Accueil Blog Page 1153

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 DÉCEMBRE 2018

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 DÉCEMBRE 2018

 

TOKYO – Le Japon a annoncé mercredi son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la pêche commerciale dès juillet prochain, défiant ouvertement les défenseurs des cétacés après 30 ans de chasse pour des motifs « scientifiques ».

 

WASHINGTON – Un garçon guatémaltèque de 8 ans détenu aux Etats-Unis est mort dans un hôpital du Nouveau-Mexique mardi, alors qu’une autre enfant migrante, décédée également aux mains des autorités, était enterrée au Guatemala.

 

TRIPOLI – Trois personnes, dont un diplomate libyen, ont été tuées dans une attaque « terroriste », revendiquée par le groupe Etat islamique, contre le ministère des Affaires étrangères mardi à Tripoli, illustrant le « chaos sécuritaire » qui prévaut dans le pays.

 

BEYROUTH – L’aviation israélienne a bombardé mardi soir des sites près de la capitale syrienne Damas, ont rapporté les médias d’Etat locaux alors que l’armée israélienne a dit se protéger contre un tir de missile antiaérien en provenance de la Syrie.

 

CITÉ DU VATICAN (Saint-Siège) – Le pape François a appelé mardi à la paix dans les zones de conflit comme la Syrie ou le Yémen, et à la « fraternité » entre les peuples, au moment où des millions de chrétiens dans le monde célébraient Noël.

 

CARITA (Indonésie) – Les secouristes s’efforçaient mardi d’apporter de l’aide aux régions dévastées par le tsunami consécutif à une éruption volcanique en Indonésie mais le manque d’eau potable et de médicaments se faisait cruellement sentir parmi les milliers de personnes réfugiées dans des centres d’urgence.

 

ANKARA – La Turquie a mis en garde mardi la France pour son soutien à une milice kurde en Syrie en première ligne dans la lutte contre les jihadistes et qu’elle entend mettre en déroute dans la foulée du retrait américain annoncé.

 

TOKYO – La nervosité de Wall Street a gagné mardi la Bourse de Tokyo, qui a lâché plus de 5% à la clôture après un week-end prolongé, les investisseurs prenant peur face aux multiples incertitudes politiques et économiques aux Etats-Unis.

 

PEKIN – Huit personnes ont été tuées et 22 autres blessées mardi lorsqu’un bus détourné par un individu a heurté des piétons dans la province du Fujian (est de la Chine).

 

KABOUL – L’attaque d’un complexe gouvernemental à Kaboul, pris d’assaut durant des heures par des hommes armés, s’est soldée par au moins 43 morts, soit l’une des offensives les plus meurtrières dans la capitale afghane cette année, a annoncé mardi le ministère de la Santé. Le porte-parole des talibans, Zabiullah Mujahid, a déclaré qu’il « n’avait rien à voir avec les insurgés ».

 

KHARTOUM – Des centaines de personnes ont manifesté mardi à Khartoum mais un important dispositif de sécurité a empêché toute marche vers le palais présidentiel, au septième jour d’un important mouvement de protestation contre la cherté de la vie, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

MOSCOU – La Russie a ajouté mardi 245 personnalités et des entreprises ukrainiennes à sa liste de sanctions économiques contre l’Ukraine, dans un contexte de tensions renouvelées entre Kiev et Moscou.

 

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a survécu à tous les aléas politiques depuis une décennie, a décidé de s’en remettre aux électeurs afin notamment d’éviter une inculpation dans des affaires de corruption, les sondages démontrant qu’il pourrait réussir à garder son poste.

 

TUNIS – De nouveaux heurts ont opposé mardi la police à des manifestants à Kasserine, peu après l’enterrement d’un journaliste qui s’était immolé par le feu la veille, en affirmant vouloir protester contre le chômage et la dégradation de la situation économique dans cette région de l’ouest de la Tunisie.

 

TOKYO – L’Américain Greg Kelly, arrêté le 19 novembre au Japon en même temps que Carlos Ghosn, a été relâché mardi sous caution, tandis que l’ex-patron de Nissan reste lui en garde à vue jusqu’au 1er janvier au moins.

 

BALTIMORE (Etats-Unis) – La police de Baltimore a récupéré près de 2.000 armes, dont un lance-roquettes, lors d’une opération de rachat destinée à faire baisser la criminalité dans cette ville du nord-est des Etats-Unis, a-t-on appris mardi auprès de la police.

 

SARAJEVO – Les tensions entre des manifestants et la police ont éclaté mardi à Banja Luka, capitale de l’entité serbe de Bosnie, après l’arrestation du leader d’un groupe qui organise depuis neuf mois des rassemblements quotidiens pour réclamer la « vérité » sur le meurtre d’un étudiant.

 

LONDRES – La reine Elizabeth II s’est décrite comme « une grand-mère bien occupée » dans son message de Noël diffusé mardi par les principales chaînes de télévision britanniques.

 

LONDRES – La Grande-Bretagne va interdire aux animaleries la vente de chiens et de chats de moins de 6 mois, pour enrayer l’exploitation et les mauvais traitements faits aux animaux de compagnie, a annoncé le département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (Defra).

(afp)

Les catholiques de Rabat fêtent Noël, jour non férié au Maroc

Burkina Faso-Maroc-Religion-Noël

Les catholiques de Rabat fêtent Noël, jour non férié au Maroc

Rabat, 25 déc. 2018 (AIB)–La communauté catholique de Rabat, à l’instar de celles d’autres parties du monde, a célébré ce 25 décembre, la fête de Noël bien que ce jour ne soit pas férié au Maroc, a constaté mardi un journaliste de l’AIB, dans la capitale marocaine.

 

Pendant que les autres travailleurs (du privé et du public) de la ville étaient au boulot, des catholiques se sont retrouvés, ce mardi matin, à la cathédrale Saint Pierre de Rabat pour la messe de Noël.

 

La célébration qui a duré environ 1 heure 30 mn, a débuté à 11 H 15 mn (heure locale, soit 10 H 15 mn GMT). Elle a été présidée par le père Oscar Oéné Oéné, 2e vicaire de la paroisse, assisté de concélébrants dont le Père Daniel Nourissat, curé de la paroisse cathédrale.

 

Dans son homélie, le père Oscar est revenu sur le sens de la fête de Noël, rappelant qu’elle marque la naissance de Jésus Christ, «fils de Dieu venu pour sauver le monde».

 

Approché après la messe, le curé de la paroisse cathédrale de Rabat, a expliqué que le jour de Noël n’étant pas férié au Maroc, pour permettre aux chrétiens catholique d’accomplir la prière de ce jour, plusieurs messes sont célébrées.

 

«Il y a eu la messe, d’hier nuit (la veillée du lundi 24 décembre, Ndlr). Il en aura dans la soirée de ce 25 décembre pour permettre à chacun de trouver son compte, son moment pour faire la messe de Noël», a indiqué le Père Daniel Nourissat.

 

Selon lui, l’une des particularités de la célébration de la messe de Noël est qu’elle regroupe, tout comme celles des dimanches, des personnes de communautés diverses.

 

«A chaque célébration, nous avons un rassemblement d’une cinquantaine, voire une soixantaine de communautés», a fait observer Père Daniel, avant d’expliquer que ces communautés sont issues d’Afrique, mais d’autres continents.

 

Il a aussi indiqué qu’au Maroc, il existe une pleine liberté de culte, nonobstant le fait que le pays soit officiellement musulman, soulignant qu’il y a 25 paroisses catholiques dans tout le pays.

 

Le Maroc est un pays fortement islamisé avec plus de 97% de la population qui est musulmane. A la messe de Noël de ce mardi 25 décembre 2018, l’on a constaté que la grande majorité des fidèles avait la peau noire.

Agence d’information du Burkina

Alban KINI à Rabat

LE MONDE EN BREF DU MARDI 25 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU MARDI 25 DÉCEMBRE 2018

 

CITE DU VATICAN (Saint-Siège) – Le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques dans le monde, a appelé lundi soir les fidèles à laisser de côté leur « voracité » consumériste pour réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, dans son homélie de la nuit de Noël.

 

ANKARA – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a invité son homologue américain Donald Trump à se rendre en Turquie, alors qu’Ankara et Washington resserrent leurs relations afin de coordonner le retrait attendu des troupes américaines en Syrie.

 

CARITA (Indonésie) – Des dizaines de sacs contenant des corps de victimes ont été extraits lundi de bâtiments démolis par le tsunami en Indonésie, tandis que les secouristes continuaient à rechercher des survivants de cette catastrophe qui a fait au moins 373 morts.

 

WASHINGTON – Turbulences financières, paralysie d’une partie des administrations américaines, limogeage choc du ministre américain de la Défense: les démocrates ont accusé lundi Donald Trump d’avoir plongé les Etats-Unis dans « le chaos » à la veille de Noël, alors qu’aucune issue immédiate au « shutdown » ne se dessinait.

 

WASHINGTON – Devant la Maison Blanche, le sapin de Noël était fermé au public et des poubelles débordaient lundi à cause du « shutdown », les administrations américaines marquant leur troisième jour de paralysie partielle faute d’accord politique sur le financement du mur anti-immigration clandestine voulu par Donald Trump.

 

WASHINGTON – Donald Trump a tempêté lundi contre la Banque centrale américaine dans un contexte de grande inquiétude sur les perspectives de croissance de la première économie du monde, qui s’est traduit par un nouveau recul de Wall Street.

 

KABOUL – L’attaque d’un complexe gouvernemental lundi à Kaboul, pris d’assaut durant près de sept heures par des hommes armés, a fait au moins 43 morts et 10 blessés, ont indiqué les autorités.

 

JERUSALEM – Des législatives anticipées auront lieu en avril prochain en Israël, un scrutin pour lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis près de dix ans, est donné favori en dépit de récentes critiques sur sa politique à Gaza et ses ennuis judiciaires.

 

PARIS – L’exécutif français se veut « vigilant » et affiche sa « détermination à rétablir l’ordre » face à la « radicalisation » d’une partie des « gilets jaunes », espérant une trêve à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An.

 

KINSHASA – La République démocratique du Congo célèbre de très curieuses fêtes de Noël, mini-trêve dans son interminable crise politique, avec tous les esprits tournés vers les élections prévues dimanche prochain après un troisième report.

 

KHARTOUM – Le président Omar el-Béchir a promis lundi aux Soudanais de « vraies réformes » au sixième jour de manifestations contre le prix du pain assombries par des heurts meurtriers et qui constituent l’une des plus importantes contestations de son pouvoir en trois décennies.

 

LOME – Le parti du président Faure Gnassingbé a obtenu une majorité de 59 sièges sur les 91 de l’Assemblée nationale du Togo aux législatives du 20 décembre boycottées par la principale coalition de l’opposition et précédées de violences, selon les résultats officiels provisoires publiés lundi.

 

BETHLEEM (Territoires palestiniens) – Des pèlerins du monde entier se sont rassemblés lundi pour Noël près de la basilique de la Nativité à Bethléem, le lieu de naissance de Jésus selon la tradition chrétienne, fréquenté cette année par un nombre de visiteurs en hausse.

 

WASHINGTON – Un tribunal de Washington a condamné lundi la Corée du Nord à payer 501 millions de dollars pour sa responsabilité dans la mort de l’étudiant américain Otto Warmbier, jugeant qu’il avait été victime de torture.

 

ROME – L’Etna est entré en éruption lundi en crachant une importante colonne de cendres, obligeant à fermer l’espace aérien aux alentours, tandis que la zone du volcan sicilien était secouée d’une multitude de petits séismes.

 

NEW YORK – L’acteur Kevin Spacey, accusé par plusieurs hommes d’agressions sexuelles, va être formellement inculpé pour la première fois début janvier pour s’en être présumément pris à un adolescent en juillet 2016 près de Boston.

 

DUBAÏ – Les Emirats arabes unis ont publié lundi des photos de la princesse Cheikha Latifa ben Mohammed ben Rached al-Maktoum, une des filles de l’émir de Dubaï, confirmant selon eux que la jeune femme « vit avec sa famille », quelques mois après qu’elle eut affirmé avoir tenté de s’évader.

 

MADRID – Un Colombien, prêtre catholique depuis 18 ans, n’avait en réalité jamais été ordonné et a été démasqué peu avant Noël, a-t-on appris lundi auprès du diocèse du sud de l’Espagne où il exerçait dernièrement.

(afp)

Création d’emplois au Yatenga : 240  Jeunes et  femmes bénéficiaires  du projet PAEJF

Création d’emplois au Yatenga : 240  Jeunes et  femmes bénéficiaires  du projet PAEJF

Ouahigouya, (AIB)-La fédération nationale des groupements NAAM (FNGN)  en collaboration avec  Self Help Africa a  lancé,  le projet d’appui à l’entrepreneuriat   agricole des jeunes et des femmes dans la province du  Yatenga (PAEJF), le mardi 18 décembre 2018 à Ouahigouya.

240 jeunes et femmes de quatre communes de la province du Yatenga, à savoir Thiou, Koumbri, Barga et Tangaye, sont désormais les bénéficiaires du   projet d’appui à l’entrepreneuriat agricole des jeunes et des femmes dans la province du  Yatenga (PAEJF), lancé le mardi  18 décembre 2018 à Ouahigouya.

Financé à environ 144 millions de FCFA par Expertise France, ce projet    est le fruit d’une collaboration entre  la Fédération nationale des groupements NAAM(FNGN) en collaboration, avec Self Help Africa.

Ainsi, afin de susciter  l’appropriation du projet chez les  bénéficiaires  pour une  mise en œuvre réussite, un atelier  a été initié à   l’endroit des parties prenantes.

Aux dires  des responsables du consortium, le  PAEJF  va contribuer à  créer  des emplois autour des activités maraîchères et avicoles,  afin de  permettre aux jeunes et aux femmes de subvenir à leurs besoins.

La représente du  président de la FNGN,  Géneviève Ouédraogo /Soubèga s’est d’avance réjouie du fait que   le monde paysan  verra ses activités se renforcer à travers ce projet.

«Le choix des communes concernées, se justifie au regard de leur situation sécuritaire et d’autres problématiques transfrontalières» a confié M. Ouédraogo, tout en remerciant  les  partenaires techniques et financiers de  n’avoir  ménagé aucun effort pour soutenir la réalisation de ce projet.

Elle a rassuré  que  la FNGN mettra tout en œuvre pour que   toutes les activités programmées soient réalisées à la fin du projet.

 «A Ouahigouya, après les récoltes de nos produits maraichers, nous avons un sérieux problème d’écoulement et  ce projet va mettre fin à cela. Notre objectif, est  que ce projet soit bénéfique et aide  les femmes et les jeunes à améliorer leurs conditions de vie. Le Projet Self Help Africa, nous donne l’entière responsabilité de piloter ce projet qui relève de notre domaine» a confié  M .Ouédraogo.

Selon  le représentant du projet Self Help Africa, Issouf Kaboré,  ce projet qui  va coûter  144 millions de FCFA vise aussi  à améliorer  l’accès  des producteurs aux marchés des produits agricoles.

«Nous visons d’abord les acteurs qui ont une bonne production dans le domaine de l’élevage et dans la production   maraîchère, surtout au niveau de la pomme de terre et de  l’oignon. Nous allons  donner  l’occasion aux producteurs d’accéder aux marchés,  afin d’améliorer  leurs conditions de vie. Vu l’expérience des groupements NAAM, nous leur chargeons de mener à bon port ce projet qui relève de leur combat quotidien», a indiqué  Issouf Kaboré.

Pour le président  de la cérémonie,  Réné Bila Zida, le PAEJF constitue une opportunité de réduction du chômage des jeunes et d’accroissement de l’autonomisation des femmes.

«Ce projet salvateur va contribuer sans nul doute à l’amélioration du statut économique et social des jeunes et des femmes des communes concernées dans la région du Nord», a-t-il indiqué   .

Agence d’Information du Burkina

Ibrahim Zampaligré

 

Burkina Faso : Un nouveau comité de pilotage pour superviser tous les projets et programmes

Burkina-Projets-Gestion

 

Burkina Faso : Un nouveau comité de pilotage pour superviser tous les projets et programmes

Ouagadougou, 21 déc. 2018- (AIB)- Les projets et programmes au Burkina Faso sont dorénavant réglementés par un seul comité de pilotage visant une gestion saine et efficiente, a appris l’AIB ce vendredi.

 

Auparavant, il y avait un comité de pilotage pour chaque projet. Maintenant la nouvelle réglementation prévoit un seul comité de revue pour examiner les différents projets au Burkina Faso, a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Développement (MINEFID), Séglaro Abel Somé.

Pour lui, l’objectif de ce nouveau comité consiste à harmoniser la gestion des projets à l’approche budget programme.

  1. Somé s’exprimait le vendredi 21 décembre 2018 à Ouagadougou à l’occasion de la première session ordinaire du comité de revue du programme budgétaire.

«Le nouveau comité fait le point de la mise en œuvre des différents projets pour une année donnée et statue sur les activités à venir de l’année qui suit. Nous discutons des difficultés rencontrées, des contraintes et proposons des solutions », a-t-il renchéri.

Dans son intervention, M. Somé a fait savoir que les projets de ce présent programme budgétaire sont au nombre de cinq dont trois en cours d’exécution, un en phase de démarrage, et un autre en phase de formulation.

 

Les attentes, selon le secrétaire général du MINEFID, sont d’apprécier globalement la mise en œuvre de ce comité en tenant compte des difficultés rencontrées au cours de l’année 2018.

Revenant sur le fonctionnement du nouveau comité, Séglaro Somé a spécifié que les projets sont catégorisés en deux projets.

D’après lui, les projets de type 1 concernent les actions exécutées directement par l’administration publique tandis que les projets de type 2, se focalisent sur les partenaires techniques et financiers (PTF) et les Organisations Non Gouvernementales (ONG).

Le secrétaire général a confié à la presse qu’il s’agit d’innovations majeures. En effet, il a été consigné que l’exécution d’un projet par l’administration ne doit pas consommer, en terme de fonctionnement, plus de 15% et plus de 25% lorsqu’il est exécuté par les partenaires.

«La majorité doit être basée sur les investissements. L’idée essentielle est que la partie nationale s’approprie ces projets, faire en sorte que l’administration soit capable d’exécuter des unités de gestion», a-t-il conclu.

Agence d’Information du Burkina

MS / CAK / NO /ATA

 

Le musée national promeut les valeurs culturelles à Manga

Le musée national promeut les valeurs culturelles à Manga

Le musée national a organisé, samedi 22 décembre 2018, un atelier d’éducation scolaire au profit des élèves des établissements de Manga dans la province du Zoundwéogo. La séance a été essentiellement  consacrée à la présentation du centre, des objets muséaux et une communication sur le civisme.

La sensibilisation du public à l’appropriation des valeurs culturelles des peuples du Burkina Faso est l’une des missions principales du musée national. Pour assurer pleinement ce rôle, l’équipe dirigeante a opté pour une campagne de communication à travers le pays. Le samedi 22 décembre 2018, elle était, de ce fait, à Manga dans la province du Zoundwéogo, pour s’entretenir avec les élèves des établissements de la ville.

Après un bref aperçu du musée national, un centre créé en 1962 et bâti sur un terrain de 29 hectares, quelques-uns des 12 000 objets culturels qui constituent sa collection actuelle ont été présentés au public scolaire. Il s’agit d’une calebasse, d’un un tambour, d’une lampe traditionnelle, d’une canne de chef, des statuettes en bois et en cuivre, des drapeaux de la Haute-Volta et du Burkina Faso  et d’un masque de hibou.

Chaque élément constitutif de la mallette pédagogique a fait l’objet d’une explication détaillée sur sa fonction et sa symbolique dans le maintien de la cohésion sociale.

Outre les représentations physiques, des valeurs morales culturelles telles la parenté à plaisanterie, l’honnêteté, le respect des aînés et de la vie humaine, ont été évoquées au cours de la séance. Elles ont été présentées à l’assistance comme « un riche patrimoine culturel national » qui participe à la préservation de la paix sociale.

Dans sa communication sur le thème du civisme, qui a constitué un autre acte fort de l’atelier, le président du Conseil d’administration des Editions Sidwaya, Victorien Aimar Sawadogo, a soutenu que l’incivisme grandissant qui se manifeste surtout en milieu scolaire par la séquestration des responsables d’établissement, le saccage des domiciles, la banalisation du drapeau et la destruction des biens publics et privés, est, entre autres, la conséquence de la déliquescence de ces valeurs morales. C’est pourquoi il a exhorté les élèves à s’appuyer sur  «l’héritage culturel» pour garantir un climat social apaisé dans les écoles et au sein des familles.

Au terme de la séance, la Directrice générale du musée national, Rasmata Sawadogo, s’est dite satisfaite des résultats engrangés. «Nous ne nous attendions pas à une telle mobilisation parce que nous sommes à une période de congés mais les élèves ont tenu à participer aux différentes activités », s’est réjoui Mme Sawadogo.

 Pour éclairer davantage le public scolaire sur les enjeux de la préservation et de la promotion du patrimoine culturel, la Directrice a annoncé la tenue d’une soirée de contes et d’échanges. Après Manga, a-t-elle ajouté, d’autres villes des régions du Burkina Faso sont inscrites dans l’agenda du musée national dans le cadre de sa campagne promotionnelle de la culture des différentes composantes sociales du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

TREE AID visite ses réalisations dans la commune de Gomponsom

?

Gouvernance locale des ressources forestières

TREE AID visite ses réalisations dans la commune de Gomponsom

Passoré, (AIB)-L’ONG TREE AID et l’Ambassade de la Suède en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique ont effectué, le mercredi 19 décembre 2018, à Gomponsom, une visite de contrôle de leurs réalisations.

Le projet Gouvernance locale des ressources forestières est l’initiative de l’ONG TREE AID avec l’appui financier de l’Ambassade de la Suède.

Il  intervient dans travers sa phase pilote dans huit communes du Burkina Faso à savoir Fada N’gourma, Pô, Diapangou, Nobéré, Séguénéga, La-toden, Barsalogo et Gomponsom au Passoré.

Selon le Directeur Afrique de l’Ouest de L’ONG TREE AID, Georges Bazongo, le projet ambitionne de passer désormais de 8 à 30 communes  avec une capacité de couverture de six régions du pays.

Ledit projet vise, a dit M.Bazongo vise à développer non seulement un environnement politique propice et un cadre institutionnel stable pour la gouvernance locale des forêts en vue de favoriser l’accès des familles rurales défavorisées mais de contrôler et de tirer des bénéfices durables de leurs ressources forestières.

Et c’est justement dans le cadre du suivi et du contrôle de la mise en œuvre dudit projet que la délégation composée de la mission de   l’ONG TREE AID ainsi que de l’Ambassade de Suède, en compagnie des plus hautes  autorités du Passoré ont effectué cette visite de contrôle des différentes réalisations forestières, le mercredi 19 décembre 2018 à  Gomponsom.

Une visite qui a d’abord conduit la délégation des deux missions dans le massif forestier de la Commune situé dans le village de Tollio à 5 km de Gomponsom où les visiteurs ont été séduit par cette réserve forestière de 1346 ha dont les retombées des produits issus de cette forêt  sont d’une importance capitale dans l’alimentation des ménages de cette localité outre les ressources financières qu’elle procure aux populations.

Après cette visite forestière, la mission a eu droit à des communications sur  les produits issus des forets,  la gestion des forêts ainsi que des échanges et des partages d’expériences entre les bénéficiaires et les partenaires, en plus de la foire d’exposition des produits forestiers non–ligneux.

Outre ces échanges, la délégation a procédé à  l’inauguration officielle de l’unité de transformation du karité dont le coût de réalisation est estimé à 20 000 000 F CFA.

En effet, cette unité de transformation de 5 salles est composée entre autres d’un magasin de stockage des noix de karité, d’une salle de concassage, d’une aire de prétraitement, d’extraction et de stockage des produits finis.

?

Au terme de la cérémonie, tous les visiteurs se sont dits très satisfaits des réalisations faites dans la commune. Selon le chef de la délégation de l’Ambassade de la Suède, Sasanna Hugues, les résultats vont au-delà des attentes.

Elle a par ailleurs indiqué que la réussite de ces réalisations est la preuve d’un engagement de l’ensemble de la population de Gomponsom et surtout des femmes fortement mobilisées et engagées dans la transformations des produits forestiers.

«Je suis très ému par les réalisations et surtout de l’engagement de la population et particulièrement des femmes pour leurs efforts dans la mise en œuvre du projet pour la transformation et la revalorisation des produits forestier non ligneux que j’ai pu voir. » s’est-elle réjouie tout en souhaitant mettre très prochainement un accent particulier sur d’autres activités économiques à savoir l’agriculture  et la construction de barrages dans la localité.

Zezouma Elie SANOU

(AIB-Passoré) 

 

Foot féminin : les Etincelles corrigent l’USFA (3-1) et confortent leur place de leader

Burkina-Sport-Foot-D1


Foot féminin : les Etincelles corrigent l’USFA (3-1) et confortent leur place de leader


Ouagadougou, 24 déc. 2018 (AIB) – Les Etincelles de Ouagadougou, dans le derby ouagalais, ont dominé dimanche soir au stade municipal de Ouagadougou, les Colombes de l’US forces armées par le score de 3 buts à 1, lors de la 5e journée du championnat national de football de première division.

Les Etincelles ont livré une copie propre face à leur rivale, l’USFA. L’attaquante du club de Tanghin (quartier périphérique de Ouagadougou) Adèle Kaboré a donné du fil à retordre à la défense militaire.

Après avoir marqué le 2e but de son équipe, Kaboré a contraint la défenseuse centrale de l’USFA (Bilkissa Simporé) à l’expulsion (cumul de cartons). Elle a ensuite réaliser son doublé, 3e but de son équipe, dans les arrêts de jeu (90+3).

C’est Sarah Ilboudo qui avait ouvert le score (12e) avant que la nouvelle recrue de l’USFA, Stéphanie Drepoba ne réduise la marque.

Le coach de l’USFA Zakaria Zéba a reconnu la supériorité de son adversaire, et promet travailler plus pour corriger les lacunes des Colombes.

Le titre de championne de D1 féminin se joue généralement dans l’affrontement entre les deux équipes. Il reste encore 9 journées avant que les choses ne se décantent mais les Etincelles ont déjà fait un grand pas.

C’est l’USFA qui a été championne la saison dernière pendant les Etincelles ont remporté la coupe du Faso des dames. 8 équipes prennent part à ce championnat de D1 féminin.


Tous les résultats de la 5e journée

Reines # ALH : 1-2

RCB # Danta AC : 4-1

USO # AS Tigresses : 0-4

USFA # Etincelles : 1-3


Classement à l’issue de la 5e journée

1re : Etincelles : 15 pts+31

2: RCB : 15 pts+13

3: USFA : 12 pts+25

4: ALH : 10 pts+6

5: AS Tigresses : 4 pts-2

6: Danta AC : 3 pts-21

7: Reines : 0 pt-15

8: USO : 0 pt-33
as/

Noël, justice et visite de Macron au Tchad, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Noël, justice et visite de Macron au Tchad, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 déc. 2018 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent la visite du président français Emmanuel Macron, au Tchad dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, sans oublier le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 et la célébration de la fête chrétienne de Noël.

«Fête de la nativité : le père Noël, un mythe qui traverse le temps», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui consacre un ‘’spécial’’ à cette fête chrétienne.

Le journal publie un message de l’archevêque de Ouagadougou, le Cardinal Philippe Ouédraogo qui dans l’écrit, appelle à un sursaut patriotique.

«A l’occasion de la fête de Noël qui sera célébrée demain 25 décembre 2018, dans le monde entier, le Cardinal Philippe Ouédraogo présente ses vœux de Noël 2018 et du nouvel an 2019 à tous les Burkinabè », rapporte Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, se pose plutôt une question : «Edition de la nativité : l’enfant du sahel est-il le sauveur ?».

Le même journal relate le cas de couples mixtes constitués de chrétiens et de musulmans dans un article intitulé : «Edition de la nativité : quand l’amour transcende la religion».

Evoquant le procès de putsch manqué de septembre 2015, L’Observateur Paalga raconte que le deuxième jour d’audition du général de brigade Djibrill Bassolé a été marqué, vendredi dernier par sa déposition liminaire à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou.

«Le premier et unique général de gendarmerie du Burkina a cité un communiqué, daté du 28 septembre 2015, du gouvernement de la Transition et qui serait à l’origine de ses malheurs. De plus, il n’a pas nié avoir eu une conversation téléphonique avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, mais c’était en vue de trouver une solution à la crise et non de l’exacerber, a-t-il précisé», écrit L’Observateur Paalga.

Selon le confrère, le général Bassolé estime que les écoutes téléphoniques qui le mettent en cause ont été «fabriquées et manipulées à dessein».

C’est à juste titre que Sidwaya reprend les propos de l’inculpé qui affirme que «les écoutes téléphoniques sont manipulées», là où Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore : «Le Gl Bassolé revient sur ses conversations avec Soro».

Le journal cité en second lieu, évoque la visite du président français au Tchad, affichant : «Réveillon du père Noël-Macron avec Barkhane au Tchad : Il faut bien soutenir le maillon fort Déby !».

A son tour, Le Pays, quotidien privé, souligne que c’est en compagnie de sa ministre des Armées, Florence Parly, que le président français, Emmanuel Macron, a foulé le sol tchadien le 22 décembre dernier, pour y célébrer le réveillon avec les militaires français de l’opération Barkhane.

«Deuxième du genre après celle de Niamey, l’année dernière, cette visite du président français à ses troupes basées au Sahel, intervient dans un contexte sécuritaire plus que délétère dans la région, alors que les opérations militaires proprement dites de la force conjointe du G5 Sahel censées mettre les terroristes sous  éteignoir, peinent à démarrer, faute de moyens matériels et financiers», commente Le Pays.

Agence d’information du Burkina

Semaine des transports: trois jours pour redynamiser le secteur des transports  

Semaine des transports

Trois jours pour redynamiser le secteur des transports

 

Le ministère des Transports, de la Mobilité  urbaine et de la Sécurité routière  a tenu du 20 au 22 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, la première édition de la semaine des transports. Cette édition, selon les responsables en charge des transports se veut le top de départ de  la redynamisation  du secteur.

 

Le ministère des Transports, de la Mobilité  urbaine et de la Sécurité routière veut impulser une nouvelle dynamique au secteur des transports burkinabè. C’est dans cette volonté qu’il a initié la semaine de transports dont la première édition s’est déroulé, du  20 au 22 décembre 2018, à Bobo-Dioulasso. Le lancement de l’évènement a eu lieu dans la matinée du jeudi 20 décembre 2018 à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, sous la présidence du chef de département des transports, Vincent Dabilgou. Pour le ministre, la tenue de cette semaine à Bobo-Dioulasso n’est pas fortuite. Il était nécessaire, à l’écouter, d’organiser cet évènement  pour afin de faire de Bobo-Dioulasso une plaque tournante du secteur des transports burkinabè.

Vincent Dabilgou reste convaincu que  pour que Bobo-Dioulasso soit réellement la capitale économique de référence voulue, il  faut la connecter à la sous-région,  au reste du pays, et voir au monde. « L’épanouissement économique est forcément tributaire du transport », a déclaré le premier responsable département des transports. A travers la semaine des transports, a poursuivi le ministre, le gouvernement veut trouver, en plus des infrastructures à réaliser, les mesures à adopter pour que la mobilité soit une réalité dans la cité de Sya. C’est dans cet esprit que s’inscrivent les débats et les conférences organisés au cours de cette édition sur la mobilité  et les défis du secteur des transports. Le gouvernement, a en outre dit le ministre Dabilgou, a consenti des efforts en effectuant un certain nombre d’actions pour le développement des transports et la mobilité dans la ville Bobo-Dioulasso.

 

L’échangeur de Bobo-Dioulasso en ligne de mire

 

Parmi ces actions, il faut citer la réhabilitation durant l’année 2018, de la voirie de la ville, et des engagements des grands projets de voiries urbaines comme celui de l’échangeur de Bobo-Dioulasso. Et à cela, s’ajoute la construction de l’autoroute Abidjan-Bobo-Dioulasso-Ouagadougou, et la réhabilitation des rails Abidjan-Kaya. Azakaria Traoré, par ailleurs DG de l’Agence nationale de l’aviation civil du Burkina Faso (ANAC-BF), est le président du comité national d’organisation. Cette semaine des transports, à l’écouter, annonce un départ nouveau pour le secteur au Burkina Faso. L’évènement interpelle aussi bien le pouvoir public que le secteur privé à s’impliquer fortement pour construire un secteur des transports à la hauteur de nos ambitions.

La cérémonie de lancement a été coparrainée par le président directeur général (PDG) de l’entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils (EBOMAF)  et le président de la Chambre régionale de commerce et d’industrie des Hauts-Bassins, Lanciné Diawara. La DG adjointe du groupe EBOMAF, Alizèta Bonkoungou, qui a représenté le PDG, a reconnu que dans un pays de l’hinterland comme le Burkina Faso, le secteur des transports est vital pour le développement socio-économique.

C’est fort de cette conviction que le groupe EBOMAF, a-t-elle avancé, s’est inscrit dans une dynamique de diversification de ses activités dans la quête  des infrastructures et les moyens de transport. « Nous participons à travers nos actions, au désenclavement de notre pays », a fait savoir la DG adjointe du groupe EBOMAF. Et de rassurer que cette semaine, qui vise à mettre en synergie les actions de tous les maillons de la chaine des transports, peut compter sur l’adhésion et la participation d’EBOMAF. En marge de la cérémonie d’ouverture, le ministre et les invités ont visité une exposition réunissant l’ensemble des services de la navigation aérienne  et du domaine des transports, avant de procéder au lancement des travaux de construction d’un poste de contrôle de police à l’entrée de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

Alpha Sékou BARRY

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 24 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 24 DÉCEMBRE 2018

CARITA (Indonésie) – Au moins 281 personnes ont été tuées et plus d’un millier blessé lorsqu’un tsunami provoqué par une éruption volcanique a soudain déferlé sur les plages du détroit indonésien de la Sonde, ont annoncé les autorités en disant craindre un bilan plus lourd.

WASHINGTON – Le Pentagone a annoncé dimanche la signature de l’ordre de retrait des troupes américaines de Syrie, que le président Donald Trump veut « lent et extrêmement coordonné » avec la Turquie.

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche le remplacement par intérim du ministre de la Défense Jim Mattis dès le 1er janvier par son adjoint Patrick Shanahan, avançant le départ de ce général respecté avec lequel il avait d’importantes divergences, notamment sur le retrait de Syrie.

 

DAMAS – Le plus haut responsable des services de sécurité syriens, le général Ali Mamlouk, s’est rendu au Caire pour s’entretenir avec son homologue égyptien lors de sa deuxième visite officielle en Egypte depuis 2016, a rapporté dimanche l’agence officielle Sana.

 

PARIS – « Un allié se doit d’être fiable »: le coup de griffe du président français Emmanuel Macron à Donald Trump dimanche, critiquant sa décision de retirer les forces américaine de Syrie, marque un nouveau signe de la détérioration de leur relation depuis septembre, après un an de lune de miel.

 

HODEIDA (Yémen) – Le général Patrick Cammaert, chef des observateurs de l’ONU chargés de consolider le cessez-le-feu à Hodeida, est arrivé dimanche dans cette ville du Yémen aux mains des rebelles, au lendemain d’une rencontre avec le gouvernement dans le cadre de ses efforts pour convaincre les belligérants de respecter cette trêve fragile.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis se préparaient dimanche à affronter une longue période de fermeture des administrations fédérales après l’échec des tractations au Congrès sur le financement d’un mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump, un « shutdown » qui pourrait durer jusqu’en janvier selon un responsable de la Maison Blanche.

 

MANAGUA – Une deuxième journaliste de la chaîne d’informations nicaraguayenne 100% Noticias, critique du gouvernement contesté de Daniel Ortega, a été accusée dimanche de « terrorisme », « incitation à la haine » et placée en détention.

 

N’DJAMENA – Les présidents français et tchadien, Emmanuel Macron et Idriss Déby, se sont déclarés dimanche « très inquiets » par l’activité du groupe jihadiste Boko Haram dans la région du lac Tchad.

 

PARIS – L’exécutif affiche sa fermeté dimanche en France, au lendemain de l' »acte VI » des « gilets jaunes », le président Emmanuel Macron appelant au rétablissement de « l’ordre » et son Premier ministre Edouard Philippe condamnant les quelques débordements qui se sont produits samedi.

 

PEKIN – La Chine et les Etats-Unis ont fait de « nouveaux progrès » sur la balance commerciale et la propriété intellectuelle au cours d’une conversation téléphonique entre responsables de ces deux pays, a annoncé dimanche le ministère chinois du Commerce.

 

ANTANANARIVO – L’ancien président, candidat à l’élection présidentielle malgache, Marc Ravalomanana a exhorté dimanche ses partisans à défendre leur vote après le second tour dont les résultats sont attendus autour de Noël.

 

LONDRES – La police britannique recherchait activement dimanche les responsables des mystérieux vols de drones ayant créé la pagaille à l’aéroport londonien de Gatwick peu avant Noël, après avoir libéré sans inculpation un couple initialement suspecté et retrouvé un engin endommagé près du site.

 

TOKYO – Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera Noël et le réveillon derrière les barreaux, la justice japonaise ayant décidé dimanche de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier.

 

MONTREAL (Canada) – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a exprimé sa volonté de prendre la Chine au mot en lui demandant de prouver que la détention de ressortissants canadiens en Chine n’était pas arbitraire.

 

PARIS – Les services secrets français sont-ils co-responsables du maintien du cimentier Lafarge en Syrie au prix du financement de groupes jihadistes jusqu’en 2014 ? Face à la justice, un officier des renseignements a avoué une collecte d’information « opportuniste » et « cynique », mais assuré n’avoir donné « aucune consigne ».

 

SAO PAULO (Brésil) – De nouvelles accusations, notamment la détention d’armes et la production de « médicaments », ont été portées contre le médium brésilien Joao de Deus, ami des stars et adulé par des milliers de fidèles du monde entier, accusé d’être un prédateur sexuel par plusieurs centaines de femmes.

 

LYON (France) – Antoine, un nourrisson français, vient d’avoir un mois mais une course contre la montre s’est engagée depuis: il a besoin « d’un nouveau coeur pour continuer à vivre » avec ses parents, qui ont lancé un appel au don sur Facebook pour une greffe.

 

BERLIN – L’influent hebdomadaire allemand Der Spiegel a déclaré dimanche porter plainte contre un de ses anciens journalistes, le soupçonnant d’avoir détourné des dons en faveur d’orphelins syriens mis à l’honneur dans l’un de ses articles dont la crédibilité est elle-même en cause.

(afp)

Macron et Déby « très inquiets » sur Boko Haram

Macron et Déby « très inquiets » sur Boko Haram

 

Les présidents français et tchadien, Emmanuel Macron et Idriss Déby, se sont déclarés dimanche « très inquiets » par l’activité du groupe jihadiste Boko Haram dans la région du lac Tchad.

 

« Sur Boko Haram, nous sommes très inquiets » a déclaré M. Macron, venu réveillonner la veille avec les soldats français de la force Barkhane à N’Djamena.

Il a réaffirmé « l’engagement de la France pour renforcer la coopération régionale » sous toutes ses formes contre le groupe jihadiste, lors d’une conférence de presse avec M. Déby.

« Nous serons en particulier présents pour accélérer le soutien de l’Union européenne : 55 millions d’euros doivent être débloqués. La France fera en sorte que ce soit rapide », a-t-il dit.

« Et comme je l’avais annoncé au Nigeria, nous sommes en train d’accompagner plusieurs projets en faveur des populations du lac Tchad, des projets concrets à hauteur de 20 millions d’euros, qui sont indispensables si on veut éviter la déstabilisation des populations dans la région, éviter que les jihadistes ne gagnent du terrain », a-t-il poursuivi.

Idriss Déby a précisé pour sa part que la force antijihadiste du G5 Sahel, qui déjà reçu environ 150 millions d’euros sur les 400 millions promis par la communauté internationale, commencera « en janvier » des « opérations ponctuelles » avec le matériel disponible.

« Mais si la crise libyenne n’est pas réglée nous aurons encore longtemps à lutter contre le terrorisme », a averti le président tchadien, avant de remercier la France : « Imaginez dans quelle situation nous serions si la France n’était pas intervenue au Mali et en Centrafrique ».

Les dirigeants des pays de la région du lac Tchad se sont retrouvés samedi dernier au Nigeria pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre Boko Haram.

Lutter contre ce groupe fort d’environ 4.000 personnes, basé au Nigeria à la frontière du Tchad, ne fait pas partie des missions de la force française Barkhane, qui cherche à éliminer les groupes jihadistes dans les cinq pays du Sahel, en particulier au Mali.

C’est la Force multinationale mixte (MNJTF), regroupant des militaires du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Bénin et du Cameroun, qui est le fer de lance des pays de la région contre Boko Haram.

Depuis juillet, les attaques de Boko Haram contre les bases militaires de la région du lac Tchad se sont multipliées.

 

En novembre, des jihadistes ont attaqué une base dans le village nigérian de Metele, près de la frontière avec le Niger, tuant au moins 44 soldats. Les soldats survivants ont cependant évalué à plus de 100 le nombre de tués.

 

(afp)

Economie d’eau et d’électricité: Fatima Coulibaly sacrée « super ambassadrice

Burkina Faso- Energie –Eau –Trophée

Economie d’eau et d’électricité: Fatima Coulibaly sacrée « super ambassadrice

Ouagadougou, 22 déc.2018-(AIB)-La journaliste Fatimata Coulibaly (BF1) a été sacrée vendredi, super-ambassadrice parmi 49 autres, pour avoir brillement sensibilisé un large public sur la nécessité d’économiser l’eau et l’énergie et de préserver l’environnement.

 

Un trophée, des lampes et un sac contenant des matériels d’électrification efficiente ont été remis à Fatimata Coulibaly.

 

« Sensibiliser les gens est ma passion parce que je me suis rendu compte que les usagers perdaient beaucoup d’eau et bien l’énergie par ignorance», a indiqué Fatimata Coulibaly.

 

La journaliste Fatimata Coulibaly précise qu’elle a organisé des émissions audiovisuelles (BF1) et des campagnes sur les réseaux sociaux pour toucher le maximum de personnes afin qu’elles adoptent de comportements rationnels en matière de gestion d’eau et d’énergie.

 

Ce qui a permis, selon Mme Coulibaly, de toucher plusieurs millions de personnes.

 

En rappel, la première campagne Ambassadeurs d’économie d’eau et d’énergie (E++) a été lancée en juillet 2018 par l’entreprise Farafina Eco engenering et ses partenaires.

 

Pour la responsable de Farafina, Khadija Simboro, cette activité a consisté à former 50 ambassadeurs, sélectionnés parmi 243 candidats, avant de les envoyer sensibiliser leur entourage sur l’utilité d’économie d’eau et d’énergie.

Elle a invité les ambassadeurs à continuer la sensibilisation.

Agence d’Information du Burkina

KZ / MS /ATA

 

 

 

1/16 de finale retour coupe de la Confédération CAF : Salitas FC s’offre El Masry pour le tour de cadrage

1/16 de finale retour coupe de la Confédération CAF

Salitas FC s’offre El Masry pour le tour de cadrage

Ouagadougou, 22 déc 2018 (AIB) – Salimata et Tasséré football club (SALITAS FC) du Burkina Faso s’est qualifié samedi soir au stade du 4 août de Ouagadougou malgré son match nul (0-0) face au club égyptien d’El Masry, en match retour des 16e de finale de la Coupe de la Confédération CAF.

« Nous avons débuté quelque chose qu’il fallait terminer », s’est réjoui le coach de Salitas FC Ladji Coulibaly, après la qualification de son équipe samedi à Ouaga. En effet au match aller à Port Saïd (Egypte) les hommes du colonel Yac ont livré un match XXL avec une victoire de 2 buts à 0.

Pourtant les Egyptien ont entamé la rencontre tambour battant en allant chercher haut, les Burkinabè bien en place. Beaucoup d’agressivité de la part des deux équipes jusqu’à ce que le défenseur central d’El Masry, le Burkinabè Mohamed Koffi, laisse filer un ballon, mal négocié par le buteur de Salitas Ilasse Sawadogo (24e).

La seconde période est émaillée de tension après la faute d’Islam Attia sur le capitaine de Salitas Youssouf Barro qui fêtait ses 19 ans. Les deux joueurs écopent d’un avertissement et le jeu se stabilise.

Le nonchalant milieu défensif de l’équipe burkinabè Elisée To qui n’a pas du tout brillé dans l’ensemble de la rencontre, avait la balle de but lorsqu’il reçut le caviar de Barro à un quart d’heure de la fin du match.

Mission accomplie pour les académiciens de Salitas qui passent les 16e de finales, où souvent les équipes burkinabè calent en campagne africaine. Les poulains de Ladji Coulibaly qui se hissent au tour de cadrage, devront donc attendre le 28 décembre prochain pour connaitre leur adversaire.

Après cette étape, l’objectif du club qui est de jouer les matchs de poule de cette compétition sera atteint.

Fiche technique

16e de finale retour de la coupe CAF au stade du 4 août de Ouagadougou

Public : 1200 environ

Temps : harmattan

Arbitres : Quadri Ololadé Adebimpé, assisté de Samuel Pwadutakam et de Isah Usman (Nigeria)

Avertissements : Youssouf Barro (64e) Ismaël Zagré (60e) et Hermann Nikiéma (88e) pour Salitas FC et Farid Shawky (87e), Islam Attia (64e)Haggag Abdelhamid (87e)Ahmed Abdalraof (57e) et Ahmed Mostafa (63e) pour El Masry.

Salitas FC : Daouda Diakité-Oula Abass Traoré, Ismaël Zagré, Hermann Nikiéma, Rachid Coulibaly-Elisée Demankel To, Youssouf Barro (cap), Aboubacar Sawadogo-Cédric Badolo, Elass Dianda (puis Ismaël Karambiri, 75e)-Ilasse Sawadogo (puis Aboubacar Sidiki Traoré, 90+3). Coach : Ladji Coulibaly.

El Masry : Ahmed Abdelwahab – Mohamed Koffi, Farid Shawky, Ahmed Ali, Mohamed Eman (puis Ahmed Mostafa, 55e)-Islam Attia, Mohamed Mohamed, Ahmed Mohamadi (cap)-Haggag Abdelhamid, Mohamed Ahmed, Ahmed Abdalraof. Coach : Galal Ihab.

as/

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 22 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 22 DÉCEMBRE 2018

WASHINGTON – Après l’échec vendredi des tentatives de compromis entre le Congrès et la Maison Blanche sur le budget et le financement d’un mur à la frontière mexicaine voulu par Donald Trump, les Etats-Unis entrent à partir de samedi à 0H00 (05H00 GMT) en période de « shutdown », la paralysie partielle des administrations fédérales.

 

WASHINGTON – L’annonce par Donald Trump du retrait des forces américaines de Syrie et d’une réduction des troupes en Afghanistan suscitait vendredi de nombreuses interrogations sur la nouvelle stratégie militaire et la politique étrangère menée par Washington.

 

KABOUL – Le retrait de « quelques milliers de militaires étrangers » d’Afghanistan « n’aura pas d’impact sur la sécurité » du pays, sur laquelle l’armée afghane exerce déjà son « contrôle », a affirmé vendredi la présidence afghane après l’annonce d’un prochain retrait « important » de militaires américains du pays.

 

LONDRES – Deux personnes ont été arrêtées vendredi soir dans le cadre de l’enquête sur de mystérieux drones qui ont perturbé depuis mercredi le trafic à l’aéroport londonien de Gatwick et affecté 120.000 voyageurs, peu avant Noël.

 

OTTAWA – Le Canada, soutenu par les Etats-Unis, a durci le ton vendredi dans la crise diplomatique qui l’oppose à la Chine, réclamant « la libération immédiate » de deux Canadiens arrêtés sur des soupçons de menace à la sécurité nationale en qualifiant leur détention d' »arbitraire ».

 

KINSHASA – La République démocratique du Congo s’apprête à fêter Noël engluée dans son interminable crise politique après l’annonce d’un troisième report des élections générales qui doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila au pouvoir depuis près de 18 ans.

 

PARIS – En réponse à la crise des « gilets jaunes », le Sénat français a adopté définitivement vendredi des mesures d’urgence économiques et sociales pour « apaiser » le pays, à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation.

 

BUDAPEST – Plusieurs milliers de manifestants ont défilé vendredi à Budapest au lendemain de la promulgation de la loi hongroise assouplissant le temps de travail, une réforme très controversée qui a déclenché une vague de manifestations depuis son vote au parlement.

 

BARCELONE – Protégé par un important dispositif policier, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez s’est réuni vendredi à Barcelone pour un conseil des ministres considéré comme une « provocation » par les indépendantistes et marqué par des confrontations entre police et militants radicaux.

 

NATIONS UNIES – Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé vendredi à l’unanimité d’envoyer des observateurs civils au Yémen afin notamment de sécuriser le fonctionnement du port stratégique de Hodeida et de superviser l’évacuation des combattants de cette ville.

 

MARRAKECH – La police marocaine a annoncé vendredi avoir procédé à neuf nouvelles arrestations en lien avec le meurtre « terroriste » de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc, dont les corps sont en cours de rapatriement.

 

WASHINGTON – La Cour suprême a infligé vendredi un camouflet au président américain en ne validant pas son décret restreignant le droit d’asile pour les migrants traversant clandestinement la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.

 

LA HAVANE – Le Parlement cubain était réuni vendredi pour adopter le projet de nouvelle Constitution, qui reconnaît le marché sans renoncer au socialisme et remet à plus tard l’adoption du mariage homosexuel : le texte sera ensuite soumis à référendum le 24 février.

 

PARIS – Considéré comme l’un des plus gros narcotrafiquants d’Europe, le Britannique Robert Dawes a été condamné vendredi par les assises de Paris à 22 ans de réclusion criminelle pour l’importation d’1,3 tonne de cocaïne en 2013 dans un vol Air France Caracas-Paris.

 

ABUJA – La police nigériane a annoncé vendredi l’arrestation d’un des membres les plus influents du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, accusé notamment d’avoir organisé les attentats meurtriers d’Abuja en 2015.

 

KHARTOUM – De nouvelles manifestations contre la hausse du prix du pain ont éclaté vendredi à Khartoum et dans la ville voisine d’Oumdourman au Soudan où l’armée a été déployée au lendemain d’affrontements entre protestataires et policiers ayant fait huit morts, selon des témoins.

 

DJIBOUTI – La présidence djiboutienne a confirmé vendredi l’arrestation à Djibouti du jihadiste Peter Cherif, proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, ainsi que son transfert prochain vers la France.

 

QUITO – Un tribunal équatorien a rejeté en appel une requête du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, contre ses conditions d’asile à l’ambassade de Quito à Londres, où il reste réfugié depuis 2012 pour échapper à d’éventuelles poursuites des Etats-Unis.

 

PARIS – Au terme de quatre ans d’enquête sur les attentats de janvier 2015 en France, notamment contre le journal satirique Charlie Hebdo, le parquet de Paris a requis un procès pour 14 personnes impliquées à divers degrés.

 

BOGOTA – Walther Arizala, alias « Guacho », le dissident de l’ancienne guérilla des Farc le plus recherché par la Colombie et l’Equateur, a été abattu vendredi lors d’une opération des autorités colombiennes à la frontière des deux pays, a annoncé le gouvernement.

 

RIGA – Un ancien Premier ministre letton, l’actuel président de la Cour suprême du pays balte et un cardinal catholique, aujourd’hui décédé, figurent sur une liste explosive d’anciens collaborateurs du KGB soviétique publiée vendredi à Riga.

 

PEKIN – Plusieurs écoles du sud de la Chine utilisent des uniformes « intelligents » équipés de puces pour surveiller leurs élèves et enrayer l’absentéisme scolaire, a rapporté un média d’État.

(afp)

Burkina/Putsch : Le Général Bassolé promet de démontrer la fausseté des écoutes téléphoniques

Burkina/Putsch : Le Général Bassolé promet de démontrer la fausseté des écoutes téléphoniques

 

Ouagadougou, 21 décembre 2018 (AIB)-Devant la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou, vendredi, le Général de Gendarmerie Djibrill Bassolé, a nié toute participation au putsch de septembre 2015 et promis démontrer la fausseté des écoutes téléphoniques à lui attribuées.

 

«Mes activités n’ont pas été en lien avec les faits qui me sont reprochés » a déclaré vendredi, le premier Général de Gendarmerie burkinabè Djibrill Bassolé.

 

Dernier accusé à passer à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou, le Général Djibrill Bassolé a reconnu avoir échangé à plusieurs reprises avec le président de l’Assemblée Nationale ivoirienne Guillaume Soro, au cours du putsch de septembre 2015.

 

«Avec Soro, nous nous appelions régulièrement en particulier lorsque des situations difficiles se présentaient au Burkina Faso comme en Côte d’Ivoire» a-t-il affirmé.

 

Cependant, l’accusé réfute catégoriquement le contenu des écoutes téléphoniques entre lui et Guillaume Soro visant à soutenir le putsch de septembre 2015.

 

«S’agissant des écoutes téléphoniques fabriquées et manipulées à mon encontre, j’aurai l’opportunité de prouver qu’ils ne proviennent pas d’une conversation classique» a-t-il affirmé.

 

«Objet de beaucoup de controverses» en raison de son «engagement politique», selon ses dires, l’ex ministre des affaires Etrangères de Blaise Compaoré, a expliqué qu’il a préféré quitter Ouagadougou pour Koudougou dès qu’il a appris l’arrestation des autorités de la Transition dans l’après-midi du 16 septembre 2015.

 

Durant la courte période du putsch, l’officier supérieur reconnait avoir communiqué avec plusieurs personnalités notamment ivoiriennes et sénégalaises.

 

Il se serait même rendu au Niger sur invitation du président Mahamadou Issoufou qui l’a chargé selon ses dires, de demander au Général Diendéré d’accepter la feuille de route de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

Aussi, quel ne fut sa surprise, selon lui, d’entendre le 28 septembre 2015, un communiqué du gouvernement de la Transition l’accusant d’appuyer le Général Diendéré dans un projet de mobilisation de forces étrangères et de groupes djihadistes afin de déstabiliser le pays.

 

Arrêté le 29 septembre 2015, le Général Djibrill Bassolé, estime que les faits qui lui sont reprochés sont totalement opposés à ses activités pendant la période du putsch.

 

«Aucune déclaration de co-accusé ou de témoin ne me met en cause» a-t-il affirmé.

Le président du Tribunal militaire de Ouagadougou, Seydou Ouédraogo a posé une série de questions à l’accusé.

 

«Avez-vous apporté une aide quelconque au putsch ?» a-t-il demandé.

 

«Pas du tout. Diendéré n’avait pas besoin d’une aide quelconque car je ne pense pas qu’il ait perpétré un putsch. Si tel était le cas, il m’en aurait informé» a répondu le Général Bassolé.

 

«Parlez-nous de la somme que vous avez remis à Ismaël Diendéré (fils du Général Diendéré) ?» a de nouveau demandé le président du Tribunal militaire.

 

«Ismaël Diendéré est le fiancé de ma fille. Il m’a appelé pour me faire savoir qu’ils avaient des problèmes familiaux. J’ai appelé sa maman (Fatou Diendéré) qui me l’a confirmé. Je lui ai fait remettre 5 millions. Son papa (le Général Diendéré) ne l’a même pas su» a répondu l’accusé.

 

Le président du Tribunal militaire a demandé à savoir les rapports qui lient l’accusé avec un de ses co-accusés à savoir le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss qui a reçu la somme d’un million de sa part le jour même du putsch.

 

Le Général Bassolé a expliqué que Adama Ouédraogo dit Damiss est une connaissance de longue date qui a grandi à ses côtés à Nouna (situé à 304,7 kilomètres de Ouagadougou).

 

Au vu de ce lien, ce dernier l’avait sollicité financièrement en fin août 2015, alors qu’il était à l’étranger, pour la rédaction d’un livre.

 

«A mon retour, j’ai demandé à mon assistant M. Sawadogo de prévoir un million pour Damiss. Le débat est mené comme si j’avais su que Damiss était impliqué au putsch et je lui ai remis la somme pour soutenir l’acte. La date de remise de la somme (le 17 septembre 2015) à Damiss par M. Sawadogo a été fixé de façon fortuite» a-t-il déclaré.

 

Lors de son passage à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou, le sergent-chef Roger Koussoubé dit le «Touareg» a affirmé qu’il existait trois camps au sein de l’ex Régiment de sécurité présidentiel (RSP) dont l’un était dirigé par le Général Bassolé.

 

Pour l’accusé, sur le plan militaire, «les clans ça n’existe pas». «Je n’en sais strictement rien» a-t-il fait savoir.

 

Selon lui, de par ses fonctions (ministre de la sécurité et des affaires étrangères sous Blaise Compaoré), il a eu à collaborer avec le RSP mais aussi avec les autres corps de l’armée mais estime ne pas fonctionner sur la base de clans.

 

L’avocat des parties civiles Me Guy Hervé Kam a jugé les propos du Général Bassolé «très enrichissants» par rapport au dossier.

 

«Nous avons été agréablement surpris que le Général lui-même reconnaisse la plupart des écoutes dans le dossier. Le débat va se mêler maintenant sur le caractère intrinsèque de ces écoutes à savoir si elles ont été manipulées ou non» a-t-il affirmé.

 

Le Général Bassolé était ce vendredi à son second jour de comparution devant le Tribunal militaire de Ouagadougou.

 

Le mercredi dernier, le président du Tribunal Seydou Ouédraogo lui avait notifié les charges pour lesquelles il est poursuivi et il avait plaidé non coupable.

 

Il est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coup et blessures sur 42 personnes et trahison.

 

Cependant, son audition n’avait pas pu se poursuivre car ses avocats avaient demandé un sursis à statuer parce qu’ils avaient posé plainte pour faux sur le travail d’expertise des écoutes téléphoniques.

Une plainte autour de laquelle, les débats se sont déroulées toute la journée du mercredi.

L’audience de ce vendredi, a été suspendue aux environs de 12 heures par le président du Tribunal militaire qui a décidé qu’elle reprendra le lundi 7 janvier 2019 après les fêtes de fin d’années.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

La photographe Aminata Cissé de l’AIB reçoit son prix de la meilleure photo de presse

Burkina Faso-Afrique-Agences-Récompenses

La photographe Aminata Cissé de l’AIB reçoit son prix de la meilleure photo de presse

Ouagadougou, 21 déc. 18 (AIB) – La photographe Aminata Cissé de l’Agence d’information du Burkina (AIB) a reçu, ce vendredi à Rabat au Maroc, son prix de la meilleure photo de presse, décerné par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).

Le prix composé d’une attestation, d’un trophée et d’un chèque d’un montant de 1000 dollars US, a été remis en marge des travaux de la 4e Assemblée générale (AG) des premiers responsables des agences de presse membres de la FAAPA.

La lauréate s’est dite honorée par la récompense et a remercié la FAAPA pour cette initiative qui valorise le travail des professionnels des agences de presse.

Le lauréat du prix du meilleur article de presse 2018 de la FAAPA, Mohamed Tidiane Ndiaye, de l’Agence de presse du Sénégal (APS) a également reçu sa récompense composée d’une attestation, d’un trophée et d’un chèque d’un montant de 1000 dollars US.

Quant au deuxième de chaque catégorie, ils se sont vus décernés des attestations. Les prix ont été récupérés par les premiers responsables des agences concernées.

Il s’agit de l’Agence ivoirienne de presse pour la catégorie article de presse et l’Agence nationale de presse du Nigeria (NAN) pour la catégorie photo.

La création du Grand prix de la FAAPA a été décidée lors de la première Assemblée générale de la Fédération, tenue les 25 et 26 novembre 2015 à Rabat.

Le prix est destiné à récompenser les meilleures œuvres (articles, photos) des journalistes appartenant aux agences de presse membres de cette fédération africaine.

Créée en 2015, la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) regroupe de nos jours, 22 membres.

La 4e Assemblée générale, tenue les 20 et 21 décembre 2018, dans la capitale marocaine, a été marquée aussi par, entre autres, un séminaire inaugural sur la notion de ‘’Fact-checking’’ (vérification de l’information), la présentation du rapport d’activités 2018 de la FAAPA et l’adoption du plan d’action 2019-2020 de la Fédération.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Techniques culturales : La pratique du Biochar pour améliorer de 10% le rendement des sols agricoles

Le Biochar, une vielle technique culturale pour de meilleurs rendements

Ouagadougou, 21 déc. 2018 (AIB)-Le Biochar est une pratique culturale vielle de 6 000 ans, développée par les Amérindiens avec pour bénéfice majeur, un meilleur rendement des sols. A travers cet article scientifique, le  Dr Tionyélé FAYAMA décortique davantage cette trouvaille.

 Techniques culturales

La pratique du Biochar pour améliorer de 10% le rendement des sols agricoles

                                                                                                 

  • 1.Les rachis de mais dans le ptyrolyiseur pour la production du biochar
  • 2.Une séance d’expérimentation de la production du biochar

Il n’est pas superfétatoire de rappeler que le domaine agricole occupe, en ce jour, une place importante dans l’économie des pays d’Afrique subsaharienne en général, et plus particulièrement le Burkina Faso. Cette importance se contrarie de plus en plus par une baisse continue et accrue de sa production, imputable à l’utilisation des méthodes et pratiques agricoles inappropriées, conjuguée à l’effet des variabilités climatiques. (Ouédraogo et Nonguierma, 2003). Ces variabilités climatiques ont eu des effets néfastes mesurables sur les sols, se traduisant par la baisse de rendements des cultures. Face à cet appauvrissement continu de la fertilité des sols, des spécialistes nationaux ont expérimenté cette vieille pratique amérindienne, qu’est le Biochar pour permettre à la terre de retrouver ses nutriments.  Constitué de carbone très stable avec un effet positif sur les sols, le biochar joue un rôle d’amendement.

  1. Pourquoi doit-on aller vers l’utilisation du biochar ?

Deux raisons fondamentales sont à l’origine de l’expérimentation du biochar. La première est liée aux effets néfastes de la variabilité climatique qui s’accompagne d’une dégradation des sols et d’une baisse de rendements des cultures et la seconde aux propriétés du biochar. Pour les spécialistes, étant donné que le biochar est constitué de carbone très stable, il a un effet positif sur le sol. Il a l’avantage de séquestrer le carbone contrairement au fumier et au compost. Il ne se minéralise pas alors que la minéralisation de la matière organique libère le CO2 et le N2O, tous favorables à la fertilisation du sol.

 

  1. Origine, définition et objectif du biochar

Découvert, il y a environ 6 000 ans par les Amérindiens d’Amazonie, le biochar ou agrichar est un charbon de bois écrasé en petites particules produit artisanalement ou industriellement à partir de biomasses. Sous-produit de la pyrolyse artisanale ou industrielle de biomasse végétale, le biochar a pour objectif d’enrichir les sols agricoles. Il est produit par pyrolyse [combustion lente avec peu ou pas d’oxygène] ou carbonisation de résidus végétaux comme copeaux de bois, des résidus de récolte (rachis de maïs, tiges de coton, coques d’arachides, balles de riz, etc.), les déchets organiques ou municipaux, etc. Pour Balbonné Dramane[1], « Le biochar, c’est le produit solide obtenu à l’issue d’une combustion partielle en absence ou à très faible quantité d’oxygène de toute biomasse végétale ». Il a l’avantage de séquestrer le carbone contrairement au fumier et au compost. Il ne se minéralise pas alors que la minéralisation de la matière organique libère le CO2 et le N2O, tous favorables à la fertilisation du sol.

  1. Comment produire et utiliser le Biochar ?

Deux types de procédés sont utilisés pour produire le biochar. Le procédé industriel à savoir le CO2 synthétisé en cours de production est recyclé dans le système comme énergie, ce qui limite les émissions de CO2 dans l’atmosphère et les procédés artisanaux qui sont très émetteurs de CO2. Il faut noter que La composition du Biochar varie selon le procédé de pyrolyse et la matière première utilisée selon des recherches expérimentales réalisées à l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole de l’Ouest, station de recherche de Farakô-ba.  Le biochar produit est écrasé en poudre manuellement ou à l’aide d’une égreneuse de maïs ou d’un moulin. La poudre obtenue est appliquée au sol en fonction du type de culture et de la superficie. Pour les cultures irriguées ou cultures maraîchères (petites superficies) la dose d’apport du biochar est d’au moins 20 t/ha contre au moins 5 t/ha pour ce qui relève des cultures pluviales (grandes superficies) : coton, maïs. Dans les cultures irriguées ou maraichères, il faut bêcher, épandre le biochar de façon homogène sur la parcelle, émietter et mélanger au sol (épaisseur : environ 15-20cm), attendre environ 2 semaines avant de semer ou repiquer. S’agissant des cultures pluviales, appliquer sur les sillons (entre les billons) puis labourer ou refaire le billonnage, épandage localisé au poquet (0,2 kg/poquet) suivi d’un semis direct (2 semaines), mélanger au fumier puis épandre.

 

Matières premières Composition chimique (%)
C H N O
Biochar de tourteau de colza 66,6 2,5 6,1 24,3
Biochar de tige de coton 72,2 1,2 26,6
Biochar de coquilles de noisette 95,6 1,3 3,1

NB : La composition du Biochar varie selon le procédé de pyrolyse et la matière première utilisée selon des recherches expérimentales réalisées à l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole de l’Ouest, station de recherche de Farakô-ba. Les images utilisées relèvent d’une part, de la pratique à la station de farakô-ba et d’autre part, de la revue documentaire. Ce papier a été réalisé à l’aide d’entretiens semi-directifs, d’observation de terrain et de revue documentaire.

                                                        

Une séance d’expérimentation de la production du biochar

    

 

  1. Les effets du Biochar sur le sol

L’amendement au sol par le biochar influence ses propriétés physiques comme la porosité du sol, l’aération du sol, la structure du sol, la rétention d’eau du sol, Rétention en eau positive sur sols acides et à pH neutre et aussi pour les sols à texture grossière ou moyenne.). Le Biochar a la capacité d’influencer aussi les propriétés chimiques des sols c’est-à-dire la rétention des nutriments, l’augmentation du pH du sol, la diminution la saturation en Al, l’adsorption des substances toxiques des sols contaminés, l’augmentation de la capacité d’échange cationique des sols, et l’accroissement de l’efficacité des engrais minéraux appliqués. Il a la capacité d’influer sur les propriétés biologiques à travers l’augmentation de près de 40% de champignons et de mycorhizes, des microorganismes du sol induisant ainsi l’immobilisation de l’azote, et de la diversité microbienne des sols, Stimulation de l’activité microbienne des sols. Tout cela contribue à l’amélioration l’activité microbienne des sols et réduit les émissions de N2O et de CO2 des sols.

 

  1. Les effets sur les rendements avec l’application du Biochar

 

Le biochar tout comme le compost et le fumier améliore les sols et par voie de conséquence améliore les rendements des cultures. Cependant, il faut noter que cet impact est relatif. Les rendements des cultures sont encore plus meilleurs dans les sols au Potentiel hydrogène (pH) acide (5≤ pH ≤ 6). Tout compte fait, le biochar augmente en moyenne de 10 % les rendements des cultures. Le défi de nos jours sur le plan de la fertilisation des sols reste l’épineuse question de l’adoption de cette alternative d’amendement de la ressource terre, chose qui peine à prendre au regard de la nouveauté du dispositif. Il faut donc une rupture d’avec les mentalités qui sont soutenues par des logiques technico-économiques et socio-culturelles.

  1. Les difficultés de productions et d’utilisation du Biochar

Il est nul doute avéré que le biochar en tant qu’amendement du sol améliore considérablement les rendements des cultures. Cependant le transfert de la technologie est susceptible de rencontrer des difficultés. La première difficulté est d’abord son caractère embryonnaire, étant donné que le Burkina Faso est dans sa phase expérimentale. Il sera sans doute en compétition avec les pratiques et normes sociales existantes. La seconde est relative à sa production. Pour Dramane Balbonné, le rapport travail et quantité de biochar peut être un facteur handicapant à l’adoption de la technologie. Ainsi, a- t-il déclaré : « il faut 500kg de biomasse végétale pour obtenir 100kg de biochar ; ce n’est pas assez simple pour les producteurs mais étant donné que c’est pour toute la vie c’est-à-dire maintenir la fertilité du sol pour 100 ans environ, cela vaut le coup.»

 Dr Tionyélé FAYAMA

Sociologue à l’Institut de l’Environnement et Recherches Agricoles, Programme « Gestion des ressources naturelles et systèmes de production », Station de Farakoba, 01 BP 910 Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

Références bibliographiques

 

Lélé Nyambi Bonaventure (2016), potentiel d’amélioration de la fertilité des sols sableux et acides de Kinshasa par l’usage du biochar, thèse de doctorat ;

 

Bayanne Hugill (2013), le biochar, une maison biologique pour les microbes;

 

Isabelle Auclair(2013), le biochar en cycle maraicher ;

 

Pronatura (2012 ; 2015), brève historique du biochar

 Kabatanga Amos(2015), effets du biochar sur les cultures maraichères,

Ingéniorat, Université Polytechnique de Dédougou

 

[1] Agronome, spécialité Biochar, Institut des Sciences de l’Environnement et de Développement Rural/Université Polytechnique de Dédougou, entretien réalisé le 17/07/2018

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 2018

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Jim Mattis a brutalement annoncé jeudi sa démission du gouvernement de Donald Trump, au lendemain de l’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie qui a pris de court ses alliés.

 

– Donald Trump a décidé de retirer un nombre « important » des troupes américaines d’Afghanistan, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable américain, au lendemain de l’annonce du retrait de celles stationnées en Syrie.

 

TOKYO – Nouveau rebondissement judiciaire, Carlos Ghosn a fait vendredi l’objet d’un troisième mandat d’arrêt au Japon sur des charges supplémentaires, anéantissant ses espoirs d’une libération immédiate.

 

RABAT – Les quatre hommes interpellés pour le meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans les montagnes du sud du Maroc avaient, selon Rabat, prêté allégeance à l’organisation Etat islamique (EI), confirmant les suspicions des autorités marocaines qui penchaient jeudi pour un « acte terroriste ».

 

HODEIDA (Yémen) – La trêve restait fragile jeudi autour du port stratégique de Hodeida, dans l’ouest de Yémen, après de nouveaux combats sporadiques nocturnes, en attendant le déploiement d’observateurs des Nations unies visant à consolider le cessez-le-feu entre forces loyalistes et rebelles Houthis.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a rejeté jeudi un compromis budgétaire bâti au Congrès parce qu’il ne comprend pas de financement pour un mur frontalier avec le Mexique, poussant les administrations fédérales au bord du « shutdown ».

 

MOSCOU – Vladimir Poutine a accusé jeudi les Occidentaux de tout faire pour freiner la « montée en puissance » de la Russie, dénonçant au cours de son face-à-face annuel avec la presse les sanctions contre son pays et des scandales d’espionnage « inventés ».

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis vont désormais renvoyer les demandeurs d’asile au Mexique pendant l’examen de leur dossier par les autorités américaines, afin d’empêcher qu’ils demeurent sur le territoire américain et échappent à la surveillance des autorités.

 

KINSHASA – La « première transmission pacifique » du pouvoir en République démocratique du Congo attendra encore au moins une semaine: les élections supposées désigner le successeur du président Joseph Kabila ont de nouveau été reportées de sept jours, au 30 décembre.

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a commencé jeudi soir à détruire les tunnels que le Hezbollah a percés selon elle à des fins militaires sous la frontière libanaise, a annoncé un porte-parole, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus.

 

BUDAPEST – La loi hongroise assouplissant le temps de travail dont le récent vote au parlement a déclenché d’importantes manifestations contre le gouvernement de Viktor Orban a été promulguée jeudi par le chef de l’Etat Janos Ader, a annoncé la présidence.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi l’inculpation de deux Chinois accusés d’avoir mené des cyberattaques contre 12 pays, s’attirant une réaction furieuse de Pékin.

 

BUENOS AIRES – L’ex-présidente argentine Cristina Kirchner (2007-2015) sera bien jugée dans le scandale des « Cahiers de la corruption » qui a dévoilé un système dans lequel des chefs d’entreprise versaient des millions de dollars à de hauts fonctionnaires en échange de marchés publics.

 

RYAD – L’Arabie Saoudite a annoncé jeudi la création d’instances gouvernementales pour améliorer la surveillance de ses opérations de renseignement suite à l’indignation internationale suscitée par le meurtre du journaliste critique du gouvernement saoudien Jamal Khashoggi.

 

PARIS – Prime exceptionnelle, heures sup défiscalisées, exonération élargie de hausse de CSG pour des retraités: l’Assemblée nationale a donné son feu vert dans la nuit de jeudi à vendredi aux mesures d’urgence du gouvernement français pour répondre à la crise des « gilets jaunes ».

 

PARIS – Le jihadiste français Peter Cherif, proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, a été arrêté le 16 décembre à Djibouti, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information de Marianne.

 

BARCELONE – Après des semaines de tensions, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a renoué un dialogue « effectif » jeudi avec le gouvernement séparatiste catalan, à la veille d’une réunion de son gouvernement délocalisée à Barcelone sous haute protection policière.

 

PARIS – Un premier groupe de seize femmes yézidies, victimes de l’organisation jihadiste Etat islamique, ont atterri jeudi soir à Roissy avec leurs enfants dans le cadre d’un programme d’accueil des réfugiés, qui devrait porter sur une centaine de femmes d’ici 2019, a constaté une journaliste de l’AFP.

 

AÉROPORT DE GATWICK (Royaume-Uni) – L’armée et la police tentaient jeudi de trouver les auteurs du survol de drones qui paralyse l’aéroport de Gatwick, deuxième plus important du Royaume-Uni, depuis mercredi soir, affectant des dizaines de milliers de passagers à quelques jours de Noël.

 

NEW YORK – Pas de miracle pour Harvey Weinstein: un juge new-yorkais a refusé jeudi d’abandonner les poursuites pénales contre l’ex-producteur de cinéma accusé de multiples agressions sexuelles qui devraient maintenant aller au procès.

 

TAMPA (Floride) – Les nouvelles technologies révélant la façon dont l’ADN envoie un signal à chacune des cellules pour que ces dernières se développent à travers le temps ont été qualifiées jeudi de « Découverte de l’année » 2018 par le magazine américain Science.

 

WASHINGTON – S’il est souvent reproché au 45e président des Etats-Unis de ne pas respecter la traditionnelle attitude présidentielle, Donald Trump a démontré jeudi avec humour sa maîtrise des codes des réseaux sociaux en postant une vidéo de lui, déguisé en fermier et poussant la chansonnette.

 

burx-awa/am

Dernières publications