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Sociétés d’Etat: le premier ministre satisfait du taux  de croissance de 12,92% des entreprises  en 2018

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Sociétés d’Etat: le Premier ministre satisfait du taux  de croissance de 12,92% des entreprises  en 2018

Ouagadougou, 28 juin 2019 (AIB) – Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, s’est  réjoui vendredi, de la gestion  des vingt et une entreprises publiques au titre de 2018, qui fait ressortir un chiffre d’affaires en croissance de 12,92% malgré le contexte international et national marqué par un fléchissement de la croissance économique.

«Nos vingt et une entreprises ont réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 12,92% en 2018, en repli de 6,68 points par rapport au taux de croissance de 19,60% en 2017», a affirmé le chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Il a  expliqué qu’en dépit de ce repli,  il se réjouit du résultat global des entreprises qui passe de  139,559% milliards de FCFA en 2017 à 172,663 milliards en 2018,  soit un accroissement de trente-trois milliards cent quatre millions (33 104 000 000) de FCFA nonobstant le déficit réalisé par six sociétés.

M. Dabiré s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion de l’ouverture des travaux de vingt septième Assemblée générale des Sociétés d’ Etat (AG-SE).

Pour le Premier ministre, ces échanges de 48 heures  qui regroupent 21 entreprises dont dix-neuf (19) Sociétés d’Etat (SE) et deux (2) Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) consistent à rendre compte de leur gestion au titre de l’année 2018.

D’après lui, malgré la conjecture économique difficile et le résultat déficitaire des six entreprises, les Sociétés D’Etat ont réalisé des performances salvatrices, toute chose qui  révèle un signe de bonne gestion.

A l’écouter, les sociétés déficitaires sont entre autres,  la Minoterie du Faso (MINOFA), la Société  burkinabé de télédiffusion (SBT), la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB), la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS), la Société nationale d’aménagement des terroirs urbains (SONATUR).

Christophe Dabiré a également  précisé que la contribution des entreprises au budget  national  s’est accrue de cinquante-cinq milliards trente-huit millions (55 038 000 000) de FFCA entre 2017 et 2018.

«Dans le cadre de la politique du gouvernement en matière d’emplois, il  me plait de relever la contribution non négligeable de nos sociétés à la création d’emplois. Ainsi, 481 emplois ont pu  être créés par nos entreprises publiques en 2017 et 2018», a-t-il soutenu.

De l’avis du secrétaire générale (SG) du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA), Boubacar Traoré, le  contexte national   a été  marqué par un fléchissement de la croissance économique des entreprises publiques  en 2018 au Burkina Faso.

«Malgré ce fléchissement, le chiffre  d’affaire global des 21 entreprises est passé de  1123,350 milliards de FCFA en 2017 à 1268,515 milliards de FCFA en 2018, soit une amélioration de 145 milliards de FCFA», a-t-il ajouté.

Le SG  du département en charge du Commerce, présentant le rapport de gestion des entreprises au titre de 2018, a indiqué que, les Sociétés d’Etat  ont  contribué  à la création de richesse nationale qui passe de 178,260 milliards de FCFA en 2017 à  209,724 milliards de FCFA en 2018  soit un pourcentage de 17,65%.

A ce sujet, M. Traoré  a aussi  précisé que  la contribution des établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) passe  de  277,259 milliards à 332,297 milliards en 2018, soit une augmentation de 55,038 milliards de FCFA entre 2017 et 2018.

«L’excèdent brut d’exploitation de nos sociétés d’Eta, qui mesure leur performance économique, s’est accru de 26, 398 milliards en 2018 traduisant une amélioration  économique des sociétés  d’Etat», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

 NO/ak

 

Déplacés internes et colère des boulangers, à la une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Déplacés internes et colère des boulangers, à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 juin 2019 (AIB)Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent des sujets variés dont le mouvement d’humeur des boulangers, sans oublier les déplacés internes à cause du terrorisme dans certaines zones du pays.

«Déplacés internes dans le Centre-Nord: Chemin de croix pour la survie», arbore en première page, le quotidien national Sidwaya, faisant remarquer que les attaques terroristes au Burkina Faso ont occasionné des déplacés dans diverses localités.

Selon le journal, à Kaya, dans la région du Centre-nord, à une centaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou, plus de 6 000 personnes y ont trouvé refuge auprès des communautés hôtes ou sur des sites de fortune.

Dans la même lancée, le journal privé Le Quotidien affiche : «Insécurité au Centre-nord : Les villages vident de leurs populations».

En guise d’illustration, le journal montre une image de placés sur un site d’accueil de fortune où l’on peut apercevoir majoritairement des femmes et des enfants.

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé), évoquent la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par Fédération nationale des boulangers et pâtissiers du Burkina (FNBP-B), titrant : «Grogne sociale : Les boulangers menacent de rompre la trêve…des confiseurs».

A ce propos, L’Observateur Paalga (privé), met en exergue : «Mise en œuvre convention sectorielle : les boulangers ne veulent plus être roulés dans la farine».

Le confrère fait observer que «en février 2017, une convention  a été signée entre la FNBP-B et les opérateurs de leur secteur d’activité, laquelle devrait permettre l’amélioration des conditions de vies et de travail des employés.

Mais depuis, souligne L’Observateur Paalga, la mise en œuvre de l’accord piétine.

Le journal privé Le Pays mentionne : «Revendications sociales : Les boulangers et pâtissiers en colère», avant de relater que ces acteurs menacent d’aller en grève si toutefois rien n’est fait.

Il précise que la conférence de presse, animée, hier jeudi par la FNBP-B avait pour objectif d’interpeler le gouvernement du Burkina sur les mauvaises conditions de vie et de travail des boulangers, des pâtissiers et des confiseurs.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 28 JUIN

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 28 JUIN

 

OSAKA (Japon) – C’est avec un Donald Trump radouci, estimant que « rien ne presse » pour l’Iran, qu’a débuté vendredi le G20 d’Osaka, sans réduire sur le fond les fractures entre les grands dirigeants du monde, sur le commerce, le climat et le sens même de la mondialisation, alors que la veille le président américain avait attaqué l’hôte nippon, l’Allemagne, l’Inde, sans oublier la Chine.

 

TUNIS – Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a été hospitalisé dans un état critique jeudi, le jour où un double attentat suicide revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) a tué un policier à Tunis.

 

NEW YORK – Boeing s’est encore enfoncé jeudi dans la crise sans précédent du 737 MAX, son avion phare dont le retour dans le ciel est à nouveau retardé par la découverte d’un nouveau problème de sécurité, avec une chute de son action de 2,91% à Wall Street.

 

PARIS – Incendie hors de contrôle en Espagne, restriction d’eau potable en Allemagne, pollution à l’ozone en France: les records de températures sont tombés un à un jeudi dans une bonne partie de l’Europe, et cela devrait continuer dans les jours à venir, faisant craindre de sérieux problèmes de santé publique.

 

TORRE DEL ESPANOL (Espagne) – Des centaines de pompiers et militaires espagnols restaient mobilisés jeudi soir pour tenter de maîtriser un incendie ayant déjà ravagé 6.500 hectares dans le nord-est de l’Espagne, sous une chaleur exceptionnelle.

 

BONN (Allemagne) – A l’heure où l’Europe suffoque sous une canicule inédite et où se multiplient les signaux toujours plus alarmistes du réchauffement, une nouvelle session de négociations climatiques s’est achevée jeudi à Bonn sur quelques avancées timides mais aussi sur des points d’achoppement.

 

ROME – Le navire humanitaire Sea-Watch, bloqué jeudi en face de l’île de Lampedusa après avoir forcé l’entrée dans les eaux territoriales italiennes, a tenté de gagner le port pour débarquer 42 migrants secourus il y a 15 jours mais a été stoppé par la police, selon laquelle une solution est peut-être en vue.

 

TRIPOLI – Les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen ont porté un coup dur aux troupes du maréchal Khalifa Haftar en s’emparant de leur principale base arrière, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli, après une attaque surprise.

 

BICHKEK – Les députés kirghiz ont voté jeudi la levée de l’immunité de l’ex-président Almazbek Atambaïev, inculpé pour corruption, une nouvelle étape dans la crise politique née de la rivalité entre le chef de l’Etat, Sooronbaï Jeenbekov, et son prédécesseur.

 

ADDIS ABEBA – Les forces de sécurité éthiopiennes ont arrêté jeudi des dizaines de personnes soupçonnées de lien avec une tentative de coup d’Etat contre un gouvernement régional du nord-ouest du pays, marquée par des assassinats politiques, qui a mis à nu l’ampleur de la crise politico-ethnique que traverse le pays.

 

WASHINGTON – La Cour suprême a bloqué jeudi l’ajout d’une question sur la nationalité dans le prochain recensement de la population des Etats-Unis, en jugeant « artificielles » les justifications fournies par le gouvernement de Donald Trump.

 

BREST (France) – Deux personnes, dont un imam, ont été blessées par balles jeudi devant la mosquée de Brest, dans l’ouest de la France, le tireur présumé ayant été retrouvé peu après mort d’une balle dans la tête, vraisemblablement après s’être suicidé.

 

BERLIN – Le parquet fédéral allemand a annoncé jeudi l’arrestation de deux nouvelles personnes pour leurs liens avec le tueur néonazi présumé d’un haut fonctionnaire pro-migrants, membre du parti d’Angela Merkel, un crime qui pour les autorités illustre la menace d’un terrorisme d’extrême droite.

 

SALÉ (Maroc) – L’accusation a requis jeudi la peine de mort pour les trois « monstres sanguinaires » qui ont avoué devant un tribunal antiterroriste marocain avoir décapité deux jeunes Scandinaves au nom du groupe jihadiste Etat islamique.

 

NEW YORK – Twitter a décidé jeudi de durcir le ton face aux messages de responsables politiques incitant à la violence ou à la haine, avec des mesures pouvant aussi s’appliquer à Donald Trump: les tweets en question seront précédés d’un message expliquant qu’ils contreviennent aux règles mais sont diffusés « dans l’intérêt du grand public ».

 

MIAMI (Etats-Unis) – Le vétéran de la politique Joe Biden a accusé le républicain Donald Trump d’avoir mis l’Amérique dans une « situation horrible » jeudi lors du débat démocrate pour la présidentielle américaine de 2020, où il a été rapidement attaqué sur son âge.

 

JERUSALEM – La réouverture du Tombeau des rois n’aura pas duré une matinée: la France, propriétaire des lieux, a suspendu jeudi les visites de ce joyau archéologique en plein coeur de Jérusalem quelques heures après les avoir reprises.

 

REYKJAVIK – Aucune baleine ne sera harponnée cet été en Islande, les deux entreprises spécialisées ayant décidé de renoncer à la saison 2019, une première depuis 17 ans pour ce pays qui ignore le moratoire de la Commission baleinière internationale.

 

WASHINGTON – Les astronomes ont célébré jeudi une découverte, publiée dans la prestigieuse revue Science, qui pourrait les aider à cartographier les confins de l’univers: pour la première fois a été trouvée l’origine précise d’un phénomène mystérieux appelé « sursaut radio rapide » découvert en 2007, des ondes cosmiques pouvant émettre en un millième de seconde l’équivalent de 10.000 ans d’énergie solaire.

 

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 27 juin 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 27 juin 2019

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 27 juin 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

 

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE HUIT (08) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte de la Présidence du Faso :

 

– un projet de loi portant régime juridique des archives au Burkina Faso.

 

Ce projet de loi vise à assurer une meilleure gestion des archives par la prise en compte des archives électroniques, une meilleure protection des données à caractère personnel, une spécification des archives militaires et diplomatiques, l’obligation de transmission de l’intégralité des documents d’archives en cas de passation de service ou de charges et la prestation de serment des professionnels des archives.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice :

 

– un projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence au Burkina Faso.

 

L’instauration de l’état d’urgence dans certaines régions du Burkina Faso a permis d’obtenir des résultats probants dans la lutte contre le terrorisme. Les efforts des forces de défense et de sécurité doivent continuer afin d’assurer un retour durable de la sécurité et de la paix dans les zones concernées.

 

Ce projet de loi participe de la volonté du Gouvernement de maintenir et renforcer la lutte contre le terrorisme.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

 

– un rapport relatif à la situation globale de la gestion des cantines scolaires, exercice 2018.

 

Pour l’année 2018, dix-huit milliards huit cent quatre-vingt-deux millions huit cent quatre-vingt-treize mille (18 882 893 000) F CFA ont été transférés à 336 communes pour l’acquisition de 31 629 tonnes de riz, 7 194 tonnes de haricot et 3 246 tonnes d’huile au profit de 3 321 529 élèves du préscolaire et du primaire.

 

A la date du 27 mai 2019, les vivres ont été acquis pour un coût total de dix-sept milliards cent quatre-vingt-quinze millions deux cent quatre-vingt-dix mille trente-quatre (17 195 290 034) F CFA dont douze milliards cinq cent quatre millions sept cent neuf mille (12 504 709 000) F CFA, en vivres locaux.

 

Sur les 336 communes bénéficiaires, 34 éprouvent des difficultés dans l’acquisition des denrées pour la cantine scolaire.

 

Ces difficultés sont, entre autres, la défaillance de certains fournisseurs, les rejets de denrées non-conformes, le fractionnement des lots et la complaisance dans le respect des normes en matière de commande publique.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour le rapatriement des ressources non utilisées au MENAPLN pour l’exécution de son budget 2019. Une partie de ces ressources servira à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) pour la réalisation d’un audit général sur la gestion des cantines scolaires afin de prendre les mesures nécessaires à l’amélioration de leur fonctionnement.

 

– un rapport relatif à l’application des nouveaux taux de l’indemnité de logement et de l’indemnité spécifique prévus par le décret n°2018 0688/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 31 juillet 2018 au profit des personnels des Etablissements publics de l’Etat (EPE) sous tutelle du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

 

Le Conseil a instruit le ministre de l’Economie, des finances et du développement pour la relecture du décret portant régime indemnitaire applicable aux agents des Etablissements publics de l’Etat (EPE) afin de prendre en compte tous les cas en souffrance dans les différents EPE.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

 

– un rapport relatif à deux décrets portant respectivement régime financier et comptable des Etablissements publics de l’Etat (EPE) et nomenclature budgétaire des EPE du Burkina Faso.

 

Ces décrets visent à prendre en compte les implications des changements apportés aux finances publiques de l’Etat sur la gestion financière des EPE.

 

L’adoption de ces décrets dont l’entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 2021, permettra de rendre les gestionnaires des finances des EPE plus comptables de leurs actions, de faciliter la détermination des responsabilités des différents acteurs et de rationaliser le circuit de la dépense publique.

 

I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

 

– un décret portant création d’un emploi de Chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

 

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Chargé de recherche en Biologie appliquée au Centre national de la recherche scientifique et technologique.

 

I.1.6. Pour le compte du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

 

– un rapport relatif à l’organisation de la 11ème Assemblée générale du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (AGO/RAFPRO).

 

Créé en 2006, le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO), qui regroupe 12 institutions et fonds de formation de 11 pays, est un cadre de référence du dialogue entre acteurs économiques dans l’identification et la mise en œuvre d’actions fortes à même de relever les défis de l’employabilité des jeunes et d’améliorer la compétitivité des entreprises des pays membres.

 

La 11ème Assemblée générale du RAFPRO se tiendra du 24 au 26 juillet 2019 à Ouagadougou, sous le thème : « la mise en place de la démarche qualité dans les institutions et fonds de formation professionnelle ». Elle sera précédée de la réunion des experts dudit réseau les 22 et 23 juillet 2019.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de cette assemblée générale du RAFPRO à Ouagadougou et a instruit le ministre en charge du dossier de prendre toutes les dispositions pour sa réussite.

 

– un décret portant modification du décret n°2015-1020/PRES-TRANS/PM/MJFPE/MEF du 24 août 2015 portant approbation des statuts particuliers du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

 

L’adoption de ce décret permet au FAFPA de bénéficier d’une forte implication du monde économique dans la rénovation de son dispositif de financement de la formation professionnelle et d’assurer convenablement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Sécurité :

 

– un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutements sur concours professionnels et directs de la Police nationale au titre de l’année 2019.

 

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de dix (10) élèves Commissaires de police et cent (100) élèves Officiers de police au titre des concours professionnels et de quatre cent cinquante (450) élèves sous-officiers de police au titre des concours directs pour l’année 2019.

 

  1. COMMUNICATION ORALE

 

II.1. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil le bilan provisoire des résultats aux concours de la première promotion des classes préparatoires d’entrée dans les grandes écoles.

 

Les 31 candidats présentés aux concours d’entrée dans les grandes écoles au niveau régional et international ont tous obtenu au moins une admission.

 

Le Conseil félicite tous les candidats et le personnel d’encadrement. Il a instruit les ministres en charge du dossier, à titre exceptionnel, de prendre les mesures nécessaires pour l’accompagnement desdits étudiants dans la poursuite de leur cursus académique.

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

– Monsieur Boalidioa SOUOBOU, Mle 247 255 W, Conservateur d’archives, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives administratives au Centre national des archives.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

 

– Monsieur Assane TAMBOURA, Mle 75 670 P, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ambassadeur, Directeur général de la coopération multilatérale.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

 

– Monsieur Célestin Santéré SANON, Mle 47 667 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Responsable du « Programme gestion des comptes publics et sauvegarde des intérêts financiers et du patrimoine de l’Etat », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du trésor et de la comptabilité publique ;

 

– Madame Jacqueline Anne Marie Christiane LOMPO, Mle 47 672 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Responsable du « Programme Contrôle, audit des finances publiques et lutte contre la fraude et le faux », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des finances à l’Inspection générale des finances ;

 

– Madame Aïssata SANE/CONGO, Mle 30 837 W, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Responsable du « Programme Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

 

– Monsieur Larba Issa KOBYAGDA, Mle 245 750 S, Enseignant chercheur économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du « Programme gestion macroéconomique et pilotage du développement », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie et de la planification ;

 

– Monsieur Adama Micaillou TAMBOURA, Mle 216 156 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

– Monsieur Bila KABORE, Mle 43 328 S, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

 

– Monsieur Adolphe KAFANDO, Mle 223 227 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Zandoma ;

 

– Monsieur Christian PARE, Mle 248 048 L, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Sanguié ;

 

– Monsieur Boukaré SABO, Mle 315 208 K, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Eau et de l’assainissement du Passoré.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

 

– Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

 

– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’entretien routier ;

 

– Monsieur Jean Wenceslas Tewendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des infrastructures routières ;

 

– Monsieur Michel KAFANDO, Mle 39 679 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

 

– Monsieur Ollo Franck Hervé KANSIE, Mle 85 495 H, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre, cumulativement avec ses fonctions de Responsable du « Programme Infrastructures routières ».

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Monsieur Kiswendsida Vincent De Paul NIKIEMA, Mle 52 188 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISEMENT

 

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Inspecteur principal des Eaux et forêts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique au Conseil d’administration de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

 

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 33 712 T, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole.

 

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

 

– Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil.

 

Le troisième décret renouvelle le mandat de Madame Seïmata OUBIAN/DERRA, Mle 212 652 H, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux eau et équipement rural (AGETEER), pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

 

Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

 

Officier de l’ordre national

Santé: Le président Kaboré appelle à une «mobilisation exemplaire» contre le paludisme

Burkina Faso-Santé-Appel

Santé: Le président Kaboré appelle à une «mobilisation exemplaire» contre le paludisme

Ouagadougou, 27 juin 2019 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans sa déclaration à l’occasion de la commémoration en différé de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, a exhorté, jeudi, les Burkinabè à une mobilisation exemplaire contre la maladie.

Dans son message dont l’AIB a reçu copie, le président Kaboré rappelle que  la commémoration en différé de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme aura lieu demain 28 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, en même temps que le lancement de la campagne de distribution universelle de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action.

Pour lui, cette commémoration et ce lancement constituent deux évènements majeurs de son agenda pour la santé des Burkinabè.

Le chef de l’Etat burkinabè fait observer que c’est sous le thème : «Zéro palu ! Je m’engage», que la journée mondiale de lutte contre ce fléau a été placée cette année.

«Au moment où le rapport 2017 de l’OMS révèle que la lutte contre le paludisme enregistre un grand recul avec plus de cinq millions de cas supplémentaires par rapport à 2016, nous devons tous nous mobiliser pour lutter plus énergiquement contre cette maladie », indique Roch Marc Kaboré.

Et de mentionner que la lutte contre le palu nécessite un investissement continu de la part des professionnels de santé et un réel engagement politique de l’Etat, des communautés et du secteur privé.

«C’est pourquoi, j’exhorte, chaque Burkinabè, où qu’il soit, à une mobilisation exemplaire afin que dans nos familles, aucun cas de paludisme ne survienne», souligne-t-il dans la déclaration, précisant que «cet engagement qui, a priori, semble utopique, est bien possible».

Le président Kaboré estime que la campagne de distribution universelle de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, constitue un signal fort qui invite à sortir massivement sur les sites de distribution pour les obtenir.

Il profite de l’occasion pour renouveler ses remerciements aux Partenaires techniques et financiers (PTF) qui, de son point de vue, «demeurent toujours à nos côtés afin que nous puissions relever les défis dans tous les domaines et particulièrement dans celui de la lutte contre le paludisme».

«Je voudrais ici, en mon nom propre et au nom du Gouvernement, vous rassurer de notre engagement à accompagner cette lutte dans un élan populaire vers son élimination complète», conclut-il le message.

Le paludisme demeure un problème de santé publique préoccupant au Burkina Faso et ce, nonobstant la mise en œuvre de mesures préventives et curatives.

Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 92 % des cas de paludisme sont enregistrés en Afrique, soit 200 millions de victimes.

Ces chiffres placent le continent loin devant l’Asie du Sud-Est (5%) et la région de Méditerranée orientale (2%).

Dans l’un de ses derniers apports, l’OMS révèle une légère augmentation du nombre de cas de paludisme en 2017 avec 219 millions de personnes touchées contre 217 millions en 2016.

Agence d’information du Burkina Faso

AK/ata

Photo d’archives

Onze villages du Bam s’engagent à enterrer la pratique de l’excision

Onze villages du Bam s’engagent à enterrer la pratique de l’excision

Kongoussi, (AIB)-La direction provinciale de la Femme de la Solidarité nationale de la Famille et de l’Action humanitaire du Bam et le secrétariat permanent du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision a organisé une journée de déclarations publiques d’abandon des mariages d’enfants et des mutilations génitales féminines dans treize villages de la province du Bam, le 24 juin 2019 à Kongoussi.

 Ce sont les villages de Kora, de Sankondé, de Ranga, de Koulporé, de Kamsandé, de Félinga, de Namassa, de Foutenga,  de Sika, de Totenga, de Sakoudi, de Zimtanga et de Bayendfoulgo qui ont été concernés par la déclaration publique. Tour à tour, le représentant des jeunes, celui des religieux, celui des notabilités coutumières et celle des femmes ont pris l’engagement devant les forces vives de la province du Bam de mettre définitivement un terme aux  pratiques sus citées.

«Quand nous étions des enfants, il n’existait pas de document d’identité. Les différentes ethnies  et les familles royales étaient identifiables par des cicatrices. Aujourd’hui, les documents d’identités ont permis d’arrêter cette pratique qui dévalorisait l’homme.

L’excision était aussi pratiquée pour des raisons qui ne tiennent  plus de nos jours. Ce qui veut dire autrement que la pratique ne doit plus exister et nous prenons l’engagement publiquement de travailler dans nos villages respectifs pour l’abandon définitif de ces formes de violences» a dit le représentant des religieux.

Pour le directeur provincial en charge de la Femme  du Bam Abdoulaye Ouédraogo, les villages ont été choisis suivant la zone d’intervention du partenaire qui est le programme conjoint UNICEF-UNFPA et aussi suivant le degré de la persistance de la pratique dans le milieu. Selon la représentante du SP/CNLPE Mme Élise Tapsoba, cette activité vise à interpeller toutes les couches sociales des villages ciblés à se rendre compte que la pratique de l’excision est une violence faite à la femme et à la jeune fille. Et pour elle, les objectifs sont largement atteints au regard de la qualité des  cellules relais et du degré de leur engagement.

Quant au Haut-commissaire du Bam Ambroise Ouédraogo, il a invité les représentants des onze villages à traduire leurs déclarations en action sur le terrain.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Justice,  infrastructures et mouvements d’humeur, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice,  infrastructures et mouvements d’humeur, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 27 juin 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, traitent l’actualité nationale marquée par l’inauguration, la veille, d’une infrastructure routière par le président du Faso, la grève des secrétaires, ainsi que les éclairages du procureur du Faso concernant certains dossiers en justice.

«+Arrestation de Rama la Slameuse+ sur fond de polémique : Les éclairages du Procureur du Faso», affiche le journal privé Le Pays qui publie l’intégralité d’un communiqué du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé.

Selon le journal, le texte aborde plusieurs dossiers pendants au niveau de la justice et pour lesquels  le procureur apporte des éclairages.

A ce sujet, Sidwaya, le quotidien national, fait remarquer que Mme le procureur du Faso donne des précisions sur l’affaire dite de Ramata Diallo alias Rama La Slameuse, entendue par la justice, le lundi 24 juin 2019 et placée sous mandat de dépôt, celle du charbon fin et bien d’autres.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, mentionne à sa Une : «Construction d’un bunker à Manga : Le procureur annonce une enquête sur Jean Claude Bouda».

Le même quotidien évoque la grève du Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB), faisant observer qu’il n’y aura «pas de réception de courriers pendant trois jours», soit du 26 au 28 juin.

C’est à juste titre que Le Quotidien arbore ce titre : «Grève de 72 heures des secrétaires du Burkina : Des secrétariats vides».

Quant à Le Pays, il souligne qu’à l’issue de sa marche de protestation en direction du Premier ministère, hier mercredi, «le SYNACSAB n’a pas eu d’interlocuteur».

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga parle de l’inauguration, la veille, de la route reliant Tougan (province du Sourou) à Dédougou (province du Mouhoun), par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le journal titre : «Inauguration route Dédougou-Tougan : la voie dégagée vers le grenier du Burkina».

A son tour, Sidwaya s’exclame : «Enfin le goudron au Sourou !», tandis que Aujourd’hui au Faso (privé) met en exergue : «Le désenclavement de la Boucle du Mouhoun en branle».

Agence d’information du Burkina

 

Soins ophtalmologiques à Kongoussi : Bissa Gold améliore le niveau de prise en charge

Soins ophtalmologiques à Kongoussi : Bissa Gold améliore le niveau de prise en charge

 Kongoussi, (AIB)- la société minière Bissa Gold a offert le 25 juin 2019 du matériel d’une valeur de près de 7 millions de FCFA et destiné au service ophtalmologique, à la maternité et au bloc opératoire au CMA de Kongoussi.

D’une valeur de 7 millions de FCFA environs, le matériel offert est une expression de besoin du médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Hamado Ouédraogo a indiqué le deuxième responsable de la mine Dr Christian Ouédraogo.

«La kerato- refractomètre va permettre de voir les yeux, de voir quel traitement on peut administrer à un patient qui souffre de maux d’yeux. Il va nous permettre également de savoir quel type de lunettes prescrire aux patients qui ont des problèmes de vision. Nous avons reçu également du matériel destiné à la maternité et au bloc opératoire. Mais ce qu’il faut souligner c’est que c’est nous qui avons exprimé le besoin de ce matériel auprès de la mine et elle a bien voulu satisfaire à notre sollicitation » a expliqué le médecin chef du district sanitaire.

Selon le directeur général adjoint de la mine Dr Christian Ouédraogo, ce don s’inscrit dans le cadre d’une compétition interne au sein des équipes d’exportation de la mine qui ont bien voulu soutenir les secteurs sociaux.

«La politique de développement de Nordgold est basée prioritairement sur la santé, ensuite l’éducation et les autres secteurs viennent. C’est pourquoi à la suite de l’incendie du CMA de Kongoussi quand nous avons été approchés par les responsables du CMA pour voir dans quel sens nous pouvons leur apporter une contribution pour relancer l’hôpital, nous avons été sensibles. C’est ainsi qu’à l’interne, nos équipes d’exportation qui étaient en compétition ont promis de venir en aide au CMA et à un centre d’orphelinat si toutefois elles remportaient la victoire. Dieu merci, ce fut le cas et nous sommes venus remettre du matériel médical au CMA» a indiqué le Dr Christian Ouédraogo.

Le Haut- commissaire de la province du Bam Ambroise Ouédraogo qui a présidé la cérémonie de remise, a remercié Bissa Gold pour le geste et a invité le médecin chef du district sanitaire à une bonne utilisation du matériel.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 27 JUIN

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 27 JUIN

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis sont « dans une position très forte » en cas de guerre avec l’Iran et un éventuel conflit « ne durerait pas très longtemps », a déclaré mercredi le président américain Donald Trump sur la chaîne Fox Business. « Et je ne parle pas de troupes au sol », a-t-il précisé.

 

  1. Trump a déclaré qu’il ne souhaitait pas une guerre et a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord leur permettant d’échapper à la pression des sanctions économiques imposées par Washington.

 

TEHERAN – Le président iranien Hassan Rohani a déclaré à son homologue français Emmanuel Macron lors d’un entretien téléphonique que l’Iran ne veut pas la guerre, a rapporte mercredi l’agence officielle iranienne Irna.

 

– La détermination de l’Iran aura raison des sanctions imposées par Washington, a déclaré le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

 

La nation iranienne « a été accusée et insultée par le régime le plus vicieux au monde, les Etats-Unis », mais elle « ne cédera pas sous de telles insultes », a déclaré M. Khamenei dans un discours.

 

NATIONS UNIES – Les membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU ont critiqué mercredi dans une déclaration commune le comportement des Etats-Unis à l’égard de l’accord nucléaire conclu en 2015 (JCPOA) comme l’intention affichée par l’Iran de s’affranchir prochainement de certaines de ses obligations.

 

CARACAS – Le gouvernement vénézuélien a affirmé mercredi avoir déjoué une tentative de « coup d’Etat » militaire impliquant l’opposition, en lien avec les Etats-Unis, la Colombie et le Chili, des allégations immédiatement rejetées par l’opposant Juan Guaido.

 

Selon le ministre vénézuélien de la Communication, Jorge Rodriguez, le coup d’Etat impliquait des militaires actifs et en retraite et un ancien chef du renseignement, et prévoyait l’assassinat du président socialiste Nicolas Maduro.

 

  1. Maduro a averti que les autorités seraient « implacables » devant « une tentative de coup d’Etat fasciste ».

 

SEOUL – Les négociations sur le nucléaire entre Washington et Pyongyang ne sont pas dans une « impasse », a déclaré mercredi le président sud-coréen Moon Jae-in, en appelant à la patience après 70 années de « défiance ».

 

WASHINGTON – La photographie des corps d’un Salvadorien et de sa fille gisant au bord du Rio Grande a provoqué mercredi l’émoi et la colère au Mexique et aux Etats-Unis, où des élus démocrates ont qualifié d' »inhumaine » la politique migratoire de Donald Trump.

 

CONSEIL DE L’EUROPE – La ministre croate des Affaires étrangères et européennes, Marija Pejcinovic Buric, a été élue mercredi secrétaire générale du Conseil de l’Europe pour cinq ans.

 

COPNEHAGUE – La sociale-démocrate Mette Frederiksen a été appelée mercredi à former le gouvernement du Danemark, après un accord à gauche qui met l’accent sur l’écologie et le social.

 

MANAMA – La porte « reste ouverte » aux Palestiniens pour accepter le volet économique du plan de paix américain, a déclaré mercredi l’envoyé spécial du président Donald Trump, Jared Kushner.

 

  1. Kushner a présenté à Bahreïn, en présence de responsables économiques internationaux, un plan exclusivement économique visant à revitaliser l’économie palestinienne.

 

LAMPEDUSA (Italie) – La capitaine du navire humanitaire Sea-Watch a forcé mercredi l’entrée dans les eaux territoriales italiennes pour tenter de débarquer sur l’île de Lampedusa les 42 migrants bloqués à bord du bateau depuis deux semaines.

 

NOUAKCHOTT – Les quatre candidats de l’opposition contestant la victoire à l’élection présidentielle mauritanienne de l’ancien chef d’état-major Mohamed Cheikh El-Ghazouani ont accusé mercredi les autorités d’imposer un « état de siège de fait ».

 

PRAGUE – Le Premier ministre tchèque Andrej Babis a survécu tôt jeudi matin à un vote de défiance déposé par l’opposition au Parlement, malgré des soupçons de fraude et des manifestations de masse pour réclamer sa démission.

 

ANTANANARIVO – Au moins seize personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées mercredi devant un stade de la capitale malgache, Antananarivo, dans une bousculade survenue lors d’un concert organisé à l’occasion de la fête nationale.

 

NEW YORK – L’agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a indiqué mercredi avoir décelé une nouvelle faille « potentielle » liée au Boeing 737 MAX, dont deux accidents ont fait 346 morts.

 

La faille a été découverte la semaine dernière par les pilotes de la FAA lors d’essais sur simulateur qui reproduisent les conditions réelles en vol, a dit à l’AFP une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.

 

TOKYO – Au premier jour de sa visite au Japon, le président français Emmanuel Macron a défendu mercredi l’alliance Renault-Nissan, qu’il a appelée à devenir « plus forte » malgré les vives tensions entre les deux constructeurs automobiles.

 

TOKYO – Le président Emmanuel Macron a averti mercredi à Tokyo que la France fixait une « ligne rouge » sur le climat et qu’elle ne signerait pas la déclaration du sommet du G20, qui s’ouvre vendredi à Osaka, si elle ne défendait pas « l’ambition climatique ».

 

BERLIN – Plusieurs records de températures pour un mois de juin sont tombés mercredi en Europe, et plusieurs pays ont placé des régions en alerte canicule, avant de nouveaux pics attendus dans les deux prochain jours.

 

LONDRES – David Cameron disait apprécier le tennis, Theresa May aimait cuisiner. Boris Johnson, favori pour devenir à son tour Premier ministre du Royaume-Uni, affirme, lui, se détendre en peignant des autobus sur de vieilles boîtes en bois.

(afp)

 

 

 

Burkina : Les administrateurs civils exigent la restauration de l’image de l’administration 

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Burkina : Les administrateurs civils exigent la restauration de l’image de l’administration 

Ouagadougou, 26 juin 2019 (AIB)- Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires adjoints administratifs du Burkina  (SYNACSAB) a exigé mercredi, des autorités burkinabè, une restauration de l’image de l’administration civile, lors d’une marche sur la primature.

«Non à la remise à plat ! Oui au cas par cas ! Le riz est fini ! Le bailleur réclame son loyer ! (…)», scandaient mercredi, des administrateurs civils, les spatules, balais et marmites en main en direction de la primature, pour réclamer de l’Etat, une restauration de l’image de l’administration.

Pour le secrétaire général national du SYNACSAB, Adama Bidga, la plate-forme revendicative qui date depuis 2017, peine à trouver des solutions satisfaisantes.

«Si au terme de la grève, des solutions ne sont pas trouvées, d’autres dossiers et activités seront joints à la liste des actions de boycotte en cours à partir du 01 juillet 2019 dans les provinces et dans les régions pour nous faire entendre encore», a-t-il appuyé.

Adama Bidga a par ailleurs indiqué que les points de revendications sont entre autres «l’adoption et l’application sans délai du plan de promotion et de formation continue des agents, l’extension au niveau déconcentré, gouvernorat, haut-commissariat et préfecture,  du décret portant fixation de l’indice de fonction des chefs de circonscription administratifs et assimilés».

Il a également appelé le gouvernement  à une reprise des travaux de la commission interministérielle, mise en place en 2017 et à prendre des solutions urgentes pour le bon fonctionnement de l’administration publique.

«Les actions présentes et celles à venir, dépendent des solutions concrètes qui seront apportées à nos préoccupations posées dans la plateforme revendicative», a-t- il ajouté.

Retenons que les grévistes n’ont pas été reçus par le chef du gouvernement Christophe Marie Joseph Dabiré, parce qu’ils n’ont pas  eu l’autorisation de manifester.

Le secrétaire général du SYNACSAB, a cependant rassuré avoir suivi toutes les étapes que la loi requière et qu’ils sont dans la légalité.

«En matière de liberté de manifestation, ce n’est pas une autorisation préalable qu’il faut requérir. C’est une déclaration préalable qu’il faut en tout cas adresser à l’autorité communale ou à l’autorité déconcentrée», a-t- il martelé.

En rappel, les 22, 23 et 24 mai dernier, le SYNACSAB avait observé un arrêt de travail pour exiger des autorités l’amélioration de leur condition de vie et travail.

Agence d’Information du Burkina

ad-adi-rz/ata

Justice: Précisions sur des dossiers judiciaires concernant les anciens ministres Bouda et Compaoré

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Justice: Précisions sur des dossiers judiciaires concernant les anciens ministres Bouda et Compaoré

Ouagadougou, 26 juin 2019 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Maïza Sérémé, dans un communiqué de presse rendu public mercredi, a donné des précisions sur des dossiers en justice concernant les anciens ministres Simon Compaoré et Jean-Claude Bouda.

Selon madame le procureur du Faso, suite à des plaintes, des enquêtes sont en cours et concernent les ex-ministres en charge de la sécurité, Simon Compaoré et en charge de la Défense, Jean-Claude Bouda.

Dans son communiqué parvenu à l’AIB mercredi après-midi, Maïza Sérémé a tenu à faire des précisions.

«S’agissant des affaires impliquant des membres du gouvernement, il convient de rappeler que, selon l’article 15 bis de la loi organique n°17-2015/CNT modifiant la loi organique n°20-95/ADP du 16 mai 1995 portant composition de la Haute Cour de Justice et procédure applicable devant elle, les plaintes et les dénonciations contre le Président du Faso et les membres du gouvernement sont, en principe, adressées au Président de l’Assemblée Nationale», a expliqué Mme Sérémé.

Elle a fait observer que «l’article 15 de la même loi dispose que le Procureur du Faso qui reçoit des plaintes et des dénonciations impliquant les personnalités visées dans la présente loi fait diligenter les enquêtes nécessaires et transmet sans délai au Procureur Général près la Cour de Cassation pour saisine de l’Assemblée nationale, tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs».

A écouter Mme le procureur, en application de cette loi, le TGI a reçu la plainte de monsieur Diabré Zéphirin contre monsieur Compaoré Simon. Et d’ajouter qu’«une enquête a été diligentée et les procès-verbaux y relatifs ont été transmis au Procureur général près la Cour de Cassation.

«De même, nous avons reçu une plainte du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) contre le sieur Bouda Jean Claude et une enquête est en cours», note le communiqué.

Le même texte renseigne que «dans le dossier Dabo Boukary, le doyen des Juges d’Instruction a rendu, depuis le 23 novembre 2018, une ordonnance de transmission de pièces au Procureur Général près la Cour d’Appel de Ouagadougou contre Diendéré Gilbert, Bamba Mamadou et Yougbaré Magloire Victoire».

Le dossier, poursuit le communiqué du procureur, a été effectivement transmis au Procureur Général près la Cour d’Appel de Ouagadougou le 18 janvier 2019, ajoutant qu’«en conséquence, le dossier est clos au TGI de Ouagadougou».

Mme le procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou, Maïza Sérémé, dans le document donne des précisions sur le déferrement de Rama la Slameuse à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

L’écrit renseigne qu’en plus du blanchissement de capitaux qui lui est reproché, la chanteuse Rasmata Diallo, plus connue sous son nom d’artiste Rama la Slameuse, est aussi poursuivie, pour entre autres, des faits de rébellion.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

 

 

Mariage islamo-chrétien au Burkina: l’étudiant Rasmané Zongo  décrypte un phénomène sociétal

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Mariage islamo-chrétien au Burkina: l’étudiant Rasmané Zongo  décrypte un phénomène sociétal

Ouagadougou, 26 juin 2019 (AIB) –  L’étudiant El Hadj Rasmané Zongo, en fin de formation au cycle des assistants, à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) s’est planché mercredi, sur le mariage islamo-chrétien, décryptant ainsi un phénomène de société au Burkina Faso.

«Dans notre entourage, nous avons constaté que beaucoup de couples sont unis par le mariage mixte  ou le mariage inter ethnique. Nous nous sommes lancé dans ce sujet pour voir comment nous pouvons apporter notre contribution à ce phénomène de société au Burkina», a affirmé l’étudiant El Hadj Rasmané Zongo.

Rasmané Zongo s’exprimait mercredi, à Ouagadougou  lors de sa soutenance sur le mariage islamo-chrétien au Burkina Faso. L’impétrant a expliqué que le sujet étant «vaste» il l’a circonscrit dans la religion catholique et musulmane.

L’œuvre présentée est une production (film documentaire de 26 minutes) intitulée : «L’esprit de tolérance dans le mariage entre chrétiens et musulmans au Burkina Faso».

Pour l’étudiant Zongo, beaucoup de couples sont liés par des mariages interreligieux notamment entre chrétiens et musulmans qui vivent en parfaite symbiose mais certains conjoints ont maille à partir  avec leurs parents.

A l’écouter, la société doit  surmonter ces problèmes par l’esprit de tolérance dans ces genres de mariages pour un vivre-ensemble mieux partagé.

«C’est pour mieux appréhender l’état des lieux de ces unions, le rôle et la place des leaders religieux dans la consolidation de ces mariages que nous sommes intéressés au sujet», a-t-il soutenu.

L’impétrant, El Hadj Rasmané Zongo, a obtenu la note de 18/20. Il  a  avoué avoir rencontré des difficultés dans la collecte des informations sur le terrain du fait qu’il s’agit d’un phénomène qui touche la vie dans les foyers.

De son avis, l’église catholique était ouverte, disponible, organisée et est  en avance sur les musulmans parce qu’elle a mis en place, un comité de suivi des couples islamo-chrétiens.

Le désormais assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication a conclu qu’il a appris  bien de choses dans le traitement du cas du couple Korotimi et Herman.

Les soutenances de productions et des études de cas pour l’obtention du diplôme de fin de stage pour les assistants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), entamées le lundi 24 juin dernier ont pris fin ce mercredi 26 juin 2019.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Justice: Rama La Slameuse poursuivie pour faits de rébellion (Procureur du Faso)

Burkina Faso-Justice-Procureur-Précisions

Justice: Rama La Slameuse poursuivie pour faits de rébellion (Procureur du Faso)

Ouagadougou, 26 juin 2019 (AIB) – En plus du blanchissement de capitaux qui lui est reproché, la chanteuse Rasmata Diallo, plus connue sous son nom d’artiste Rama la Slameuse, est aussi poursuivie, pour entre autres, des faits de rébellion, renseigne un communiqué de presse du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, publié mercredi.

Dans son communiqué dont l’AIB a reçu copie mercredi, Mme le procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou, Maïza Sérémé, donne des précisions sur le déferrement de Rama la Slameuse à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Elle rappelle d’emblée que le 29 mai 2018, le parquet près le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou saisissait la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) aux fins de diligenter une enquête sur des faits présumés de blanchiments de capitaux.

«C’est ainsi que le 25 octobre 2018 le parquet recevait le rapport de la CENTIF et saisissait le juge d’Instruction le 16 novembre 2018, aux fins d’ouverture d’une information contre Diallo Rasmata alias Rama la Slameuse», précise le communiqué.

Le même texte indique que «le 18 juin 2019, le Juge d’Instruction saisi émettait une convocation contre elle pour être entendue le 24 juin 2019», avant d’ajouter qu’à la date indiquée, Ramata la Slameuse a été auditionnée et inculpée effectivement pour blanchiment de capitaux.

Selon Maïza Sérémé, «une autre convocation avait été émise le 20 juin 2019 par le parquet à son encontre pour être entendue le 24 juin 2019 sur des faits à elle reprochés suite à la plainte du représentant de la Police nationale et de cinq (05) autres agents de la Police nationale et sur les publications de l’intéressée sur les réseaux sociaux».

A cette même date, révèle Mme le procureur, «après son inculpation par le Juge d’Instruction, elle (Rama la Slameuse) fut auditionnée par le parquet et poursuivie pour les faits de rébellion, d’atteinte à la vie privée, de menaces sous condition, de menace de mort, d’outrage à agent et de discrédit sur un acte judiciaire».

De l’avis de Mme Sérémé, Rasmata Diallo est placée sous mandat de dépôt «dans l’attente de son jugement suivant la procédure de flagrant délit».

Le communiqué de madame le procureur du Faso donne des précisions sur d’autres dossiers relative à la justice.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo d’archives juste pour illustrer

 

Sanmatenga : un chef de village tué à Pissila

Sanmatenga : un chef de village tué à Pissila

Kaya, 26 juin 2019 (AIB)-Le chef de village Guibga, dans la commune de Pissila (province du Sanmatenga), a été tué dans la nuit de mardi à mercredi par des assaillants, a appris l’AIB de sources concordantes.

Une dizaine d’assaillants à bord de motos sont arrivés le mardi 25 juin 2019 vers 22h dans le village de Guibga, dans la commune rurale de Pissila, à une vingtaine de km de Kaya dans la province du Sanmatenga.

Ils ont tué le chef du village avant de se retirer, créant une psychose dans la localité.

Malgré le déploiement d’une opération militaire, les régions du Sahel, du Centre-nord et du Nord connaissent toujours des attaques.

15 personnes ont été tuées le samedi 22 juin 2019 dans deux villages de la commune de Barsalgho (Centre-nord).

Le 24 juin 2019, ce sont deux gendarmes qui sont tombés à Arbinda (Sahel), lors d’une mission d’escorte.
Agence d’information du Burkina
ERS-ata/ak

Région de l’Est: Les exécutifs locaux outillés aux fondamentaux de la bonne gouvernance

Région de l’Est: Les exécutifs locaux outillés aux fondamentaux de la bonne gouvernance

Fada N’Gourma,  26 juin 2019(AIB)-En collaboration avec l’Institut régional d’administration (IRA) de l’Est, la coopération allemande, à travers le Fonds d’investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD), tient, du 24 au 29 juin 2019, des sessions de formation sur la gestion des collectivités territoriales, au profit des exécutifs des vingt-sept communes de la région de l’Est.

Au total 189 élus locaux ont fait le déplacement de Fada N’Gourma pour prendre part aux sessions.

Ainsi, durant six jours, les maires, les adjoints aux maires et les présidents des commissions permanentes vont assister à des séances de communication, alternées d’échanges directs, autour de six principaux modules.

Ce sont : les acteurs de la décentralisation et leurs rôles, l’élaboration et l’exécution du budget des collectivités territoriales, la mobilisation des ressources, le montage des projets, les techniques d’élaboration des plans locaux de développement et la maîtrise d’ouvrage publique des collectivités territoriales.

Le gouverneur de la région de l’Est, le lieutenant-colonel Saïdou Toussaint Prosper Sanou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la formation, le lundi 24 juin 2019, a exhorté les participants à être assidus, actifs et attentifs pendant les travaux.

Car, a-t-il poursuivi, les instances décentralisées qu’administrent les élus locaux sont les leviers essentiels pour le développement local.

Et le formateur Abdoulaye Bassinga d’ajouter que si chaque acteur maîtrise son rôle, cela pourrait minimiser les crises et autres difficultés qui compromettent, souvent, le fonctionnement des conseils municipaux.

Le maire de la commune de la Kompienga, Parimani Sabdano, s’est dit ravi de cette formation.

Laquelle pourra aider ses homologues et lui à maîtriser, davantage, les rouages de la gestion des collectivités territoriales.

Pour le bourgmestre de la commune de Bartiebougou dans la Komondjari, Abel Y Lompo, c’est une initiative bien réfléchie.

«Elle nous permettra d’accroître nos capacités techniques dans l’administration de nos collectivités respectives», a-t-il ajouté.

Le directeur de l’Institut régional d’administration (IRA) de l’Est, Vincent Somé a souhaité qu’un dispositif de suivi des «acquis» soit mis en place à l’issue de la formation pour un impact immédiat sur la gestion des collectivités territoriales de la région de l’Est.

Le gouverneur de la région de l’Est a eu une pensée spéciale à l’endroit du principal partenaire, en l’occurrence le FICOD, «devenu, à travers de nombreuses actions remarquables, un artisan majeur de la mise en œuvre du processus de décentralisation au Burkina Faso».
Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 JUIN

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 26 JUIN

 

TEHERAN – La tension sur le dossier iranien est encore montée d’un cran mardi, avec l’annonce par Téhéran qu’il comptait s’affranchir davantage de l’accord de 2015 sur le nucléaire, sur fond de surenchères avec les Etats-Unis de Donald Trump.

 

MANAMA (Bahreïn) – Jared Kushner, conseiller du président Donald Trump, a exhorté les Palestiniens à saisir « l’occasion du siècle », à l’ouverture à Bahreïn d’une conférence sur le volet économique d’un plan américain de règlement au Proche-Orient, un préalable selon lui à un accord de paix. Cette conférence est boycottée par les Palestiniens.

 

WASHINGTON – L’ancien procureur spécial américain Robert Mueller, qui a mené l’enquête pendant près de deux ans sur l’ingérence russe lors de la présidentielle de 2016, va témoigner en public devant le Congrès le 17 juillet, ont annoncé mardi des élus démocrates.

 

BRASILIA – La Cour suprême du Brésil a rejeté successivement deux demandes de libération de l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné depuis plus d’un an pour corruption et qui subit un nouveau revers devant la justice.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump préparait mardi un remaniement à la tête de la police aux frontières après les révélations d’une ONG sur les conditions de vie sordides de 300 jeunes migrants dans un centre de détention du Texas.

 

MEXICO – Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a démenti mardi qu’un ordre ait été donné aux militaires d’interpeller les clandestins qui traversent la frontière avec les Etats-Unis, dans le cadre de l’accord sur l’immigration conclu avec Washington.

 

LOS ANGELES – Le cannabis oui, le vapotage non: la très libérale San Francisco, en Californie, est devenue mardi la première grande ville américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques, dans le but avoué de préserver sa jeunesse des ravages de la nicotine.

 

PARIS – Une vague de chaleur remarquablement intense et précoce – symptôme sans équivoque du réchauffement climatique – s’est installée sur l’Europe, avec des records de chaleur attendus dans certains pays d’ici à la fin de la semaine.

 

CONSEIL DE L’EUROPE (Strasbourg, France) – Après cinq ans d’absence depuis l’annexion en 2014 de la Crimée, la Russie a fait mardi son grand retour à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), malgré les vives contestations de Kiev qui a claqué la porte de l’hémicycle de cette organisation paneuropéenne de défense des droits de l’Homme et de la démocratie.

 

LONDRES – Boris Johnson a mis au défi son adversaire dans la course pour Downing Street, Jeremy Hunt, de s’engager comme lui à ce que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne fin octobre, avec ou sans accord renégocié.

 

BRASILIA – Le chef de l’Etat brésilien Jair Bolsonaro a révoqué mardi deux décrets sur une libéralisation de la possession et du port d’armes qui avaient été retoqués par le Sénat et dont la Cour suprême devait débattre mercredi.

 

OTTAWA – La Chine a demandé au Canada de suspendre immédiatement les exportations de viande canadienne à destination de son territoire suite à la découverte de faux certificats d’exportation, a annoncé mardi l’ambassade chinoise à Ottawa.

 

ISTANBUL – Un tribunal turc a décidé de maintenir en détention provisoire l’homme d’affaires et philanthrope Osman Kavala, figure majeure de la société civile dont l’incarcération depuis plus de 600 jours est vivement critiquée, a rapporté l’agence de presse étatique Anadolu.

 

ADDIS ABEBA – Les responsables militaires et religieux éthiopiens ont rendu hommage au chef d’état-major de l’armée, condamnant son assassinat et ceux de responsables régionaux samedi, lors d’une cérémonie chargée d’émotion mardi durant laquelle le Premier ministre, Abiy Ahmed, a ouvertement pleuré.

 

YOKOHAMA (Japon) – Le patron de Nissan a ouvert la porte à une remise à plat de l’alliance historique nouée avec Renault, lors d’une assemblée générale d’actionnaires tendue, alors que le partenariat franco-japonais est fragilisé par l’éviction de son bâtisseur Carlos Ghosn.

 

PARIS – La justice française a reconnu une « faute » de l’État dans sa politique de lutte contre la pollution de l’air dans la région parisienne, après la plainte d’une mère et sa fille qui souffrent de problèmes respiratoires.

 

TOULOUSE (France) – Seulement 48 heures avant sa mise en vente aux enchères, prévue jeudi à Toulouse, une toile attribuée par des experts au Caravage, « Judith et Holopherne », découverte dans un grenier, a été vendue de gré à gré, pour un montant inconnu, à un acheteur étranger.

 

SINGAPOUR – Mirazur, le restaurant français du chef argentin Mauro Colagreco à Menton, sur la Côte d’Azur, a été élu mardi meilleur restaurant du monde, devenant ainsi le premier établissement français à remporter ce titre depuis sa création en 2002.

 

KIGALI – Cinq rhinocéros noirs, une sous-espèce en danger critique, ont été réinstallés avec succès lundi dans le parc national de l’Akagera, au Rwanda, après un long voyage en provenance d’un zoo de la République tchèque, ont annoncé des responsables du parc.

 

TEHERAN – Le président américain Donald Trump a été l’objet de railleries d’internautes iraniens mardi, après avoir annoncé la veille des sanctions financières contre l’ayatollah Rouhollah Khomeiny… mort en 1989.

(AFP)

Burkina : A partir du 1er juillet, les paquets de cigarettes porteront des images d’avertissement  

Burkina-Santé-Tabagisme-Lutte

Burkina : A partir du 1er juillet, les paquets de cigarettes porteront des images d’avertissement  

Ouagadougou, 25 juin 2019 (AIB)-Les paquets de cigarettes devront porter au Burkina Faso, à partir du 1er juillet 2019, des images illustrant la dangerosité du produit, après une dizaine d’années d’âpre lutte entre l’Etat et l’industrie du tabac, a appris l’AIB mardi.

 «A partir du 01 juillet 2019, il sera observé sur le marché national des conditionnements de tabac (paquets et cartouches) portant les prescriptions du guide d’apposition ci-dessus mentionné, et dont la principale est l’image ci-jointe en annexe portée sur 60% de la surface des deux principales facettes des paquets de cigarettes, pour ne prendre que ce type de conditionnement précis en guise d’exemple», a déclaré mardi le Directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes Komikiyoaba Johanny Nalkessé.

L’image dont parle M. Nalkessé, prend les 2/3 de l’exemplaire d’un paquet de cigarette et montre un homme dont les lèvres en excroissance portent les symptômes d’une grave maladie.

On peut également lire en gros caractères sur le paquet : «FUMER LA CIGARETTE CAUSE LE CANCER DE LA BOUCHE».

Selon M. Nalkessé, cette image est appelée à changer, chaque douze (12) mois.

«A ce jour, les échantillons de conditionnements de dix-sept (17) marques de cigarettes sur trente-trois (33), y compris leurs variantes, ont été reçus pour vérification de conformité par le comité conjoint ministériel», a-t-il indiqué.

Komikiyoaba Johanny Nalkessé a également précisé que seules quatorze (14) marques de cigarettes sur ces dix-sept sont effectivement actives sur le marché et que six fabricants ou importateurs de cigarettes en sont à l’origine.

M. Nalkessé, a signalé qu’ «il convient de noter que pour des raisons techniques et commerciales, il pourrait-être observé sur le marché national durant un moment donné, un échantillon des conditionnements de tabac ne portant pas les spécifications ci-dessus annoncées».

A en croire Komikiyoaba Johanny Nalkessé, le tabac est l’un des fléaux mondiaux le plus grave qui fait d’énormes ravages en vies humaines et qui est à l’origine de 7 millions de décès dans le monde chaque année, dont 4800 au Burkina Faso.

«Le Burkina Faso comme d’autres pays africains, connaît une forte propension au tabagisme avec une prévalence d’environ 17,5% de fumeurs, dont la majeure partie est issue de la frange jeune de notre population», a-t-il ajouté.

Selon le conseiller technique de la ministre burkinabè de la Santé Harouna Kadio, tout contrevenant quant aux dispositions sur l’étiquetage ou le conditionnement, encourt une peine d’emprisonnement de un à six mois et d’une amende d’un million à cinq millions de FCFA.

«En tout état de cause, les services compétents du ministère du Commerce (la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMC) et la Direction générale de la réglementation et du contrôle des prix, (DGRCP), du ministère de la Santé et de celui des Finances (direction générale des douanes), veilleront à l’application stricte des prescriptions de la règlementation sur le marquage sanitaire des produits du tabac dans au Burkina Faso», a-t-il conclu.

En rappel, depuis  l’adoption en 2010 de la loi anti-tabac, l’industrie du tabac n’a pas respecté les différents délais fixés par le gouvernement, les intimant d’apposer des images d’avertissement.

La Chambre de commerce des Etats-Unis d’Amérique, en janvier 2014, dans une correspondance adressée à l’ex Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao, indiquait que cette disposition n’est pas conforme au droit de la propriété intellectuelle et aux accords commerciaux.

En 2016 le ministère de la Santé a convoqué en justice, la Manufacture burkinabè des cigarettes (MABUCIG) pour non respect des dispositions d’un décret pris en avril 2015.

Agence d’Information du Burkina

ad-rz/ata/ak  

 

Le code minier burkinabè a réduit les avantages accordés aux industries extractives (Etude)

Burkina-Etude-Fiscale

Le code minier burkinabè a réduit les avantages accordés aux industries extractives (Etude)

Ouagadougou, le 25 juin 2019 (AIB) – Le Président du conseil d’administration (PCA) du Centre d’ étude et de recherches appliquées en finances publiques (CERA-FP), Abdoul Dembélé, a déclaré mardi, à l’issue d’une étude menée, que le nouveau code minier de 2015, a réduit un certain nombre d’avantage qui était préalablement accordé aux industries extractives.

«Le Code minier de 2015 a réduit un certain nombre d’avantage qui était préalablement accordé aux industries extractives tels que le taux de retenue à la source sur les prestations étrangères, le taux de l’impôt sur les sociétés ramené au taux de droit commun pour les sociétés minières en phase d’exploitation», a déclaré M. Dembélé.

Le PCA du CERA-FP s’exprimait mardi, à l’issue d’un atelier de restitution de l’étude sur les politiques fiscales et les prix de transfert dans le domaine minier au cours duquel il a confié qu’il ressort de l’étude que depuis 2015, il y a un nombre important de réformes qui ont été entreprises dans le domaine minier.

Selon lui, en plus du nouveau code minier, le Code général des impôts (CGI) adopté en 2017, a introduit des dispositions qui permettent à l’administration fiscale de mener des actions au profit de la mobilisation des ressources pour amener les industries extractives à réduire le prix de transfert.

Pour Abdoul Dembélé, la présente étude vise à renforcer les connaissances des citoyens sur les fondamentaux du code minier burkinabè en termes d’obligations fiscales des entreprises minières, les fondamentaux du code fiscal dans le domaine des industries extractives et les implications fiscales du code minier.

En rappel, cette étude se situe dans le cadre du projet «Initiative multipartite pour une économie humaine en Afrique», mis en œuvre par CERA-FP avec l’accompagnement de l’ONG OXFAM au Burkina Faso sur la période 2018-2021 (ce projet est conjointement mise en œuvre au Ghana et en Sierra Leone).

«Un des objectifs de développement du projet est de faire en sorte que les politiques budgétaires, y compris les politiques sur les industries extractives et les investissements, accroissent efficacement et de manière transparente la mobilisation des ressources intérieures dans les pays cibles (Burkina Faso, Ghana et Sierra Leone) afin de favoriser une économie inclusive qui réduise la dépendance vis-à-vis de l’aide extérieure», a-t-il précisé.

Et de poursuivre «cela doit amener les gouvernements des pays cibles à adopter des politiques fiscales favorables aux pauvres et à être plus transparents et responsables en réponse à l’influence et au dialogue de la société civile et du secteur privé».

Il a conclu que l’étude doit permettre de mettre en exergue la nature des politiques fiscales et de disposer d’éléments de preuves scientifiques sur les prix de transfert et leurs effets sur les ressources budgétaires de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

FK/ak

 

Les Pays-Bas renforce davantage sa coopération avec le Burkina

Burkina-Hollande-Coopération

 Les Pays-Bas renforce davantage sa coopération avec le Burkina

Ouagadougou, 25 juin 2019 (AIB) – La ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement du royaume des Pays-Bas, Mme Sigrid Kaag, a indiqué mardi, que son pays va  renforcer davantage sa coopération bilatérale avec le Burkina Faso, dans les domaine de l’emploi et de la santé pour  son développement économique et social.

Selon la ministre du commerce extérieur et de la coopération au développement du royaume des Pays-Bas, Mme Sigrid Kaag, son  pays  veut apporter une solution  à la question de l’emploi, de la santé d’éducation et bien d’autres secteurs au Burkina Faso pour son développement.

Mme  Sigrid Kaag, dit être venue au  «Pays des hommes intègres» pour renforcer les liens de coopération et identifier les lignes de programmations des efforts des deux gouvernements  pour la réalisation des objectifs durables des Nations Unies.

La ministre néerlandaise qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, à sa sortie d’audience avec le Premier ministre, Christophe Marie  Joseph Dabiré, a  précisé que son pays entend aussi apporter ses compétences universitaires et de gestion de l’Europe  au Burkina Faso.

«C’est une nouvelle étape de nos relations qui ont été toujours très chauleuses et étroites depuis des décennies. Je suis très fière d’être là pour la première fois au Burkina Faso», a-t-elle soutenu.

Elle a,  enfin, expliqué que le  Burkina Faso  et ses voisins  traversent une période difficile au plan sécuritaire et cette situation demande  une réponse commune de ses pays amis par des  projets tels que ceux liés à l’emploi, à la santé, à l’éducation.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Gouvernance budgétaire et financière : Six communes rurales de la région du Centre outillées 

Gouvernance budgétaire et financière : Six communes rurales de la région du Centre outillées 

Ouagadougou, (AIB)-Les élus locaux et les
représentants des populations des six communes rurales de la région du Centre, ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités, en gouvernance budgétaire et financière, le samedi 22 juin 2019 à Ouagadougou.

Les élus locaux des communes rurales de Komki-Ipala, de Komsilga, de Koubri, de Pabré, de Saaba et de Tanghin-Dassouri et les représentants des populations, peuvent mieux jouer leurs rôles de veille et de contrôle budgétaire et financière.

Cela a été possible grâce à une formation dispensée le samedi 22 juin 2019 à la maison de la femme de Ouagadougou par l’Association des amis des élus du Plateau central (AAEPC), en partenariat avec le Programme d’Appui aux collectivités territoriales (PACT) et l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF).

Selon le directeur exécutif de l’AAEPC, Jean Patrice Toé, cette formation vise à soutenir les acteurs de la gouvernance locale y compris les élus locaux (conseillers municipaux) et les représentants des populations locales afin de développer des pratiques solides de reddition de compte et de transparence dans le fonctionnement des conseils municipaux.

Les modules abordés au cours de cette formation portent entre autres, sur la définition des institutions liées à la décentralisation, la définition du budget, les documents budgétaires communaux et les principes qui les gouvernent.

Les participants ont également accru leurs connaissances sur le processus d’élaboration, d’exécution et de contrôle du budget.

Enfin, ils se sont planchés sur le rôle que doivent jouer les citoyens pour une gouvernance vertueuse des collectivités territoriales.

La coordonnatrice des organisations féminines de la commune de Tanghin Dassouri, Noellie Tiendrébéogo s’est réjouie car cette formation lui a permis d’apprendre beaucoup de choses sur la décentralisation ainsi que sur l’élaboration des budgets communaux et de son suivi.

«Malgré la désunion au sein des populations liée à la politique, toutes les composantes des communes locales, les leaders religieux et coutumiers doivent s’unir pour une  émergence réelle des communes», a-t-elle conseillé.

Jean Patrice Toé a affiché sa satisfaction quant à la confiance placée en sa structure par les partenaires pour l’exécution de la composante C du PACT, portant sur «le renforcement de la surveillance par les conseils locaux et la communauté de la performance des conseils de collectivité».

Agence d’information du Burkina

adi-rz/ata

 

 

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