Burkina Faso-Presse-Revue

Procès du putsch et politique en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 27 août 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi se focalisent sur l’actualité nationale marquée par la situation sécuritaire et la politique, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.

Aujourd’hui au Faso affiche : «Procès putsch manqué : le délibéré est pour le lundi 2 septembre», informant que le débat autour des questions auxquelles la Chambre de première instance  va répondre en délibération, a constitué, hier lundi, l’essentiel de l’audience du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privé burkinabè, parle des «13 questions du tribunal», avant de souligner que «Rendez-vous le 2 septembre pour le verdict».

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya relate que «le Tribunal militaire s’est donné une semaine pour passer au peigne fin les 15 000 pages du dossier et donner sa décision».

Quant au quotidien privé Le Pays, il fait observer que «ceux qui pensaient que l’audience du 26 août allait être brève, ont tout faux», car, poursuit le journal, «débuté aux environs de 9 heures, les débats autour de la liste des questions que le tribunal militaire doit se poser (…) ont duré au moins trois heures».

«Epilogue du procès Diendéré, Bassolé et plusieurs autres : le suspens sera dramatique», arbore, pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole à Jérémie Sawadogo, maire de l’arrondissement N°10 de Ouagadougou, qui déclare : «J’attends dire que la prochaine insurrection va venir du foncier, donc il faut…».

Le même journal évoque la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par l’Organisation des peuples africains Burkina Faso (OPA-BF), de Me Ambroise Farama.

Le confrère reprend à sa Une, la déclaration du président du parti politique, Me Farama qui estime que «si les gouvernants actuels (du Burkina Faso) ne rectifie pas le tir, le peuple sera obligé de…».

Le journal Le Quotidien cite également Me Ambroise Farama qui dit : «Ce régime a montré à suffisance qu’il n’a ni la volonté, ni la capacité de défendre l’intégralité du territoire».

Le même quotidien privé renseigne que l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) invite le président du Faso à «réaffecter les 500 millions FCFA accordés aux partis politiques, à la prise en charge des militaires et policiers blessés et de leurs familles».

Agence d’information du Burkina

 

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