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Burkina: Une organisation recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’
Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – La Fondation pour la sécurité du citoyen (FOSEC) a recommandé mardi, des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’, afin de répondre efficacement aux difficultés sécuritaires auxquelles les régions font face.
«Des différentes mesures de préventions efficaces de toutes les formes d’insécurité, la participation communautaire des citoyennes est essentielle, car constituant une alternative durable bâtie sur le socle des cultures de la tolérance et de la solidarité», a indiqué le président de la Fondation pour la sécurité du citoyen, Dr Emile Ouédraogo.
Dr Emile Ouédraogo s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier régional de partage d’expériences et d’apprentissages sur la sécurité routière au Burkina Faso.
Cette rencontre qui se tient du 23 au 25 juillet 2019, vise à proposer des alternatives en tenant compte de l’évolution des contextes au niveau national qu’international.
A en croire le président du FOSEC, cet atelier est issu d’un projet intitulé ‘’feuille de route de la sécurité au Burkina Faso et au Sénégal’’, avec pour thème : «Sécurité Routière».
«L’idée de ce projet, est née du département des Etats américains qui a identifié deux pays d’Afrique dont le Burkina Faso et le Sénégal, pour contribuer à la sécurisation des populations et des pays», a-t- il expliqué.
Pour M. Ouédraogo, les objectifs de l’atelier sont, entre autres, l’assurance d’une lecture critique des résultats obtenus à mi-parcours, la mutualisation des leçons apprises, des approches stratégiques déployées dans les deux pays et des propositions de perspectives pour le projet.
Il a, par ailleurs, signalé que ce projet est expérimenté dans deux zones pilotes du Burkina que sont, «la ville de Pô et celle de Sinkansé», parce que ces deux villes sont frontalières et présentent les caractéristiques qui permettent la mise en œuvre du projet pour l’obtention des résultats probants.
Le président du comité de pilotage du projet au Burkina, Paul Sondo, a souligné que les populations doivent respecter les codes et les règles de la route afin de permettre aux forces de défense et de sécurité intérieure, de bien exercer leur travail sans tomber dans la corruption.
Selon le coordonnateur dudit projet au Sénégal, Latyr Tine, le projet qui s’applique sur l’axe Dakar- Ziguinchor, et sur l’axe Dakar- Tambacounda, vient en aide aux conducteurs de motos taxis dans la sécurité routière et réduit les trafics.
Il a également affirmé qu’à l’issue de l’atelier d’échanges et d’expériences avec les forces de défenses sénégalaise et burkinabè, qui aura lieu en août prochain, un guide de sécurité routière sera rédigé et mis à la disposition du Sénégal et des autres pays du Sahel.
La première édition organisée en septembre 2018 au Sénégal a permis aux deux pays d’échanger sur le processus de préparation de la mise en œuvre du projet.
Agence d’information et du Burkina
AD-ADI/no/ak