Burkina Faso-Presse-Revue
Crise dans la santé et nouvel entraineur des Etalons, en exergue dans les quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 25 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabé de ce jeudi commentent largement la désignation du nouveau sélectionneurs des Etalons du Burkina, sans oublier d’évoquer la crise dans le secteur de la santé.
Le quotidien national Sidwaya revient sur la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), affichant les propos du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé qui s’adresse au personnel gréviste: «Je souhaite que vous vous surpassiez».
Selon le journal, le chef du parlement burkinabè a visité, hier mercredi 24 juillet 2019, quelques services du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
«Il a témoigné son soutien aux malades et pris connaissances des conditions de travail des agents de santé», relate Sidwaya.
A son tour, Le Pays, quotidien privé, cite Alassane Bala Sakandé qui s’adresse au SYNSHA, en ces termes: «Ayez pitié des malades qui n’ont besoin que de soins !».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, se contente de titrer: «Assemblée nationale : Avant la session budgétaire, Bala prend le pouls de Yalgado».
Le même journal, en sport, évoque la désignation mardi, de Kamou Malo comme nouveau coach des Etalons du Burkina Faso, publiant «ce qu’en pense le public sportif burkinabè».
A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore : «la satisfaction et le scepticisme des Burkinabè», relatant aussi la réaction de certains citoyens burkinabè, au lendemain de la désignation de Kamou Malo en tant que sélectionneur des Etalons séniors.
Parmi les points de vues, certaines personnes interrogées saluent la désignation de M. Malo estimant qu’il s’agit d’«un choix courageux», tandis que d’autres ne cachent pas leur «peur» justifiée par le fait que le nouvel entraineur des Etalons n’a jamais dirigé une équipe nationale.
«Gérer un club, ce n’est pas pareil que diriger une équipe nationale», argumente un des intervenants dans les colonnes de Le Quotidien.
Agence d’information du Burkina