi que les actions menées en faveur du groupe.

La troisième communication a été assurée par le chef de projet de l’Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APDER), Aboulaye Bonkoungou. L’APDER est une association spécialisée, entre autres, dans la récupération des terres dégradées à travers le Nord, le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun et le Centre.

Le chef de projet de l’APDER a expliqué que l’association a pour objectif global de valoriser le potentiel socioéconomique des organisations paysannes.

La dernière communication portait sur le thème : « L’offensive agropastorale et halieutique 2024-2025 : cas de la région du Nord ».

Cette présentation a été faite par la cheffe de service des études statistiques et sectorielles à la direction provinciale en charge de l’Agriculture du Passoré, Odile Bonou.

Mme Bonou a d’abord rappelé l’objectif du plan Offensive agropastorale et halieutique (OAPH), qui est de parvenir à la souveraineté alimentaire nationale à l’horizon 2025.

Elle a ajouté que ce plan devrait permettre de créer des emplois et d’améliorer substantiellement les différents agrégats macroéconomiques au profit des populations.

Se réjouissant du déroulement des travaux de la session, le haut-commissaire du Passoré a adressé ses remerciements aux participants et, surtout, au partenaire financier qui a contribué à la réussite de la tenue du CCP, tout en invitant les acteurs de développement de la province à agir pour le bien-être de la population du Passoré.

Agence d’information du Burkina
ZES/ata

karaté: le Burkinabè Senseï Oumar Yugo reconduit pour un mandat de 4 ans à de la Zone Ouest 2 de l’UFAK

#karaté: le Burkinabè Senseï Oumar Yugo reconduit pour un mandat de 4 ans à de la Zone Ouest 2 de l’UFAK

Ouagadougou, 22 déc. 2024 (AIB)- Le président de la Fédération burkinabè de karaté Senseï Oumar Yugo a été reconduit pour un mandat de leadership de 4 ans à l’Union des fédérations africaines de karaté-do (UFAK), a annoncé sur sa page Facebook, l’instance dirigeante du karaté burkinabè.

Aucune surprise au sommet de la zone ouest 2 de l’UFAK. Président depuis cinq ans, Oumar Yugo a été reconfirmé dans ses fonctions pour un mandat de quatre ans, temoignant de la confiance renouvelée de ses pairs.
Sous son leadership, depuis son arrivée en 2019, la zone ouest 2 de l’UFAK a connu une dynamique nouvelle, avec la tenue régulière des activités, la relance des compétitions et l’accompagnement aux fédérations membres. Il a aussi oeuvré à la promotion des compétences et des performances des championnats d’Afrique.

La zone ouest 2 de l’UFAK a considérablement a connu une avancée notable ces 5 dernières années.

Cette assemblée générale élective s’est tenue en marge du championnat 2024 de la zone ouest 2 de Karaté-do
Agence d’information du Burkina
As/ata
Sources : fédération burkinabè de karaté-do

Burkina/Lutte contre l’insécurité : « Des efforts considérables ont été accomplis », Archevêque de Ouagadougou

Burkina-Insécurité-Paix-Efforts

Burkina/Lutte contre l’insécurité : « Des efforts considérables ont été accomplis », Archevêque de Ouagadougou

Ouagadougou, 23 déc. 2024 (AIB)- L’Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, Prosper Kontiébo, a indiqué lundi que, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso, de nombreux efforts ont été déployés par l’ensemble des acteurs, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau dans le pays.

« Au niveau de la lutte contre l’insécurité, des efforts considérables ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire », a déclaré l’Archevêque Métropolitain de Ouagadougou, Prosper Kontiébo.

L’Archevêque s’exprimait ce lundi 23 décembre 2024, lors de son message de Noël et de fin d’année.

Saluant les efforts des autorités et de tous ceux qui œuvrent pour la paix, l’Archevêque a reconnu que de nombreuses actions ont été posées afin de contrer l’insécurité dans notre pays.

Cependant, étant donné que certaines populations vivent toujours des difficultés liées à la crise sécuritaire, l’homme de Dieu a appelé à la responsabilité de tous.

À son avis, pour venir à bout de l’insécurité, chaque Burkinabè doit contribuer à l’effort de paix en cultivant les valeurs d’union et de solidarité.

« Travaillons à bannir les germes de division et cultivons l’esprit de solidarité », a-t-il souhaité.

Prosper Kontiébo a exhorté les Burkinabè à devenir des artisans de la paix en détruisant les murs de séparation.

Pour lui, la construction du pays exige un sens élevé de l’honneur, de l’intégrité et de la dignité. Un tel état d’esprit permet de bannir l’injustice, la corruption et le refus de l’effort, qui constituent des freins au développement, a-t-il précisé.

Il a également invité l’ensemble de la population à transformer leurs familles, leurs communautés et leurs lieux de travail en espaces d’amitié, de fraternité et de tolérance, gages de paix et de stabilité pour un avenir radieux.

Par ailleurs, l’Archevêque a salué la bravoure des forces de défense et de sécurité dans leur mission de sécurisation du pays.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Kossi/Conseil technique de santé : La situation épidémiologique du district sanitaire présentée 

Burkina/Kossi-Santé-Epidemie-Surveillance

Kossi/Conseil technique de santé : La situation épidémiologique du district sanitaire présentée

Nouna, (AIB)-Le conseil technique du district sanitaire a présenté, le vendredi 20 décembre 2024 à Nouna, la situation épidémiologique du district sanitaire de Nouna.

«Les maladies sous surveillance au cours de l’année 2024 sont entre autres, la rougeole, la méningite, l’ictère fébrile, le paludisme et la dengue», a indiqué le responsable du Centre de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique (CISSE), Diegou Ouali dans sa communication.

Pour lui, au cours de cette période de surveillance, des évènements inhabituels ont été notifiés et investigués tels que les deux cas de variole de singe, des cas de dengue et des cas de bilharziose urinaire.

Le responsable du CISSE a également ajouté que la surveillance des décès maternels et périnataux a permis de notifier 8 décès maternels, 37 décès liés au paludisme grave et 2 décès liés à la dengue.

Les activités de lutte contre la COVID 19 se sont poursuivies et un cas suspect a été notifiés à la semaine du 37 au district sanitaire.

Depuis l’alerte sur la variole du singe, le district sanitaire a instruit les formations sanitaires sur la maladie et la nécessité d’instituer des surveillances.

Des directives aussi ont été mises à la disposition des formations sanitaires.

Deux cas négatifs ont été notifiés par le district sanitaire.

A travers les échanges et des questions de compréhension, le conseil technique du district sanitaire, a recommandé à tous les niveaux de poursuivre le renforcement de la surveillance de la dengue et du Mpox ainsi que tous les évènements inhabituels.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Des terroristes soutenus par des puissances étrangères s’apprêtent à attaquer l’AES (Déclaration)

Des terroristes soutenus par des puissances étrangères s’apprêtent à attaquer l’AES (Déclaration)

Ouagadougou, 22 déc. 2024(AIB)-Les chefs d’Etat de l’AES ont placé dimanche, leurs armées en alerte maximale, face à des terroristes en cours de regroupement et soutenus par des puissances étrangères pour déstabiliser leur espace commun.

Dans une déclaration, ils ont fait cas d’opérations de réorganisation et de regroupement de groupes terroristes dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Sahel et dans certaines zones frontalières à savoir: Niger-Nigéria, Niger-Bénin; Niger-Burkina et Bénin-Burkina.

Ces terroristes reçoivent de la part d’Etats étrangers des appuis divers, notamment financiers et des moyens logistiques visant à déstabiliser l’AES, poursuit la déclaration, lue dimanche soir sur la télévision publique burkinabè, par le porte-parole du gouvernement Pingwendé Gilbert Ouédraogo.

Pour contrer ces manœuvres, les présidents Ibrahim Traoré du Burkina, Assimi Goïta du Mali et Abdourahamane Tiani, ont décidé de mettre en alerte maximale leurs armées.

Ils ont également fait de l’espace confédéral, un théâtre unique d’opérations militaires, coexistant avec les théâtres militaires nationaux en cours.

Enfin les chefs d’Etat ont invité les populations à redoubler de vigilance, à dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité et à rejeter les propositions d’enrôlement au sein des groupes terroristes.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Bazèga : Le sketch et le slam pour promouvoir les droits de l’enfant

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Bazèga : Le sketch et le slam pour promouvoir les droits de l’enfant

Kombissiri, le 21 déc. 2024 (AIB) – Dix-sept écoles primaires de la province du Bazèga ont pris part, le vendredi 20 décembre à Kombissiri, au concours de sketch et de slam visant à promouvoir les droits de l’enfant. L’école communale et l’école du secteur 2 de Kombissiri sont les vainqueurs du concours.

Elles étaient dix-sept écoles des communes de Ipelcé, Kayao, Kombissiri, Saponé et Toécé de la province du Bazèga dans la région du Centre-sud à prendre part au concours de sketch et de slam, organisé par l’ONG, Faso-Action pour le développement communautaire (FDC). Au terme des 21 prestations dans les 2 disciplines, les résultats en sketch ont désigné l’école du secteur 2 de Kombissiri vainqueur sur 9 écoles participantes. En slam, c’est l’école communale de Kombissiri qui est proclamée première sur 12 écoles.

Cette activité, selon les organisateurs, vise à créer un cadre d’expression et d’actions de plaidoyer des enfants et des jeunes en faveur des droits de l’enfant et du développement durable. La salle de conférence de la mairie de Kombissiri qui a servi de cadre pour abriter le concours a refusé du monde. Les différentes prestations ont permis aux élèves non seulement d’aborder divers domaines des droits de l’enfant mais aussi et surtout d’interpeler les adultes et les décideurs.

Pour le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga Claude Ouédraogo, cette initiative de la FDC est salutaire en ce sens qu’elle permet aux enfants de s’épanouir, de s’exprimer et de tisser des liens d’amitié.

Les écoles participantes ont toutes été primées. Un prix spécial a été décernée à l’élève Mireille Sokoundo de la classe de CP1 de l’école Toécé ‘’ A’’ pour sa prestation.

Le concours organisé par la FDC en partenariat avec l’ONG Terre des Hommes Suisse, s’inscrit dans la mise en œuvre 2021-2024 du projet « Tous engagés pour la promotion des Droits de l’Enfant et le Développement Durable dans les régions du Centre Nord et du Centre Sud ».

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Bazèga : Les populations et les partenaires de Ipelcé offrent 18 motos et 602 000 F CFA aux VDP

Burkina-Bazèga-Sécurité- EffortDePaix

Bazèga : Les populations et les partenaires de Ipelcé offrent 18 motos et 602 000 F CFA aux VDP

Kombissiri, 22 déc. 2024 (AIB)- Les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune d’Ipelcé ont reçu, le samedi 21 décembre 2024, 18 motos et 602 000 F CFA destinés au carburant. Ce don, fruit des contributions des populations et des partenaires de la commune, s’inscrit dans le cadre de l’opération « Un village, au moins une moto ».

Depuis plusieurs années, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire sans précédent. Cette situation a suscité une forte mobilisation des Burkinabè à travers tout le pays, dans le but d’accompagner les autorités et de soutenir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les VDP dans leurs efforts de reconquête et de sécurisation du territoire.

C’est dans cette dynamique que les ressortissants de la commune d’Ipelcé, située dans la province du Bazèga, région du Centre-Sud, et leurs partenaires ont mobilisé 18 motos et la somme de 602 000 F CFA au profit des VDP locaux, en guise de contribution à l’effort de paix.

Ce don s’inscrit dans l’initiative de l’opération dénommée « Un village, au moins une moto », organisée par la Délégation spéciale de la commune.

Selon Émeline Kiemtoré/Bonkoungou, présidente de la Délégation spéciale de la commune d’Ipelcé, cette initiative répond à l’appel des plus hautes autorités du pays, invitant les communes à encourager et soutenir les VDP pour le travail remarquable qu’ils accomplissent sur le terrain.

Cette démarche, qui a reçu l’assentiment des ressortissants et des partenaires d’Ipelcé, a permis la remise de 18 motos et de 602 000 F CFA destinés au carburant, dont 500 000 F CFA issus du budget communal.

Cet acte d’engagement et de détermination, selon Mme Kiemtoré, contribuera à renforcer la lutte contre l’insécurité et à galvaniser les FDS et les VDP pour la reconquête totale du territoire national.

Pour sa part, le gouverneur de la région du Centre-Sud, Yvette Nacoulma/Sanou, qui a présidé la cérémonie officielle de remise des contributions, a salué cet élan de solidarité.

Elle a estimé que ce don témoigne de l’adhésion des populations à la nouvelle dynamique de libération totale du territoire national, insufflée par le président du Faso, chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Mme Nacoulma a exprimé sa gratitude et celle du gouvernement aux forces vives, aux partenaires et aux ressortissants des 13 villages de la commune d’Ipelcé, qui, selon elle, « ont fait preuve de patriotisme à travers des contributions volontaires ».

La cérémonie a débuté par une minute de silence en hommage aux FDS et aux VDP tombés dans la lutte pour la libération du pays.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

 

 

 

 

Projet Grand Ouaga : Les acteurs en session de validation du rapport d’évaluation du schéma d’aménagement

Projet Grand Ouaga : Les acteurs en session de validation du rapport d’évaluation du schéma d’aménagement

 Ouagadougou, 21 déc. 2024 (AIB) – Les acteurs du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat ont examiné, en vue de sa validation, le rapport d’évaluation de la mise en œuvre des orientations du Schéma directeur d’aménagement du Grand Ouaga (SDAGO) à l’horizon 2025, lors d’une session tenue le 19 décembre 2024.

La validation du rapport d’évaluation de la mise en œuvre des orientations du SDAGO à l’horizon 2025, ainsi que le diagnostic territorial pour l’horizon 2050, étaient à l’ordre du jour d’un atelier national organisé par le ministère en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat.

À quelques mois de l’échéance du SDAGO horizon 2025, « il est important de savoir ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné, afin d’entamer une révision efficace de ce document », a déclaré le directeur général en charge de l’urbanisme, Solimane Ouattara.

Pour lui, cette rencontre marque une étape cruciale vers la réalisation du projet Grand Ouaga, qui vise à bâtir des villes résilientes, inclusives et durables au bénéfice des populations.

Il s’agira de « jeter les bases d’un SDAGO capable de relever les défis du 21ᵉ siècle et d’être un modèle de planification urbaine d’un espace métropolitain en Afrique », a poursuivi le directeur général.

Selon les acteurs, malgré les insuffisances constatées dans la mise en œuvre du projet, des résultats positifs ont été relevés, notamment la voie de contournement, l’Université Thomas Sankara et la voie traversant le camp Baba Sy.

En rappel, l’espace géographique du Grand Ouaga comprend les limites administratives de la ville de Ouagadougou, de la province du Kadiogo et du département de Loumbila relevant de la province de l’Oubritenga.

Agence d’information du Burkina

 YOS/ata

Centre-Ouest / Formation professionnelle : 19 apprenantes dotées de kits d’installation

Centre-Ouest / Formation professionnelle : 19 apprenantes dotées de kits d’installation

Réo, 19 déc. 2024 (AIB)-Le centre de formation professionnelle Yijan de Réo a offert des kits d’installation à 19 de ses apprenantes à l’issue de trois années de formation en coupe-couture, broderie, tissage et alphabétisation. Cette cérémonie s’est tenue à l’occasion de la sortie de la 8ᵉ promotion, le 19 décembre dernier.

Le centre Yijan, dirigé par Sylvia Bakoala, ne ménage aucun effort pour promouvoir l’entrepreneuriat. Comme pour les promotions précédentes, les dix-neuf apprenantes de la 8ᵉ promotion, issues de divers horizons (services de l’action sociale, personnes déplacées internes, familles autochtones), ont reçu des kits d’installation pour lancer leurs activités professionnelles.

Chaque apprenante a bénéficié d’une machine à coudre, d’une table de coupe et de petits accessoires.

La porte-parole de la promotion a exprimé sa gratitude à Dieu pour avoir permis à leur bienfaitrice de leur offrir cette opportunité d’intégration sociale.

Elle a salué les compétences acquises durant la formation, qui allait au-delà de la coupe-couture et du tissage, en incluant également l’alphabétisation, la saponification, la teinture et la transformation des produits locaux.

Elle a déclaré avec fierté : « Nous quittons ce centre bien aguerries pour prendre notre destin en main. »

Sylvia Bakoala, promotrice du centre, a saisi cette occasion pour remercier chaleureusement les partenaires qui l’accompagnent dans sa mission.

Elle a souligné l’importance d’aller au-delà de la formation théorique en aidant les apprenantes à s’installer professionnellement. « Apprendre un métier, c’est une chose, mais pouvoir s’installer pour le pratiquer, c’est tout aussi crucial », a-t-elle affirmé.

Mme Bakoala a également exprimé sa reconnaissance aux autorités municipales pour l’octroi d’un terrain destiné à la construction du siège du centre.

Elle a lancé un appel aux partenaires pour soutenir ce projet, afin d’améliorer les conditions d’apprentissage des futures promotions.

Les intervenants, dont le représentant des parents d’élèves, le pasteur David Bamouni, le représentant du parrain, Désiré Kinda, et celui du patron de la cérémonie, Edasso Rodrigue Bayala, ont salué cette initiative.

Ils ont exprimé leur satisfaction face à ces actions en faveur des couches défavorisées et promis de continuer à soutenir de telles œuvres.

Une collecte de fonds organisée pendant la cérémonie a permis de mobiliser environ 73 000 F CFA pour soutenir le centre.

Agence d’information du Burkina

PB/FGB collaborateur)

Grand Prix du Président du Faso en sports équestres : le jockey Nourou KABORE décroche la médaille d’Or

Grand Prix du Président du Faso en sports équestres : le jockey Nourou KABORE décroche la médaille d’Or

(Ouagadougou, 22 décembre 2024). Le jockey Nourou KABORE a remporté le samedi 21 décembre dans la soirée le trophée du Grand Prix du Président du Faso, disputé sur l’hippodrome à l’arrondissement n°2 de Ouagadougou.

Ils étaient 17 jockeys dans la catégorie locale, qui sont allés à la conquête du trophée de la 1re édition du Grand Prix de Son Excellence Monsieur le Président du Faso. Sur un circuit de 2 800 mètres, le quinté a donné l’arrivée suivante : 1, 6, 3, 2 et 13.

C’est donc le jockey Nourou KABORE de l’écurie Faso monté sur Vendes (dossard n°1), qui a devancé ses concurrents. Il remporte, en plus du trophée, la somme de 500 000 FCFA. Il a reçu son prix des mains du Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Des prix ont également été décernés dans différentes catégories. Ainsi dans la catégorie chevaux nés au Burkina, avec 10 partants sur une distance de 1 400 mètres, c’est le jockey Rachide ZOUNGRANA, avec son cheval Arzouma qui a décroché le trophée avec la somme de 200 000 FCFA.

Le prix de la catégorie poulain, avec 16 partants, a été remporté par le cheval Publicité conduit par un jockey venu de Bobo-Dioulasso ; il gagne 250 000 FCFA et le trophée.

Dans la Catégorie métisse avec 8 partants, Wend Konta Wagner du jockey Nassirou OUEDRAOGO, est sorti vainqueur. En plus du trophée, il gagne 250 000 FCFA.

La compétition entre écuries de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso dans la catégorie talon s’est soldée par une victoire du centre au tiercé : 1, 2, 3, tous les jockeys étant de Ouagadougou. Le premier Adama SANFO avec son cheval Pablo a remporté le trophée et la somme de 250 000 FCFA.

Selon, le président de la Fédération burkinabè des sports équestres, Rachid NACOULMA, cette compétition est organisée pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui se sacrifient pour défendre l’intégrité du territoire.

Il a salué le courage et le dévouement des FDS et des VDP dans cette guerre contre le terrorisme, et appelé à la solidarité et à l’union pour une victoire contre les terroristes.
A la fin de la compétition, le président de la Fédération burkinabè des sports équestres, a fait don d’un cheval au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Transition digitale au Maroc : Une priorité pour assurer un nouveau modèle de développement

Maroc-Régionalisation-Conférence

Transition digitale au Maroc : Une priorité pour assurer un nouveau modèle de développement

Tanger, 21 déc. 2024 (AIB)-Des experts et communicateurs ont indiqué, samedi à Tanger, que la transition digitale reste une priorité pour le Maroc afin de soutenir son nouveau modèle de développement social et économique.

Ce samedi 21 décembre 2024, à Tanger, au deuxième jour des Assises nationales de la régionalisation avancée du Maroc, des conférenciers ont échangé sur le thème : « La transformation digitale au sein des collectivités territoriales : un levier pour consolider la gouvernance territoriale et renforcer la participation citoyenne ».

Ces derniers ont souligné qu’un nouveau modèle de développement passe par une transformation numérique du pays, nécessitant la mise en place de stratégies adaptées aux niveaux local et régional.

Ils ont également discuté des défis, des perspectives et des limites des plateformes numériques, tout en reconnaissant leur rôle incontournable dans un contexte de mondialisation.

Selon Mohamed Bouarouvon, gouverneur de la région de l’Est du Maroc et communicateur, il est essentiel de renforcer le système digital existant en construisant des infrastructures adaptées aux besoins des populations.

Il a également insisté sur l’importance de tisser des partenariats avec certains pays occidentaux pour l’acquisition de matériel satellitaire et informatique moderne, afin de répondre efficacement aux attentes des citoyens.

Par ailleurs, M. Bouarouvon a souligné la nécessité de créer un équilibre numérique entre les différentes régions pour favoriser un développement harmonieux.

Dans son intervention, la présidente de l’Association des régions du Maroc, M’Barka Bouaida, a affirmé qu’il est impératif de trouver des solutions innovantes à la question de la digitalisation pour relever les défis actuels.

Mme Bouaida a également plaidé pour une transition digitale inclusive et intégrée à travers le Royaume chérifien, visant à améliorer les conditions de vie des Marocains.

Toutefois, elle a déploré des problèmes persistants, notamment le faible débit de connexion, l’insuffisance des infrastructures et le manque de ressources.

Les deux personnalités ont expliqué que la transition numérique pourrait créer des écosystèmes environnementaux tout en rendant les administrations plus efficaces, un atout essentiel pour relever les défis du progrès au Maroc.

Elles ont également souligné que la transformation numérique constitue un facteur clé pour accélérer le développement régional.

« Les plateformes numériques offrent aujourd’hui de nombreuses opportunités dans divers secteurs, tels que l’éducation, la communication, la santé et le transport », ont-elles affirmé.

Cette rencontre, axée sur la réflexion et la recherche de solutions face aux nouveaux défis du développement, s’est tenue sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI du Maroc.

Il convient de rappeler que la 2ᵉ édition des Assises nationales de la régionalisation avancée s’est déroulée du 20 au 21 décembre 2024, à Tanger, sous le thème : « La régionalisation avancée entre les défis d’aujourd’hui et de demain ».

Agence d’information du Burkina
Nida OUEDRAOGO, Envoyé au Maroc

Kourweogo/Sourgoubila : Plus de 500 millions de recettes mobilisés au profit du budget communal en 2023 

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Kourweogo/Sourgoubila : Plus de 500 millions de recettes mobilisés au profit du budget communal en 2023

Boussé, (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Sourgoubila, a dressé, le jeudi 19 décembre 2024, le bilan de la gestion des ressources communales exercice 2023. Le budget a enregistré au cours de l’exercice 2023 une recette totale estimée à 555 108 260 F CFA.

La rencontre qui s’est déroulée le jeudi 19 décembre 2024 à Sourgoubila, entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet YAAOB LAADA.

L’activité a connu l’appui technique et financier de l’Institut africain pour le développement économique et social (INADES), BROEDERLIJK DELEN et de l’Association monde rural (AMR).

Conduite par le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Sourgoubila, Moumouni Bado, les délégués ont sacrifié à leurs devoirs de rendre compte de leur gestion aux contribuables de la localité, en présence des autorités provinciales, des services techniques et de partenaires au développement.

Selon les explications de M. Bado, le budget de sa commune a enregistré au cours de l’exercice 2023 une recette totale estimée à 555 108 260 F CFA, dont les recettes propres atteignant un montant de 115 millions pour des dépenses chiffrées quant à elles à 354 411 977 F CFA.

Il a noté que c’est la première fois que les recettes propres de la commune atteignent un tel niveau de mobilisation.

«Ce record est à mettre dit-il, à l’actif des filles et des fils de la commune qui s’acquittent régulièrement et à bonne date de leurs taxes et impôts», a ajouté le PDS.

Pour ce faire, Moumouni Bado, a remercié l’ensemble de la population pour sa compréhension du rôle qui leur revient dans la mise en œuvre réussie des actions de développement décentralisées.

Tout en félicitant les acteurs pour les efforts consentis dans le recouvrement des moyens financiers propre de la commune, les participants ont cependant exprimé quelques inquiétudes.

Il s’agit notamment de l’interruption du chantier de construction d’une école à Sandogo, la non ouverture du CMA de Sanon et l’apurement du passif foncier de la commune.

Pour le consortium INADES, BROEDERLIJK DELEN et AMR principal soutien de l’activité, l’objectif recherché à travers cette instance est de donner la possibilité à la délégation spéciale de rendre compte de la gestion de la collectivité aux populations pour plus de transparence et une incitation à la participation citoyenne.

Le haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a félicité la délégation spéciale pour les résultats atteints et l’a invitée encore au travail pour le bonheur de tous.

Il a aussi remercié la population pour le travail abattu et l’a appelé à s’impliquer davantage dans la gouvernance de leur commune.

Agence d’informationdu Burkina

DB-SZ/hb/yo

 

 

Maroc : Des recommandations fortes pour impulser un nouveau modèle de développement des régions

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Maroc : Des recommandations fortes pour impulser un nouveau modèle de développement des régions

Tanger, 21 déc. 2024 (AIB) – La 2ᵉ édition des Assises nationales de la régionalisation avancée du Maroc, tenue sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est achevée samedi à Tanger avec de fortes recommandations pour impulser un nouveau modèle de développement durable, répondant aux aspirations des populations.

La vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est de doter, à l’horizon 2030, les différentes régions du Maroc d’infrastructures numériques, routières, hôtelières, touristiques, hydrauliques et sportives suffisantes et de qualité, afin de favoriser un modèle de développement adapté aux réalités du moment.

La 2ᵉ édition des Assises nationales de la régionalisation avancée, qui s’est tenue du 20 au 21 décembre à Tanger sous le patronage de Sa Majesté, a débouché sur de fortes recommandations pour la réussite du processus de développement des collectivités territoriales.

Pour la présidente de l’Association des régions du Royaume du Maroc, M’Barka Bouaida, les suggestions formulées incluent la réalisation d’infrastructures modernes, le renforcement des compétences des acteurs territoriaux, la promotion de la digitalisation, l’attractivité des territoires, ainsi que la convergence entre décentralisation et déconcentration administrative.

Mme Bouaida a également souligné l’importance de sécuriser l’approvisionnement en eau dans un contexte de stress hydrique, de garantir une répartition équitable des ressources entre les régions, et d’assurer un suivi rigoureux de la mise en œuvre des politiques de développement.

Le ministre de l’Intérieur du Maroc, Abdelouafi Laftit, a remercié les acteurs du développement et les parties prenantes aux Assises nationales pour leur esprit de collaboration et de fraternité pendant ces deux jours d’échanges sur le nouveau modèle de développement du pays.

Selon lui, ces recommandations serviront de véritable boussole pour la mise en œuvre des politiques publiques et permettront d’atteindre les objectifs de développement fixés par le Maroc.

Le ministre a saisi cette occasion pour saluer l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui permettra, selon lui, de positionner le Royaume chérifien comme un pays émergent, capable de relever les défis contemporains.

Placée sous le thème : « La régionalisation avancée entre les défis d’aujourd’hui et de demain », cette 2e édition des Assises a été initiée par le ministère de l’Intérieur, en collaboration avec l’Association des régions du Maroc.

Agence d’information du Burkina
Nida Ouédraogo, envoyé spécial au Maroc

Plateau Central : Une cinquantaine de producteurs échangent sur la fertilité des sols

Plateau Central : Une cinquantaine de producteurs échangent sur la fertilité des sols

Ziniaré, (AIB)-La plateforme Diobass-Burkina a organisé, du 12 au 14 décembre 2024 à Nagréongo, un atelier d’échange sur la gestion de la fertilité des sols dans la région du Plateau Central.

La société civile a exprimé son inquiétude face à l’état de dégradation des terres dans certaines communes de la région.
« Les sols se dégradent de façon inquiétante dans les communes de Nagréongo, Zitenga et Absouya, malgré tous les efforts déployés », a déclaré Parfait Saka, coordonnateur de la plateforme Diobass-Burkina.

Pour lui, il est essentiel « d’agir rapidement pour espérer freiner le processus de dégradation et reprendre le contrôle ».

C’est pourquoi sa structure, à travers le Projet de restauration des sols pour une meilleure adaptation aux effets néfastes du changement climatique (PRes-MACC), mobilise les producteurs pour identifier des solutions endogènes à l’infertilité des sols.
« Cet atelier a été une occasion unique de rassembler des agriculteurs, des chercheurs et des passionnés d’agroécologie afin de partager des connaissances et d’explorer des solutions durables et pratiques visant à améliorer la productivité et la santé des sols », a souligné M. Saka.

Il a ajouté : « Nous avons abordé des thèmes essentiels tels que la diversité des pratiques de gestion de la fertilité, l’importance des matières organiques et les techniques agroécologiques pour maintenir et restaurer la vitalité de nos terres agricoles. »

Le président de la délégation spéciale de Nagréongo, Sayouba Tondé, a salué la pertinence du thème, soulignant l’impact de l’infertilité des sols sur les rendements agricoles et l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans le pays.
Il a invité les participants à s’approprier le sujet pour bien cerner les causes de la dégradation des terres dans la région et proposer des solutions endogènes pour enrichir les sols et atténuer les effets du changement climatique.

Mahamadi Congo, un participant, a également salué l’initiative de l’atelier, qui, selon lui, permettra aux producteurs de changer d’approche.
« Cette rencontre va nous aider à comprendre les problèmes de nos sols et à trouver des solutions. Car nos terres ne sont plus cultivables, et celles qui le sont manquent souvent de fertilité », a-t-il déclaré.

Cet atelier, qui a réuni une cinquantaine de participants, a été organisé avec le soutien de Christian Aid.

Enfin, M. Saka a remercié la coordination de la plateforme et l’ensemble du réseau Diobass au Burkina, tout en souhaitant la bienvenue à tous ceux qui ont pris le temps de se déplacer pour partager leurs idées et leurs expériences.

« Ensemble, dans une communauté de réflexion, nous pouvons construire des bases solides », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
DS/ata

Burkina : Une association offre des vivres et des jouets à des enfants de FDS tombées au front

Burkina : Une association offre des vivres et des jouets à des enfants de FDS tombées au front

Ouagadougou, 21 déc. 2024 (AIB) – L’association EZER pour le développement a célébré, samedi à Ouagadougou, la bravoure des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées au front à travers une remise de vivres, de kits alimentaires et de jouets à 200 de leurs enfants.

« À travers cet acte, nous avons voulu créer un cadre de partage avec ces enfants pour célébrer la bravoure de leurs parents et leur offrir un moment de joie », a déclaré la présidente de l’association EZER, Sonia Zoungrana/Lankouandé, lors de la cérémonie de remise.

Selon Mme Zoungrana, les parents de ces enfants ont consenti le sacrifice ultime sur le champ de bataille pour que le Burkina Faso reste debout.

À travers cette action, l’association EZER pour le développement rend hommage à ces martyrs et exprime sa solidarité envers leurs enfants, a-t-elle affirmé.

L’association a mobilisé 200 sacs de riz de 50 kg, 200 sacs de farine de maïs, 40 cartons d’huile alimentaire, 400 vêtements, ainsi que 400 jouets, 15 cartons de détergents, des pâtes alimentaires, des jus, des friandises et divers autres cadeaux.

Mme Zoungrana a précisé que cette initiative a été rendue possible grâce à une opération de collecte organisée par l’association.

Elle a profité de l’occasion pour remercier les amis et les bonnes volontés qui ont contribué à cette collecte, permettant ainsi de redonner le sourire aux orphelins des combattants tombés pour la défense de la patrie.

« Ce n’est certes pas grand-chose, mais nous avons estimé qu’avec ce peu, nous pouvons contribuer à apporter de la joie dans le cœur de nos enfants », a-t-elle ajouté.

Le parrain de la cérémonie, le colonel Théophile Nikiéma, également chef d’état-major de l’armée de terre, a exprimé sa gratitude à la promotrice pour son action généreuse qui a su combler de joie les orphelins.

Il a également exhorté les bonnes volontés et les autres associations à suivre l’exemple de EZER pour le développement afin de réconforter ces enfants, tout en leur montrant que leurs parents sont morts pour une cause commune.

L’association en est à sa deuxième édition de remise de vivres et de présents. La première édition s’est tenue à Ziniaré, dans le Plateau Central, où près de 300 enfants de déplacés internes avaient bénéficié de nombreux cadeaux.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina/Santé : Bientôt une plateforme web pour la prise en charge des maladies chroniques

Burkina/Santé : Bientôt une plateforme web pour la prise en charge des maladies chroniques

Ouagadougou, 21 décembre 2024 (AIB) – L’Entreprise panafricaine des services du numérique (ERTIIC AFRIQUE) a présenté, samedi, sa plateforme web et mobile de télémédecine dénommée PCM CARE, destinée à la gestion, au suivi et à la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques.

Selon la présentation, PCM CARE est une plateforme interactive conçue pour faciliter la prise en charge des personnes vivant avec des maladies chroniques. Elle comporte trois interfaces dédiées respectivement au patient, au médecin traitant et au centre de santé.

D’après les concepteurs, la plateforme permettra de faciliter l’accès à des consultations médicales à distance et de maintenir un contact permanent entre les patients et leurs médecins, qui pourront ainsi leur prodiguer des conseils adaptés.

« Nous n’avons pas encore achevé la plateforme et comptons sur l’appui technique des professionnels de santé pour la finaliser afin qu’elle réponde aux besoins des acteurs », a déclaré Sawadogo Ben Youssouf.

Il a également indiqué que des procédures administratives sont en cours avant l’opérationnalisation du logiciel. « Nous avons eu des entrevues avec la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), notamment sur la protection des données à caractère personnel », a-t-il rassuré.

Pour le chargé de mission représentant le ministre de la Communication, Boukary Nikiéma, cette plateforme constitue une innovation majeure qui pourrait significativement améliorer la prise en charge des personnes vivant avec des maladies chroniques.

Il a profité de l’occasion pour féliciter toute l’équipe de PCM CARE et les encourager à intégrer les suggestions des acteurs afin d’optimiser l’application.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina : Une fondation remet environ 11 tonnes de vivres et de non-vivres à 421 orphelins des FDS et VDP tombés au front

Burkina-Fondation-BEOGO-NEERE-Remise-Don

Burkina : Une fondation remet environ 11 tonnes de vivres et de non-vivres à 421 orphelins des FDS et VDP tombés au front

Ouagadougou, 21 déc. 2024 (AIB) – La fondation BEOGO-NEERE a organisé, samedi à Ouagadougou, un arbre de Noël au profit des enfants des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) tombés au front. À cette occasion, les tout-petits ont reçu environ 11 tonnes de vivres et de non-vivres, afin d’atténuer le vide créé par l’absence de leurs parents.

Au cours de la cérémonie de remise des dons, d’autres généreux donateurs se sont manifestés. La femme d’affaires Adja Mamounata Velegda, du groupe Velegda, a décidé de parrainer 20 enfants, dont 10 filles et 10 garçons, de la classe de 6e jusqu’à l’université.

Une autre philanthrope, Assétou Ouédraogo, de Global Tech Business, a également pris l’engagement de parrainer 4 enfants, dont 2 filles et 2 garçons, de la classe de 6e jusqu’à l’université.

L’ambassadeur de la République islamique d’Iran, pour sa part, a remis 20 sacs de riz au profit des orphelins.

Le parrain de la cérémonie, le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubakar Sawadogo, a remercié l’ensemble des donateurs et invité tous les Burkinabè à multiplier ce type de gestes pour contribuer à l’épanouissement des veuves et des orphelins des forces combattantes tombées au front.

« Nous ne pouvons rien faire sans vous pour l’avenir de nos enfants. Nous comptons sur vous pour que nos enfants deviennent des hommes de paix demain », a déclaré la présidente de l’Association des veuves engagées pour l’épanouissement des orphelins des militaires tombés au front, Anastasie Lankoandé/Naré.

La fondation BEOGO-NEERE, à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle, œuvre notamment à assister les personnes démunies, en particulier les veuves et les orphelins. Cette édition de l’arbre de Noël est la deuxième organisée par la fondation.

Agence d’information du Burkina (AIB)
DNK/ata

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