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Burkina/Coton : Douze banques financent la SOFITEX à hauteur de 52 milliards de FCFA

Burkina/Coton : Douze banques financent la SOFITEX à hauteur de 52 milliards de FCFA

Ouagadougou, 01 fév. 2019 (AIB)-Douze banques exerçant au Burkina Faso, ont signé mardi dernier, une convention de financement de 52 milliards de FCFA avec la Société burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX), a appris l’AIB vendredi.

«Ce crédit octroyé à la SOFITEX est destiné au financement de collecte, à l’achat du coton graine auprès des cotonculteurs, au transport et  l’égrainage du coton graine dans les quinze usines d’égrainage et à l’évacuation de la fibre vers les différents ports d’embarquement», lit-on dans un communiqué publié vendredi dans le quotidien public Sidwaya.

En rappel, la SOFITEX a bénéficié le 24 janvier dernier, d’un appui de 65 millions d’Euros (près de 43 milliards de FCFA) d’un pool international bancaire basé à Paris.

Le coton qui nourrit près de 4 millions de personnes au Burkina Faso, est resté pendant longtemps le premier produit d’exportation avant d’être détrôné par l’or, il y a quelques années.

Agence d’Information du Burkina

cak/ata

NB : Photo d’illustration

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 1ER FEVRIER

 

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont détaillé jeudi leurs attentes avant le nouveau sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un: un « inventaire exhaustif » de l’arsenal de la Corée du Nord et une « feuille de route » en vue de son désarmement nucléaire.

 

CARACAS – Le président autoproclamé du Venezuela Juan Guaido a dénoncé jeudi des tentatives d’intimidation visant ses proches, disant tenir pour responsable le chef de l’Etat Nicolas Maduro.

 

PEKIN – Pékin a accepté d’accroître ses importations de produits américains et de coopérer davantage sur la propriété intellectuelle, a annoncé vendredi l’agence Chine nouvelle après que Donald Trump eut fait état d' »énormes progrès » dans les négociations commerciales.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a décidé jeudi de priver les députés de vacances en février pour permettre l’adoption de la législation nécessaire à la mise en oeuvre dans les temps du Brexit, dont un ministre n’a toutefois pas exclu le report.

 

WASHINGTON – Le Sénat américain a infligé jeudi un camouflet à Donald Trump en votant à une large majorité sur un amendement critiquant sa décision de retirer les troupes de Syrie, signe du fort malaise dans les propres rangs républicains du président.

 

BEYROUTH – Le Liban s’est doté jeudi d’un nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre sortant Saad Hariri, au terme de plus de huit mois de tractations sur fond de divisions politiques et de craintes d’une crise économique aiguë.

 

YAOUNDE – Les autorités camerounaises ont interdit jeudi des manifestations prévues à Yaoundé, peu après l’arrestation du principal opposant, Maurice Kamto, survenue après une vague de marches non autorisées contre la réélection de Paul Biya à la tête du pays.

 

KHARTOUM – Le chef de l’Etat soudanais Omar el-Béchir a raillé jeudi ses opposants, affirmant qu’un changement de président ne pouvait se faire sur les réseaux sociaux, alors que de nouveaux rassemblements ont été dispersés au gaz lacrymogène dans plusieurs villes du Soudan.

 

BRUXELLES – Mehdi Nemmouche, jugé pour le quadruple assassinat au Musée juif de Bruxelles en 2014, a évoqué jeudi un « pseudo-attentat », le jour même où dans une atmosphère lourde les proches du couple d’Israéliens tués ont raconté leur « tragédie ».

 

NEW YORK – Tout le procès d' »El Chapo » est « une farce » car le vrai patron du puissant cartel de Sinaloa reste libre, et le narcotrafiquant mexicain ne saurait être condamné sur la base de témoignages émanant d' »ordures »: c’est ce qu’a plaidé jeudi l’avocat d’El Chapo, en conclusion de trois mois d’audiences.

 

BRUXELLES – Les eurodéputés ont modifié jeudi leur règlement interne pour renforcer la transparence de leurs rencontres avec des lobbyistes, grâce à un vote salué par des ONG mais dont les conditions ont provoqué une controverse au sein du Parlement européen.

 

SACRAMENTO (Etats-Unis) – « Bienvenue dans la famille française »: les trois Américains considérés comme des héros pour avoir déjoué l’attaque d’un jihadiste dans un train Thalys en 2015, entre Amsterdam et Paris, ont été officiellement accueillis jeudi dans la citoyenneté française lors d’une cérémonie organisée à Sacramento, en Californie.

 

CHICAGO (Etats-Unis) – Le nord des Etats-Unis était toujours aux prises jeudi avec une vague de froid historique qui frappe la région depuis plusieurs jours et se dirige lentement vers la côte Est.

 

TOKYO – « Seul face à une armée chez Nissan » qui veut « détruire sa réputation »: Carlos Ghosn s’est insurgé jeudi contre sa situation qui ne serait « normale », selon lui, « dans aucune autre démocratie », lors d’un entretien avec l’AFP et Les Echos au centre de détention de Tokyo.

 

BRUXELLES – La croissance économique a nettement ralenti en zone euro l’an dernier, dans un climat plein d’incertitudes alimentées par les menaces protectionnistes américaines et le risque accru d’un divorce brutal entre l’UE et le Royaume-Uni.

 

MILAN (Italie) – L’Italie, affectée par le ralentissement de l’économie européenne et les tensions commerciales au niveau mondial, est entré en récession fin 2018, compliquant encore plus l’équation budgétaire de la coalition populiste au pouvoir.

 

BUCAREST – Paris, Berlin et Londres ont annoncé jeudi la création d’un mécanisme de troc pour permettre aux entreprises de l’UE de commercer avec l’Iran malgré les sanctions américaines, une initiative saluée par Téhéran comme une « première étape » pour sauver l’accord sur le nucléaire.

 

BRUXELLES – Des associations représentant la presse et les agences de presse en appellent à Emmanuel Macron et à Angela Merkel pour débloquer les discussions sur la réforme européenne controversée du droit d’auteur, dans une lettre ouverte publiée jeudi.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Facebook a annoncé jeudi avoir mis fin à une nouvelle campagne de manipulation d’ampleur, orchestrée depuis l’Iran et dirigée contre de très nombreux pays, dont la France, la deuxième en quelques mois.

 

PEKIN – La sonde Chang’e-4, qui a aluni le 3 janvier, s’est trouvée confrontée à des températures nocturnes plus froides que prévu sur la face cachée de la lune, a annoncé jeudi l’Agence spatiale chinoise (CNSA), avec un relevé de moins 190 degrés Celsius.

 

MIAMI (Etats-Unis) – Un nid de poule au milieu d’une rue de Miami, en Floride, a mis au jour un tunnel clandestin relié à une banque, selon l’antenne locale du FBI qui a ouvert une enquête pour tentative de cambriolage, ont indiqué jeudi les médias locaux.

(afp)

Culture : L’Union européenne soutient le Burkina avec 7 milliards de FCFA

 Burkina Faso-Culture-Appui-Financement

 Culture : L’Union européenne soutient le Burkina avec 7 milliards de FCFA

Ouagadougou, 31 janv.2019 (AIB)- Le ministre en charge de la Culture et du Tourisme, Abdoul Karim Sango a annoncé jeudi, que l’Union européenne va soutenir son département avec  7 milliards de FCFA.

«Le Burkina Faso va bénéficier d’un appui financier important de l’Union européenne à près de 7 milliards de FCFA sous le  leadership du président du Faso (Roch Kaboré) pour une rare fois en Afrique  sur les secteurs tels que la culture et le tourisme», a précisé le ministre Abdoul Karim Sango, jeudi, lors du Conseil d’administration de son département.

Pour lui, ce montant bien utilisé en plus des ressources de l’Etat pourrait permettre d’accroître les résultats du ministère de la culture et du tourisme.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a indiqué que «de plus en plus» beaucoup d’organismes ont pris conscience que le secteur de la culture et du tourisme  peut contribuer énormément à la constitution du Produit intérieur brut (PIB) au Burkina Faso.

  1. Sango a souligné que malgré le contexte sécuritaire et le contexte économique difficile, ses agents se sont battus en 2018 pour obtenir des résultats assez satisfaisants.

Il a cité la réussite de  l’organisation de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso et de  la gestion efficace de l’allocation budgétaire (1 milliard FCFA) que l’Etat a fait pour les cinéastes qui permettra au Burkina Faso de présenter des films de très belle qualité au FESPACO de 2019.

«Nous avons aussi continué le travail  de classification des éléments du patrimoine que ce  soit le patrimoine matériel, le patrimoine  immatériel comme l’obtention de l’inscription du Parc W au patrimoine mondial de l’UNESCO, tout  comme désormais les  ruines de Loropéni», a-t-il laissé entendre.

«Je voudrais solliciter toutes les structures du ministère à accorder une importance préférentielle à la mise en œuvre des activités qui seront retenues dans le programme d’activités 2019 et minimiser autant que faire se peut les activités hors programme», a-t-il interpellé.

Agence d’information du  Burkina

KZ/ata/ak

Chef d’Etat-major des armées du Burkina: Le Gnl Moïse Miningou prend officiellement les commandes

Burkina-Armée-Commandement

Chef d’Etat-major des armées du Burkina: Le Gnl Moïse Miningou prend officiellement les commandes

Ouagadougou, 31 Janvier 2019 (AIB)-Nommé le 10 janvier dernier et élevé au grade de général de brigade par la même occasion, le nouveau Chef d’Etat-major des armées (CEMGA), Moise Miningou a officiellement pris le commandement des forces armées nationales ce jeudi à Ouagadougou.

«Seul, je ne pense pas que je peux amener quelque chose de nouveau. Mais je sais que j’ai derrière moi toute l’armée et je sais qu’avec la détermination (…), nous n’avons pas le choix, nous allons avoir la victoire», a déclaré jeudi à Ouagadougou, le général de brigade Moise Miningou après sa prise de commandement, présidé par le nouveau ministre en charge de la Défense Moumina Chériff Sy.

Le général de brigade Moise Miningou prend la tête de l’armée burkinabè dans un contexte sécuritaire difficile marqué par des attaques terroristes qui se sont amplifiées en ce début année.

Pour le nouveau chef d’Etat-major, «nous n’avons pas un autre pays, c’est le seul pays que nous avons et on n’a pas le choix, on est obligé de gagner» la lutte contre le terrorisme.

Comme stratégie de lutte, le nouveau CEMGA compte sur l’apport de toute la hiérarchie militaire.

«Avec l’état-major, nous allons nous asseoir, et nous allons réfléchir comment y arriver, et nous savons que nous allons y arriver», a-t-il affirmé.

Le général de brigade Moise Miningou était jusqu’à sa nomination le 10 janvier dernier, le commandant du Groupement central des armées(GCA).

Il remplace à la tête de l’Armée, le général de brigade Oumarou Sadou qui y a passé deux années.

«La lutte contre le terrorisme n’est pas une guerre éclair, comme beaucoup sont amenés à le penser», a estimé l’ex CEMGA Oumarou Sadou qui a déclaré que son successeur connaît le terrain, les hommes et les moyens, donc apte à relever les défis.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’illustration : Etat-major des Armées.

Lutte contre le terrorisme Burkina : la communauté musulmane réitère sa disponibilité

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Lutte contre le terrorisme Burkina : la communauté musulmane réitère sa disponibilité

Ouagadougou, 31 janv. 2019 (AIB) – La communauté musulmane du Burkina Faso a réitéré jeudi sa disponibilité à participer à la lutte contre le terrorisme, en termes d’information et de sensibilisation, a appris l’AIB.

La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a affiché jeudi sa volonté d’accompagner « à tout moment », les spécialistes de la lutte contre le terrorisme, en termes d’information et de sensibilisation.

La FAIB conduite par Cheick Aboubacar Doukouré a fait cette déclaration à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, rapporte la Direction de la communication de la présidence du Faso.

«Nous avons vu la nécessité de multiplier nos actions de sensibilisation pour ce vivre-ensemble que nous avons depuis nos ancêtres et qui est un modèle pour la sous-région», a indiqué Cheick Doukouré, selon la même source.

La légendaire harmonie entre les communautés religieuses et ethniques du Burkina Faso est mise à rude épreuve, par la multiplication des attaques terroristes qui ont tué près de 300 personnes depuis avril 2015.

Agence d’information du Burkina

Photo : présidence du Faso

 

 

Burkina : les experts du G5 Sahel préparent la rencontre des chefs d’Etat

Burkina-G5 Sahel- Rencontre-Expert

Burkina : les experts du G5 Sahel préparent la rencontre des chefs d’Etat

Ouagadougou, 31 janv. 2019, (AIB)-Les experts du G5 Sahel ont ouvert jeudi les activités préparatoires du sommet du G5 Sahel qui doit réunir mardi à Ouagadougou, les chefs d’Etat des cinq pays membres.
La rencontre de deux jours (31 janvier et 1er février) au Burkina, des experts du G5 Sahel se veut être un cadre de réponse à l’insécurité grandissante entre les pays membres.
Selon le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidiki, sa structure est confrontée à de nombreux défis d’une «grande acuité» sur le plan sécuritaire et du développement.
M.Sidiki s’exprimait jeudi, à l’occasion d’une rencontre des experts du G5 Sahel, en prélude à la session ordinaire de la conférence des chefs d’Etats, qui se tiendra du 31 janvier au 5 février 2019 à Ouagadougou.
Pour lui, le volet sécuritaire et le développement sont les deux piliers de l’existence de l’action du G5 Sahel, car estime-t-il, «nos populations attendent impatiemment des résultats palpables de notre part».
Il a expliqué que, le bon fonctionnement de l’institution relève en grande partie du travail de fond effectué par les experts et leurs collègues du secrétariat permanent et qu’ils se concertent afin de mieux préparer le terrain aux ministres et aux chefs d’Etats.

«En nous se retrouvant ce jeudi à Ouagadougou pour préparer le conseil des ministres ainsi que la conférence des Chefs d’Etats du G5 Sahel, un moment fort qui marque le passage de témoin entre la présidence en exercice sortant et la nouvelle en occurrence le Niger et le Burkina. », a- t-il soutenu.
Maman Sambo Sidiki, a souligné que les ministres et chefs d’Etats du Burkina Faso, du Mali du Niger, du Tchad et de la Mauritanie devront impulser la dynamique pour la réussite de l’exécution de la feuille de route de la présidence du Faso en 2019.
Il s’est réjoui de quelques avancées telles que le début de l’opérationnalisation de la force du G5 Sahel, la mise en orbite du volet développement du G5 Sahel, la sélection de 40 projets pour la phase 1 et l’intensification de la coopération internationale avec les différents partenariats.
Il s’est dit satisfait de la qualité des travaux lors du 1er conseil des ministres en fin octobre à Niamey et du succès de la conférence de coordination des partenaires et des bailleurs de fonds du G5 Sahel le 6 décembre dernier à Nouachchot, pour le financement de programme d’investissement prioritaire(PIP) du G5 Sahel.
Pour le SP du G5 Sahel, les échanges vont se porter sur la mise en œuvre des recommandations et instructions des sessions précédentes des conseils des ministres, de l’examen et la validation du rapport d’activités 2018 du secrétariat permanent du GS Sahel, du rapport d’audit organisationnel et l’ordre du jour du conseil des ministres.

«Nous sommes tous pleinement conscients de notre rôle dans ce contexte particulièrement caractérisé par diverses attentes des populations auxquelles nous devons répondre judicieusement », a- t-il ajouté.

A cette cinquième session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat du Sahel à Ouagadougou, le Burkina sera désigné pour assurer la présidence de l’institution au titre de l’année 2019.
Agence d’Information du Burkina
no/ata

Bam : Deux associations s’unissent contre le travail des enfants déscolarisés sur les sites d’orpaillage

Bam : Deux associations s’unissent contre le travail des enfants déscolarisés sur les sites d’orpaillage

Kongoussi (AIB)-L’Association sous l’arbre providence partage et appui (ASAP) et l’Association solidarité pour le développement du Bam (ASDB) ont lancé le  25 janvier 2019, un projet de formation aux métiers au profit d’une trentaine d’enfants qui ont délaissé l’école pour  les sites d’orpaillages.

Ce sont au total 30 jeunes issus des communes de Tikaré, de Guibaré et de Rouko qui ont été retenus pour cette phase pilote de lancement du projet de formation aux métiers de la menuiserie, de l’entretien pompes manuelles et de l’entretien des équipements solaires.

L’activité a eu lieu le 25 janvier 2019 en présence du préfet de département François Lessogo, du premier adjoint au maire Ernest OUEDRAOGO, des cellules relais des 9 communes du Bam, du Zitenga Naaba Tigré chef du canton, de l’association Barrantin de Loagha et des responsables de l’ASAP.

Selon la présidente de l’association Clarisse Ouédraogo, le projet est une réponse aux préoccupations des responsables de l’ASDB qui ont mené des enquêtes sur tous les sites d’orpaillage de la province sur le travail des enfants déscolarisés.

«Après les enquêtes, nous nous sommes rendus compte que la situation était préoccupante parce que nombreux sont les enfants  ont abandonné les classes pour aller à la recherche de l’or avec toutes les conséquences qui en découlent. C’est pourquoi nous avons initié ce projet qui a bénéficié de l’accompagnement de notre partenaire ASAP».

La formation se déroulera à Tikaré de février à avril 2019. Pour faciliter les apprentissages, l’ASAP a offert du matériel à l’ASDB au profit de la structure chargée de la formation.

«Nous sommes contents d’accompagner l’ASDB parce que nous poursuivons les mêmes objectifs. Cette première phase concerne uniquement les garçons mais nous verrons d’ici là pour relancer une autre formation qui va prendre en compte les filles en s’étendant sur les autres communes de la province» a expliqué le président de l’ASAP Michel Lahaye.

Le Naaba Tigré qui est membre de l’ASDB a remercié les partenaires français de l’ASAP qui ont bien voulu accompagner le développement de son canton. Il a réaffirmé sa disponibilité à accompagner aussi les apprenants pour la réussite de leur formation.

Quant au préfet du département de Tikaré François Lessogo, il a félicité les deux associations pour avoir uni leurs efforts afin de lutter contre le travail des enfants dans les sites d’orpaillage au Bam.

Pour rappel, l’ASAP intervient à Tikaré dans le cadre de la coopération Seine Maritime et la province du Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Entrepreneuriat féminin : La première entreprise agricole de Kongoussi se dévoile

Entrepreneuriat féminin : La première entreprise agricole de Kongoussi se dévoile

Kongoussi, (AIB)-une entreprise agricole de Kongoussi dénommée Faso Wend-Songda a lancé officiellement ses activités le 26 janvier 2019 à Kongoussi sous la présidence du maire de la commune de Kongoussi Daouda Zoromé et du parrainage de Mme Amélie Sawadogo, directrice de la caisse populaire de Kongoussi.

L’entreprise Faso Wend-Songda est une première dans le monde agricole de la ville de Kongoussi. Il a vu le jour en 2015. Ce 26 janvier 2019, la promotrice de l’entreprise Mme Badini / Gansonré Binta a décidé de lancer officiellement ses activités. C’est une entreprise qui s’est positionnée dans la production, la conservation, la transformation et la commercialisation des produits agro-alimentaires.

Présidente d’une association de producteurs agricoles à Kongoussi, Mme Badini ambitionne de booster davantage la filière dans la province du Bam.

«J’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat parce que nous éprouvons des difficultés pour écouler les produits agricoles de l’association. Et pour galvaniser les femmes, j’ai décidé de créer l’entreprise afin de racheter les produits que nous cultivons et procéder à la transformation d’une grande partie sur place » a-t-elle indiqué.

Ratba Sawadogo qui a représenté le maire de la commune de Kongoussi s’est félicité de l’initiative de la promotrice et lui a adressé les encouragements du conseil municipal de Kongoussi. Il a ensuite exprimé la disponibilité de la commune de Kongoussi à l’accompagner.

Quant à la marraine Amélie Sawadogo, elle dit avoir accepté de parrainer le lancement de l’entreprise parce que la promotrice est un bel exemple de femme battante parmi les membres de sa structure.

«Vous savez bien que nous travaillons beaucoup avec le monde rural. Et avec l’association de Mme Badini Binta, nous avons beaucoup travaillé et nous voyons comment elle est déterminée à promouvoir l’agriculture dans la province. C’est pourquoi nous avons accepté de l’accompagner parce que nous savons que son entreprise va prospérer en créant beaucoup de revenus pour la province » a-t-elle dit.

Et pour traduire leurs encouragements à la promotrice de l’entreprise Faso Wend-Songda, la chambre régionale d’agriculture du Centre Nord (CRA), la délégation régionale de la Chambre de commerce du Centre Nord et des Organisations non gouvernemental œuvrant dans la promotion de l’agriculture au Bam ont pris des engagements pour accompagner l’entreprise à se développer.

L’entreprise Faso Wend-Sogda a un chiffre d’affaire de  5 millions de FCFA  avec pour  siège social le secteur 4 de Kongoussi.

Agence d’Information du Burkina

Asmado RABO

Attaque de Kompienbiga : Un militaire grièvement blessé, six véhicules ‘’tactiques’’ et cinq motos incendiés

Burkina-Insécurité

Attaque de Kompienbiga : Un militaire grièvement blessé, six véhicules ‘’tactiques’’ et cinq motos incendiés

Fada N’Gourma, 31 janv. 2019 (AIB)-Un militaire burkinabè a été grièvement blessé dans une attaque terroriste mercredi soir,  contre une position de l’armée burkinabè à Kompienbiga (Pama, Est) qui a également occasionné l’incendie de  six véhicules ‘’tactiques’’ et de cinq motos, a appris l’AIB de sources sûres.

Le mercredi 30 janvier 2019, au coucher du soleil, le détachement militaire de Kompienbiga, situé à une quinzaine de kilomètres de Pama (Est), a été la cible d’une attaque, perpétrée par des individus armés, au nombre de cinquante au moins, selon des sources concordantes.

Le bilan fait état d’un militaire grièvement blessé, de 6 véhicules tactiques militaires et de 5 motos incendiés.

Le bilan reste provisoire étant donné que des militaires sont toujours portés disparus.

Néanmoins, nous a rassuré une source bien introduite, les éléments qui s’étaient repliés se présentent au compte-gouttes à la brigade de gendarmerie de Pama.

Selon nos informateurs, les assaillants, lourdement armés, ont débarqué aux environs de 18 heures, les uns à bord d’un véhicule 4×4, les autres sur des motos.

Ce véhicule, propriété de la Société cotonnière du Gourma (SOCOMA), avait été retiré sur l’axe Fada-Pama dans l’après-midi du 29 janvier 2019.

Le Burkina Faso essuie régulièrement des attaques terroristes depuis avril 2015, obligeant le président du Faso Roch Kaboré a décrété le 31 décembre 2018, l’Etat d’urgence dans six régions, y compris l’Est.

Lundi matin, quatre militaires ont été tués et 5 autres blessés dans des attaques contre le détachement du Groupement des Forces pour la Sécurisation du Nord (GFSN) et la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Nassoumbou (Nord).

Agence d’Information du Burkina

js/ata

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 janvier 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 janvier 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 janvier 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour et entendu une communication orale.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL

 

Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre, Chef du gouvernement a donné aux ministres les principes et les  règles devant régir le travail gouvernemental.

 

Ces éléments doivent permettre aux membres du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et de concrétiser les engagements pris par le Président du Faso.

 

Le Conseil a instruit le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres d’organiser un séminaire gouvernemental élargi aux Secrétaires généraux des ministères pour une appropriation de ces règles et principes.

 

I.2. AU TITRE DE LA REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT

 

Le Conseil a examiné l’état de mise en œuvre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat prises de 2016 à 2018.

 

Il ressort que les efforts de réduction du train de vie de l’Etat ont permis la baisse des charges relatives à la gestion du patrimoine roulant de l’Etat, des économies sur les dépenses de carburant et de lubrifiants, l’amélioration de la gestion des consommations d’eau, d’électricité et de téléphone de l’administration publique.

 

Le Conseil a instruit de poursuivre et d’accélérer les efforts en prenant en compte les conclusions de la Conférence nationale des forces vives de la nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, tenue à Ouagadougou du 12 au 14 juin 2018.

 

Des orientations ont été données pour qu’une commission interministérielle propose au Conseil, dans un bref délai, des mesures fortes de réduction du train de vie de l’Etat et d’amélioration de la gouvernance publique.

 

  1. COMMUNICATION ORALE

 

Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil, une communication relative à la tenue de la 5ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, le 05 février 2019 à Ouagadougou.

 

Cette session de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel sera précédée par la réunion des experts les 31 janvier et 1er février 2019 et la réunion du Conseil des ministres du G5 Sahel le 03 février 2019.

 

 Le Ministre de la Communication et

 

des Relations avec le Parlement,

 

Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

 Officier de l’ordre national

Logements au Burkina Faso :  »un grand déséquilibre entre l’offre et la demande »,  (ministère)

Burkina-Administration-Habitat-Rencontre

Logements au Burkina Faso :  »un grand déséquilibre entre l’offre et la demande »,  (ministère)

Ouagadougou, 31 janv. 2019 (AIB)-L’accélération de l’urbanisation au Burkina Faso e a entraîné un «grand déséquilibre entre l’offre et la demande», a déploré jeudi le ministère de l’Habitat qui note également, que des politiques mises en œuvre entre 1983 et 2006 n’ont pas pu apporter «de véritables réponses» au problème du logement.  

«Au Burkina Faso, le taux d’urbanisation est passé de 2,5% en 1950 à 26,1% en 2010 et devrait atteindre 27,8% en 2020», a affirmé jeudi le secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat Stanislas Goungounga.

Il a ajouté que cette urbanisation se traduit sur le plan du logement par «un grand déséquilibre entre l’offre et la demande».

Cette situation a entraîné selon M. Goungounga, la multiplication des quartiers précaires (non lotis), l’insuffisance et la cherté de l’offre en logements décents, la dégradation et la pollution de l’environnement.

Il a aussi relevé que la politique «un ménage, une parcelle» mise en œuvre entre 1983 et 1990 et la production de parcelles nues entre 1995 et 2006, ont provoqué «l’étalement excessif des villes», sans apporter «de véritables réponses au besoin en logement».

Stanislas Goungounga s’exprimait à l’ouverture d’une rencontre sur le projet d’établissement d’un répertoire d’ouvriers et d’artisans certifiés devant assister les ménages  dans l’auto-construction.

«L’auto-construction est décrit comme un processus à travers lequel, les ménages détenteurs de parcelles régulières, financent et réalisent directement, en relation avec des artisans du secteur de la construction, leurs logements», a expliqué M. Goungounga.

Il dit espérer qu’avec l’établissement du répertoire, d’ici quelques années, les Burkinabè ne vont plus penser de manière «persistante» que les meilleurs ouvriers et artisans viennent des pays voisins.

Stanislas Goungounga a invité à se remettre en cause car on constate «que des bâtiments vieux de plusieurs décennies sont mieux construits que ceux d’aujourd’hui».

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina : Bientôt une liste d’ouvriers et d’artisans certifiés pour les adeptes de l’auto-construction

Burkina : Bientôt une liste d’ouvriers et d’artisans certifiés pour les adeptes de l’auto-construction

Ouagadougou, 31 janv. 2019 (AIB)-Le ministère en charge de l’Habitat va bientôt fournir aux ménages, désirant construire eux-mêmes leurs logements, un répertoire d’ouvriers et d’artisans certifiés ainsi que  des plans types de construction, a appris l’AIB jeudi.

«Nous allons dresser des listes de maçons, de plombiers, de menuisiers bâtiments, de carreleurs, de staffeurs (plafonneurs)  certifiés qui auront des cartes professionnelles pour pouvoir être vérifiées par les ménages sur le terrain avant de les employer à construire des maisons», a déclaré jeudi Aimé Soubeiga.

Le Directeur général de l’Architecture de l’Habitat et de la Construction a ajouté que cela évitera de confier «complètement» la «sérieuse» activité de construction des maisons au secteur informel.

M.Soubeiga a affirmé que l’établissement du répertoire d’ouvriers et d’artisans certifiés du bâtiment, permettra de les encourager quand ils ont des compétences avérés et de les pénaliser s’ils font mal leurs travaux.

Le responsable a assuré que sa direction se donne l’année 2019 pour «implémenter» le répertoire et a précisé que d’autres volets seront également développés pour encadrer l’auto construction.

Selon le secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme Stanislas Goungounga, ces autres volets prennent en compte, la mise à disposition de plans types de logements aux ménages.

Il y a également la mise en place d’un dispositif de vérification de la qualité des matériaux de construction disponible sur le marché et le développement de crédits auprès des banques pour financer les projets de construction des ménages.

MM.Goungounga et Soubeiga s’exprimaient à l’ouverture d’une «rencontre d’échanges sur la stratégie d’élaboration du répertoire d’artisans et d’ouvriers des différents corps d’Etat du bâtiment dans le cadre de l’assistance à l’auto-construction.

Le secrétaire général dit espérer qu’avec l’établissement du répertoire, d’ici quelques années, les Burkinabè ne vont plus penser de manière «persistante» que les meilleurs ouvriers et artisans viennent des pays voisins.

Stanislas Goungounga a aussi invité les acteurs à remettre en cause parce qu’on constate «que des bâtiments vieux de plusieurs décennies sont mieux construits que ceux d’aujourd’hui».

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

 

Santé et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 31 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale marquée par la grève des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) et le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier le volet sanitaire avec l’épidémie de méningite ayant fait plusieurs morts à l’Est du pays.

«Décès suspects dans la Tapoa : Une probable épidémie de méningite, selon le gouvernement», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui souligne que le sujet a été abordé, hier mercredi, lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Christophe Marie Joseph Dabiré.

Le journal rapporte que la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué a fait au conseil des ministres, l’état de la situation relative aux rumeurs sur la mort suspecte de 25 malades, dans la commune de Botou, province de la Tapoa, région de l’Est.

A ce sujet, les journaux privés Aujourd’hui au Faso et L’Express du Faso, titrent en chœur : «Conseil des ministres : 25 morts de la méningite dans la Tapoa».

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations’’ où il cite l’Agence d’information du Burkina (AIB) rapportant qu’«au moins 25 personnes sont décédées d’une maladie foudroyante et inconnue à la date de 29 janvier 2019, dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa)».

Le même journal revient sur la passation de service, lundi dernier, au ministère de la Santé, informant qu’«un épidémiologiste s’en va, une cardiologue s’installe».

Abordant le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays arbore : «Quand Achille Tapsoba et Salifou Sawadogo s’affrontent à la barre».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «violences pendant le coup d’Etat», avant d’ajouter que «+Raso+ (Surnom de l’acteur de cinéma Rasmané Ouédraogo) signe la preuve par image».

Selon le confrère, le comédien Rasmané Ouédraogo dit ‘’Raso’’ et le premier vice-président  du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) chargé des questions politiques, Achille Tapsoba ont été les deux témoins entendus hier dans le cadre du procès du putsch manqué.

«Le premier a filmé depuis son balcon, avec son téléphone des éléments de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle) passant à tabac avec des ceinturons et des cordelettes des jeunes de la cité An III, à Ouagadougou», relate L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que Sidwaya met en exergue : «la vidéo troublante de +Raso+».

Toujours dans le domaine de la justice, les journaux commentent largement le mouvement d’humeur des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP).

Ainsi, L’Observateur Paalga plaque à sa une, les propos du Secrétaire général du Syndicat national des gardes de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP), Abdou Dramane Thombiano qui dit : «Le gouvernement est plus terroriste que les terroristes».

Pendant ce temps, Le Pays affiche la déclaration de l’assistant GSP, Oumarou Kaboré, porte-parole de la troupe qui fait observer que «si le Directeur général (de la GSP) démissionne, nous allons reprendre le travail».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 31 JANVIER

ACTUALITÉ

 

 

CARACAS – Des milliers d’opposants vénézuéliens, menés par le président autoproclamé Juan Guaido, ont manifesté mercredi pour convaincre l’armée de tourner le dos au président Nicolas Maduro qui tente, lui, de serrer les rangs.

 

CARACAS – La presse étrangère a subi mercredi les conséquences de la crise politique au Venezuela: deux journalistes français étaient en détention depuis 24 heures et deux de leurs confrères chiliens ont été expulsés après avoir été détenus plusieurs heures.

 

CHICAGO (Etats-Unis) – Le nord des Etats-Unis gelait mercredi sous des températures et un vent polaires venus de l’Arctique, poussant les autorités à mettre en place des mesures d’urgence pour protéger les populations les plus fragiles.

 

BRUXELLES – L’Union européenne a adressé un refus clair et ferme aux velléités de rouvrir les négociations sur l’accord du Brexit de la Première ministre britannique Theresa May, et s’est alarmée des risques d’un « retrait désordonné » à deux mois de l’échéance.

 

WASHINGTON – Les mots surprennent dans la bouche d’un président américain: Donald Trump a accusé mercredi les chefs de ses propres services de renseignement d’être « naïfs », après avoir été contredit par ces derniers sur plusieurs axes majeurs de sa politique étrangère.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis et la Chine ont repris mercredi leurs délicates négociations commerciales à la Maison Blanche dans un climat de tension extrême alimentée par la série d’inculpations visant le géant des télécoms chinois Huawei et l’un des ses dirigeants.

 

DUBAÏ – Sept Houthis ont été relâchés mercredi par la coalition intervenant au Yémen sous commandement saoudien, au lendemain de la libération d’un premier prisonnier par les rebelles yéménites, une démarche susceptible de faire avancer l’accord sur l’échange de prisonniers entre les parties du conflit.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine (Fed) a laissé les taux d’intérêt inchangés mercredi et promis explicitement qu’elle serait « patiente » pour de futures hausses de taux en raison du ralentissement de l’économie mondiale et en l’absence d’une accélération de l’inflation.

 

BERLIN – Le patron de Siemens a lancé mercredi une offensive aussi virulente que politique contre la Commission européenne, qui menace de veto le projet de fusion dans le ferroviaire avec Alstom, qualifiant les décideurs européens de « technocrates rétrogrades ».

 

PARIS – L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui a défrayé la chronique avec l’incarcération puis la démission de son patron emblématique Carlos Ghosn, s’est maintenu l’an dernier au premier rang des ventes automobiles mondiales, devant Volkswagen et Toyota, selon des chiffres publiés mercredi.

 

TOKYO – Carlos Ghosn, incarcéré à Tokyo pour des malversations financières présumées, a pris la parole mercredi pour la première fois dans la presse, s’en prenant ouvertement aux dirigeants de Nissan qu’il accuse de « complot et de trahison ».

 

NEW YORK (Etats-Unis) – « Une avalanche de preuves » montre qu’El Chapo « est coupable de tous les chefs d’inculpation » retenus contre lui: c’est ce qu’a affirmé mercredi la procureure Andrea Goldbarg dans sa plaidoirie finale, alors que le procès-fleuve du narcotrafiquant mexicain touche à sa fin à New York.

 

NATIONS UNIES – L’ONU a accordé à la Russie et à la Chine de nouvelles exemptions à l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, qui devrait être renouvelé jeudi pour un an supplémentaire par le Conseil de sécurité de l’ONU, mais peut-être pour la dernière fois.

 

OBOCK (Djibouti) – Les recherches se sont poursuivies mercredi au large de Djibouti au lendemain du naufrage de deux embarcations de migrants surchargées, qui a fait au moins 43 morts alors que des dizaines d’autres personnes seraient encore portées disparues.

 

ROME – Rome a annoncé mercredi un accord avec six autres pays européens pour répartir les 47 migrants bloqués depuis 12 jours en mer sur le Sea-Watch, qui est attendu dans la nuit au port de Catane, dans l’est de la Sicile.

 

BERLIN – Rompant avec les années fastes, le gouvernement allemand a tiré mercredi les leçons du ralentissement mondial en abaissant ses prévisions de croissance pour cette année, tout en affichant une détermination nouvelle à réformer le pays.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Malgré les crises à répétition, Facebook a enregistré une année 2018 meilleure que prévu, renouant avec une croissance soutenue de ses résultats et même une hausse du nombre d’usagers, rassurant du même coup les investisseurs qui ont fait bondir le titre en Bourse.

 

LONDRES – Une avancée, avant les hommages en soirée: des débris de deux sièges provenant « probablement » de l’avion disparu qui transportait le footballeur argentin Emiliano Sala ont été retrouvés sur une plage française, et des recherches sous-marines vont être lancées pour retrouver l’épave, ont annoncé mercredi les enquêteurs britanniques.

 

CHASSIEU (France) – Le Danemark a devancé ses voisins suédois et norvégien mercredi soir lors du prestigieux concours du Bocuse d’Or au Salon de la restauration de Lyon (Sirha) — équivalent de la « coupe du monde » de la gastronomie –, qui a aussi abrité des compétitions plus confidentielles mais tout aussi virtuoses.

 

NEW YORK – Dommage qu’Ariana Grande, la star américaine de la pop, soit vegan: elle vient de se faire tatouer – par accident – des caractères japonais qui font référence à un barbecue japonais.

 

(afp)

Burkina : Les décès dans la Tapoa « probablement liés » à la méningite (gouvernement)

Burkina : Les décès dans la Tapoa « probablement liés » à la méningite (gouvernement)

Ouagadougou, 30 janv. 2019 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a indiqué mercredi, que la méningite serait probablement derrière la maladie inconnue qui a emporté 25 personnes dans la Tapoa, en trois semaines.

«Il s’est avéré à la lumière des examens que cela soit probablement lié à la méningite», a indiqué mercredi Remi Dandjinou, à propos du mal inconnu qui a emporté 25 personnes, en quelques semaines dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa).

La Direction de la Communication du ministère de la Communication qui rapporte les propos du porte-parole du gouvernement burkinabè, précise, que «pour l’heure, des examens sont en train d’être approfondis afin d’avoir des informations plus précises sur la nature de la maladie».

Selon la même source, le ministre de la Communication a invité les populations à la prudence et à consulter très rapidement les centres de santé en cas de fièvre.

Quelques heures plutôt, l’AIB citant des sources sanitaires et administratives, faisait cas d’un mal inconnu qui emportait en moins de 48h, ceux qui étaient atteints.

La fièvre et les vomissements constituent les principaux symptômes de la maladie.

Rappelons aussi que le Burkina Faso figure dans la ceinture méningitique, une zone qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest en Afrique de l’Est et régulièrement frappée par des épidémies de méningites.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Photo: DCPM Communication

Burkina/Tapoa : Au moins 25 personnes emportées par une maladie foudroyante inconnue

Burkina/Tapoa : Au moins 25 personnes emportées par une maladie foudroyante et inconnue

Fada N’Gourma, 30 janv. 2019 (AIB)-Au moins 25 personnes sont décédées d’une maladie foudroyante et inconnue,  à la date du 29 janvier 2019, dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa), a appris l’AIB auprès de sources sanitaires et administratives. 

En l’espace de trois semaines, au moins 25 personnes ont perdu la vie à Kpégnanfoanou et à Boguel, deux villages situés à une centaine de km de Diapaga, dans la province de la Tapoa (Est).

Les victimes, en majorité des jeunes, ont été emportées en moins de 48 h par un mal qui s’est propagé comme une traînée de poudre dans la zone.

Le bilan pourrait, malheureusement, s’alourdir au fil du temps, nous confient des sources médicales qui affirment se battrent pour déterminer la source de ce qui pourrait être un début d’épidémie.

La maladie se manifeste notamment  par des vomissements chroniques et une forte fièvre.

Les malades  ont été admis dans des centres de santé environnants et par prudence, les écoles des deux villages ont été fermées après la mort d’un élève de Kpégnanfoanou, dans les mêmes circonstances.

Des autorités administratives se sont plaintes auprès de l’AIB parce qu’elles ont été alertées seulement le 29 janvier 2019, alors que le mal sévit depuis trois semaines.

Elles déplorent l’attitude des populations qui auraient assimilé la situation à un phénomène surnaturel.

Agence d’Information du Burkina

js/ata

 

 

 

 

 

Burkina/Putsch 2015: Passe d’armes entre deux responsables de l’ancien parti au pouvoir

 

Burkina/Putsch 2015: Passe d’armes entre deux responsables de l’ancien parti au pouvoir

Ouagadougou, 29 Janvier 2019 (AIB) – Le témoin Noël Sourwèma et l’accusé Salifou Sawadogo tous deux cadres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se sont rejetés mardi, les responsabilités des décisions prises par leur parti au cours du putsch de septembre 2015.

Noël Sourwèma était le secrétaire provincial du CDP du Kadiogo pendant le putsch de septembre 2015. Il avait été arrêté comme la plupart des accusés et placé en détention.

Après une année et trois semaines passées à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), il a bénéficié d’un non-lieu devant la chambre de contrôle.

De statut d’accusé hier,  il était présent ce mardi devant le Tribunal militaire de Ouagadougou en tant que témoin du coup d’Etat.

Dans son témoignage ce mardi, il a accablé l’accusé Salifou Sawadogo, actuel 2e vice-président du CDP d’avoir tenté «d’acheter son silence».

Pour ce dernier, «le camarade Noël  ayant été tiré d’affaire, tente à travers des contrevérités de le plonger».

Selon Noël Sourwèma, les actions qu’il a posées durant le putsch pour le compte du parti et qui lui ont valu de passer plus d’une année en prison lui ont été ordonné par le 2ème vice-président du CDP Salifou Sawadogo.

«Nous étions en réunion le 16 septembre 2015 (jour de l’arrestation des autorités de la Transition) lorsque nous avons appris la nouvelle du coup d’Etat. Chacun est rentré chez lui», a expliqué le témoin.

Une fois chez lui, le témoin explique qu’il a reçu un appel de Salifou Sawadogo, dans la nuit lui demandant de mobiliser les militants du parti pour un rassemblement le lendemain 17 septembre 2015 au rond-point des Héros Nationaux à Ouaga 2000. Ce qu’il n’a pas manqué de faire.

Sur les lieux, le 17 septembre 2015, Noël Sourwèma dit avoir assisté à une altercation entre des militants du CDP et des passants.

«Deux jeunes qui passaient sur les lieux pour disent-ils aller libérer le président Kafando ont été agressés par des militants du CDP. J’ai donc quitté les lieux et je n’y suis plus revenu malgré l’appel de Salifou Sawadogo», a-t-il affirmé.

«Avez-vous suivi les événements qui ont conduit certains militants du CDP du Rond-point des Héros Nationaux au domicile du défunt président de l’Assemblée Nationale Salif Diallo (qui a été incendié)», a demandé le parquet militaire au témoin.

«Je n’ai pas suivi l’évènement car je n’étais plus sur les lieux. Je suis parti après l’altercation», a-t-il répondu.

Noël Sourwèma a également affirmé au Tribunal militaire que l’argent a circulé pendant le putsch mais pas par le circuit normal (entre lui ses mains en tant que secrétaire provincial du CDP dans le Kadiogo) mais par le coordonnateur des élections au Kadiogo Salifou Sawadogo.

Selon lui, Salifou Sawadogo a distribué des sommes pour sécuriser les domiciles des cadres du parti et pour encourager les militants du CDP qui étaient réunis au rond-point des Héros Nationaux.

Le parquet militaire a demandé au témoin, comment se fait-il que lui qui était le premier responsable du parti dans le Kadiogo n’ait pas été associé à toutes ses transactions d’argent.

« Je n’ai pas été associé à ses remises d’argent. C’est des infos parallèles que j’ai reçues de certains camarades», a-t-il affirmé.

«Le coup d’Etat qui était en cours était le fait du Régiment de sécurité présidentiel (RSP). Le fait de vous rassembler au rond-point des Héros Nationaux situé non loin de Kosyam, n’était-ce pas un soutien au RSP ?», a demandé le parquet militaire.

«La réponse à cette question, il faut la demander à Salifou Sawadogo. C’est lui qui a convoqué la réunion et avait l’ordre du jour», a répondu l’accusé.

«Des gens ont témoigné que les militants scandaient vive l’inclusion, à bas l’exclusion, soutien au RSP. Est-ce exact ?», a de nouveau demandé le parquet militaire.

«Je n’étais plus sur les lieux, c’est Salifou Sawadogo qui peut répondre», a estimé le témoin.

Le président du Tribunal militaire Seidou Ouédraogo a appelé Salifou Sawadogo à la barre pour faire un commentaire sur les propos du témoin Noël Sourwèma tendant à l’incriminer.

Pour l’accusé Salifou Sawadogo, le rassemblement du 17 septembre 2015 au rond-point des Héros nationaux a bel et bien été convoqué par Noël Sourwèma qui tente aujourd’hui, selon lui, de se désengager et de porter toute la responsabilité sur sa personne à lui.

Selon Salifou Sawadogo, Noël Sourwèma a organisé le rassemblement au rond-point des Héros nationaux pour soutenir le putsch à cause de l’inclusion que prônaient les putschistes car il avait était exclu.

«Il a dit que c’est par la radio en langue dioula qu’il a appris la nouvelle du putsch qui a été justifié par une volonté d’instaurer l’inclusion», a-t-il affirmé.

Noël Sourwèma a expliqué que quand il était en détention avec neuf autres camarades du CDP, Salifou Sawadogo en sa qualité de député est allé les voir avec un groupe de député du parti.

Au cours de la visite, la délégation des parlementaires CDP les ont remis la somme de 200 000 FCFA qu’ils se sont partagés en raison de 20 000 FCFA chacun.

En dehors de cette somme commune, Salifou Sawadogo a remis aux détenus une somme de 500 000 FCFA à titre personnel à l’insu des autres députés a déclaré le témoin Noël Sourwèma.

Le parquet militaire a demandé à Noël Sourwèma si la remise de cette somme par Salifou Sawadogo, ne visait pas à acheter son silence.

D’autant plus selon le parquet, l’accusé est revenu demander au témoin de lui relater ce que ce dernier avait dit au juge d’instruction afin que lui aussi dise la même chose.

«Entre camarades, je me suis dit que c’était un soutien après tout ce que j’avais subi mais ça peut être aussi interprété comme un achat de conscience», a répondu le témoin.

Prenant la parole par la suite, Salifou Sawadogo a dit «relever des contrevérités (dans les propos de Noël Sourwèma) qui cachent une fuite de responsabilité».

«J’ai remis les 500 000 FCFA à Noël Sourwèma sans parler aux autres (députés) par modestie. Je ne voulais pas les gêner.  C’est ahurissant que Noël dit que c’est possible que je voulais acheter sa conscience», a-t-il affirmé.

«Ce que je retiens de Noël, c’est la volonté d’un individu de faire plonger un camarade», a-t-il poursuivi.

Au terme de son interrogatoire, le témoin Noël Sourwèma a laissé la place à la barre à un autre témoin en la personne de Bondaogo Amidou Nikiéma.

Agence d’information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Habitats et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Habitats et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent la situation politique en Côte d’ivoire et au Burkina Faso, sans oublier d’aborder la sortie, la veille, de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) à propos du retrait des parcelles non mises en valeurs.

«Site A de Ouaga 2000 : Plus de 400 parcelles en sursis», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que le Directeur général (DG) de la SONATUR, Soabou Diallo, a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, à ce sujet.

Selon le journal, le DG de la SONATUR a, à l’occasion, dressé le bilan de la mise en valeur des parcelles du site de Ouaga 2000 (quartier chic au sud de Ouagadougou).

De son côté, Le Pays, quotidien privé, affiche : «SONATUR, (Site de Ouaga 2000) : 417 parcelles non mises en valeur, pourraient être retirées».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue «la piqûre de rappel de la SONATUR».

En politique nationale, les quotidiens ont largement commenté le versement, la veille, de la subvention de l’Etat, hors campagne électorale, aux partis politiques.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, parle de «500 millions de francs CFA pour 6 partis politiques», là où L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que «Six partis ont partagé 500 millions de F CFA hier à Ouagadougou».

Selon les deux journaux, les partis bénéficiaires de la subvention sont : le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), l’Union pour le changement et le progrès (UPC, opposition), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition).

A eux s’ajoutent, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition), Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle), la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA, opposition).

Le sujet est évoqué dans le journal Le Pays, notamment dans sa rubrique ‘’Révélations’’ où il titre : «Subvention de l’Etat aux partis politiques : le MPP, l’UPC et le CDP se taillent la part du lion».

Le même quotidien privé, dans son ‘’Dialogue intérieur’’, aborde la situation politique en Côte d’Ivoire, à travers un commentaire intitulé : «Clash entre ADO (surnom du président Alassane Ouattara) et Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) : le choc des ambitions».

A son tour, Aujourd’hui au Faso parle de la relation ‘’Soro-Ouattara et la présidentielle 2020’’, avant de s’exclamer : «Coups bas et chausses-trappes comme s’il en pleuvait !».

Dans sa rubrique ‘’News du jour’’, le journal relate que le député ivoirien Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, vient d’être condamné à un an de prison ferme assorti d’une amende de 300 000 F CFA.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 30 JANVIER

 

LONDRES – A seulement deux mois du Brexit, la Première ministre Theresa May a obtenu mardi des députés britanniques un mandat pour rouvrir les négociations avec Bruxelles, mais l’Union européenne a immédiatement refusé, un dialogue de sourds à l’issue incertaine.

 

CARACAS – La justice vénézuélienne a interdit mardi à Juan Guaido, qui s’est autoproclamé président, de quitter le pays, une riposte du président socialiste Nicolas Maduro face à cet opposant soutenu par les Etats-Unis.

 

WASHINGTON – La Maison Blanche a mis en garde mardi le régime vénézuélien de Nicolas Maduro contre la tentation de s’en prendre à l’opposant Juan Guaido, qu’elle a reconnu comme président par intérim.

 

LIMA – Le Groupe de Lima – créé en 2017 pour contribuer à une solution pacifique de la crise au Venezuela – est contre toute intervention militaire dans ce pays pour renverser le président Nicolas Maduro, a déclaré mardi le ministre péruvien des Affaires étrangères, Nestor Popolizio.

 

CHICAGO (Etats-Unis) – Plusieurs millions d’habitants du nord des Etats-Unis affrontent une vague de froid historique avec des chutes de neige et des températures polaires de -50 degrés Celsius qui provoquaient des perturbations dans le trafic aérien et dans les administrations.

 

WASHINGTON – En dressant son tableau annuel des grandes menaces mondiales, le renseignement américain a contredit mardi Donald Trump sur des axes majeurs de sa politique étrangère, de la Corée du Nord à l’Iran en passant par le retrait de Syrie.

 

BURMADINHO (Brésil) – Le gouvernement et la justice ont accentué mardi leur pression sur le groupe minier Vale, exigeant des explications sur la rupture du barrage de Brumadinho, en aval duquel la masse de boue commence à rendre de nombreux corps.

 

VANCOUVER (Canada) – La première audience d’extradition de la directrice financière de Huawei a été repoussée mardi à début mars, afin de  permettre à la justice canadienne d’étudier le dossier transmis la veille par les Etats-Unis qui veulent la juger pour violation des sanctions contre l’Iran.

 

TIJUANA (Mexique) – Les Etats-Unis ont commencé mardi à renvoyer au Mexique des migrants demandant l’asile pendant l’examen de leur dossier par la justice américaine, dans le cadre d’une nouvelle mesure polémique du président Donald Trump.

 

WASHINGTON – Inculpé dans le cadre de la tentaculaire enquête russe, un ex-conseiller et ami de Donald Trump, Roger Stone, a plaidé non coupable de mensonges et autres infractions mardi devant une juge fédérale de Washington.

 

TELAVIV – Benny Gantz, rival du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour l’élection législative du 9 avril, a lancé mardi sa campagne en attaquant le chef du gouvernement sortant et en révélant enfin ses positions politiques.

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Le président palestinien Mahmoud Abbas a accepté mardi la démission de son gouvernement, sur fond de dissensions persistantes et délétères entre organisations palestiniennes.

 

PARIS – La France, opposée jusqu’ici au retour des jihadistes français détenus par les Kurdes en Syrie, n’exclut plus leur rapatriement de crainte qu’ils ne s’évanouissent dans la nature à la faveur du retrait américain de Syrie, et ne constituent de nouveau une menace.

 

ISLAMABAD – La Cour suprême pakistanaise a ouvert mardi la voie au départ du pays de la chrétienne Asia Bibi en rejetant un dernier recours contre son acquittement, à l’issue d’une longue saga judiciaire au retentissement international.

 

KIEV – Le président ukrainien Petro Porochenko s’est lancé mardi dans une course à la réélection qui s’annonce difficile, promettant d’accentuer le tournant pro-occidental pris après le soulèvement populaire qui l’a porté au pouvoir en 2014 et se posant comme unique rempart face à Vladimir Poutine.

 

KANO (Nigeria) – Quelque 30.000 personnes ont fui Rann, dans le nord-est du Nigeria, pour échapper aux jihadistes du groupe Boko Haram qui ont pris le contrôle de la ville sans rencontrer de résistance, face à une armée en déroute.

 

KHARTOUM – Les autorités soudanaises ont annoncé la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre du mouvement de contestation contre le président Béchir au Soudan, où de nouvelles manifestations ont toutefois été dispersées mardi.

 

HARARE – Le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi, premier signe d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression.

 

BERLIN – L’Allemagne s’apprête à assouplir légèrement une législation limitant l’information sur l’avortement remontant à la période nazie, un changement jugé très insuffisant par les défenseurs du droit à l’IVG.

 

PARIS – L’OCDE pourrait sortir de l’impasse de ces dernières années dans sa quête d’un accord international sur la taxation des géants du numérique, à un moment où des pays comme la France ont choisi des solutions unilatérales.

 

BRUXELLES – A quatre mois des élections européennes, Bruxelles a sommé mardi Facebook, Twitter et Google d' »intensifier » leurs efforts pour lutter contre la désinformation en ligne, agitant la menace de mesures contraignantes en cas de résultats insatisfaisants.

 

MONTREAL (Canada) – Un jardinier canadien de 67 ans a reconnu mardi avoir mutilé et tué huit hommes ayant fréquenté la communauté homosexuelle de Toronto, un fait divers sordide qui avait choqué le Canada.

 

PARIS – A l’instar des humains qui pratiquent la plongée, les baleines à bec peuvent souffrir de la maladie de décompression lorsqu’elles sont confrontées à des sonars militaires, confirment des chercheurs qui recommandent de limiter le recours à ces équipements en Méditerranée.

(afp)

Cohésion sociale au Burkina : le Premier ministre appelle à dompter les préjugés

Burkina-Administration

Cohésion sociale au Burkina : le Premier ministre appelle à dompter les préjugés

Ouagadougou, 29 janv. 2019- (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a appelé mardi,  à dompter les préjugés par le dialogue, dans un contexte marqué par le péril terroriste et l’effervescence du climat social.  

«Les gens ne savent pas ce que c’est (que le dialogue social). Ils vivent sur des préjugés et ce sont les préjugés qui gangrènent et qui bloquent la situation», a déclaré Christophe Dabiré.

M.Dabiré présidait l’ouverture d’un séminaire sur la gestion des conflits, organisé au profit des membres du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

Pour le Premier ministre, les conflits sociaux et les crises multiples que connait actuellement le Burkina Faso,  interpellent sur la nécessité de veiller à une meilleure cohésion sociale, pour triompher du péril terroriste.

D’après lui, il est nécessaire de renforcer les capacités des membres du HCDS pour leur permettre de bien remplir leurs missions de recherche de la cohésion sociale.

Le séminaire de trois jours organisé avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), va plancher entre autres, sur la dynamique de prévention, les attitudes de négociation et le choix du lieu, du temps et du cycle du dialogue social.

Le Haut Conseil de dialogue social a été créé en 2017 et ses membres  installés le 03 mai 2018, avec pour mission principale d’œuvrer à la l’apaisement du climat social.

Pour le point focal du BIT, Issiaka Ilboudo, la création et la mise en route de cette structure est l’expression d’un choix éclairé de gouvernance et de modernité.

Selon M. Ilboudo, les chantiers de la paix et de la cohésion sociale nécessitent des sacrifices et obligent aussi à recentrer les finances publiques sur des priorités à fort potentiel.

Et pour réussir cela, il faut créer un minimum de consensus non seulement sur les orientations mais aussi sur les conditions de mise en œuvre de celles-ci, a ajouté l’expert.

«J’aimerais insister sur le volet prévention des conflits qui doit être un des piliers essentiels de ses actions. Il va falloir que le HCDS soit avant-gardiste dans ce domaine afin d’éviter aux acteurs d’arriver aux conflits et aux crises», a souligné Issiaka Ilboudo.

Agence d’information du Burkina

CAK/ata/ak

Photo: Primature

 

 

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