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Burkina : des journées culturelles et artistiques prévues  au huitième sommet du TAC

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Burkina : des journées culturelles et artistiques prévues  au huitième sommet du TAC

Ouagadougou, le 25 juil. 2019 (AIB) – Le ministère de la Culture et du Tourisme, a annoncé jeudi, qu’il organisera des journées culturelles et artistiques au huitième sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), pour consolider les relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

«Dans le cadre de la rencontre au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), des journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè sont organisées du 27 au 30 juillet à Ouagadougou», a fait savoir  le directeur de la coopération et des Affaires juridiques du ministère de la Culture, des Art et du Tourisme, Idrissa Zorom.

Pour lui, les journées culturelles et artistiques consistent à renforcer les relations d’amitié et de partage entre les peuples ivoirien et burkinabè.

M. Zorom qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, a signalé que la tenue de ces journées témoigne de la volonté des deux pays d’associer et de faire participer les populations au sommet du huitième TAC.

De son avis, une nuit culturelle sera animée par des troupes traditionnelles du Burkina et de la Côte d’Ivoire, suivie d’une exposition des produits de l’artisanat et de la mode des deux pays au pavillon du soleil levant du SIAO.

Idrissa Zorom a précisé qu’une projection cinématographique de films burkinabè et ivoiriens et une découverte des mets locaux des deux pays se feront au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) de Ouagadougou.

En rappel, le huitième sommet du TAC se déroulera du 27 au 31 juillet 2019 dans la capitale burkinabè.

Agence d’information du Burkina

 MW/no/ak

Ouagadougou accueille la 8e Conférence au Sommet  du Traité d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire

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Ouagadougou accueille la 8e Conférence au Sommet  du Traité d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 25 juil. 2019 (AIB) – La 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient du 27 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou, sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara, annonce un communiqué de la présidence du Faso.

Selon le communiqué parvenu à l’AIB jeudi, cette rencontre de Ouagadougou permettra aux autorités des deux pays, de passer en revue les projets intégrateurs et de développement, qui fondent les grands axes du Traité d’amitié et de coopération entre les deux peuples.

«Les présidents Kaboré et Ouattara, et leurs gouvernements respectifs, vont se pencher sur l’état de mise en œuvre des décisions et recommandations prises lors de la 7e édition du TAC à Yamoussoukro, et adopter de nouveaux projets en vue de renforcer la coopération ivoiro-burkinabè», note le document produit par le service de communication de la présidence du Faso.

Le même texte précise que la Conférence au sommet des chefs d’Etat, prévue pour le 31 juillet, sera précédée de la réunion des experts les 27, 28 et 29 juillet, et du Conseil conjoint de gouvernement, le 30 juillet.

«Outre l’aspect politique, cette 8e édition du TAC va permettre aux hommes et femmes d’affaires des deux pays de nouer des relations aux fins de dynamiser leurs activités au bénéfice des deux pays, lors d’un forum d’affaires», souligne-t-on.

L’écrit renseigne aussi que des journées culturelles ivoiro-burkinabè sont organisées les 28, 29 et 30 juillet.

«Elles constituent une occasion pour vivifier la culture des deux peuples, qui partagent ensemble la même histoire, avec au programme une foire gastronomique, une exposition-vente, des prestations artistiques et des projections cinématographiques », peut-on lire.

Le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire est né en 2008, de la volonté commune des deux Etats de renforcer la coopération et l’amitié entre les peuples burkinabè et ivoirien.

Il est devenu un exemple d’intégration et un outil de développement dans la sous-région.

Les conférences au sommet se tiennent chaque année, de façon alternative, dans les deux capitales.

Agence d’information du Burkina

AK/no

Credit photo: Présidence du Faso

 

Burkina: un parti indépendant propose des solutions pour une bonne gouvernance 

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Burkina: un parti indépendant propose des solutions pour une bonne gouvernance 

Ouagadougou, 25 juil. 2019 (AIB) – Le Parti pour l’unité national et le développement (PUND) a proposé jeudi, au président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, des solutions pour une bonne gouvernance afin de répondre aux exigences des populations.

«La présente conférence a  pour souci d’interpeller nos gouvernants sur la situation délétère et de proposer des solutions aux problèmes pendants», a confié le fondateur du Parti pour l’unité national et le développement (PUND), Boukary Kaboré dit Le Lion.

Le PUND invite le Chef de l’Etat à reconduire tous les maires impliqués dans la mauvaise gestion du foncier en prison et à l’arrêt immédiat du pillage du foncier par les sociétés immobilières.

Le fondateur du parti appelle aussi, à la réinsertion des militaires et des policiers radiés, dans leurs corps d’origine ainsi qu’au retrait de tous les biens mal acquis.

«Des maires interpelés dans de mauvaises gestions de lotissement sont aujourd’hui, purement et simplement relaxés, des prétendus promoteurs immobiliers surgissent de nulle part, font la pluie et le bon temps sur les fonciers devant un silence coupable de l’administration publique», a relaté M. Kaboré.

Selon l’hebdomadaire privé Le Pays, dans un communiqué parvenu à la rédaction en avril 2015, certains anciens dignitaires du régime de Blaise Compaoré (président déchu), ont été interpellés pour malversations et mauvaises gestion du foncier.

Pour Le Lion, les grèves, les marches et sit-in sont liés «aux détournements, au mutisme de la justice, aux blanchiments d’argent, aux népotismes, à la gabegie et au laxisme».

A en croire le fondateur du PUND, la destruction de la Libye est la cause première de l’instabilité sécuritaire dans la sous-région et de la naissance de nouvelles formes d’esclavages des noirs.

De son avis, le problème pendant de l’insécurité s’explique par le manque d’anticipation et de prévention dans le système sécuritaire du Burkina Faso et des Burkinabè.

Toutefois, Boukary Kaboré invite la population à une forte mobilisation dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Notons que Boukary Kaboré (ex militaire) est aujourd’hui le «chef d’état-major» des Koglwéogo, un groupe d’autodéfense de sécurité dont l’existence est critiquée avec véhémence par une certaine opinion.

 

Agence d’information du Burkina

ADI/as/no/

 

Nouveau code pénal: «Ce n’est pas une restriction de liberté d’expression», estime la majorité présidentielle 

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Nouveau code pénal: «Ce n’est pas une restriction de liberté d’expression», estime la majorité présidentielle 

Ouagadougou, 25 juil. 2019 (AIB) – L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a estimé jeudi, que la nouvelle loi portant sur le code pénal, notamment sur la publication d’informations liées aux attaques terroristes, n’est pas une restriction de la liberté d’expression mais plutôt une stratégie pour vaincre le terrorism.

«Il ne s’agit pas pour nous de restreindre les libertés, surtout celle d’expression, obtenue après de longue lutte mais de nous mettre en phase avec les réalités du moment, marqué par l’anarchie dans l’utilisation des réseaux sociaux. Nous pensons qu’il est plus qu’impérieux de réglementer l’utilisation des réseaux sociaux dans ce contexte de terrorisme et de radicalisation grandissant afin de garantir à notre peuple les chances de vaincre l’hydre morbide», a indiqué le porte-parole de l’APMP, Simon Compaoré.

M. Compaoré, par ailleurs, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP,  au pouvoir), s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue mardi à Ouagadougou.

En rappel c’est  le 21 juin dernier que le parlement burkinabè a adopté un décret portant modification du Code pénal du 31 mai 2018 comportant des dispositions qui permettent désormais à l’autorité de sanctionner la publication de certaines informations liées aux attaques terroristes.

Des organisations professionnelles des médias et certaines organisations de défenses des droits de l’homme, soulignant le caractère liberticide de cette modification qui constitue selon elles, une restriction de la liberté de presse et d’expression, l’avait rejeté à travers une conférence de presse.

Ces organisations avaient également prévu faire du bruit pour demander la non promulgation de la loi par le chef de l’Etat Roch Kaboré, mais ont due surseoir à  leurs activités, suite à l’auto-saisine de la loi par Conseil constitutionnel le 3 juillet dernier.

Mais cette instance de dernier recours (Conseil Constitutionnel) a, dans sa décision rendue public le 19 juillet 2019, jugé la loi conforme à la Constitution.

Simon Compaoré, tout en saluant, cette décision du Conseil constitutionnel, a laissé entendre que «même les grands pays qui nous ont montré ce que c’est ce que la liberté de presse sont formels sur les questions de régulation des communications et de l’utilisation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)».

«Dans tous les pays du monde, la régulation des communications et de l’utilisation des réseaux et des NTIC participent à la lutte contre la cybercriminalité et le terrorisme qui se développent grandement et compromettent dangereusement la sécurité dans tous les pays du monde», a-t-il soutenu.

Le président par intérim du MPP, a expliqué que la régulation des NTIC, plus qu’une nécessité, est «primordiale pour une meilleure prise en compte de tous les paramètres entrant en ligne de compte dans la lutte contre le terrorisme».

«Certains pensent que la liberté consiste à faire ce que l’on veut, pourtant elle comporte des limites. Il y a des règles en jeu pour faire en sorte que ce bien précieux qu’est la liberté puisse être utilisé intelligemment», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

RS/no/ ak

Crédit photo: Wakatséra.com

Budget et sécurité: La France apporte une aide de 6 milliards de FCFA au Burkina

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Budget et sécurité: La France apporte une aide de 6 milliards de FCFA au Burkina

Ouagadougou, 24 juil. 2019 (AIB) – La France, par le biais de l’Agence française de développement (AFD), a octroyé mercredi, une aide de six milliards de francs CFA au Burkina Faso afin de répondre aux besoins budgétaires et exigences sécuritaires au Nord et dans le Sahel.

«Le montant total de 6,56 milliards de FCFA octroyé au Burkina Faso vise à permettre au gouvernement de répondre à des besoins budgétaires prioritaires en lien avec les exigences des dépenses de sécurité et de lutte contre les fragilités dans certaines localités du pays», a indiqué le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré.

M. Kaboré qui s’exprimait lors de la signature d’une convention relative à l’appui budgétaire global 2019 de la France au Burkina Faso, a précisé qu’une partie sera affectée en appui au Plan de national de développement économique et social (PNDES) et l’autre partie au Programme d’urgence pour le Sahel (PUS).

Selon le ministre, la France a consenti à ce que la présente subvention soit répartie en deux tranches.

Il s’agit d’un montant de 3,94 milliards de FCFA en appui budgétaire ‘‘générale classique’’ afin de permettre au gouvernement de faire face à certaines dépenses prioritaires  et la seconde tranche, d’un montant de 2,62 milliards de FCFA pour cibler les dépenses répondant aux orientations du PUS.

«Il s’agit des dépenses relatives à la construction du centre de secours de Dori (Sahel), y inclus les voies d’accès et le raccordement aux réseaux», a-t- il affirmé.

Lassané Kaboré a aussi ajouté que cet appui servira de contrepartie nationale de plusieurs programmes financés par l’AFD dans la région de l’Est et utilisé dans les domaines de la sécurité alimentaire, de développement rural et d’accès à l’eau potable.

Pour l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, «c’est une aide budgétaire qui se poursuit, qui vient dans la suite de ce que nous avons déjà fait ces dernières années. Il y a un financement budgétaire de 30 millions d’euros, soit environ 20 milliards de FCFA en 2019-2020».

«Compte tenu de la situation économique du Burkina Faso et de sa situation sécuritaire, il est obligé d’augmenter ses dépenses militaires et en même temps, respecter un certain nombre de limites, de dépenses publiques, afin d’avoir toujours de l’argent frais pour pouvoir faire face à toutes ses dépenses dans une situation particulièrement critique qu’il traverse», a martelé M. Lapeyre

Le ministre en charge de l’économie burkinabè s’est réjoui de cette aide et a aussi exprimé toute sa gratitude aux efforts consentis à travers cet appui.

«Très probablement, des voix plus autorisées vous traduiront à l’occasion, la reconnaissance du gouvernement et du peuple burkinabè pour cet engagement et cet accompagnement», a-t-il conclut.

En rappel, la France avait octroyé en juin 2019, environs 24 milliards de F CFA au Burkina Faso, pour améliorer l’accès à l’eau potable dans trois communes dont Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Séguénega.

Agence d’information du Burkina

ADI/ak

Photo:  Ministère en charge des Finances

 

Crise dans la santé et nouvel entraineur des Etalons, en exergue dans les quotidiens burkinabè

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Crise dans la santé et nouvel entraineur des Etalons, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 25 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabé de ce jeudi commentent largement la désignation du nouveau sélectionneurs des Etalons du Burkina, sans oublier d’évoquer la crise dans le secteur de la santé.

Le quotidien national Sidwaya revient sur la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), affichant les propos du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé qui s’adresse au personnel gréviste: «Je souhaite que vous vous surpassiez».

Selon le journal, le chef du parlement burkinabè a visité, hier mercredi 24 juillet 2019, quelques services du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

«Il a témoigné son soutien aux malades et pris connaissances des conditions de travail des agents de santé», relate Sidwaya.

A son tour, Le Pays, quotidien privé, cite Alassane Bala Sakandé qui s’adresse au SYNSHA, en ces termes: «Ayez pitié des malades qui n’ont besoin que de soins !».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, se contente de titrer: «Assemblée nationale : Avant la session budgétaire, Bala prend le pouls de Yalgado».

Le même journal, en sport, évoque la désignation mardi, de Kamou Malo comme nouveau coach des Etalons du Burkina Faso, publiant «ce qu’en pense le public sportif burkinabè».

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore : «la satisfaction et le scepticisme des Burkinabè», relatant aussi la réaction de certains citoyens burkinabè, au lendemain de la désignation de Kamou Malo en tant que sélectionneur des Etalons séniors.

Parmi les points de vues, certaines personnes interrogées saluent la désignation de M. Malo estimant qu’il s’agit d’«un choix courageux»,  tandis que d’autres ne cachent pas leur «peur» justifiée par le fait que le nouvel entraineur des Etalons n’a jamais dirigé une équipe nationale.

«Gérer un club, ce n’est pas pareil que diriger une équipe nationale», argumente un des intervenants dans les colonnes de Le Quotidien.

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 25 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 25 JUILLET

 

LONDRES – Le nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est entouré mercredi d’eurosceptiques purs et durs dans son tout nouveau gouvernement, avec la promesse de quitter l’Union européenne le 31 octobre, avec ou sans accord.

 

WASHINGTON – Robert Mueller, l’ex-procureur spécial en charge de l’enquête russe, a campé sur ses positions mercredi lors d’une audition marathon au Congrès, où il n’a offert aucune munition à ceux qui, dans les rangs démocrates, réclament l’ouverture d’une procédure de destitution contre le président Donald Trump.

 

SEOUL – La Corée du Sud a annoncé que Pyongyang avait tiré jeudi deux missiles qui se sont abattus dans la mer de l’Est (aussi appelée mer du Japon, ndlr), Séoul et Washington précisant qu’il s’agissait d’engins de « courte portée ».

 

TOKYO – Les tirs de missiles effectués jeudi par la Corée du Nord sont « extrêmement regrettables », a déclaré le ministre japonais de la Défense Takeshi Iwaya.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a mis son veto mercredi à des résolutions du Congrès bloquant des ventes d’armes à l’Arabie saoudite et à d’autres alliés.

 

LOS ANGELES – Un juge fédéral de Californie a bloqué mercredi une nouvelle règle de l’administration Trump qui entendait verrouiller l’asile à la frontière sud des Etats-Unis.

 

MOSCOU – L’opposant russe Alexeï Navalny a été condamné à 30 jours de prison mercredi pour des appels à manifester, en pleine montée de la contestation due au rejet des candidatures de l’opposition aux élections locales de septembre.

 

MADRID – Les socialistes espagnols et la gauche radicale, Podemos, ont négocié âpremement mercredi la composition d’un gouvernement commun qui permettrait au Premier ministre Pedro Sanchez d’être reconduit au pouvoir jeudi par un vote de confiance des députés.

 

TEHERAN – Téhéran a laissé entendre mercredi être ouvert à un échange de pétroliers avec Londres alors que le propriétaire du tanker battant pavillon britannique arraisonné par l’Iran a dit espérer des progrès après avoir pu discuter avec son équipage.

 

MOGADISCIO – Au moins six personnes ont été tuées et six blessées, dont le maire de Mogadiscio, Abdirahman Omar Osman, mercredi dans un attentat des militants islamistes shebab contre les locaux de la municipalité de la capitale somalienne, a annoncé le gouvernement.

 

CARACAS – Les forces armées vénézuéliennes ont dénoncé mercredi « les intentions infâmes » de l’opposition après que sa majorité parlementaire a approuvé la veille la réincorporation du pays dans un traité de coopération militaire régionale.

 

KAMPALA – Le député d’opposition et chanteur Bobi Wine a annoncé mercredi son intention de briguer la présidence ougandaise lors des élections de 2021, lançant un défi au chef de l’État Yoweri Museveni, qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1986.

 

WASHINGTON – Facebook a affiché des compteurs largement dans le vert pour le deuxième trimestre 2019, à l’exception du bénéfice net, lourdement affecté par l’amende record des autorités américaines, mais avertit sur un risque de ralentissement côté revenus publicitaires pour la fin de l’année.

 

BEYROUTH – Une attaque « israélienne » a visé tôt mercredi le sud de la Syrie en guerre, a annoncé l’agence de presse officielle syrienne Sana, une ONG évoquant des tirs de missiles contre des « positions militaires » du régime et de ses alliés.

 

NEW YORK – Boeing n’a pas fini de souffrir des déboires de son 737 MAX: l’avionneur américain a annoncé mercredi une perte nette trimestrielle de près de 3 milliards de dollars, la plus grosse en plus d’un siècle d’existence.

 

NEW YORK – Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla a perdu beaucoup plus d’argent que prévu au deuxième trimestre, ce qui entraînait un plongeon de plus de 10% de son action dans les échanges électroniques à Wall Street.

 

SYDNEY – Le Premier ministre Scott Morrison a promis jeudi que l’Australie serait la première sur les rangs pour travailler sur un accord commercial avec le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson.

 

PARIS – Moins de comprimés pour traiter le VIH, un implant efficace un an pour éviter une contamination… La conférence scientifique sur le sida (IAS) qui s’achève mercredi à Mexico a été l’occasion de présenter plusieurs améliorations pour la vie des patients et la prévention chez les personnes à risque.

 

PARIS – Des records de chaleur absolus ont été franchis mercredi en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, le pire restant à venir, jeudi, dans une Europe occidentale qui suffoque.

 

MONTREAL – La police a dépêché mercredi des renforts dans une région reculée et marécageuse du centre du Canada, près de la baie d’Hudson, pour y traquer deux suspects en cavale, poursuivis pour les meurtres de trois personnes dont deux touristes étrangers.

 

PARIS – L’actuel directeur de l’Opéra de Toronto, l’Allemand Alexander Neef, remplacera Stéphane Lissner en 2021 à la tête de l’Opéra de Paris, une des plus prestigieuses scènes lyriques au monde où de nombreux défis l’attendent, notamment financiers.

 

LOS ANGELES – Une fillette de neuf ans a été légèrement blessée par un bison dans le célèbre parc national américain de Yellowstone. L’énorme animal a chargé un groupe de touristes qui s’étaient aventurés un peu trop près de lui, ont déclaré des responsables du parc.

(AFP)

 

TAC 2019: le Premier ministre Dabiré s’imprègne des préparatifs du huitième sommet

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TAC 2019: le Premier ministre Dabiré s’imprègne des préparatifs du huitième sommet

Ouagadougou, le 24 juil. 2019 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré s’est imprégné mercredi, de l’état d’avancement des travaux sur le site devant accueillir  la huitième édition du Traité d’amitié et de coopération (TAC)  qui se tiendra dans la capitale burkinabè du 27 au 31 juillet 2019.

«Je suis venu visiter les installations dans le cadre de la préparation du prochain sommet de TAC que nous allons accueillir au Burkina Faso les 30 et 31 juillet 2019», a affirmé le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, à l’issue de sa visite à la salle de conférence de Ouaga 2000 devant abriter la huitième édition du TAC.

M. Dabiré a souligné que son gouvernement a tout mis en œuvre pour  réussir cette rencontre bilatérale qui va se dérouler au Burkina Faso.

«Je constate avec beaucoup de satisfaction que le ministre des Affaires étrangère a pris ses responsabilité et a mis en place les différentes commissions pour préparer ce grand rendez-vous dans notre pays», a-t-il soutenu.

Il a, par ailleurs, félicité le comité d’organisation pour le travail effectué  et l’a invité à accélérer les travaux pour pouvoir accueillir  les frères ivoiriens.

Le patron du gouvernement burkinabè a également précisé que la rencontre des experts de cette huitième édition du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina et la Côte d’Ivoire se déroulera du 27 au 30 juillet et le Conseil des ministres  conjoint des deux pays ainsi que le Sommet de la rencontre se tiendront les 30 et 31 juillet 2019.

Christophe Marie Joseph Dabiré a souhaité que les décisions qui seront prises à cette rencontre de Ouagadougou connaissent une application  effective des deux gouvernements afin de favoriser l’épanouissement des deux peuples.

Crée en juillet 2008, le TAC constitue un cadre d’échanges qui favorise la coopération bilatérale et l’intégration les peuples ivoirien et burkinabè.

Agence d’information du Burkina

MW-NO/ak 

 

Burkina: Des femmes braquées à Cinkansé, alors qu’elles s’apprêtaient à se partager un appui financier

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Burkina: Des femmes braquées à Cinkansé, alors qu’elles s’apprêtaient à se partager un appui financier

Ouagadougou, 24 juil. 2019 (AIB) – Des individus armés ont braqué, hier mardi à Cinkansé, dans la province du Koulpelogo, région du Centre-est, à la frontière avec le Togo, des femmes qui s’apprêtaient à se partager un appui financier que l’Etat leur a octroyé, a appris l’AIB de source proche de la localité.

Selon la source de l’AIB, les faits se sont déroulés, le mardi 23 juillet 2019, aux environs de 11h 45 mn, pendant que le groupe de femmes qui avaient bénéficié d’un soutien financier de l’Etat burkinabè dans le cadre des filets sociaux, s’était réuni, afin de partager la subvention reçue.

«Pendant le partage, un groupe de quatre individus a fait irruption et s’est emparé d’une bonne partie de l’argent», rapporte la source qui avoue avoir tenté en vain de savoir le montant de la somme emportée.

Toutefois, l’informateur de l’AIB précise que seul un jeune homme qui détenait une partie de la somme (certainement sans que les délinquants ne le sachent) n’a pas été dépouillé.

Le partage, fait-on remarquer,  s’opérait sous un manguier non loin de la Brigade territoriale de la gendarmerie de Cinkansé.

Les malfrats, armés de fusils, auraient tiré plusieurs coups de feu en l’air avant de prendre la poudre d’escampette et disparaitre dans la nature sur des motos.

Agence d’information du Burkina

AK/no

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 24 JUILLET

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 24 JUILLET

 

TEHERAN – Téhéran a adressé mardi un avertissement à Boris Johnson, tout juste désigné pour devenir le nouveau Premier ministre britannique, en affirmant que l’Iran comptait bien protéger le Golfe, en pleine crise des pétroliers entre la République islamique et le Royaume-Uni.

 

– Téhéran a annoncé une nouvelle réunion internationale pour tenter de sauver l’accord sur le nucléaire iranien dans un moment de vives tensions dans le Golfe sur fond de crise des pétroliers entre la République islamique et la Grande-Bretagne.

 

LONDRES – Le champion des pro-Brexit Boris Johnson a promis une sortie de l’Union européenne le 31 octobre, après sa victoire écrasante dans la course à Downing Street, mais reste à savoir s’il pourra obtenir les concessions qu’il réclame de Bruxelles.

 

KABOUL – Le président afghan Ashraf Ghani a demandé des « éclaircissements » aux Etats-Unis après que son homologue américain Donald Trump a déclaré qu’il pourrait très aisément gagner la guerre en Afghanistan mais qu’il ne voulait pas « tuer 10 millions de personnes ».

 

CARACAS – L’électricité était progressivement de retour mardi à Caracas et dans l’intérieur du pays, plongés dans le noir lundi en fin de journée à la suite d’une nouvelle panne d’électricité liée selon le gouvernement à une « attaque électromagnétique ».

 

BEYROUTH – Une attaque « israélienne » a visé tôt mercredi le sud de la Syrie en guerre, a rapporté l’agence officielle syrienne Sana, une ONG évoquant des tirs de missiles contre des « positions militaires » du régime et de ses alliés.

 

WASHINGTON – Sept mois après la démission fracassante de l’ex-général des Marines Jim Mattis, les Etats-Unis ont enfin un ministre de la Défense à part entière: Mark Esper, dont la nomination a été approuvée par le Sénat.

 

SEOUL – Des chasseurs sud-coréens ont tiré près de 400 coups de semonce et Tokyo s’est plaint à Moscou après la violation par un appareil militaire russe d’un morceau d’espace aérien revendiqué à la fois par la Corée du Sud et le Japon.

 

NEW YORK – Petites canettes, nouveaux parfums: l’offensive de Coca-Cola pour séduire les consommateurs, en l’occurrence les millennials (17-35 ans), de plus en plus critiques de la malbouffe, semble porter ses fruits après un deuxième trimestre marqué par de bonnes ventes.

 

PARIS – Les députés français ont approuvé la ratification du traité de libre-échange controversé entre l’Union européenne et le Canada (Ceta), « positif » pour l’économie selon ses défenseurs, mais porteur de « risques » environnementaux et sanitaires pour ses opposants.

 

WASHINGTON – Guerre commerciale, Brexit, crainte de sanctions et tensions géopolitiques créent un climat d’incertitude qui affaiblit la croissance mondiale et assombrit l’horizon, a prévenu le FMI dans un rapport sur les perspectives économiques.

 

MADRID – Les députés espagnols ont refusé de reconduire le chef du gouvernement socialiste sortant Pedro Sanchez, qui a dorénavant deux jours pour obtenir le soutien de la gauche radicale dans de difficiles tractations.

 

BANJUL – Une trentaine de migrants originaires du Ghana ont été exécutés sommairement par une unité paramilitaire sur ordre de l’ex-président gambien Yahya Jammeh en 2005, ont accusé mardi deux anciens membre de la garde présidentielle, reconnaissant avoir participé au massacre, lors d’une audition publique devant la Commission vérité et réconciliation (TRRC).

 

YAOUNDE – Coups de feu, saccage et incendie à la prison centrale de Yaoundé: les forces de sécurité camerounaises sont intervenues dans la nuit de lundi à mardi pour réprimer une mutinerie de détenus séparatistes et politiques qui protestaient contre leur détention en se filmant via Facebook.

 

LISBONNE – Les pompiers portugais ont annoncé avoir circonscrit l’incendie qui a ravagé des milliers d’hectares de forêts en quatre jours dans le centre du Portugal, région où le feu avait tué plus de cent personnes il y a deux ans.

 

NEW YORK – Le département américain de la Justice a annoncé avoir lancé une vaste enquête sur les pratiques anticoncurrentielles des plateformes en ligne, réseaux sociaux, moteurs de recherche comme sites de commerce.

 

MADRID – La justice espagnole a condamné le champion de la livraison Deliveroo pour avoir fait passer comme indépendants des centaines de livreurs qui auraient dû être déclarés comme salariés, évitant ainsi de payer 1,2 million d’euros de cotisations sociales.

 

MONTREAL (Canada) – Deux jeunes Canadiens sont soupçonnés de trois meurtres récents dans l’Ouest du Canada, dont ceux de deux étrangers, un Australien et sa petite amie américaine.

 

NEW YORK – Une des premières paires de chaussures de sport jamais produites par l’équipementier américain Nike a été vendue pour 437.500 dollars lors d’enchères en ligne organisées par Sotheby’s, un record mondial pour des « sneakers ».

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – En intervenant sur les lieux d’un accident de voiture en Californie le mois dernier, les secours sont non seulement tombés sur un prêtre à la hanche fracturée, mais aussi sur un sac contenant 18.000 dollars, a priori volés à la paroisse locale.

 

NEW YORK – New York est devenu le premier Etat américain à interdire l’onyxectomie, ou dégriffage des chats, une pratique très critiquée et déjà interdite dans de nombreux pays, notamment la France.

(AFP)

Social, politique et football, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Social, politique et football, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, présentent des menus variés où l’on retrouve des sujets liés à la politique marquée par le dialogue initié par le président du Faso, au sport avec la désignation, la veille, d’un nouveau sélectionneur pour les Etalons, sans oublier le social.

«Réinsertion sociale : 63 femmes retirées de la rue reçoivent des kits d’installation», titre le journal privé Le Pays qui renseigne que la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale a procédé, hier mardi à Ouagadougou, à la remise de lots de matériels, d’équipements et de fonds de roulement au profit de femmes retirées de la rue et formées en gestion d’activités génératrices de revenus.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya rapporte que le Conseil national pour la protection sociale (CNPS) a tenu sa 7e session, le mardi 23 juillet 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Dabiré.

Il informe que dans le secteur de la protection sociale, un registre unique des personnes vulnérables est en élaboration.

Le même journal (Sidwaya), en politique, évoque la rencontre manqué entre le gouvernement et les syndicats, soulignant que «l’UAS (Unité d’action syndicale, Ndlr) dénonce un +jeu de cache-cache+».

Quant au journal privé Le Quotidien, il revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré qui a déclaré à propos du dialogue politique initié par le président du Faso que «les intérêts de politiciens doivent être relégués au second plan lorsque les fondements de la Nation sont menacés».

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche également à sa une, les propos de Zéphirin Diabré qui estime qu’«il appartient au gouvernement de concrétiser ses engagements».

En sport, le même quotidien privé fait observer que «Kamou Malo est le nouveau sélectionneur des Etalons», précisant que l’information a été rendue publique hier 23 juillet, à travers un communiqué de la Fédération burkinabè de football (FBF).

Le sujet occupe la Une de L’Observateur Paalga (privé) qui titre : «Etalons : Kamou Malo, nouveau patron de l’écurie».

Sidwaya relate que l’actuel entraineur de l’Union sportive des forces armées (USFA), Kamou Malo, remplace ainsi le portugais Paulo Duarte en poste depuis 2016, dont le contrat, qui arrivait à échéance le 31 juillet prochain, n’a pas été renouvelé par la FBF.

Agence d’information du Burkina

Kamou Malo nouvel entraîneur des Etalons du Burkina Faso

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Kamou Malo nouvel entraineur des Etalons du Burkina Faso

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Le Burkinabè Kamou Malo a été nommé mardi à Ouagadougou, entraineur des Etalons du Burkina Faso en remplacement du Portugais Paulo Duarte, a annoncé la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Après analyse de la situation, le comité exécutif de la FBF a pris la décision de faire confiance à l’expertise nationale pour conduire la sélection nationale à laquelle de nouveaux défis se présentent. Ainsi, le choix a été porté sur l’actuel entraineur de l’Union sportive des forces Armées (USFA), Kamou Malo », a annoncé le porte-parole de la FBF, Alexandre Rouamba.

La nouvelle pensante des Etalons sera présentée le vendredi 26 juillet prochain au cours d’une conférence de presse organisée par l’instance dirigeante du football burkinabè.

Le communiqué de la FBF ne précise pas pour le moment les termes du contrat, mais la qualification des Etalons à la CAN Cameroun 2021 sera sans doute un des objectifs de coach Malo.

Auparavant Malo avait entrainé le Bouloupoukou Sport de Koudougou (BPS), le Rail club du Kadiogo (RCK où il avait été éliminé du second tour de la Ligue africaine des champions), l’AS SONABEL (où il avait été éliminé au second tour de la coupe de la Confédération africaine de football).

Il a terminé sa première saison avec l’USFA cette année sur le podium (3e) et au pied du podium (4e) en Coupe du Faso.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina: Une organisation recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’

Burkina-Sécurité-Route-Coopération

Burkina: Une organisation recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – La Fondation pour la sécurité du citoyen (FOSEC) a recommandé mardi, des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’, afin de répondre efficacement aux difficultés sécuritaires auxquelles les régions font face.

«Des différentes mesures de préventions efficaces de toutes les formes d’insécurité, la participation communautaire des citoyennes est essentielle, car constituant une alternative durable bâtie sur le socle des cultures de la tolérance et de la solidarité», a indiqué le président de la Fondation pour la sécurité du citoyen, Dr Emile Ouédraogo.

Dr Emile Ouédraogo s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier régional de partage d’expériences et d’apprentissages sur la sécurité routière au Burkina  Faso.

Cette rencontre qui se tient du 23 au 25 juillet 2019, vise à proposer des alternatives en tenant compte de l’évolution des contextes  au niveau national qu’international.

A en croire le président du FOSEC, cet atelier est issu d’un projet intitulé ‘’feuille de route de la sécurité au Burkina Faso et au Sénégal’’, avec pour thème : «Sécurité Routière».

«L’idée de ce projet, est née du département des Etats américains qui a identifié deux pays d’Afrique dont le Burkina Faso et le Sénégal, pour contribuer à la sécurisation des populations et des pays», a-t- il expliqué.

Pour M. Ouédraogo, les objectifs de l’atelier sont, entre autres, l’assurance  d’une lecture critique des résultats obtenus à mi-parcours, la mutualisation des leçons apprises, des approches stratégiques déployées dans les deux pays  et des propositions de perspectives pour le projet.

Il a, par ailleurs, signalé que ce projet est expérimenté dans deux zones pilotes du Burkina que sont, «la ville de Pô et celle de Sinkansé», parce que ces deux villes sont frontalières et présentent les caractéristiques qui permettent la mise en œuvre du projet pour l’obtention des résultats probants.

Le président du comité de pilotage du projet au Burkina, Paul Sondo, a  souligné  que les populations doivent respecter les codes et les règles de la route afin de permettre aux forces de défense et de sécurité intérieure, de bien exercer leur travail sans tomber dans la corruption.

Selon le coordonnateur dudit projet au Sénégal, Latyr Tine, le projet qui s’applique sur l’axe Dakar- Ziguinchor, et sur l’axe Dakar- Tambacounda, vient en aide aux conducteurs de motos taxis dans la sécurité routière et réduit les trafics.

Il a également affirmé qu’à l’issue de l’atelier d’échanges et d’expériences avec les forces de défenses sénégalaise et burkinabè, qui aura lieu en août prochain, un guide de sécurité routière sera rédigé et mis à la disposition du Sénégal et des autres pays du Sahel.

La première édition organisée en septembre 2018 au Sénégal  a permis aux deux  pays d’échanger sur le processus de préparation de la mise en œuvre du projet.

Agence d’information et du Burkina

AD-ADI/no/ak

 

 

Burkina: Le président Kaboré recommande la création d’une structure nationale du secteur informel

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 Burkina: Le président Kaboré recommande la création d’une structure nationale du secteur informel

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a recommandé lundi à Ouagadougou, la mise en place d’une structure nationale du secteur informel à l’occasion de la clôture de la 3e édition du Forum national de l’économie informelle.

«Je recommande aux acteurs du secteur informel de s’associer pour pouvoir développer des activités sinon on sera toujours en train de bricoler sans avoir de résultats», a déclaré le président Roch Marc Christian Kaboré.

Venus des 13 régions du pays, ils sont environ 1000 acteurs de l’économie informelle qui ont réfléchi du 18 au 20 juillet 2019 sur les stratégies et les actions de consolidation et d’appui à la formalisation des entreprises informelles.

Successivement, les représentants des acteurs des 13 régions du pays ont présenté au chef de l’Etat leurs doléances majeures pour un meilleur exercice de leurs activités.

«Vous avez bien fait de poser les problèmes mais si vous avez une structure, cela va permettre d’approfondir les questions et de déterminer des critères sur lesquels vous devez fonctionner de façon transparente», a fait remarquer Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le président Kaboré, à partir de cette structure, «les préoccupations de suivi et d’encadrement du secteur informel pourront se résoudre».

«Avec la structure, nous pouvons définir le mode de financement, le mode de sélection des dossiers, mener une enquête pour déterminer ceux qui sont vraiment sérieux dans le secteur informel», a-t-il affirmé.

Placée sous le thème : «Quelles stratégies pour une formalisation plus accrue et une facilitation des activités des unités économiques informelles agricoles et non agricoles ?», la 3e édition du Forum national de l’économie informelle, s’est tenue près de 10 ans après la 2e édition qui a eu lieu en 2010.

«Il faut tirer les conclusions de cette suspension de 10 ans et œuvrer au niveau du ministère de la jeunesse, à la tenir de façon régulière chaque deux ans», a souhaité le président Kaboré.

De l’avis du ministre en charge de la Jeunesse, Salifou Tiemtoré, le secteur informel est une frange de la population que l’on a du mal à cerner et qui est pourtant partout.

«Il fait 93 % des actifs burkinabè et pèse plus de 30% du produit intérieur brut», a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Crédit photo Burkina24.com

 

Burkina: Vers l’instauration  d’un système efficace de protection des personnes vulnérables

Burkina-Société-Protection

Burkina: Vers l’instauration  d’un système efficace de protection des personnes vulnérables

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB)- Le Conseil national pour la protection sociale (CNPS) a échangé mardi, avec les acteurs intervenant dans le domaine de la protection sociale sur la mise en place d’un registre unique des personnes vulnérables, couvrant la période 2013-2022 au Burkina Faso.

«L’ambition du gouvernement est de faire en sorte que toutes les personnes vulnérables de notre pays participent au processus de création de la richesse nationale, afin d’assoir un véritable développement durable et inclusif», a déclaré le Premier ministre,  Christophe Marie Joseph Dabiré.

Pour lui, la présente session se propose d’orienter la réflexion sur le choix d’une meilleure stratégie pour la construction d’un registre unique dynamique, qui permettra à tous les acteurs d’utiliser et de partager un même système de gestion des informations sur les ménages et personnes vulnérables au plan national.

M. Dabiré s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de la septième session du CNPS, sur la mise en place d’un registre unique des personnes vulnérables au Burkina Faso.

Le chef du gouvernement ayant présidé la cérémonie d’ouverture et de clôture des travaux, a précisé qu’il s’agit d’un dispositif de la mise en œuvre d’une politique nationale de protection sociale couvrant la période 2013-2022.

Christophe Marie Joseph Dabiré a, par ailleurs, rappelé que cette rencontre se tient au moment où le pays fait face à d’énormes difficultés telles que le défi  sécuritaire.

De son avis cette situation est caractérisée par les attaques terroristes dans les régions du Sahel, de l’Est et du Nord, de  l’effritement de la cohésion sociale et de la mal gouvernance.

«Tout cela constitue des facteurs d’aggravation de la vulnérabilité des populations des villes et des campagnes», a-t-il soutenu.

A l’écouter, l’identification des personnes vulnérables entamée   depuis 2016 à travers le ciblage dans 23 communes, a permis de constituer une base de données de 61.627 personnes «potentiellement» vulnérables dont 46.680 ont été déclarées vulnérables à l’issue de traitement informatique et de la validation communautaire.

Le patron du gouvernement a lancé un appel à tous les intervenants dans le domaine de la protection sociale à une mobilisation sans faille, en vue de traduire en actions concrètes la politique nationale du système intégré de protection sociale.

Au Burkina Faso, la politique nationale de protection sociale a été adoptée en 2012 pour faire face aux différentes crises qui ont secoué  le pays.

Agence d’information du Burkina

MW-NO/ak 

 

Les résultats du dialogue politique, en exergue dans les quotidiens burkinabè

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Les résultats du dialogue politique, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement les résultats du dialogue politique initié par le président du Faso, la semaine dernière.

«Dialogue politique national : Ils ont discuté, se sont entendus sur tous les points sauf un», arbore, en première page, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième capitale burkinabè.

Le journal rappelle que la majorité présidentielle et l’opposition politique ont, du 15 au 22 juillet, cogité ensemble sur les élections de 2020 et sur la situation nationale.

«C’est avec un sentiment de satisfaction générale que la clôture de ce dialogue politique est intervenue ce lundi 22 juin 2019, en présence du président du Faso», écrit L’Express du Faso.

De son côté, le quotidien national Sidwaya rapporte que la rencontre a abouti à plusieurs points de consensus et un seul de désaccord, à savoir la non prise en compte de la carte consulaire biométrique aux élections de 2020.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche : «Conclusion dialogue politique : la carte consulaire, seule fausse note de la symphonie de Kosyam (nom désignant la présidence du Faso, Ndlr)».

Dans le même sens, Le Pays, autre quotidien privé, fait remarquer que «hormis la carte consulaire, tous les autres points ont fait l’objet de consensus».

Le journal privé Le Quotidien croit savoir à juste titre que «la carte consulaire biométrique continue de diviser majorité et opposition», présentant à sa Une, l’image du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré et le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 23 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU MARDI 23 JUILLET

 

LONDRES – La course à la succession de la Première ministre britannique Theresa May s’est achevée lundi après-midi avec la clôture des votes des membres du Parti conservateur et, sauf énorme surprise, c’est le champion du Brexit Boris Johnson qui devrait être proclamé vainqueur mardi.

 

CARACAS – La capitale Caracas et de nombreuses régions du Venezuela étaient plongées dans le noir lundi en fin de journée à la suite d’une nouvelle panne d’électricité liée selon le gouvernement à une « attaque électromagnétique ».

 

LONDRES – Londres a annoncé vouloir mettre en place une mission de protection avec les Européens dans le Golfe, en réponse à l’arraisonnement par l’Iran d’un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz.

 

KIEV – Le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky a désormais les mains libres pour remplir sa promesse de transformer son pays en profondeur, son parti se dirigeant vers une majorité absolue au Parlement à l’issue des législatives anticipées.

 

TEHERAN – Téhéran a annoncé avoir arrêté 17 Iraniens et en avoir condamné à mort plusieurs dans le cadre du démantèlement d’un « réseau d’espions » de l’Agence centrale du renseignement des Etats-Unis (CIA), des affirmations « totalement fausses » selon le président américain Donald Trump.

 

WASHINGTON – Changement de ton à la Maison Blanche: Donald Trump a loué les efforts récents du Pakistan sur l’Afghanistan, au moment où Washington cherche à se désengager de ce pays après 18 ans d’intervention militaire.

 

MAARET ALNOOMANE (Syrie) – Au moins 50 personnes ont été tuées en Syrie dans des bombardements sur la province d’Idleb (nord-ouest), l’écrasante majorité dans des raids aériens contre un marché imputés par une ONG à la Russie, alliée du régime syrien.

 

HONG KONG – La colère grondait lundi à Hong Kong au lendemain de brutales attaques contre des manifestants pro-démocratie commises par des agresseurs soupçonnés d’appartenir aux triades, des violences qui ont fait des dizaines de blessés et aggravent la crise dans laquelle est plongée cette ancienne colonie britannique.

 

WASHINGTON – « Une perte de temps »: Donald Trump a minimisé la portée de l’audition au Congrès du procureur spécial Robert Mueller, auquel les démocrates vont tenter mercredi d’arracher des déclarations dommageables pour le président américain.

 

MACAO (Portugal) – Le Portugal a demandé l’aide des bombardiers d’eau espagnols pour lutter contre les incendies de forêt qui ont repris, attisés par les vents, dans une région du centre du pays où le feu avait tué plus de cent personnes il y a deux ans.

 

ABUJA (Nigeria) – Au moins six manifestants chiites et un policier ont été tués dans des heurts à Abuja, les dernières violences meurtrières en date liées à l’emprisonnement d’un dignitaire religieux de leur communauté.

 

SAN JUAN (Porto Rico) – Au son des orchestres de salsa et aux cris de « démission », des dizaines de milliers de Portoricains ont réclamé à San Juan le départ du gouverneur Ricardo Rossello, empêtré dans un scandale mêlant propos homophobes et corruption.

 

ROUEN (France) – Moins de soixante-douze heures après l’agression mortelle d’un jeune universitaire guinéen près de Rouen (nord-ouest), qui a suscité un vif émoi en France pour son caractère présumé raciste, un Français d’origine turque, aux antécédents psychiatriques, a été interpellé avant que sa garde à vue soit levée pour raison médicale. Il a été hospitalisé.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La justice américaine a décidé, faute de preuves, de ne pas inculper pour viol le footballeur portugais Cristiano Ronaldo. Une ancienne mannequin américaine, Kathryn Mayorga, 35 ans, a accusé le quintuple Ballon d’or de l’avoir violée en 2009 dans une chambre d’hôtel de Las Vegas.

 

BANJUL – Un militaire gambien a accusé, au cours d’une audition publique devant la Commission vérité et réconciliation (TRRC), l’ancien président Yahya Jammeh d’avoir ordonné l’assassinat il y a 15 ans de Deyda Hydara, qui était le correspondant de l’AFP, et reconnu avoir directement participé à son assassinat.

 

MADRID – Le chef du gouvernement espagnol sortant, le socialiste Pedro Sanchez, a posé les bases d’un programme de gouvernement aux forts accents sociaux, pour séduire Podemos et être reconduit au pouvoir cette semaine.

 

KINSHASA – Derrière le conflit d’organisation de la riposte contre Ebola né après la décision du président Félix Tshisekedi de s’appuyer sur une équipe d’experts dans la conduite de la lutte contre cette épidémie dans l’est de la République démocratique du Congo, il y aussi le refus de l’expérimentation d’un vaccin belge.

 

VIENNE – En pleine crise autour du dossier iranien, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) va devoir se trouver un nouveau patron après le décès du diplomate Yukiya Amano qui dirigeait le gendarme du nucléaire mondial depuis dix ans.

 

MILAN (Italie) – Après avoir déjà taillé dans ses effectifs, la banque italienne UniCredit envisage jusqu’à 10.000 suppressions d’emplois supplémentaires, selon Bloomberg, qui s’ajouteraient aux milliers de postes déjà condamnés par d’autres grands noms du secteur en Europe.

 

MARSEILLE (France) – L’épave du sous-marin français La Minerve, disparu en 1968 avec 52 hommes à bord, a été retrouvée dimanche au large de Toulon (sud-est), un « apaisement » pour les familles des marins un demi-siècle après ce drame, toujours inexpliqué.

(AFP)

 

Eau, Energie et Economie : L’Allemagne soutient le Burkina Faso avec 26 milliard de FCFA

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Eau, Energie et Economie : L’Allemagne soutient le Burkina Faso avec 26 milliard de FCFA

Ouagadougou, 22 juil. 2019 (AIB) – La République fédérale d’Allemagne a octroyé lundi,  lors d’une signature de contrats de financement, 26 milliards de francs CFA au Burkina Faso, afin de répondre aux exigences liées aux secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’économie.

«A travers les trois (3) contrats de financement, c’est une somme de 39,5 millions d’euros, soit près de 26 milliards de FCFA qui sera mise à la disposition de trois projets», a indiqué le ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré.

M. Kaboré qui s’exprimait lors de la signature de trois contrats de financement avec la République Fédérale d’Allemagne, a évoqué les domaines concernés.

Il s’agit,  entre autres, de «la construction d’une centrale photovoltaïque de 12 Mégawats et son raccordement au réseau SONABEL de 225 KV ainsi que l’installation d’un stockage d’énergie de courte durée à Kodéni ( Sud de Bobo Dioulasso) ; le financement de la phase 2 du programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans les petites et moyennes ville dans les régions de la boucle du Mouhoun, des cascades, des Hauts bassin et du Sud-Ouest»

Le ministre a ajouté que ce don va contribuer au suivi financier de l’avant-projet «Truebudjet phase II» et sera mise en œuvre par la Direction générale du budget de son ministère.

Le ministre en charge de l’économie a signalé que la phase 2 du programme d’approvisionnement en eau potable qui sera mise en œuvre par l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA), permettra aux personnes vulnérables d’avoir accès à l’eau potable.

A l’en croire, les actions envisagées s’inscrivent en droite ligne  de la politique de développement du Burkina Faso à travers les orientations des plus hautes autorités du pays.

Selon l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Ingo Herbert, la coopération germano-burkinabé est «incontestablement l’une des plus anciennes du cercle des amis du Burkina Faso et aussi l’une des plus diversifiées».

L’ambassadeur allemand a, de ce fait, réitéré ses remerciements à toutes les autorités et aux partenaires qui œuvrent pour le développement de ce pays et les a appelés à se mettre au four et au moulin pour la bonne marche du projet.

«J’aimerais aussi faire mien ce proverbe burkinabè qui dit ‘‘On ne laisse pas le haricot se refroidir avant de mettre du beurre’’. Alors c’est le moment de se mettre tous la tâche», a-t- il martelé.

Le ministre en charge de l’économie burkinabè a rassuré le partenaire allemand que tout sera mise en œuvre pour une meilleur exécution de ces projets afin de soulager les populations.

En rappel, selon le média en ligne burkinabè, lefaso.net,  le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement et la FKW de la République fédérale d’Allemagne avaient signé en décembre 2018, deux contrats pour le financement de deux secteurs prioritaires au Burkina Faso, notamment la décentralisation et l’eau.

Agence d’information du Burkina

ADI-MW/ak

 

Lutte contre le terrorisme au Burkina: Le  bilan est globalement positif, selon le Premier ministre

Lutte contre le terrorisme au Burkina: Le  bilan est globalement positif, selon le Premier ministre

Ouagadougou, 22 Juil. 2019 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré dimanche nuit que malgré la présence, à ce jour du «péril terroriste», au Burkina Faso, la lutte contre le fléau «est globalement positif».

«Il y a des motifs de satisfaction. Il suffit seulement d’aller dans les provinces où nous avons fait les opérations pour constater que les populations sont satisfaites des résultats que nous avons obtenues», a déclaré le Premier ministre aux journalistes qui l’interviewait dans le cadre de ses six mois passés à la primature.

Selon lui, «le péril terroriste est toujours présent parce que c’est une lutte de longue haleine» mais relève tout de même «que les effets pervers des attaques sont moins élevés d’il y a un an».

Selon ses dires, même, «les pays où le terrorisme s’est développé depuis une dizaine d’années, il y a aujourd’hui, toujours des attaques malgré tous les moyens qui ont été mis par les différentes puissances pour l’éradiquer».

Aussi, estime-t-il, ce n’est pas le Burkina Faso qui pourra le vaincre en si peu de temps.

Pour le chef du gouvernement, malgré la volonté des groupes terroristes de développer «dans le sahel un dispositif qui leur permette de récupérer un territoire où ils vont pouvoir exister», «aucun centimètre» du territoire burkinabè ne leur sera cédé.

«C’est pour cela que nous avons renforcé nos Forces de défense et de sécurité au niveau de nos frontières. Nous avons des cantonnements qui nous permettent de faire face à la situation», a-t-il assuré.

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le problème des équipements des soldats a été réglé et aujourd’hui, les forces de défense et de sécurité burkinabè «ont les moyens pour affronter les terroristes».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’archives juste pour illustration

 

Burkina/Massacre de Yirgou: «S’il faut utiliser la force pour accompagner la justice, le gouvernement le fera» (premier ministre)

Burkina/Massacre de Yirgou: «S’il faut utiliser la force pour accompagner la justice, le gouvernement le fera» (premier ministre)

Ouagadougou, 22 Juillet 2019 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christian Dabiré a déclaré dimanche nuit que le gouvernement se tient disponible à accompagner la justice si nécessaire «en utilisant la force» afin qu’aucun obstacle n’empêche de faire la lumière sur le massacre de Yirgou survenu en début d’année 2019.

En début d’année, une cinquantaine de Peuhls (chiffres officiels), 210 selon un collectif, ont été tués à Yirgou (Centre-nord), en représailles à une attaque terroriste qui a coûté la vie à un chef Mossi et à six de ses proches.

Dans une interview parue dans le quotidien Sidwaya du 11 février dernier, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Kaya, Abdoul Kader Nagalo a déclaré que «les gens dont les noms sont cités comme présumés auteurs lors des auditions, se trouvent être des porteurs d’armes (des koglwéogo)».

«Il faut trouver la manière qui convient pour procéder à leur interpellation, afin d’éviter d’autres incidents», a-t-il déclaré au journal et près de huit mois après les évènements, il n’y a eu à ce jour, aucune arrestation.

Pour le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, ce «n’est pas au gouvernement de prendre une telle décision (les arrestations), c’est au tribunal de créer les conditions pour que les arrestations puissent être opérées».

«Force doit rester à la loi et même s’il faut intervenir, utiliser la force également pour accompagner la justice, le gouvernement le fera. Il faut qu’on nous le signifie», a-t-il déclaré.

Pour ressouder la cohésion sociale profondément mise à mal (Yirgou et Arbinda) depuis l’arrivée au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre rappelle qu’un ministère délégué chargé de la cohésion sociale a été créé.

«La ministre déléguée est en train d’élaborer un plan d’intervention pour permettre à l’Etat de déployer une stratégie pour créer les conditions de la cohésion nationale».

Il a aussi fait savoir qu’«au niveau des autorités décentralisées», le gouvernement travaille à faire en sorte que ceux-ci «prennent leurs responsabilités pour assurer les conditions d’interposition en cas d’apparition de signes précurseurs de conflits».

Cependant, il a noté que le gouvernement donne «le ton» mais le combat de la cohésion sociale incombe également à d’autres acteurs de la société nationale notamment «les leaders d’opinions, les traditionalistes et les religieux».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

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