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Burkina/Putsch 2015 : Le parquet militaire aux témoins le caractère délictuel du  faux témoignage

Burkina/Putsch 2015 : Le parquet militaire aux témoins le caractère délictuel du  faux témoignage

 Ouagadougou, 28 Janvier 2019 (AIB)- Le parquet militaire a rappelé lundi aux deux premiers témoins appelés à la barre du Tribunal militaire, qui sont présentés par la partie civile comme des «supporteurs de certains accusés», qu’un faux témoignage est condamnable par la loi. 

Le procès du putsch de septembre 2015 est entré dans sa seconde phase lundi avec l’audition des deux premiers témoins : Bénédicte Jean Bila et Alidou Sawadogo sur une liste de 10 témoins communiquée.

Suites aux témoignages, le parquet militaire et les avocats de la partie civile ont estimé que les deux témoins refusent de répondre avec franchise à leurs questions malgré la prestation de serment qu’ils ont fait.

«Le comportement à la barre des témoins manque de sérieux car dans une affaire où ils sont cités comme témoins, ils viennent dire qu’ils ont tout oublié» a regretté Me Guy Hervé Kam.

Pour Me Séraphin Somé, les deux premiers témoins bien qu’ayant prêté serment, n’agissent pas comme des témoins mais plutôt comme des «supporteurs de certains accusés».

«Ils reviennent sur des déclarations, ils font de fausses déclarations. Cela mérite d’être sanctionné sinon d’autres témoins viendront nous mener en bateau et refuser de répondre aux questions» a-t-il affirmé.

Le parquet militaire a rappelé que pour des témoins qui ont prêté serment, un faux témoignage est passible d’arrestation selon la loi.

«Lorsque la déclaration d’un témoin est faux, le Tribunal peut sur proposition du parquet militaire, procéder à son arrestation » a-t-il affirmé.

Précédemment accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat au lendemain du putsch, Alidou Sawadogo a par la suite bénéficié d’un non-lieu par la chambre de contrôle. Il est donc passé du statut d’accusé à celui de témoin.

Pour l’avocat de la défense Me Mireille Barry, la partie civile et le parquet militaire doivent poser des questions sur des faits précis et non revenir sur des questions qui avaient été posées au témoin alors qu’il était accusé.

«Je ne comprends pas que quelqu’un qui a dit des choses devant le juge d’instruction en tant que prévenu, qu’on vienne lui demander aujourd’hui de confirmer ses mêmes propos alors qu’il est témoin» a-t-elle affirmé.

Mais pour le président du Tribunal Seydou Ouédraogo, les témoins sont tenus de répondre aux questions et surtout de dire la vérité parce qu’ils ont prêté serment.

Ancien chef protocole du Général Djibril Bassolé, Alidou Sawadogo  a reconnu ce lundi, avoir remis la somme d’un million de FCFA au journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss le 17 septembre 2015 de la part du Général Bassolé.

«Ce n’était pas la première fois que je remettais une commission de Bassolé à Damiss. J’ai été surpris de voir le nom du journaliste dans la procédure judiciaire » a-t-il affirmé.

«Est-ce que vous avez appris que la somme a été utilisé pour le putsch ?» a demandé le président du Tribunal au témoin.

«Personne ne me l’a dit, je ne peux pas l’attester» a répondu ce dernier.

Alidou Sawadogo a aussi expliqué qu’après la réinstallation des autorités de la Transition au pouvoir, le Général Bassolé l’a appelé de nouveau pour le demander de remettre une somme de 5 millions de FCFA au fils du Général Diendéré, Ismaël Diendéré pour des raisons humanitaires.

Le parquet a cité un autre témoin qui aurait déclaré selon lui, que la somme a servi à autre chose.

«Concernant les 5 millions reçus par Ismaël Diendéré, je m’en tiens à ce que Bassolé  m’a dit. Si un autre témoin parle d’une autre destination, cette personne peut venir vous en dire plus », a répondu le témoin.

Appelé à la barre pour faire une observation sur le témoignage de Alidou Sawadogo, le journaliste Adama Ouédraogo dit « Damiss » dit avoir le sentiment que le parquet militaire veuille que l’on dise ce qu’il veut entendre.

« J’ai mal de voir que des magistrats professionnels agissent comme des Koglweogo (controversés groupes d’auto-défense» a lâché le journaliste à la face du parquet militaire, avant de mettre au défi toute personne de prouver qu’il a utilisé le million dans le cadre du putsch.

Réagissant aux propos de l’accusé, le parquet militaire a déclaré que «personne n’a le monopole de proférer des paroles irrespectueuses ».

La suite des questions du parquet militaire et des avocats est prévue  mardi 29 Janvier 2019 au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Pour cette phase de témoignage, l’on enregistre outre les deux premiers témoins, 8 autres à venir.

Il s’agit de  Noël Sourwèma, Bondaogo Amidou Nikiéma, Rachid Ilboudo,  Rasmané Ouédraogo,  Arouna Mandé,  Charles Niodogo, Achille Marie Joseph Tapsoba et Michel Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Droits humains : Manquant de «bâton magique», Maminata Ouattara compte sur ses collaborateurs

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Burkina Faso- Gouvernement-Passation

Droits humains : Manquant de «bâton magique», Maminata Ouattara compte sur ses collaborateurs

Ouagadougou, 28 janv.2019 (AIB)-La nouvelle ministre en charge des Droits Humains Maminata Ouattara a indiqué lundi, qu’elle ne dispose pas de «bâton magique», mais compte sur «la collaboration active» de ses assistants, pour relever «la lourde tâche» à elle confiée.

«Certes la tâche est lourde et je n’ai  pas de bâton magique pour  faire changer la situation en un clin d’œil. Toutefois,  je reste convaincu d’une chose, la collaboration active et sans réserve de chacune et de chacun, nous permettra indubitablement d’engranger des résultats forts appréciables», a affirmé Maminata Ouattara née Ouattara.

La nouvelle ministre des Droits humains et de la Promotion civique qui s’exprimait lundi, lors de sa prise de service, a assuré sa volonté «de poursuivre les réalisations  déjà engrangées en vue de relever les défis qui s’imposent au Burkina Faso, en terme de respect des droits humains et de la promotion du civisme».

Mme Ouattara a précisé qu’elle va procéder à l’élaboration d’un plan d’action sur l’éducation aux droits humains  et lancer un appel à projet pour le financement  des personnels  de l’organisation de la  société civile.

Elle a également affiché sa volonté d’élaborer une stratégie nationale pour la promotion d’une culture de la tolérance et de la paix au Burkina Faso.

La ministre des Droits humains a souligné qu’elle mettra en œuvre, l’institutionnalisation de la semaine nationale de la citoyenneté et la création du secrétariat permanent de l’observatoire  national de la prévention et de gestion  des conflits liés au terrorisme.

Le département de Maminata Ouattara est né de la scission le 24 janvier, du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique.

Le désormais ministre de la Justice Bessolé René Bagoro a estimé que cette scission vise peut-être à prendre compte «la forte demande» au niveau des droits humains et de la justice.

Il s’est aussi réjoui de la nomination de Mme Ouattara qui lui permettra de se fixer davantage sur le volet de la justice.

«En matière de droits humains, il n y a jamais de situation acquise, c’est une conquête permanente.

Je pense que celle qui vient de me remplacer avec la volonté qu’on lui connait, suivra le chemin.

Nous nous séparons. Mais nous nous ne quittons pas parce que la justice et les droits humains, c’est jamais l’un sans l’autre. Etant toujours dans le gouvernement, nous continuerons d’appuyer notre collègue», a promis René Bagoro.

Agence d’Information du Burkina

kz/ata

Photo: sidwaya.info

 

 

 

 

Bilan à la tête du MINEFID : Hadizatou Coulibaly s’en remet à l’histoire, « seul juge infaillible » Ouagadougou, 28 jan

Burkina Faso-Administration

Bilan à la tête du MINEFID : Hadizatou Coulibaly s’en remet à l’histoire, « seul juge infaillible »

Ouagadougou, 28 janv. 2019 (AIB)-La ministre sortante en charge de l’Economie Hadizatou Rosine Coulibaly a estimé lundi, que «l’histoire qui est le seul juge infaillible» avisera de ses trois ans de gestion, alors que son bilan divise encore les observateurs.

«Quel résultat puis-je mettre en avant quant à la réalisation de cette mission. L’avons-nous réussi ? Je pense que c’est la question qu’on peut se poser. Il ne m’appartient pas d’en juger. L’histoire qui est le seul juge infaillible avisera», a affirmé Hadizatou Rosine Coulibaly, lundi lors de sa passation de charges avec Lassané Kaboré.

La ministre sortante de l’Economie a indiqué que malgré la persistance des attaques terroristes et la poursuite des revendications sociales, l’activité économique nationale au plan macroéconomique, a connu une bonne orientation de 2016 à 2018, avec la croissance du PIB qui est passé de 5,9% en 2016 à 6,3 % en 2017 et à 6,6% estimé en 2018.

Elle s’est aussi félicitée de la réussite de la conférence des partenaires pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), à Paris en décembre 2016.

La non reconduction de Hadizatou Rosine Coulibaly, le 24 janvier dernier dans le gouvernement du nouveau Premier ministre Christophe Dabiré, a suscité de vives débats dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Beaucoup de ses admirateurs saluent sa rigueur et la fermeté qu’elle a opposée aux agents de son département, malgré leur colère contre le plafonnement du Fonds commun (primes substantiels).

Mais pour ses détracteurs, Mme Coulibaly a créé un climat hostile à la mobilisation des taxes et a contribué à augmenter exponentiellement la dette intérieure, par le truchement des marchés gré à gré, élaborés dans le cadre des partenariats public-privés (Loi PPP).

«Je ne ménagerai aucun effort pour qu’ensemble, nous puissions dégager par les vertus du dialogue et de la concentration, les voies et moyens à promouvoir pour instaurer le dialogue, un climat social apaisé et propice à la poursuite de notre mission dans l’intérêt supérieur de la Nation», a réagi son successeur Lassané Kaboré.

Agence d’information du Burkina

KZ/ata/ak

Photo d’archive : Fasozine

Politique, terrorisme et société, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique, terrorisme et société, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè abordent, ce mardi, divers sujets au nombre desquels, ceux liés au terrorisme, aux faits de société et surtout à la politique.

«Landerneau politique burkinabè : +Notre avenir est pris en otage par des politiciens qui dorment au milieu d’un feu de brousse+», titre le journal privé Le Quotidien qui reprend ainsi, les propos du député et ancien ministre, Tahirou Barry.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, à travers sa rubrique ‘’Mardi politique’’, donne la parole au député-maire de Dori, Aziz Diallo.

Dans l’entretien qu’il a accordé au journal, cet homme politique déclare: «Il ne suffit pas de réclamer la réconciliation nationale du bout des doigts et des lèvres».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, s’exclame : «Ca grouille déjà dans les partis politique !».

Le même journal évoque la situation sociale et sécuritaire au Nord du Burkina Faso, estimant qu’«il faut éviter les frustrations inutiles».

Quant au quotidien privé, Aujourd’hui au Faso, il affiche, en première page : «Terrorisme tout azimut au Burkina : Fusils hors des râteliers et diplomatie souterraine». Il s’agit de l’article d’un analyste.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, consacre sa une au phénomène de l’insalubrité dans les hôpitaux, notamment, dans un Centre hospitalier universitaire (CHU) de Ouagadougou, titrant : «CHU de Bogodogo : Eaux usées, caniveaux à ciel ouvert…, les supplices des riverains».

Le journal toujours dans le volet santé, aborde l’activité de manucure-pédicure, soulignant qu’il existe «des risques d’infection».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur l’assassinat, à Kidal dans le septentrion malien, le 2 novembre 2013, des journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, mettant en exergue: «L’amnésique de Tulle ne se souvient plus de rien».

Le confrère fait observer, d’entrée de jeu, que «cela fait en effet plus de cinq ans que les confrères et les proches de la journaliste et du technicien de Radio France internationale (RFI) sont ballottés entre fausses promesses et révélations fracassantes, sans que poigne véritablement la moindre lueur d’espoir judiciaire sur cette ténébreuse affaire».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 29 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MARDI 29 JANVIER

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis, en annonçant lundi des sanctions contre la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne, ont accentué la pression sur le régime de Nicolas Maduro, qui compte de son côté engager des poursuites contre Washington.

 

CARACAS – Sanctions sur le pétrole, appels à la désertion de l’armée: le président vénézuélien Nicolas Maduro voit l’étau se resserrer alors que l’opposition, menée par Juan Guaido, se prépare à manifester.

 

BRUMADINHO (Brésil) – Les secouristes brésiliens, aidés de militaires israéliens, ont redoublé d’efforts lundi pour tenter de trouver près de 300 disparus de la catastrophe minière de Brumadinho, mais les chances de trouver des survivants s’amenuisent.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé lundi une longue série de chefs d’inculpation à l’encontre de la dirigeante de Huawei au coeur d’un bras de fer diplomatico-judiciaire, mais aussi du géant chinois des télécoms lui-même, dans deux affaires qui risquent d’envenimer les tensions entre Washington et Pékin.

 

SOUSSA (Syrie) – Le groupe Etat islamique (EI) est désormais acculé dans un territoire de quatre kilomètres carrés dans l’est de la Syrie, a annoncé lundi une alliance arabo-kurde qui prépare un nouvel assaut contre les jihadistes.

 

WASHINGTON – Le secrétaire américain au Trésor a annoncé lundi que le président américain Donald Trump allait rencontrer cette semaine le négociateur en chef chinois Liu He, en visite à Washington, pour de délicates tractations commerciales destinées à enterrer définitivement la hache de guerre.

 

KABOUL – L’émissaire américain pour la paix en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, a annoncé lundi qu’une « ébauche » d’accord avait été établie au cours des pourparlers de Doha avec les talibans pour mettre un terme aux 17 ans de conflit déchirant le pays.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a choisi un ex-officier danois, Michael Lollesgaard, pour remplacer, un mois seulement après son arrivée, le chef des observateurs onusiens au Yémen, l’ex-général néerlandais Patrick Cammaert.

 

LE CAIRE – Les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont défendu chacun leur vision des droits humains lundi au Caire, au deuxième jour d’une visite destinée à renforcer le « partenariat stratégique » entre les deux pays.

 

LONDRES – Les rayons des magasins britanniques seront moins bien garnis en cas de Brexit sans accord, ont prévenu plusieurs chaînes de supermarchés, déjà sous pression en raison du chamboulement en cours du secteur de la distribution.

 

WASHINGTON – La démocrate Kamala Harris impose son rythme dans la campagne des primaires pour la présidentielle américaine de 2020, même si elle fait face à une forte concurrence à l’intérieur comme à l’extérieur de son parti, avec la candidature possible du fondateur de Starbucks, Howard Schultz, en porte-parole de la « majorité silencieuse ».

 

DUBAÏ – La Cour suprême de Bahreïn a confirmé lundi en appel la peine de prison à perpétuité infligée au chef de l’opposition chiite, cheikh Ali Salmane, ainsi que celle prononcée contre deux de ses collaborateurs, pour « intelligence avec le Qatar », selon une source judiciaire.

 

MANILLE – Un groupe ayant partie liée aux islamistes d’Abou Sayyaf est le suspect numéro un dans l’attentat contre la cathédrale de Jolo, dans le sud des Philippines, qui a fait 21 morts, ont indiqué lundi les enquêteurs.

 

YAOUNDÉ – L’opposant camerounais Maurice Kamto, qui revendique toujours la victoire de la présidentielle d’octobre après être arrivé deuxième derrière Paul Biya, a été arrêté lundi soir à Douala, deux jours après avoir été à l’initiative d’une vague de manifestations contre le pouvoir en place.

 

PEKIN – L’un des plus célèbres avocats spécialisés dans les droits de l’Homme en Chine, Wang Quanzhang, a été condamné lundi à quatre ans et demi d’emprisonnement pour « subversion », une énième mesure de répression prise contre la profession.

 

OUAGADOUGOU – Au moins quatre soldats burkinabè ont été tués lundi à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, au lendemain d’une autre attaque qui avait coûté la vie à 10 civils, alors que le pays est en proie à une explosion de la violence jihadiste.

 

ABUJA (Nigeria) – Le principal candidat de l’opposition au Nigeria, Atiku Abubakar, a jugé lundi anticonstitutionnelle la suspension par le chef d’Etat Muhammadu Buhari du président de la Cour suprême, à quelques semaines du scrutin présidentiel.

 

PARIS – Que savaient réellement les hauts responsables de l’Etat français des circonstances de l’assassinat de deux journalistes de RFI en 2013 au Mali? Devant les juges parisiens, l’ex-président français François Hollande a dû s’expliquer sur ses confidences troublantes à des journalistes, a appris l’AFP lundi de sources proches du dossier.

 

PARIS – Obésité, sous-alimentation et changement climatique sont les trois facettes d’une même menace pour l’humanité et il faut les combattre globalement, assurent lundi des spécialistes, selon qui les multinationales de l’alimentaire doivent être encadrées comme l’ont été celles du tabac.

 

MOSCOU –  Tranquillement, il a décroché le tableau au milieu des visiteurs de la galerie Tretiakov de Moscou, puis est reparti avec, sans encombre. Les autorités russes ont promis lundi de revoir la sécurité des principaux musées après ce vol aussi sidérant qu’embarrassant.

 

NEW YORK – Coincée tout un weekend dans l’ascenseur d’une riche demeure new-yorkaise: c’est ce qui est arrivé à une femme de ménage, qui n’a pu en sortir que lundi matin après l’intervention des pompiers.

 

(afp)

Burkina : Le nouveau ministre de l’Agriculture joue la carte de la transparence et de l’intégrité

Burkina-Administration-Agriculture-Installation

Burkina : Le nouveau ministre de l’Agriculture joue la carte de la transparence et de l’intégrité

Ouagadougou, 28 janv. 2018(AIB)-Le nouveau ministre de l’Agriculture Salifou Ouédraogo a placé lundi, sa gestion sous les signes de la transparence, de l’exemplarité et de l’intégrité.

 «J’ai conscience que la tâche est ardue et les défis sont nombreux et complexes mais je m’engage à privilégier l’esprit d’équipe, la ponctualité, la transparence, l’exemplarité, l’intégrité et le respect de la hiérarchie», a déclaré Salifou Ouédraogo.

Le nouveau ministre de l’Agriculture et des aménagements hydroagricoles s’exprimait lors de sa prise de service.

«Je vous rassure de tout mon engagement et ma détermination à contribuer aux changements qualitatifs et à la transformation structurelle de notre agriculture», a-t-il ajouté.

M.Ouédraogo a indiqué qu’il va prêter une attention sur certains points tels que l’intensification de la production agricole, l’opérationnalisation de l’usine de montage des tracteurs et l’usine de fabrication d’engrais à base de phosphate naturel.

Il a invité les ONG, les associations, les partenaires techniques et financiers et le personnel à soutenir davantage le département.

Le ministre sortant Jacob Ouédraogo s’est réjoui des trente-six mois passés au sein du ministère car, selon lui, avec l’accompagnement de tous, il y a eu des réalisations appréciables dans l’aménagement hydro-agricole et l’irrigation, la prévention des crises alimentaires et nutritionnelles et l’économie agricole.

A l’écouter, ces efforts  ont permis l’aménagement de 14.000 hectares de bas-fonds et 5.000 hectares de périmètres irrigués, la mise à disposition de 36.000 tonnes d’engrais et de 36.000 animaux de traits, l’institutionnalisation d’une journée mondiale des légumineuses par l’assemblée générale de l’Onu dont la première célébration aura lieu à Meguet dans le plateau central le 11 février 2019.

Il a poursuivi que malgré ces efforts, le ministère à de nombreux défis  à relever.

«Des efforts doivent être déployés pour améliorer la résilience de l’agriculture aux risques agricoles et aux catastrophes naturelles, améliorer la liaison production-marché et faciliter l’accès des producteurs aux intrants de qualité et au financement», a-t-il fait savoir.

Le Burkina Faso a procédé à la formation d’un nouveau gouvernement suite à la démission du gouvernement Paul Kaba Thiéba III le vendredi 18 janvier 2018.

Un nouveau Premier ministre du nom de Christophe Joseph Dabiré a été nommé par le président du Faso Roch Kaboré le 21 janvier, suivi de la composition du nouveau gouvernement le 24 du même mois.

Agence d’Information du Burkina.

Ls/ata

 

 

 

Développement local : Le président du Faso satisfait des réalisations du PNGT2

Burkina- Collectivités – Développement

Développement local : Le président du Faso satisfait des réalisations du PNGT2

Ouagadougou, 28 jan 2018, (AIB)- Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a félicité lundi, le bon déroulement du deuxième programme national de gestion des terroirs(PNGT2) qui a impacté la vie de plus huit millions de Burkinabé avant sa clôture en décembre 2018.

Selon le Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré beaucoup d’infrastructures socio-économiques ont été réalisées par le PNGT2 pendant  quinze ans au Burkina Faso.

M.Kaboré s’est félicité du bon déroulement de ce projet qui s’est achevé en fin 2018 et a indiqué que  le programme impacté plus de huit millions de Burkinabé.

Le président du Faso s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion d’un colloque national sur la capitalisation des résultats du PNGT2.

«Beaucoup  de projets ont été soutenus grâce aux PNGT2  et l’ensemble des moyens mis s’élèvent à plus  cent(100) milliards de Francs CFA ont permis de booster le développement dans les communes  et dans les régions », a-t-il soutenu.

Il a expliqué que le programme a suscité beaucoup d’espoir  pour les populations  au regard des différentes infrastructures sanitaires,  scolaires et en en eau potable réalisées dans leur zone.

A écouter Roch Marc Christian Kaboré, après quinze ans de présence sur le terrain, son gouvernement doit tirer les enseignements positifs et négatifs  afin de corriger les insuffisances rencontrées  pour les années à venir.

D’après lui,  le programme a montré désormais la voie à suivre et il appartient aux collectivités locales d’assurer la maintien des infrastructures réalisés.

«C’est un bon exercice que nous avons développé depuis quinze ans et je pense qu’il doit se poursuivre parce-que les mentalités, c’est de long terme dans l’optique de booster le développement local », a- t-il affirmé.

Le chef de l’Etat a également précisé, que des discussions vont se poursuivre avec  la Banque mondiale et l’ensemble des partenaires techniques et financiers(PTF)  pour définir peut-être un autre PNGT3 ou bien un autre format d’appui aux  communes et aux régions.

A l’entendre, le projet a été très instructif pour le gouvernement au regard de la participation des  populations au développement car estime-t-il que le développement national doit être boosté par le développement communal et régional.

«Je remercie les partenaires  techniques et financiers  qui ont participé à  la réalisation du programme. », a-t-il poursuivi.

Selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, les deux jours d’échanges placés sous le thème «le PNGT2 : histoire, objectifs, axes d’invention et résultats et impacts», constitue un cadre de partage des réalisations du projet sur le terrain.

Pour M. Koutou , le deuxième programme national des terroirs a mis au profit des populations 18 250 microprojets villageois.

Le ministre en charge des ressources animales, a souligné que les différentes phases  du PNT2qui  allant de 2001 à 2007(1ere phase), de 2007 à 2013(2e phase) et de 2013 à 2018(3e phase)  ont permis de tester et valider la maitrise d’ouvrage, de soutenir les communes rurales et de renforcer leurs capacités.

Agence d’Information du Burkina

NO/ata

Photo : présidence du Faso

 

 

Burkina : Léonie Claudine Lougué veut bâtir  »un système de santé socialement responsable »

Burkina-Administration-Santé-Installation

Burkina : Léonie Claudine Lougué veut bâtir  »un système de santé socialement responsable »

Ouagadougou, 28 janv.2019-(AIB)-La nouvelle ministre de la Santé  Léonie  Claudine Lougué a affiché lundi, sa volonté de bâtir,  »un système de santé socialement responsable », avec l’aide de son prédécesseur Nicolas Méda et de ses collaborateurs.

«Je voudrais également dans cette optique obtenir la bonne collaboration de toutes les femmes et de tous les hommes, de tous les secteurs de la santé, mais aussi des communautés pour bâtir ensemble un système de santé socialement responsable», a déclaré Léonie  Claudine Lougué.

La nouvelle ministre de la Santé s’exprimait lundi, lors de sa passation de charges avec son prédécesseur Nicolas Méda.

«La tâche que vous me léguez est énorme. J’apporterai ma pierre à la construction entamée de l’édifice, afin de consolider les acquis que vous avez engrangés dans la mise en œuvre du programme de son excellence Monsieur le Président du Faso 5roch Kaboré). Vos conseils et suggestions me seront toujours nécessaires», a-t-elle ajouté à l’endroit de M. Méda.

Léonie Claudine Lougué a soutenu que le principal défi de  la mission qui lui est confiée est la poursuite de la mise en œuvre de la vision du chef de l’Etat qui est de «mettre à la disposition  des populations burkinabè, des soins de santé accessibles et de qualité».

«J’aurai souhaité terminer avec vous ce vaste chantier mais le destin en a décidé autrement», a répondu Nicolas Méda, invitant les acteurs à accompagner la ministre Lougué pour la mise en œuvre harmonieuse du Plan national de développement sanitaire.

En rappel, le Pr Nicolas Meda fut nommé ministre de la Santé le 23 février 2017 et se fait remplacé par le Pr Léonie Claudine Lougué,  suite à la démission le 18 janvier, de l’ex Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui occasionnant un remaniement ministériel.

Agence d’Information du Burkina

cak/ata

 

 

 

 

 

 

 

4 militaires tués, de nombreux assaillants neutralisés dans le nord du Burkina (Armée)

Burkina-Insécurité

4 militaires tués, de nombreux assaillants neutralisés dans le nord du Burkina (Armée)

Ouagadougou, 28 janv. 2019 (AIB)-Quatre militaires burkinabè ont été tués tôt lundi et cinq autres blessés dans une attaque terroriste à Nassoumbou (Nord), annonce l’armée qui ajoute que de « nombreux assaillants ont été neutralisés ».

L’attaque a visé un détachement du Groupement des Forces pour la sécurisation du Nord et la gendarmerie de Nassoumbou (Soum), précise le communiqué de l’Armée.

Elle fait suite à la fusillade contre des civils (10 tués), orchestré hier dimanche par des individus à bord d’un tricycle à Sikiré (Arbinda, Soum), selon la radio privée Oméga Fm.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015 de multiples attaques, ayant tué près de 300 civils et membres des Forces de défense et de sécurité.

Le président du Faso Roch Kaboré a décrété le 31 décembre 2018, l’Etat d’urgence dans six régions (sur treize) mais le mois de janvier a particulier été sanglant,  avec près d’une centaine de personnes tuées.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

Bam : Des orpailleurs s’opposent à l’extension du domaine d’exploitation de Bissa Gold

Centre nord

Bam : Des orpailleurs s’opposent à l’extension du domaine d’exploitation de Bissa Gold

Kongoussi, (AIB)- Des militants du syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB) section du Bam et de l’Organisation démocratique des jeunes (ODJ) ont manifesté le 27 janvier 2019 à Kongoussi contre le projet d’extension de la société minière Bissa Gold aux sites d’or artisanaux de la province.

« Non à l’expropriation de nos sites artisanaux ! Les ressources au peuple ! Arrêt de l’extension de Bissa Gold ! », pouvait-on lire sur des pancartes tenues par les manifestants.

A l’allure d’un meeting, les orpailleurs artisanaux et traditionnels du Bam ont donné de la voix.

Tour à tour, les vieux, les femmes et les jeunes ont tenu un message de fermeté à l’adresse de gouvernement et de Bissa Gold.

Le président provincial du SYNORARTRAB Ousseni Ouédraogo, il a dénoncé l’attitude du gouvernement burkinabè qui veut accompagner Bissa Gold «à exproprier les paysans de leurs sites artisanaux».

«Depuis un certain temps Bissa gold a commencé à prospecter les sites d’or artisanaux de Ronghin à Sabcé, de Ziningma à Kongoussi, de Bouri à Tikaré et de Alga à Bourzanga avec pour intention d’étendre ses activités à ces sites en les dépossédant des orpailleurs traditionnels qui gagnaient leur vie sur lesdits sites.

C’est pourquoi nous tenons à mettre le gouvernement en garde que s’il veut réellement la paix sociale, qu’il n’autorise plus Bissa gold à quitter au-delà de son site actuel.

Depuis que la mine a été implantée au Bam, elle n’a apporté aucun plus valu à la population locale en dehors des problèmes qu’elle nous crée tous les jours.

Si vous arrivez à Kongoussi, vous verrez que la plupart des constructions modernes sont l’œuvre des orpailleurs traditionnels. Les réalisations socio de base dans la province sont supportées par les mêmes orpailleurs. Bissa gold n’a rien apporté à cette province. Donc nous nous opposons à ce que leurs activités s’étendent à nos sites » a-t-il indiqué.

Le représentant de l’Organisation démocratique des jeunes (ODJ) du Bam Constant Zongo a exigé  l’arrêt de l’extension du domaine d’exploitation de Bissa Gold, la formation des orpailleurs sur le travail de l’orpaillage et la protection de l’environnement, l’équipement des orpailleurs en outils modernes de travail.

Il a aussi requis  la création  de centres de santé et des écoles mobiles sur les sites d’orpaillage, la fixation du prix d’achat de l’or d’un commun accord avec les orpailleurs et les comptoirs d’achat, et  la suspension de l’identification des orpailleurs.

Rappelons que la manifestation a connu la participation de toutes les couches sociales venues des différentes communes de la province.

Agence d’Information du Burkina

Asmado RABO

 

Centre nord

Bam : Des orpailleurs s’opposent à l’extension du domaine d’exploitation de Bissa Gold

Kongoussi, (AIB)- Des militants du syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB) section du Bam et de l’Organisation démocratique des jeunes (ODJ) ont manifesté le 27 janvier 2019 à Kongoussi contre le projet d’extension de la société minière Bissa Gold aux sites d’or artisanaux de la province.

« Non à l’expropriation de nos sites artisanaux ! Les ressources au peuple ! Arrêt de l’extension de Bissa Gold ! », pouvait-on lire sur des pancartes tenues par les manifestants.

A l’allure d’un meeting, les orpailleurs artisanaux et traditionnels du Bam ont donné de la voix.

Tour à tour, les vieux, les femmes et les jeunes ont tenu un message de fermeté à l’adresse de gouvernement et de Bissa Gold.

Le président provincial du SYNORARTRAB Ousseni Ouédraogo, il a dénoncé l’attitude du gouvernement burkinabè qui veut accompagner Bissa Gold «à exproprier les paysans de leurs sites artisanaux».

«Depuis un certain temps Bissa gold a commencé à prospecter les sites d’or artisanaux de Ronghin à Sabcé, de Ziningma à Kongoussi, de Bouri à Tikaré et de Alga à Bourzanga avec pour intention d’étendre ses activités à ces sites en les dépossédant des orpailleurs traditionnels qui gagnaient leur vie sur lesdits sites.

C’est pourquoi nous tenons à mettre le gouvernement en garde que s’il veut réellement la paix sociale, qu’il n’autorise plus Bissa gold à quitter au-delà de son site actuel.

Depuis que la mine a été implantée au Bam, elle n’a apporté aucun plus valu à la population locale en dehors des problèmes qu’elle nous crée tous les jours.

Si vous arrivez à Kongoussi, vous verrez que la plupart des constructions modernes sont l’œuvre des orpailleurs traditionnels. Les réalisations socio de base dans la province sont supportées par les mêmes orpailleurs. Bissa gold n’a rien apporté à cette province. Donc nous nous opposons à ce que leurs activités s’étendent à nos sites » a-t-il indiqué.

Le représentant de l’Organisation démocratique des jeunes (ODJ) du Bam Constant Zongo a exigé  l’arrêt de l’extension du domaine d’exploitation de Bissa Gold, la formation des orpailleurs sur le travail de l’orpaillage et la protection de l’environnement, l’équipement des orpailleurs en outils modernes de travail.

Il a aussi requis  la création  de centres de santé et des écoles mobiles sur les sites d’orpaillage, la fixation du prix d’achat de l’or d’un commun accord avec les orpailleurs et les comptoirs d’achat, et  la suspension de l’identification des orpailleurs.

Rappelons que la manifestation a connu la participation de toutes les couches sociales venues des différentes communes de la province.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Meeting de Paris : Le Burkinabè Fabrice Zango bat le record d’Afrique du triple saut (17,58m)

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Meeting de Paris : Le Burkinabè Fabrice Zango bat le record d’Afrique du triple saut (17,58m)


Ouagadougou, 28 jan. 2019 (AIB) – Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a battu dimanche soir à Paris (France) le record d’Afrique du triple saut à la 3e édition du meeting de Paris avec un bond de 17,58m devant le Cubain Jordan Diaz qu’il affrontait en duel, a-t-on appris de sources médiatiques.

Leader du triple saut africain, Hugues Zango (25 ans) vient d’écrire les plus belles pages de l’histoire de l’athlétisme burkinabè avec ce saut. Il a battu d’1cm le cubain Diaz qu’il croisait en finale et de 21cm, le record d’Afrique du Marocain Tarik Bouguetaïb.

L’Etalon recordman d’Afrique est licencié à Artois Athlétisme et a rejoint le groupe du coach Teddy Tamgho en septembre dernier. Il se prépare pour une médaille aux prochains mondiaux de Doha au Qatar en octobre prochain.

Hugues Frabrice Zango est étudiant en première année de doctorat de génie électrique à Béthune en France.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

Média: Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba  est la nouvelle coordinatrice du RIJ

 

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Média: Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba  est la nouvelle coordinatrice du RIJ

 Ouagadougou, 25 janv.2019 (AIB)-Le réseau d’initiative des journalistes (RIJ) a procédé samedi  au renouvellement de leur  bureau, avec à sa tête Romaine Bakouan /Zidouemba.

Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba de la Radio nationale a été élue samedi au même titre que sept autres personnes pour assurer la coordination du Réseau d’initiatives des journalistes pour un mandat de deux ans.

Elle a promis de poursuivre les formations et les rencontres mensuelles qui permettent aux journalistes d’échanger avec les acteurs de la société civile au tour des questions clés de la vie de  la nation.

Mme Bakouan a indiqué  qu’elle va  renforcer les capacités des ONG et des partenaires qui appuient  le RIJ depuis plusieurs années et élargir l’assiette de leurs partenaires.

La nouvelle coordonnatrice a aussi demandé aux membres de participer aux activités de l’Association  non seulement physiquement mais aussi financièrement pour son bon fonctionnement.

Le coordonnateur sortant Oumar Ouédraogo a souhaité bon vent à l’équipe sortante.

Il a indiqué qu’en deux ans de gestion, près de 42 millions de FCFA ont été mobilisés avec un reliquat de 4, 2 millions de FCFA soit 38 millions de FCFA investis dans les différentes activités.

Le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) qui se définie comme une association apolitique et à but non lucratif, a été créé en 2001 et se veut un cadre de formation, d’échanges des journalistes du Burkina Faso sans distinction.

Agence d’Information du Burkina

kz/ata

 Composition du nouveau bureau :  

Coordinatrice : Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba,

Secrétaire général : Mounkoun Dabiré,

Secrétaire chargé de plaidoyer et de projet : Yaya Diallo,

Secrétaire chargé à l’organisation : Adama Salambéré,

Secrétaire chargé à la communication : Jean Karem Kaboré,

Secrétaire chargé à la gestion des ressources humaines : Hélène Sebgo,

Deux commissaires au compte : Rokiatou Ouattara et Marc Doh.

 

Burkina/Huilerie: La SN Citec implore ‘’la justice fiscale’’ face à ses concurrents

Burkina-Industrie-huilerie

Burkina/Huilerie: La SN Citec implore ‘’la justice fiscale’’ face à ses concurrents

Ouagadougou, 26 janv 2019, (AIB)- La  société nouvelle huile et savonnerie (SN Citec) a appelé samedi, le gouvernement burkinabè à établir ‘’la justice fiscale’’ face aux importateurs d’huiles qui selon elle, ne paient pas la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

«Nous demandons à l’autorité de rester ferme avec les huiles  au revoir Malaisie, au revoir Asie et d’appliquer l’entièreté des  textes à tous, quel que soit l’origine, de l’importation ou de la production», affirmé le directeur commercial(DC) de la SN Citec, Ibrahim Traoré.

M.Traoré s’exprimait samedi, à Ouagadougou au cours d’un déjeuner  regroupant des journalistes et des membres d’organisations des consommateurs.

Il a soutenu que pour chaque bidon vendu, la SN Citec prélève la TVA qu’elle reverse à l’Etat, contribuant ainsi au développement de l’économie burkinabè.

M.Traoré a mis en défi les journalistes, leur demandant de parcourir les principaux marchés et de trouver un seul commerçant qui applique la TVA sur «la facture normalisée», quand il s’agit d’huile importée.

«Nous demandons purement et simplement que la règlementation s’applique aux importations afin que la justice fiscale soit rendue et que le marché des huileries soit assaini au Burkina Faso», a-t-il requis.

Pour le Directeur commercial, malgré sa faible production (1/5 marché), la SN-Citec connait souvent des méventes à cause des importateurs qui vendent moins cher, car exemptés de TVA.

Aussi, il a réclamé que l’administration publique respecte la directive du Premier ministère, invitant  les gestionnaires à privilégier les huiles produites au Burkina Faso dans les commandes de marchés publics.

Ibrahim Traoré a également vanté les qualités nutritives de l’huile Savor, faite à base de graine de coton avant d’inviter les consommateurs à éviter les huiles importés car regorgeant selon lui, de beaucoup de cholestérol, propice aux maladies cardio-vasculaires et au cancer.

A cet effet, la responsable des ventes de la SN-Citec, Félicité Ouédraogo a brandi devant les journalistes, une certification de l’Association burkinabè de la normalisation, de métrologie et de qualité (ABNORM), délivrée le vendredi 25 janvier 2019,

D’après elle, ce certificat atteste que l’huile Savor est pour le moment, la seule produite au Burkina Faso et respectant toutes les normes.

Selon M. Traoré, cette confiance s’était déjà manifestée avec le Programme alimentaire mondial (PAM) qui a commandé en 2018 auprès de la SN-Citec, l’équivalent d’un mois de production.

Agence d’information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Formation du gouvernement Dabiré1 et faits sociaux au menu de la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Formation du gouvernement Dabiré1 et faits sociaux au menu de la presse burkinabè

Ouagadougou, 28 janv. (AIB) – Les quotidiens burkinabè, parvenus à l’AIB ce lundi matin, traitent de l’actualité marquée par des faits de société, sans oublier de revenir sur  la politique avec la formation du gouvernement du nouveau Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré.

Le journal privé Le Quotidien arbore en première page : «Gouvernement Dabiré1 : Des Burkinabè apprécient», publiant les avis d’acteurs politiques et d’Organisations de la société civile (OSC).

Dans la même lancée, Le Pays, autre quotidien privé, balance à sa Une : «Formation du nouveau gouvernement : Syndicalistes, hommes politiques et OSC réagissent», proposant également un album photo (corrigé) des membres du nouveau gouvernement.

Pendant ce temps, L’express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, met en exergue le nouveau ministre d’Etat en charge de la Défense, Moumina Chériff SY, avec cette question : «L’homme pourra-t-il  enfin redonner espoir aux Burkinabè ?».

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya affiche également «les avis des Burkinabè sur le nouveau gouvernement».

Le même journal publie «l’analyse du journaliste Moussa Sawadogo» à propos du «discours de la haine». Il s’agit d’une interview dans laquelle  ce spécialiste des questions du discours de haine s’arrête sur les tueries survenues à Yirgou, au Centre-nord du Burkina Faso, en début janvier 2019.

Dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Guena’’, Le quotidien évoque la mort de 15 Burkinabè dans un accident de la circulation, survenue à Kaouara, au Nord de la Côte d’Ivoire.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers un article intitulé «Circulation et stationnement à Ouaga : Béouindé (Armand, maire de Ouagadougou, Ndlr) en quête d’espace», revient sur l’atelier de lancement de l’étude d’élaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou qui a ouvert ses portes le vendredi 25 décembre 2019 à l’Hôtel de ville de la capitale.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 28 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 28 JANVIER

 

CARACAS – Le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido, a appelé à deux nouvelles manifestations, mercredi et samedi, pour tenter de faire basculer l’armée, principal soutien du président élu Nicolas Maduro, et accompagner l’ultimatum européen en faveur d’élections libres.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont averti dimanche que « toute violence et intimidation » au Venezuela contre l’opposition au régime de Nicolas Maduro et au personnel diplomatique américain sur place entraînerait une « réponse significative ».

 

BRUMADINHO (Brésil) – Le bilan provisoire de la catastrophe de Brumadinho, dans le sud-est du Brésil, est passé dimanche à 58 morts et 305 disparus, et les recherches ont repris après une suspension due à la crainte d’une rupture d’un deuxième barrage minier.

 

SAO PAULO – La justice brésilienne a bloqué 11 milliards de réais (3 milliards de dollars, 2,6 milliards d’euros) sur les comptes du géant minier brésilien Vale à titre de réparations pour la rupture du barrage de Brumadinho.

 

JOLO (Philippines) – Au moins 18 personnes ont péri dimanche dans un double attentat contre la cathédrale de Jolo, sur une île du sud des Philippines qui demeure un bastion de militants islamistes. L’attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

 

LIMA – Au moins 15 personnes ont été tuées par un torrent de pierres et de boue qui s’est abattu samedi soir sur un hôtel où se déroulait un mariage dans le sud-est du Pérou, à Abancay, ont annoncé dimanche les autorités locales.

 

KHARTOUM – La police soudanaise a réprimé dimanche avec des tirs de gaz lacrymogènes de nouvelles manifestations antigouvernementales, le président Omar el-Béchir accusant « les médias » d’exagérer l’ampleur de la contestation au Soudan.

 

NEW YORK – Le ministère des Finances américain a confirmé dans la nuit de dimanche à lundi lever les sanctions imposées en avril contre Rusal et sa filiale En+, deux sociétés qui étaient jusqu’ici contrôlées par l’oligarque russe Oleg Deripaska, un proche de Vladimir Poutine.

 

OUAGADOUGOU – Dix personnes ont été tuées dimanche à Sikiré, dans le nord du Burkina Faso, dans une « attaque terroriste », selon une source sécuritaire et un élu local. Sikiré est une localité située à une vingtaine de kilomètres d’Arbinda, dans la province du Soum, dans la région du Sahel, en proie à de fréquentes attaques jihadistes.

 

TEGUCIGALPA – Des milliers d’opposants au gouvernement ont manifesté au Honduras dimanche et dans la capitale, bloquant des routes et brûlant des pneus pour protester contre le président conservateur Juan Orlando Hernandez, investi il y a un an après une réélection contestée.

 

PANAMA – Les graves crises politiques en Amérique latine et les catastrophes dans la région se sont imposées au pape François au dernier jour de son voyage au Panama, où il a rencontré pendant cinq jours des centaines de milliers de pèlerins pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

 

BRUXELLES – Environ 70.000 personnes ont défilé dimanche à Bruxelles pour la Marche européenne pour le Climat, selon le décompte de la police locale, deux jours après le succès d’un rassemblement similaire à l’initiative de la jeunesse belge.

 

PEKIN – L’avocat chinois spécialisé dans la défense des droits de l’homme Wang Quanzhang a été condamné lundi à quatre ans et demi d’emprisonnement pour subversion, a annoncé un tribunal de Tianjin, dans le nord de la Chine.

 

SANAA – Huit civils ont été tués et 30 blessés dans le bombardement samedi d’un camp de déplacés au Yémen, a annoncé dimanche une responsable de l’ONU, sans désigner les auteurs de l’attaque.

 

MOSCOU – L’Allemagne et la Russie ont annoncé dimanche que Berlin allait verser 12 millions d’euros pour aider les anciens combattants de la Seconde guerre mondiale et survivants du terrible siège de Leningrad. Cette annonce intervient alors que la Russie célèbre le 75e anniversaire de la fin de ce siège par l’envahisseur nazi qui fit au moins 800.000 morts entre 1941 et 1944.

 

ANKARA – Douze personnes ont été blessées et deux avions endommagés samedi par le passage d’une tornade sur l’aéroport de la ville touristique d’Antalya, dans le sud de la Turquie, ont indiqué dimanche les autorités turques, qui ont mis en garde contre de nouvelles tempêtes.

 

ROME – Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a indiqué dimanche qu’il rassemblait des preuves visant à poursuivre en justice l’équipage du bateau Sea Watch 3, battant pavillon néerlandais, tandis que des appels se multiplient pour que les 47 migrants se trouvant à son bord soient autorisés à débarquer.

 

BANGKOK – Israël a fait part samedi de sa « stupeur » et de sa « consternation » en découvrant qu’une chanteuse de l’un des groupes de pop les plus populaires de Thaïlande était montée sur scène lors d’une répétition en portant un T-shirt représentant un drapeau nazi.

 

LONDRES – Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, s’est dit « profondément désolé » d’avoir blessé une femme lors d’un accident de la route il y a dix jours, selon le tabloïd Sunday Mirror.

 

KOROR (Palaos) – Les touristes qui visitent les Palaos, îles paradisiaques de Micronésie, peuvent à nouveau nager au milieu des méduses après deux ans de privation de cette féérie aquatique motivée par l’effondrement des populations.

(afp)

15 Burkinabè tués dans un accident de la circulation en territoire ivoirien

Burkina Faso-Côte d’Ivoire-Circulation-Accident

15 Burkinabè tués dans un accident de la circulation en territoire ivoirien

Ouagadougou, 27 janv. 2019 (AIB) – Quinze Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu samedi à Kaouara (au Nord de la Côte d’Ivoire), annonce un communiqué du gouvernement burkinabè parvenu à l’AIB dimanche.

Le communiqué signé du ministre en charge de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou renseigne que le bilan provisoire fait état également de «sept blessés graves, évacués dans les structures sanitaires de Korhogo en république de Côte d’Ivoire».

Selon le document, l’accident s’est produit le samedi 26 janvier 2019 aux environs de 5 heures, lorsqu’un camion en provenance du Burkina Faso et transportant du bétail, est entré en collision avec un mini car de transport de passagers à Kaouara en territoire ivoirien.

«L’Ambassade et les Consulats du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, en concertations avec les autorités ivoiriennes, ont pris les dispositions et les diligences nécessaires pour l’identification et la prise en charge des victimes», note le communiqué gouvernemental.

Le gouvernement burkinabè qui dit déplorer les pertes en vies humaines, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo d’illustration prise sur le Net

Reprise du Fasofoot : Salitas FC toujours au sommet

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Reprise du Fasofoot : Salitas FC toujours au sommet


Ouagadougou, 27 jan. 2019 (AIB) – Salitas FC a conforté sa place de leader en battant samedi soir au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, l’AS SONABEL par la plus petite des marges, lors de la reprise du Fasofoot, après un mois de trêve.

11 buts ont été marqués lors de cette 16e journée qui marquait la reprise du championnat national de football de première division.

L’attaquant du Racing club de Bobo (RCB) Assamy Sansan Dah qui a scoré lors de la victoire (2-1) de son équipe face à l’ASFA-Yennenga, est le seul meilleur buteur de ce Fasofoot avec 10 réalisations.

Il est suivi de près par Michel Batiébo (ASFB) et Cheick Djibril Ouattara (parti à Berkane au Maroc) avec 8 buts chacun. Issouf Zonon (RCB) et Ashraf Agoro ont chacun 7 buts.

Tous les résultats de la 16e journée

USO # AJEB : 0-1

SALITAS FC # AS SONABEL : 1-0

MAJESTIC SC # EFO : 0-0

USCO # AS POLICE : 0-0

RAHIMO FC # ASFB : 2-1

RCK # ASECK : 1-0

USFA # AS DOUANES : 1-1

RCB # ASFA-Y : 2-1


Classement
à l’issue de la 16e journée
1er : SALITAS FC : 32pts+10
2: RAHIMO FC : 30pts+9
3: RCK : 27pts+4
4: USFA : 26pts+8
5: ASFA-Y : 26pts+7
6: RCB : 25pts+5
7: ASFB : 24pts+7
8: ASECK : 24pts+2
9: AS SONABEL : 22pts-2
10: MAJESTIC SC : 19pts
11: AS DOUANES : 16pts-5
12: USCO : 16pts-10
13: EFO : 15pts-1
14: AJEB : 15pts-10
15: AS POLICE : 14pts-6
16: USO : 10pts-18
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

La Fondation RAMA accompagne ses associations sœurs d’une enveloppe de 200 milles Franc CFA

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La Fondation RAMA accompagne ses associations sœurs d’une enveloppe de 200 milles Franc CFA

Ouagadougou, 26 janv. 2019-(AIB)- La Fondation RAMA et ses associations sœurs ont tenu samedi à Ouagadougou, une rencontre de travail sur leurs plans d’actions du 1er semestre de l’année 2019. Elle a offert par la même occasion 200 milles Franc CFA à chaque association pour permettre à chacune de mener à bien leurs activités.

Pour la coordonnatrice de la fondation, Rasmata Kabré, le but de cette rencontre est de présenter les plans d’actions élaborés par ses associations sœurs, les amender et de les valider.

Pour elle, la Fondation est une association à but non lucratif qui lutte contre la fistule obstétricale, les prolapsus utérins, la pratique de l’excision, les mariages précoces.

Au départ, un groupement féminin en 1990, elle est passée à une association en 1997, pour devenir une fondation en 2006 intervenant dans les 45 provinces du Burkina Faso.

Les difficultés ne manquent pas, selon Mme Kabré expliquant que celles-ci sont liées aux moyens techniques et financiers. A cela s’ajoutent le manque de dortoirs adéquats pour recevoir les femmes et également un problème d’approvisionnement en eau potable.

Photo de famille à l’issue des remise de dons

«Pour rentrer dans les villages afin de sensibiliser, il faut obligatoirement avoir du matériel roulant pour les déplacements. Et les femmes que nous hébergeons sont des femmes exclus socialement. Nous avons un centre d’hébergement pour ces femmes et chaque année ce centre reçoit environ 350 femmes. Il faut les nourrir, les blanchir, prendre en charge les maladies opportunes, faire des prises en charges psychologiques avant de les amener vers les centres de prises en charges chirurgicales comme Saint Camille, Shiphra et Yalgado», a-t-elle signalé.

Elle a précisé que pour les malades, tous les soins sont gratuits à savoir le bilan opératoire, préopératoire, la prise en charge chirurgicale et sont entièrement pris en charge par la fondation.

«En plus de les guérir de leur mal, nous leur apprenons des activités génératrices de revenus, comme le tissage, la savonnerie, la maraicher-culture dans l’enceinte du centre de la fondation», a-t-elle fait savoir.

La fondation bénéficie de l’accompagne du Secrétariat permanent du comité national de lutte contre le sida (SP/CNLS), de la CEDEAO, qui prend en charge 35 femmes atteintes de fistule obstétricale chaque année.

Selon la responsable de l’association Ramziya, Mariam Bonkoungou/ Sawadogo, son association prend en charge les personnes vulnérables et le nom Ramziya est un mot arabe qui signifie ‘’l’honorable’’.

Elle prend en compte les personnes dont les autres pensent qu’elles ne sont pas honorables par exemples les détenus, les femmes vulnérables, les enfants vivant en situation de vulnérabilité.

«Dans le cas précis aujourd’hui, nous sommes là pour les femmes vivant avec la fistule obstétricale», a-t-elle déclaré.

Pour elle, ce fond qu’elle vient de recevoir de la fondation RAMA va permettre de mettre en œuvre des activités par rapport à leur plan d’action du 1er semestre de l’année 2019 et ces activités sont en relation avec la fistule obstétricale.

«Nous avons prévu dans notre plan d’action, une rencontre avec les leaders d’opinions c’est-à-dire la coordination des femmes de deux communes de la région des Cascades qui sont vraiment touchées par cette maladie, les maires, les chefs coutumiers ainsi que les communautés religieuses», a affirmé Mme Bonkoungou.

Dans le plan d’action de la fondation, il était prévu de référer au cours de l’année 2018, 300 femmes vivant avec la fistule. Environs 305 femmes ont été référées et la fondation a promis de mieux faire en mettant davantage l’accent sur la sensibilisation.

La fondation a été lauréate du Prix de l’Organisation de la coopération islamique le samedi 1er décembre dernier, dans le domaine de la promotion féminine. Ce Prix était composé d’une médaille, d’un trophée et de la somme de 5 millions 250 milles franc.

Agence d’information du Burkina

CAK/ak

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’étais pas dans le bureau du chef de corps» (Caporal Sami Dah)

Burkina/Putsch 2015 : «Je n’étais pas dans le bureau du chef de corps» (Caporal Sami Dah)

Ouagadougou, 25 Janvier 2019 (AIB)- Pour son second passage, mercredi devant la barre du Tribunal militaire, le caporal Sami Dah a nié avoir été dans le bureau du chef de corps où le général Diendéré a rencontré les officiers de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Plusieurs officiers dont le chef de corps adjoint le commandant Abdoul Aziz Korogo et le Colonel-major Boureima Kéré, ont affirmé au cours de leurs auditions que le Caporal Sami Dah était présent armé dans le bureau du chef de corps, pendant la réunion entre le général Diendéré et les officiers du régiment.

«Je n’étais pas dans le bureau du chef de corps comme l’ont affirmé les officiers», a réagi mercredi le mis en cause devant le Tribunal militaire.

Selon lui, pendant la réunion, il est plutôt resté au secrétariat du poste de commandement (PC) sur ordre  de l’adjudant-chef Moussa Nébié dit «Rambo».

La version de l’accusé est appuyée par celle du général Gilbert Diendéré qui avait affirmé lors de son passage à la barre, que le Caporal Sami Dah n’était pas dans le bureau.

Le caporal Sami Dah a aussi nié avoir fait irruption dans la salle du conseil des ministres.

L’accusé dit ne rien savoir du commando qui a arrêté les autorités de la Transition et pourtant l’adjudant Florent Nion a affirmé que c’est lui qui a gardé la porte d’entrée.

 

L’accusé a néanmoins reconnu avoir reçu en deux temps, une somme de 6 millions de FCFA de l’ex premier ministre Yacouba Zida par l’entremise du capitaine Flavien Kaboré pour avoir déjoué un putsch en juillet 2015 contre la Transition.

«J’ai appris que des soldats se sont réunis pour mettre fin à la Transition, j’ai informé le Capitaine Flavien Kaboré et le coup a été déjoué » a-t-il affirmé.

Le Caporal Sami Dah a expliqué que le 16 septembre 2015, c’est le sergent-chef Roger Koussoubé qui l’a appelé sur instruction de l’adjudant Jean Florent Nion, de venir au camp, sans lui signifier ce qui se passait.

A son arrivée au camp, selon ses dires, il a trouvé le sergent-chef Roger Koussoubé qui lui a intimé l’ordre d’embarquer dans un véhicule qui se dirigeait vers la salle où se tenait le conseil des ministres.

S’il reconnait être arrivé devant la salle du conseil des ministres, il nie avoir été à l’intérieur pour les arrestations.

Selon lui, si à son arrivée au camp, s’il n’avait pas vu le sergent-chef, il n’allait pas monter dans le véhicule pour la salle du conseil des ministres.

Pour l’avocate de l’accusé Me Antoinette Boussim, aucun élément matériel ne permet de soutenir que son client est trempé dans le coup d’Etat.

Le caporal Sami Dah est poursuivi pour attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coups et blessures sur 42 personnes et destructions de biens.

 

 

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’illustration

 

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