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Burkina/Karité : les exportations sont passées de 52,7 à 61,8 millions US (BAD)

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Burkina/Karité : les exportations sont passées de 52,7 à 61,8 millions US (BAD)

Ouagadougou, 30 juillet 2020(AIB)-Le Burkina Faso qui est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité, a vu ses exportations passées de 52,7 à 61,8 millions de dollars américains en trois ans, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD).

«Les revenus des exportations de la filière (karité) sont passés de 52,7 millions de dollars américains en 2016 à 61,8 millions de dollars américains en 2019», indique une fiche de la BAD transmise mercredi à l’AIB.

Selon la même source, le Projet d’appui au développement intégré de la filière karité pour l’autonomisation économique des femmes (PADIFK), mis en œuvre entre 2016 et 2019 au Burkina Faso, a favorisé cette croissance.

Le pays exporte du beurre principalement vers la France, le Ghana, la Malaisie, les Pays-Bas et l’Allemagne et des amandes en grande partie, vers le Danemark, le Ghana, le Togo et l’Inde.

Les produits cosmétiques sont surtout envoyés au Togo, en France et aux États-Unis.

Le Burkina Faso est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité derrière le Nigéria avec une production annuelle de 450 000 à 600 000 tonnes.

D’après la BAD, Le PADIFK, financé à hauteur de 993 000 dollars par un don du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA), avait pour objectif d’organiser, de structurer en organisations faîtières et d’accompagner le développement d’au moins 100 organisations réparties le long de la chaîne de valeur du karité au Burkina Faso.

Au total, ce sont 150 000 membres des organisations qui ont bénéficié du PADIFK en 2019, dont 90% de femmes et de jeunes filles.

Le projet a aussi permis en 2019, de délivrer des récépissés aux différents maillons, à savoir la production (collecte et production des amandes), la transformation (savon, beurre de karité et d’autres produits dérivés), la distribution/commercialisation (vente des amandes, et produits cosmétiques à base du beurre de karité, exportation) et l’interprofession (la faîtière).

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

 

La Tabaski et la politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La Tabaski et la politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 juillet 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent la situation politique nationale, sans oublier la célébration de la fête musulmane de Tabaski, prévue pour demain.

«Fête de la Tabaski : +Ne vous endettez pas pour immoler un mouton+», titre le quotidien national Sidwaya, reprenant les propos du Dr Inoussa Compaoré, Iman de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB).

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien cite le même Iman Inoussa Compaoré qui déclare : «L’acte d’immoler un animal s’impose à tout fidèle musulman».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, fait observer que «le mouton ne sera pas très dodu cette année», précisant que c’est à cause de la maladie à coronavirus (Covid-19) qui sévit dans le pays, officiellement depuis le 9 mars 2020.

Le Pays (privé) consacre  son ‘’Dialogue intérieur’’ à cette célébration en lien avec la pandémie planétaire, titrant : «Tabaski : Le Covid-19 est encore passé par là».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il met en exergue : «Tabaski : Moutons +covid-19+ attendent désespérément acheteurs».

En politique, le même quotidien affiche : «Paysage politique national: SENS bientôt dans l’arène», avant de relater que le paysage politique burkinabè va s’enrichir avec la naissance d’un Mouvement politique, baptisé SENS, «différent d’un parti politique classique, nous précise un de ses géniteurs».

A en croire L’Observateur Paalga, il ressort que ce mouvement s’est fixé pour objectif de donner un sens à la politique et  rassemblera des personnes issues de divers horizons qui vont de la société civile au milieu politique.

Le sujet est abordé dans les ‘’Révélations’’ du journal privé Le Pays, sous le titre : «Législatives 2020 : Me Hervé Kam en lice».

Parlant de la présidentielle de 2020, Le Pays fait savoir que «des chefs coutumiers soutiennent Roch Marc Christian Kaboré», évoquant ainsi une Assemblée générale des chefs coutumiers de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, tenue dimanche dernier.

De son côté, Sidwaya renseigne que la mesure d’interdiction de la couverture médiatique de la campagne électorale déguisée entre en vigueur le 3 août prochain.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 30 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 30 JUILLET 2020

 

WASHINGTON – Les deux pays les plus touchés par la pandémie de coronavirus ont atteint mercredi des caps macabres, les Etats-Unis dépassant les 150.000 morts, et le Brésil franchissant pour sa part la barre des 90.000 décès liés au Covid-19.

 

KABOUL – Les Afghans se sont réjouis mercredi de l’annonce d’un cessez-le-feu de trois jours qui devrait entrer en vigueur vendredi mais souhaitent une paix durable, au lendemain de l’allocution de leur président, Ashraf Ghani, pour lequel les négociations avec les talibans pourraient très prochainement commencer.

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Mark Esper a annoncé mercredi le retrait de quelque 12.000 troupes d’Allemagne, présentant ce projet comme nécessaire stratégiquement, mais a été aussitôt contredit par le président Donald Trump qui s’est dit prêt à revenir dessus si l’Allemagne augmentait sa contribution financière à l’Otan.

 

MINSK – Le Bélarus a annoncé mercredi l’arrestation de 32 « combattants » russes du groupe militaire privé Wagner, considéré comme proche du Kremlin, les accusant d’être venus « déstabiliser » le pays à l’approche de l’élection présidentielle et demandant des explications à la Russie.

 

WASHINGTON – Les GAFA écrasent leurs concurrents et la démocratie, ont martelé les démocrates; les GAFA nous censurent, ont tempêté les républicains: les élus américains ont donné libre cours mercredi, pendant 5 heures, à des années de frustration vis-à-vis des sociétés tentaculaires qui dominent l’internet mondial.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Départ de « forces d’occupation » pour la gouverneure démocrate, « coopération » trop longtemps attendue pour le ministre de la Sécurité intérieure: les autorités de l’Oregon et le gouvernement de Donald Trump ont annoncé mercredi avoir trouvé un accord sur le retrait progressif de policiers fédéraux de Portland.

 

WASHINGTON – Des notes manuscrites de Joe Biden vantant les mérites de Kamala Harris et l' »erreur » d’un site annonçant qu’il l’avait choisie comme colistière: les spéculations allaient bon train mercredi sur les chances de la sénatrice de l’accompagner dans la présidentielle contre Donald Trump et de devenir, en cas de victoire, la première femme vice-présidente des Etats-Unis.

 

NEW YORK – La chute du transport aérien depuis le début de la pandémie est venue s’ajouter aux déboires de l’avionneur Boeing, qui prévoit de réduire encore ses cadences de production, de licencier plus de personnel et d’arrêter la production du mythique « Jumbo Jet » 747 en 2022.

 

WASHINGTON – Le président de la Banque centrale américaine a exhorté mercredi les politiques à prendre des nouvelles mesures de soutien aux entreprises et ménages alors que la reprise de la pandémie de coronavirus aux Etats-Unis ralentit la reprise économique.

 

BAMAKO – Le plan de sortie de crise au Mali a essuyé mercredi un triple revers: l’opposition a réclamé à nouveau le départ du président Keïta, elle a rejeté la main tendue par le Premier ministre et des députés ont refusé d’obtempérer à une demande de démission des Etats d’Afrique de l’Ouest.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Le ministre allemand des Finances Olaf Scholz a assuré mercredi avoir partagé lors d’une audience parlementaire « tout ce que nous savons » sur le gigantesque scandale de fraude impliquant le prestataire financier Wirecard, qui met le gouvernement d’Angela Merkel sous pression.

 

WASHINGTON – Le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin a affirmé mercredi qu’il ferait « cette semaine » une nouvelle recommandation au président Donald Trump sur le sort du réseau social TikTok, que Washington soupçonne d’entretenir des liens trop étroits avec la Chine.

 

ISTANBUL – La Turquie a adopté mercredi une loi qui renforce considérablement les pouvoirs des autorités sur les réseaux sociaux, une mesure dénoncée par les défenseurs de la liberté d’expression comme une porte ouverte à la censure.

 

RYAD – Les séparatistes du sud du Yémen ont annoncé mercredi renoncer à leur autonomie et se sont engagés à mettre en oeuvre un accord de partage du pouvoir avec le gouvernement, suscitant l’espoir d’une réconciliation entre ces deux camps alliés contre les rebelles Houthis.

 

MADRID – Pertes abyssales, explosion des provisions face aux risques d’impayés: les grandes banques européennes ont été fortement secouées au second trimestre par l’impact économique de la pandémie de nouveau coronavirus.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – L’actrice américaine Ashley Judd peut finalement poursuivre pour harcèlement sexuel le producteur déchu Harvey Weinstein, qu’elle accuse d’avoir ruiné sa carrière pour avoir résisté à ses avances, a jugé mercredi une cour d’appel de Californie.

 

NEW YORK – Des survivants de l’Holocauste demandent à Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook, de retirer du réseau social les contenus négationnistes, dans un message vidéo publié mercredi.

 

PARIS – Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont promis de fournir au gouvernement britannique 60 millions de doses de leur vaccin contre le Covid-19, sur fond de compétition planétaire pour mettre la main sur les précieuses doses.

 

WASHINGTON – Une publication de Madonna sur Instagram a été bloquée par le réseau social au motif qu’elle propageait de fausses informations sur le coronavirus, après que la superstar de la chanson eut posté un extrait d’une vidéo également retweetée par Donald Trump.

(afp)

Burkina: Zéphirin Diabré ne croit pas trop au « vote ethnique » mais en la « démocratie ethnique »

Burkina-Elections

Burkina: Zéphirin Diabré ne croit pas trop au « vote ethnique » mais en la « démocratie ethnique »

Ouagadougou, 29 juil.2020 (AIB) – L’opposant burkinabè Zéphirin Diabré a affirmé qu’il ne croit pas trop au « vote ethnique», mais dit reconnaître l’existence de «la démocratie ethnique».

«A supposer que mon ethnie (Bissa) ait voté à 100% pour moi, ce qui n’est pas le cas, sans omettre qu’il y a des députés MPP (pouvoir) et CDP (opposition) qui sont Bissa, comment se fait-il qu’étant d’une communauté qui représente 5% de la population, j’ai fait 30% (à la présidentielle de 2015)?», s’est interrogé Zéphirin Diabré.

Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) réagi dans une interview à paraître demain jeudi dans le quotidien public Sidwaya.

«Parmi les 14 candidats en 2015, j’ai battu certains qui étaient d’une certaine obédience ethnique et qui ont obtenu 1 ou 2% y compris dans leurs villages. Je ne crois donc pas trop au vote ethnique», a poursuivi M. Diabré.

A en croire Zéphirin Diabré, si son parti n’a obtenu aucun député dans le Sahel, lors des législatives de 2015, ce n’est pas parce que les Peulh sont contre les Bissa.

Pour M. Diabré, «en politique, c’est le relai que vous avez quelque part qui fait qu’on vote pour vous».

«Il a fallu attendre les municipales de 2016, lorsque nous avons bénéficié de l’apport d’un leader (Peulh) de la région pour que nous fassions une percée dans l’Oudalan», a-t-il expliqué.

En revanche, le chef de file de l’opposition a laissé entendre que le sujet de l’ethnie n’est pas tabou, car «la démocratie du Burkina Faso est par définition ethnique».

«Quand vous voulez être député, l’on vous dit d’aller chez vous. A part Ouagadougou et Bobo-Dioulasso qui sont cosmopolites, il faut retourner dans sa province d’origine pour être élu député», a-t-il expliqué.

Le Burkina Faso a une soixantaine d’ethnies et les Mossi constituent la grande majorité, note-t-on.

En rappel Zéphirin Diabré a été candidat malheureux aux élections présidentielles de 2015 face au président Roch Kaboré (Mossi), candidat à sa propre succession au scrutin de novembre 2020.

Agence d’information du Burkina

GY/ata/ak

Photo d’archive: aouaga.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présidentielle : «Je suis la personne idoine dont le Burkina a besoin», Zéphirin Diabré

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Présidentielle : «Je suis la personne idoine dont le Burkina a besoin», Zéphirin Diabré

Ouagadougou, 29 juil. 2020 (AIB) – L’opposant et candidat à la présidentielle de novembre 2020, Zéphirin Diabré a assuré, qu’il est «la personne idoine» dont le Burkina Faso a besoin pour imprimer un nouveau départ.

«Le Burkina Faso a besoin d’un nouveau départ imprimé par des gens en qui ont peut avoir confiance pour que la trajectoire ne soit pas parsemée d’accidents mortels. Aujourd’hui, je suis la personne idoine pour apporter ce nouveau départ», a déclaré Zéphirin Diabré, dans une interview à paraître demain jeudi dans le quotidien public Sidwaya.

Le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), s’est réjoui car Dieu lui a donné la chance d’avoir un parcours qui le prépare à assumer les hautes fonctions de la magistrature suprême.

«La fonction présidentielle est une fonction technico-politique. On ne peut pas l’assumer si on ne connait pas le landernau et sur ce plan, j’ai un parcours qui parle de lui-même», a-t-il assumé.

En rappel, Zéphirin Diabré a occupé le portefeuille de l’Industrie, du Commerce et des Mines (1992-1994) puis celui de l’Économie, des Finances et du Plan (1994-1996) dans le gouvernement de l’ex Premier ministre et actuel président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Il a également occupé de hautes fonctions au Programme des Nations-Unies pour le développement et à Areva, devenu Orano.

«Ce parcours fait donc que sur la connaissance de l’économie réelle de notre pays, je n’ai pas de leçon à apprendre», a expliqué M. Diabré.

Pour avoir été l’un des pionniers du mouvement insurrectionnel d’octobre 2014 ayant renversé le régime du président Blaise Compaoré, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) assure qu’il compte gérer le pouvoir, en tenant compte des aspirations du peuple insurgé.

Zéphirin Diabré s’est également présenté comme un homme conciliant pouvant travailler avec «toutes les tendances», afin de résoudre «le gros problème de réconciliation nationale».

«J’ai accueilli le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) à la place de la Révolution (18 janvier 2014, ndlr). Ils sont au pouvoir aujourd’hui et je gère le CFOP avec l’ancienne majorité (CDP) que j’ai combattue. Cela veut dire que demain, je peux gouverner le Burkina Faso avec le MPP à ma gauche et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) à ma droite et vice-versa», a-t-il argumenté.

Rappelons que Zéphirin Diabré est arrivé deuxième à la présidentielle de novembre 2015, derrière le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré (candidat à sa propre succession pour l’élection du 22 novembre prochain).

Agence d’information du Burkina

GY/ata/ak

Photo: Zéphirin Diabré officiel

 

 

Issa Kaboré signe à Man City et aussitôt prêté à Malines FC

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Issa Kaboré signe à Man City et aussitôt prêté à Malines FC

Ouagadougou, 29 juil. 2020 (AIB) – Le latéral droit burkinabè Issa Kaboré a signé mercredi à Manchester City (Man City) en Premier League anglaise, mais a été aussitôt prêté à Malines (Belgique) où il a évolué la saison dernière, a-t-on appris de sources médiatiques.

Le club anglais de Man City a officialisé mercredi l’arrivé du défenseur burkinabè Issa Kaboré (19 ans) mais l’a aussitôt prêté au club belge de Malines FC pour la saison 2020-2021.

Les Skyblues qui doivent gérer un mercato mouvementé enregistrent les départs de David Sylva (fin de contrat), de John Stones ou Nicolas Otamendi. Pour les arrivées, les pensionnaires de l’Etihad Stadium seraient sur Nathan Aké et Ferran Torres.

Issa Kaboré est un produit de l’équipe de Bama, Rahimo FC (Burkina Faso). Après le club de Rahim Ouédraogo, le teigneux latéral droit s’est attaché des services de Malines FC en Belgique.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/  

Décès de Moustapha Semdé, 2e adjoint au maire de Ouagadougou

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Décès de Moustapha Semdé, 2e adjoint au maire de Ouagadougou

Ouagadougou, 29 juil.2020 (AIB) – Le 2e adjoint au maire de Ouagadougou, Moustapha Semdé est décédé mercredi à Ouagadougou, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon les informations parvenues à l’AIB, Moustapha Semdé est décédé d’une crise cardiaque.

Moustapha Semdé avait été nommé directeur de campagne de Lazare Banssé, candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football, après avoir perdu l’élection du président de la Ligue du Centre de football, devant Théophile Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

«Situation explosive au Mali» : Une écrivaine demande le concours des chefs d’Etat de la CEDEAO

«Situation explosive au Mali» : Une écrivaine demande le concours des chefs d’Etat de la CEDEAO

Ouagadougou, 29 juillet 2020(AIB)-L’écrivaine malienne Mariam Dicko, résidant au Burkina Faso, a dans une lettre ouverte, demandé aux chefs d’Etat de la CEDEAO, d’accorder «toute l’attention requise à la situation très explosive» que traverse son pays. Intégral.

«Excellences Messieurs les Chefs d’Etat,

Citoyenne de votre espace communautaire, je viens avec beaucoup d’humilité et un profond respect, vous adresser ce message qui traduit mon modeste et sincère cri du cœur face à la situation que traverse mon cher pays, le Mali.

Il y a sept (07) ans, en juin 2013, je publiais un essai intitulé « LA DEMOCRATIE DES 3 K et le maître de l’Elysée ».

Dans cet essai que je me suis efforcée de vous faire parvenir par l’intermédiaire de vos représentations diplomatiques, j’évoquais la déchirure que connaissait mon pays en proie aux dissensions politiques et aux attaques djihadistes.

Face à cette situation chaotique, tout en exprimant mon immense gratitude à tous ceux qui se sont impliqués dans des tentatives de résolution de la crise malienne, je lançais un appel vibrant tant aux compatriotes maliens, aux autorités de la sous-région qu’à la communauté internationale, pour un retour de la paix, de la cohésion et de la démocratie au Mali.

Dans la présente lettre ouverte que je me permets de vous adresser avec respect et ferveur, je viens vous exhorter très humblement, à accorder toute l’attention requise à la situation très explosive que traverse le Mali.

Je reconnais que vous en faites une préoccupation constante et vous en remercie infiniment. Mais en tant que citoyenne, je ne peux m’empêcher de vous exprimer ma très vive inquiétude et ma peur face au grand danger auquel sont confrontés, non seulement mon pays bien-aimé, mais aussi la sous-région toute entière.

C’est la raison pour laquelle j’élève ma petite et patriotique voix pour d’abord saluer tous les efforts que vous déployez dans la recherche de solutions à la situation, et ensuite vous supplier de consentir plus d’initiatives et de faire tout ce qui est humainement possible afin de sauver le Mali fortement éprouvé.

Que Dieu et toutes les puissances sur lesquelles chacun s’appuie, vous aident à réussir cette noble et salvatrice mission, pour le retour de la paix au Mali, la stabilité de la sous-région, le renforcement de la démocratie, le développement socio-économique durable de chaque pays, et le bonheur des populations qui n’ont que trop souffert.

Veuillez agréer, Excellences Messieurs les Chefs d’Etat, l’expression de ma haute et déférente considération».

Mariam DICKO, Ecrivaine malienne résidant au Burkina Faso.

Balés : La très difficile gestion des déplacés de Sibi 

Femmes et enfants installés à Sibi crient à l'aide.

Burkina-Insécurité-Déplacés-Internes

Balés : La très difficile gestion des déplacés de Sibi 

Ouagadougou 23 juillet 2020 (AIB)-Les autorités des Balés (Ouest) ne savent pas où donner la tête, devant le dénuement de près de 3000 personnes ayant fui les exactions terroristes, auxquels se sont joints des individus surtout intéressés par l’orpaillage et la forêt classée de Soroboly.

 «Les terroristes ont décidé de ne pas nous laisser vivre chez nous», soupire Seydou Yongo, en cette matinée du 18 juin 2020 au village de Sécaco (Ex Société d’exploitation des carburants coloniaux).

Le sexagénaire a quitté Kelbo dans le Soum (Nord) avec ses deux épouses et ses vingt enfants et petits-enfants, pour se réfugier dans la commune de Sibi (15Km de Boromo, Balés, Boucle du Mouhoun, Ouest).

Seydou Kelbo n’est pas le seul à avoir fui les exactions terroristes. Ils sont plus de 950 mille à l’échelle du Burkina Faso et près de 2702 à se réfugier à Sibi, à la date du 5 juin 2020.

«Nous avons échappé aux terroristes mais nous ne sommes pas à l’abri de la famine», se lamente Alimata Belem, une fillette aux bras et également mère de cinq autres enfants.

Seydou Yongo est l’un des premiers déplacés installés à Sécaco.

Après avoir erré dans le camp de déplacé de Kongoussi (Centre-nord) avec sa famille depuis des mois sans aide, un autre déplacé a dû trouver refuge avec sa famille le 20 mai 2020 sur le site de déplacé de Sibi.

Mais la majorité des déplacés, arrivés en 2019 selon le maire de Sibi Issifou Ganou, sont repartis dans deux sites dont Sibi (1087 personnes) et Sécaco (1615 personnes).

«A la demande du préfet, nous avons trouvé un site pour les installer», a indiqué le porte-parole du chef de village de Sécaco, Kalifa Ko.

Pour M. Ko, il était de leur devoir de leur accorder l’asile car ces déplacés ne sont pas là de gaité de cœur.

                                  De dures conditions de vie

Ces déplacés qui ont réussi à trouver un abri, disent avoir été recensés, mais l’aide se fait toujours attendre.

«J’ai vu mes vivres partir en fumé. Je n’ai rien pu sauver. Ils (terroristes) ne m’ont pas laissé l’occasion de prendre ni extrait de naissance ni papier d’identité car il fallait se sauver en toute vitesse », se morfond un déplacé venu de Silgadji dans le Sahel(Nord).

Madame Sawadogo, mère de cinq enfants souhaite que son premier fils et son mari ne reviennent pas bredouillent du site d’or où ils y sont depuis trois jours.

Sur le site de Sibi, on dénombre également plus d’une trentaine de femmes nourrices avec des bébés de moins d’un mois à un an.

La plupart d’elles sont arrivées en état de grossesse dont certaines presqu’à terme. D’autres sont arrivées sur les lieux avec leurs bébés.

Ces nourrices confient manquer du lait pour alimenter leurs nourrissons car elles n’ont pas de quoi manger.

«Nous sommes inquiets dès que la pluie s’annonce», a affirmé Zenabo Sawadogo.

Alimata Belem s’inquiète lorsque la pluie s’annonce.

En plus des problèmes de toits, de nourriture, il ressort que ces personnes sont confrontées à la difficulté d’accès à l’eau.

Le maire de Sibi, Issifou Ganou, tout en dépeignant la situation difficile de ces populations, a indiqué que sa commune a réalisé plusieurs forages.

Seulement avec le flux important des déplacés et des orpailleurs, ces forages sont insuffisants, précise-t-il.

Et pour couronner le tout, poursuit-il, «certains propriétaires terriens menacent de récupérer leurs terres qui constituent des sites de déplacés pour s’adonner à l’agriculture pendant l’hivernage».

Mais M. Ganou rassure qu’un terrain d’entente a été trouvé avec ces propriétaires terriens. Ils ont pour ce faire, réuni les déplacés de Sibi dans un site au lieu de deux comme au départ.

Face à l’ampleur des besoins, le maire de Siby dit avoir l’impression que sa commune est oubliée.

«J’ai l’impression que ma commune n’est pas prioritaire », a-t-il dit, tout en précisant que la mairie ne dispose pas de ligne budgétaire pour la prise en charge de cas, même les plus graves.

                                            Survivre en attendant…

  Mais en attendant une quelconque aide des autorités gouvernementales, certains déplacés ont développé des initiatives pour survivre telles que le petit commerce ou des activités d’orpaillages.

«Ce sont nos enfants et nos maris qui travaillent au niveau du site d’or pour s’occuper de nous», renchérie la déplacée de Kelbo Zenabo Sawadogo.

Dans leurs activités d’orpaillage, certains déplacés pu acquérir des lopins de terre au prix variant entre 50mille et 75mille francs FCFA, soit pour construire des maisonnettes de dix tôles, soit pour construire des huttes.

Alors que certains d’entre eux sont coincés à vingt dans une maisonnette de dix tôles, ceux qui vivent dans des huttes ont peur de l’hivernage.

Ces derniers souhaitent s’installer définitivement car selon eux, ils ne comptent plus retourner d’où ils viennent. Ils demandent également à la mairie, des terres pour cultiver.

«La mairie ne dispose pas de terre agricole. Il n’y a que les propriétaires terriens qui peuvent consentir de prêter des terres à des gens pour cultiver. La mairie ne peut qu’enregistrer ces concessions dans un registre», a claironné le maire.

Le maire de Sibi Issoufou Ganou appelle à agir en faveur des déplacés.

Le Haut-Commissaire de la province des Balé Yaya Sanou a souligné qu’après avoir fait le point de la situation des déplacés de l’ensemble de la province aux plus hautes autorités, un soutien a été obtenu.

Mais selon lui, au vue du nombre important de ces déplacés, on n’a pu toucher tout le monde.

«Nous avons donc opté de repartir avec ceux de Fara, Poura et Boromo où il y a également un nombre important de déplacés», a justifié M.Sanou

«Les déplacés de Sécaco sont des orpailleurs qui, à cause de l’insécurité, se sont retrouvés ici pour continuer leurs activités d’orpaillage.  En même temps ils font d’une pierre deux coups. Donc c’est difficile de les traiter de la même manière que les autres », a expliqué Yaya Sanou.

 

                Des velléités d’exploitation de la forêt classée de Soroboly

 Le maire parle de calculs visant à obtenir le statut de déplacé et en même temps pouvoir mener des activités d’orpaillage.

« Au moment où la situation sécuritaire se dégradait au niveau de la zone du Nord et du Sahel, nous avons accueilli des gens qui sont venus directement de ces localités pour s’installer ici et, ce, en traversant toutes les autres communes », a soutenu Issifou Ganou.

En plus d’être attiré par l’activité d’orpaillage, Yaya Sanou soupçonne des velléités de convoitise et d’exploitation de la forêt classée de Soroboly à des fins agricoles.

Le Haut-commissaire souhaite que la forêt classée de Soroboly soit préservée.

«Comme ils s’y sont installés et que personne ne les empêche, ils se disent qu’ils peuvent faire des champs dans la forêt », a poursuivi le Haut-commissaire.

«Lors de nos rencontres avec eux, certains ont eu à me signifier clairement que la forêt classée appartient à l’Etat et non à la commune », a confié Issifou Ganou, craignant ainsi la disparition de la forêt.

Pour ce faire, le Haut-Commissaire a évoqué la nécessité de la prise de mesures idoines afin de délocaliser ces déplacés vers un autre site d’accueil afin de préserver cette forêt, classée sur le plan mondial comme un site d’une importance capitale.

Agence d’information du Burkina

Rabiatou SIMPORE

rabysimpore@yahoo.fr

Crédit Photo : Aminata CISSE.

 

 

 

 

Burkina/Covid-19 : Le ministre Dandjinou suggère un challenge de port de masque

Burkina/Covid-19 : Le ministre Dandjinou suggère un challenge de port de masque

Ouagadougou, 29 juil. 2020 (AIB)-Le ministre burkinabè de la Communication Rémis Fulgance Dandjinou, constatant le relâchement du port du masque dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a suggéré mardi, un challenge sur les réseaux sociaux, afin de renverser la donne.

«Les journalistes que nous sommes, avons la lourde responsabilité d’être des faiseurs d’opinion. Je voudrais donc vous lancer un challenge.

Qu’à partir d’aujourd’hui, chacun de vous puisse poster sur sa page (Facebook), au moins une fois dans la semaine, le masque qu’il porte afin que ça ne soit pas un challenge biim qu’on voit (actuellement) mais un challenge : ‘’Je porte mon masque et j’essaie de lutter contre la Covid-19 ‘’» a suggéré mardi Rémis Fulgance Dandjinou.

Le ministre burkinabè de la Communication a fait cette proposition parce qu’il a constaté lors de la conférence de presse sur la réouverture des frontières aériennes (le 1er août) que «beaucoup» de ses collègues ne portaient pas le masque.

Selon le porte-parole du gouvernement, la réouverture des frontières n’est pas synonyme de la fin de la pandémie au Burkina Faso, en témoigne les cas importés et les contaminations communautaires recensés dernièrement.

En rappel, le gouvernement burkinabè a rendu obligatoire le port du masque depuis le 11 mai 2020.

A la date du 26 juillet 2020, le Burkina Faso enregistre 1106 cas confirmés de Covid-19, dont 935 guéris, 53 décédés et 118 en soins.

Agence d’Information du Burkina

GY/ATA

 

 

 

Réouverture des frontières aériennes : Le Burkina édicte des consignes anti-Covid

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Réouverture des frontières aériennes : Le Burkina édicte des consignes anti-Covid

Ouagadougou 28juil. 2020 (AIB)-Le Burkina Faso a édicté mardi, un certain nombre de mesures anti-Covid, devant accompagner la réouverture de ses frontières aériennes à partir du 1er août.

 «Aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture des frontières aériennes le 1er août prochain à zéro heures », a affirmé le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Remis Fulgance Dandjinou.

Pour M. Dandjinou, certaines réalités sont prises en compte telles que le déplacement des voyageurs, la reprise des activités économiques et la maîtrise de la pandémie de la maladie à coronavirus.

Le porte-parole du gouvernement s’exprimait mardi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.

Le 21 mars dernier, le président du Faso Roch Kaboré avait décidé de la fermeture des frontières terrestres, ferroviaires et aériennes pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays.

Le ministre en charge de la Communication, a souligné qu’un certain nombre de dispositif sanitaires ont été mis en place pour assurer que la propagation ne se reprenne pas avec cette réouverture des frontières.

Pour l’instant, la réouverture des autres frontières n’est pas à l’ordre du jour, a précisé Remis Fulgance Dandjinou.

Selon la ministre de la Santé Claudine Lougué, les départements en charge en charge Transports, de la Sécurité, des Affaires étranges, de l’intégration régionale, de l’Administration territoriale et de la Communication se sont inspirés des directives régionales pour élaborer les consignes pour l’ouverture des frontières aériennes.

Mme Lougué a expliqué que le voyageur doit visiter le site du ministère de la Santé afin de s’informer des conditions d’entrer au pays, il doit également disposer d’un test de covid-19 négatif datant d’au plus de cinq jours.

Les passagers testés positifs seront confinés à l’hôtel à leurs frais, a indiqué la ministre.

Elle a indiqué que la compagnie de voyage doit appliquer les mesures barrières qui sont entre autre le port des masques,  la distanciation sociale, le dispositif de lave-mains etc.

La ministre de la Santé a signalé que la compagnie aérienne ne doit pas embarquer un passager présentant une fièvre supérieur ou égale à 38C° et des signes de covid-19.

A écouter le ministre en charge des transports Vincent Dabilgou, l’ouverture des frontières aériennes du Burkina tiennent compte des directives internationales, régionales et sous régionales dans la lutte contre la  covid-19.

De son avis, le Burkina Faso peut rouvrir les aéroports de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso car avec sa gestion de la maladie à coronavirus, le pays enregistre moins de cas importés et communautaires.

En rappel, depuis le 09 mars 2020 le Burkina enregistre 1105 cas confirmés et 121 sous traitement.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

 

 

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Burkina : Lancement d’un projet de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes

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Burkina : Lancement d’un projet de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes

Ouagadougou, 28 Juillet 2020 (AIB)- Un projet de sensibilisation à l’exercice des droits sexuels et reproductifs, d’une durée de trois ans, a été lancé mardi au profit de deux régions du Burkina Faso, pays dans lequel la fécondité des adolescents et des jeunes demeure élevée.

La présidente de l’Association Kimi, Sika Kaboré a présidé  mardi, le lancement du projet de renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans les régions du Centre et du Centre-ouest.

Elle a indiqué que la «mise en œuvre du projet (qui a une durée de trois ans), devra contribuer à terme à renforcer l’accès des jeunes et des adolescent(e)s des régions du centre et du centre-ouest, à l’information et aux services de santé sexuelle et de la reproduction».

«Il va faciliter la synergie d’actions entre les différentes interventions en la matière et également relier l’offre des SSR aux opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication», a-t-elle affirmé.

Le projet est lancé au Burkina Faso dans un contexte où la fécondité des adolescentes et des jeunes est très élevée.

Selon le dossier de presse, 23,8% des jeunes et adolescents burkinabè âgés entre 15 et 19 ans ont déjà commencé une vie féconde, notamment 29,2% en milieu rural et 12,6% dans les villes.

D’après la présidente de l’Association Burkinabè pour le Bien-être Familial (ABBEF) Wendyam Kaboré, le Centre et le Centre-ouest, ont été choisi pour la mise en œuvre du projet parce que c’est dans ces deux régions, «qu’il y a le plus de besoin».

Aussi Sika Kaboré a saisi l’occasion pour lancer «un appel solennel aux élus locaux, aux leaders coutumiers et religieux, aux acteurs de l’éducation, de la santé et aux parents à soutenir les activités qui seront développées dans le cadre du projet dans les régions cibles».

La mise en œuvre du projet sera assurée par l’Association Kimi et l’Association Burkinabè pour le Bien-être Familial (ABBEF).

De l’avis de Wendyam Kaboré, il sera créé des espaces spécifiques où les jeunes auront accès aux informations sur la santé sexuelle et reproductive.

Il est également prévu, a-t-elle déclaré, des formations de prestataires pour la prise en charge des problèmes des jeunes.

Il sera également procédé, a-t-elle terminé, à la coordination, au suivi et au renforcement des compétences de tous les acteurs qui vont intervenir dans le projet.

Aux jeunes, la présidente de Kimi, par ailleurs épouse du président du Faso, Sika Kaboré a indiqué qu’ils sont «les principaux acteurs mais aussi bénéficiaires du projet».

«Les résultats qui seront atteints au soir du bilan dans trois ans seront à la dimension de votre mobilisation et de l’intérêt que vous aurez su lui réserver», a-t-elle déclaré aux jeunes.

La représentante des bénéficiaires Stéphanie Thiombiano s’est réjouie de l’avènement de ce projet qui permettra selon elle, de renforcer l’information au profit de ses pairs des deux régions.

«Le projet permettra de mettre à notre disposition des services adaptés à nos besoins et de créer un environnement favorable à l’exercice de nos droits fondamentaux en matière de santé et de la reproduction», a-t-elle affirmé.

La signature de l’échange de note portant convention de financement du projet a eu lieu le 12 mars 2020 entre l’Ambassade du Japon au Burkina Faso et le Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la population au Burkina Faso (UNFPA) en présence de la présidente de la Fondation Kimi.

Sa finalisation résulte des efforts incessants des plaidoiries de la présidente de la Fondation Kimi, a indiqué, le ministre en charge des affaires Etrangères Alpha Barry.

Pour le représentant Résidant de l’UNFPA, son organisation œuvre entre autre pour révéler à la jeunesse son plein potentiel.

D’où sa participation à ce projet, qui va permettre, a-t-il indiqué, de faire la promotion des droits de la jeunesse et de garantir les conditions adéquates pour sa santé en général et pour sa santé sexuelle et reproductive en particulier.

Selon le chargé d’Affaires à l’Ambassade du Japon Masamichi Ito, l’organisation japonaise pour la coopération internationale en planification familiale (JOICFP), acteur du projet ; a montré sa force  en matière de plaidoyer en faveur de la SSR.

«La synergie d’action et le partage d’expériences contribueront à la réussite de ce projet de trois ans dont le budget est 1 milliard 60 millions de FCFA», a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina

Gy/Wis

Photos: UNFPA

 

 

 

Burkina / développement : «Nos décisions doivent coïncider avec les priorités réelles des populations» (Premier ministre)

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Burkina/développement : «Nos décisions doivent coïncider avec les priorités réelles des populations» (Premier ministre)

Boromo 26 juil. 2020 (AIB)- Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a affirmé dimanche dans la province des Balés, que les décisions du gouvernement doivent correspondre aux préoccupations réelles des populations pour un meilleur développent du Burkina Faso.

«Nous devons apprendre à faire en sorte que nos décisions coïncident avec les priorités réelles du terrain pour un développement de notre pays», a indiqué le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Pour M. Dabiré, les priorités décidées par le gouvernement dans les administrations et les bureaux ne sont pas toujours en adéquation avec les priorités du terrain.

Le patron de l’exécutif burkinabè s’exprimait hier dimanche à Boromo, chef-lieu de la province des Balé, au terme d’une tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun entamée jeudi à Solenzo.

«Pendant que vous parlez de construction d’infrastructures sanitaires, les populations vous parlent d’infrastructures hydrauliques, pendant vous parlez de construction d’établissement scolaires, les populations vous parlent d’infrastructures de santé », a-t-il confié.

Pour Christophe Dabiré, le gouvernement doit changer sa méthode de travailler pour faire en sorte que les priorités déterminées pour chacune des régions tiennent compte des priorités réelles des populations.

«Bien évidemment, que ce soit que la santé, que ce soit les infrastructures routières, que ce soit les établissements scolaires, ce sont des problèmes de développement économique et social », a-t-il expliqué.

D’après le Premier ministre, le développement économique et social qui est un processus dynamique doit être consolidé par des réalisations d’infrastructures nouvelles pour renforcer les acquis obtenus des années antérieures.

«Aujourd’hui, nous sommes dans l’élaboration d’un nouveau référentiel pour le développement après avoir réussi, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina. Nous devons maintenant réfléchir sur les perspectives d’avenir », a-t-il signalé.

M. Dabiré s’est dit convaincu que si son gouvernement est parvenu à ces résultats malgré l’adversité liée à la situation sécuritaire, sanitaire, à la fronde sociale et à l’effritement de la cohésion sociale, c’est parce qu’il y a un leader, en la personne du président du Faso, Roch Kaboré qui sait opérer les choix.

Selon lui, l’Etat continuera à développer sa vision prospective avec l’élaboration du nouveau référentiel de développement économique et social, en vue d’améliorer ses performances pour les cinq prochaines années.

«Je crois que le fait d’être sortie à leur contact nous a permis de recueillir leurs préoccupations et revoir notre méthode de travail pour un mieux-être de nos populations », a conclu  Christophe Dabiré.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

Burkina : la CEEDAO et l’Union européenne offrent 954 tonnes de riz aux ménages vulnérables

Burkina-UE-CEDEAO-Coopération-Don

Burkina : la CEEDAO et l’Union européenne offrent 954 tonnes de riz aux ménages vulnérables

Ouagadougou 28 juil. 2020 (AIB)- La CEDEAO et l’Union européenne ont offert hier lundi, 954 tonnes de riz au profit de ménages burkinabè affectées par le terrorisme et la Covid-19, renseigne le quotidien d’Etat « Sidwaya ».

Selon le journal public Sidwaya, 954 tonnes de riz dont 284 tonnes de la CEDEAO et 670 tonnes de l’Union européenne, ont été octroyées hier lundi, aux ménages vulnérables touchés par le terrorisme et la Covid-19.

Pour le représentant-résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Tièna Coulibaly, ces deux dons viennent en complément aux appuis multiples que sa communauté apporte au Burkina depuis l’apparition de la maladie à coronavirus.

M. Tièna a signalé qu’actuellement plus de 2 millions 152 mille personnes sont en situation alimentaire difficile dont des déplacés internes et des enfants malnutris.

«C’est la raison pour laquelle, la Commission de la CEDEAO a décidé d’apporter le soutien de la région au Burkina Faso, à travers son fonds des urgences humanitaires et l’appui de l’Union européenne dans le cadre du projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest», a-t-il soutenu.

Il a précisé que le même geste a été fait au Mali, au Niger et au Sénégal dans le cadre de la lutte contre les effets de la Covid-19

A écouter le chargé de programme sécurité alimentaire Afrique de l’Ouest/ Union européenne, Amadou Hébié, 1 milliards 600 millions ont été mobilisés pour venir en aide à ces trois pays.

M. Hebié a expliqué que pour le Burkina, l’appui vient en complément aux efforts déjà faits par l’Union, au profit des populations.

«Ces dons seront remis notamment aux personnes déplacées internes qui souffrent énormément de plusieurs conséquences, dont la crise alimentaire», a-t-il indiqué.

Depuis 2016, le Burkina Faso en proie à des attaques terroristes qui occasionné   environ 860 mille personnes déplacés internes, plus de 900 morts et de nombreux blessés et de dégâts matériels.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

 

Burkina/Elections : plus de 2 300 000 d’électeurs inscrits (CENI)

Burkina/Elections : plus de 2 300 000 d’électeurs inscrits (CENI)
Koudougou 28 juillet 2020 (AIB) – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry a révélé mardi, que plus de 2 300 000 de Burkinabé se sont inscrits sur les listes électorales.
« Nous avons franchi la barre de 2 300 000 enrôlés pour les prochaines élections », a affirmé le président de Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, ce mardi à Koudougou, ville située à 100 km à l’Ouest de Ouagadougou.
A quatre mois des élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre, il a qualifié ce chiffre d’«inédit ».
Pour les données de l’enrôlement déjà compilées, il a fait noter que les jeunes se sont « relativement » faits enrôler. Les 18 à 35 ans représentent plus de 52% des électeurs inscrits.
M. Barry a regretté la «faible participation » des femmes, à peine 42% des inscrits. « Ce qui n’est pas conforme aux chiffres disponibles. Ce n’est pas très reluisant», a déploré Newton Ahmed Barry.
Depuis Koudougou où il prend part à l’atelier de formation sur la publication des listes électorales et le contentieux y relatif, le président de la CENI a dressé un bilan positif du processus d’enrôlement qui, selon lui, s’est déroulé dans les «meilleures conditions possibles».
Les opérateurs de kits ont pu parcourir environ «83% des villages, 94% des communes, les 45 provinces et les 13 régions» du Burkina.
«Nous avons pu réussir la phase la plus difficile, celle de terrain», s’est félicité Newton Ahmed Barry.
En juin, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonçait que, sur un potentiel de 4,5 millions nouveaux électeurs, seulement 1,1 million était enrôlé à mi-parcours, dont même pas 20 % de moins de 25 ans.
Agence d’information du Burkina
DS/ata/ak

Examen scolaire et crise au Mali se déportent à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Examen scolaire et crise au Mali se déportent à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 juillet 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi abordent l’actualité internationale marquée par la crise au Mali, sans oublier celle nationale, avec l’organisation de l’examen du Baccalauréat, session 2020.

«Baccalauréat 2020 : Hivernage et Covid 19, les deux épreuves de la session», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, à une semaine des épreuves écrites de la session 2020  du baccalauréat, le comité d’organisation a indiqué que tout est fin prêt pour son bon déroulement, en dépit de l’inaccessibilité parfois de certains centres d’examen en raison des pluies et du contexte de coronavirus.

Sidwaya, le quotidien national renchérit que pour la session 2020 du Bac, «tout est fin prêt, selon les organisateurs», précisant que le comité d’organisation a animé, une conférence de presse, hier lundi à Ouagadougou.

Pour sa part, Le Quotidien (privé) titre : «Baccalauréat session 2020 : 125 805 candidats à l’assaut du premier diplôme universitaire».

A ce propos, Le Pays renseigne que pour la présente session du Bac, le nombre d’inscrits est en hausse, soit «15 297 candidats de plus par rapport à 2019».

Dans son ‘’Dialogue intérieur’’, le même journal revient sur la situation au Mali, faisant remarquer que «la CEDEAO marche sur des œufs», relatant que les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l »Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis en sommet extraordinaire par visioconférence, hier lundi.

Et de mentionner que l’objectif de la rencontre était de «jouer les pompiers dans la crise malienne qui est devenue une préoccupation majeure depuis que la démocratie s’y est trouvée menacée par la volonté affichée des contempteurs du président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), de le pousser à la sortie du pouvoir par la pression de la rue».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Sommet visioconférence de la CEDEAO sur le Mali : les chefs d’Etats réchauffent les plats de Goodluck Jonathan».

Le confrère rappelle qu’«après l’échec des cinq médiateurs de luxe de la CEDEAO le 19 juillet, hier c’est carrément un sommet virtuel de l’organisation dirigée par son président en exercice Mahamadou Issoufou, qui s’est tenu ce 27 juillet sur la crise multiple au Mali».

Aujourd’hui au Faso énumère des recommandations issues de la réunion, à savoir : «Respect des institutions républicaines», «Elections législatives partielles pour remplacer les 31 députés dont les sièges sont querellés, y compris l’occupant du perchoir», «Recomposition de la Cour constitutionnelle »

Selon le confrère, la rencontre a aussi préconisé la «mise en place d’un petit cabinet avec les ministres de la Défense, Sécurité, Affaires étrangères pour expédier les affaires courantes avant la formation d’un gouvernement d’union nationale » et «sanctions éventuelles aux contrevenants au processus de normalisation».

Le quotidien national Sidwaya publie un communiqué de presse du service d’information de la présidence du Faso, avec comme titre: « Sortie de crise au Mali: La CEDEAO recommande la démission immédiate de 31 députés ».

L’Observateur Paalga évoque le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, informant que sitôt annoncées, les recommandations de la CEDEAO sur la crise malienne ont été rejetées.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 JUILLET 2020

 

PARIS – « Bulle de contact » rétrécie en Belgique, déplacements restreints au Maroc et port du masque obligatoire dès mardi dans les commerces du canton de Genève : de nombreux pays durcissent leurs mesures sanitaires pour tenter de freiner la pandémie, qui a franchi la barre des 650.000 morts.

 

WASHINGTON – Plutôt que de remettre l’économie à l’arrêt, Donald Trump parie sur la découverte rapide d’un vaccin et de nouveaux traitements pour contenir la pandémie, qui a encore contaminé un demi-million d’Américains en huit jours, dont son conseiller à la sécurité nationale.

 

PARIS – Près de 7 millions d’enfants supplémentaires dans le monde pourraient souffrir des effets de la malnutrition à cause de la crise économique et sociale causée par la pandémie de Covid-19, selon une estimation de l’Unicef publiée mardi.

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a indiqué lundi avoir déjoué « une tentative d’infiltration d’une cellule terroriste » et ouvert le feu sur des hommes armés, juste après qu’ils ont franchi la frontière nord avec le Liban.

 

CHENGDU (Chine) – La Chine a pris possession lundi du consulat des Etats-Unis à Chengdu (sud-ouest) peu après le départ expéditif des derniers fonctionnaires américains, au terme d’un épisode diplomatique évocateur de la Guerre froide.

 

BAGDAD – Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a ordonné lundi une enquête sur la mort de deux manifestants, tentant de donner des gages à des protestataires qui l’accusent de reproduire les violences de son prédécesseur.

 

WASHINGTON – La « conscience du Congrès », John Lewis, icône de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis, a reçu lundi un hommage solennel de ses pairs sous la coupole du Capitole, un honneur réservé aux plus hautes personnalités américaines.

 

BAMAKO – Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a constitué lundi un cabinet restreint chargé de négocier la formation d’un gouvernement d’union nationale, conformément aux recommandations d’un sommet extraordinaire l’Afrique de l’Ouest, qui a menacé de « sanctions » les récalcitrants.

 

NEW YORK – Le cours de l’or a atteint lundi un nouveau niveau record, confirmant son statut de valeur refuge face à la pandémie de coronavirus et aux tensions sino-américaines, et aidé aussi par la dépréciation du dollar.

 

PARIS – Conséquence de la reprise de l’activité avec le déconfinement, le nombre de chômeurs a continué de baisser en juin en France, mais il reste à un niveau historiquement élevé, justifiant « la priorité absolue » donnée par le gouvernement à l’emploi face à une rentrée incertaine.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Facebook dispute certaines des demandes de la Commission européenne comme non pertinentes et relevant de la vie privée de ses employés, a indiqué lundi le groupe américain qui fait l’objet d’une enquête depuis Bruxelles sur d’éventuelles pratiques anti-concurrentielles.

 

LONDRES – Les titres du secteur aérien se sont effondrés lundi à la Bourse de Londres, au lendemain de la décision du voyagiste TUI d’annuler tous les séjours des Britanniques en Espagne continentale à partir de lundi et jusqu’au 9 août.

 

MADRID – Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a vivement critiqué lundi la décision du Royaume-uni d’imposer depuis dimanche une quarantaine à tous les voyageurs en provenance d’Espagne, la jugeant « inadaptée ».

 

OTTAWA – Les avocats de la directrice financière de Huawei, arrêtée au Canada fin 2018 à la demande des Etats-Unis, ont exigé lundi la publication de documents des services secrets prouvant selon eux un complot entre le FBI et les autorités canadiennes.

 

PARIS – Il faudra attendre entre 2024 et 2027 pour que le trafic des aéroports parisiens, terrassé par le choc brutal de la crise du coronavirus, retrouve son niveau d’avant-crise, a annoncé lundi le gestionnaire des aéroports parisiens, ADP.

 

DUBLIN – La compagnie aérienne irlandaise Ryanair est tombée dans le rouge entre avril et juin au cours du trimestre « le plus difficile de son histoire », en raison de la paralysie du trafic aérien provoquée par la pandémie.

 

OTTAWA – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau livrera jeudi devant les députés un témoignage très attendu sur l’attribution d’un important contrat à une association qui a rémunéré des membres de sa famille, a annoncé lundi la Chambre des communes.

 

DOHA – Après avoir obtenu la Coupe du monde de football en 2022, le Qatar vise les Jeux Olympiques de 2032. Le riche émirat du Golfe a confirmé lundi son intérêt à se porter candidat malgré des températures caniculaires l’été et le spectre d’un public peu nombreux.

 

LONDRES – Clap de fin pour un procès hollywoodien: après trois semaines d’audiences au parfum de grand déballage, la justice britannique achève mardi d’examiner les poursuites intentées par Johnny Depp contre le tabloïd The Sun, qui l’avait qualifié de mari violent.

 

AFP-cn/dth

 

 

Burkina : Réactions mitigées d’internautes après la condamnation d’activistes

Burkina-Justice-Condamnation-Réactions-Réprobations

Burkina : Réactions mitigées d’internautes après la condamnation d’activistes

Ouagadougou, 26 Juillet 2020(AIB)-La toile burkinabè s’est divisée après la condamnation vendredi de cinq activistes pour outrages à magistrat.

La justice burkinabè a condamné vendredi cinq activistes à des peines allant de 12 à 36 mois de prison pour outrage à magistrat, injures publiques, incitation à la haine des magistrats et à la violence.

Dans un post publié sur sa page Facebook à la suite du verdict, le journaliste Sayouba Traoré affirme que c’est «un jugement inique (qui) vient d’être rendu au Burkina Faso».

«Non pas dans le fond. Non pas dans la forme» mais «inique parce les juges ont choisi d’ignorer des magouilles autrement plus choquantes pour se servir de nos tribunaux afin de vider une querelle personnelle», a-t-il indiqué.

Dans la même dynamique, l’expert Maix Somé a aussi écrit sur sa page Facebook, que «si on laisse passer ça, on est tous des prisonniers en sursis !!!».

«S’il y’a des associations de défense des droits au Burkina qui ne sont pas de vulgaires cache-sexes d’officines politiciennes, c’est le moment pour elles de se manifester !», a-t-il écrit.

D’autres internautes ont toutefois pris le contre-pied de MM Traoré et Somé.

«On dit que l’insurrection (d’octobre 2014) a libéré la parole mais ça ne sous-entend pas dire du n’importe quoi. La peine infligée ne me satisfait pas du tout», a écrit Fernand Lankoande dans le forum de lefaso.net.

Sur le même canal, Walabasse Issa Bande s’extasie : «Bravo à la justice. La récréation est terminée à jamais. Que chacun contrôle son oesophage et son langage. Bravo à la justice burkinabè et courage au procureur».

En rappel, Raouf Bayiré et Moussa Sawadogo sont condamnés respectivement à 36 mois de prison ferme plus 3 millions F CFA d’amende et 12 mois de prison avec sursis plus 1 million d’amende.

Les trois autres activistes Joseph Tarbingou, Blaise Natinga et Joël Ouédraogo écopent chacun de 36 mois de prison dont 12 ferme et 24 avec sursis plus 1 million F CFA d’amende pour les deux premiers et 300 000 F CFA d’amende pour le troisième.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak  

Burkina/Baccalauréat : Les sujets seront en adéquation avec les programmes enseignés (officiel)

Burkina-Education-Examen-Baccalauréat

Burkina/Baccalauréat : Les sujets seront en adéquation avec les programmes enseignés (officiel)

Ouagadougou, 27 Juillet 2020 (AIB)-L’Office du Baccalauréat a rassuré lundi aux 125 805 candidats en lice, que les sujets seront en adéquation avec les programmes enseignés.

125 805 candidats dont 53 286 filles (42,36%) et 72 519 garçons (57,64%) prendront part du 03 au 21 août 2020, au Baccalauréat 2020, soit une augmentation de 15 297 comparativement à la session 2019, a affirmé lundi, le président de l’Université Joseph KI-ZERBO, Pr Rabiou Cissé.

Le Pr Rabiou Cissé s’exprimait lundi lors d’une conférence de presse au cours de laquelle, il a précisé que le coût de l’organisation de l’examen, s’élève à plus de 5 milliards de F CFA.

Selon lui, l’on note 21 095 candidats libres et la tranche d’âge pour l’ensemble des inscrits est comprise entre 15 à 63 ans.

Il a expliqué que 257 centres de composition ont été retenus et répartis dans 77 villes et indiqué que 471 jurys dirigés par 462 présidents (dont 9 auront en charge 2 jurys chacun) ont été mis en place.

De l’avis du Pr Rabiou Cissé, ce sont 42 020 personnes qui seront impliquées dans le déroulement de la session répartis à titre indicatif en 31 140 surveillants, 8 478 correcteurs, 964 secrétaires de jurys et 471 encadreurs pédagogiques.

En dehors de quelques difficultés dans la reprographie et l’insuffisance de moyens roulants, le Pr Rabiou Cissé rassure sur la bonne marche de l’organisation.

Selon le Vice-président de l’Université Joseph KI-ZERBO, Pr Aly Savadogo, le choix des centres d’examen a été fait en tenant compte des aspects sécuritaires et avec les acteurs au niveau local.

Le Directeur de l’Office du Baccalauréat Somdouda Sawadogo a rassuré que les arrêts des cours du fait de la maladie à coronavirus (Covid-19), n’auront pas d’impact sur la qualité de l’examen.

«La reprise des cours a permis d’achever les programmes… les sujets seront donc en adéquation avec les programmes d’enseignement», a-t-il affirmé.

Cependant, pour pallier d’éventuelles situations d’imprévu, il a annoncé la création d’un groupe WhatsApp regroupant les présidents de jurys et d’universités afin de coordonner leurs actions et apporter des solutions pour un déroulement harmonieux de l’examen.

Agence d’information du Burkina

Wis

Source : DCPM/MESRSI

Photo : DCPM/MESRSI

 

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