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LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 12 AOUT 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 12 AOUT 2020

 

WASHINGTON – Dans une décision historique, le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a choisi la sénatrice Kamala Harris pour défier avec lui Donald Trump le 3 novembre, première femme noire colistière aux Etats-Unis qui pourrait aussi devenir la première vice-présidente.

 

Donald Trump a très vite critiqué ce choix. « Joe le mou et Kamala l’imposture, parfaits ensemble, mauvais pour l’Amérique », dénonce une vidéo tweetée par le président américain.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mardi que la Russie avait développé le « premier » vaccin contre le nouveau coronavirus, une annonce jugée au mieux prématurée dans le reste du monde. Le vaccin baptisé « Spoutnik V » (V comme vaccin) sera produit en septembre et disponible en janvier, assure la Russie.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la Santé a réagi prudemment à l’annonce mardi par la Russie de la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19, rappelant que la « pré-qualification » et l’homologation passaient par des procédures « rigoureuses ». Berlin pour sa part a émis des doutes sur « la qualité, l’efficacité et la sécurité » du vaccin russe.

 

BAGDAD – L’armée turque a tué mardi deux hauts gradés irakiens, une « agression flagrante » selon l’armée irakienne alors qu’Ankara estime être dans son droit en bombardant des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, opposition kurde en Turquie) au Kurdistan d’Irak.

 

Le ministère irakien des Affaires étrangères a annulé mardi une visite du ministre turc de la Défense prévue jeudi et convoqué l’ambassadeur turc pour la troisième fois depuis juin.

 

HONG KONG – Le tabloïd pro-démocratie Apple Daily s’est vendue comme des petits pains mardi à Hong Kong, illustration du soutien de la population à son propriétaire Jimmy Lai, arrêté lundi lors d’une opération de police visant d’autres voix critiques envers Pékin et libéré sous caution mardi soir.

 

MINSK – L’opposante Svetlana Tikhanovskaïa, rivale à la présidentielle de l’autoritaire dirigeant du Bélarus Alexandre Loukachenko, a annoncé mardi avoir quitté le pays, pour la Lituanie, deux jours après des élections jugées « ni libres, ni équitables » par l’UE qui a menacé Minsk de sanctions.

 

KHARTHOUM – Vingt-cinq personnes ont été tuées et 87 blessées depuis dimanche dans des affrontements entre tribus à Port-Soudan, la deuxième ville du Soudan. Les accrochages se sont poursuivis pour la troisième journée consécutive malgré l’envoi de renforts policiers pour faire cesser les combats.

 

BAMAKO – L’opposition malienne a réuni mardi à Bamako des milliers de personnes qui ont à nouveau réclamé la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, malgré les appels à une issue négociée à la crise qui ébranle le Mali en proie en outre aux attaques jihadistes.

 

PORT-LOUIS – Une équipe d’experts de l’Onu est arrivée mardi sur l’île Maurice pour participer aux efforts pour empêcher la fuite d’hydrocarbures d’endommager encore plus son environnement, de nouvelles fissures étant apparues dans la coque du bateau échoué. Le bateau, appartenant un armateur japonais, et qui transportait 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel, a heurté le 25 juillet un récif à Pointe d’Esny.

 

GUATEMALA – La mort au Guatemala d’un travailleur humanitaire français, tué lundi « dans une embuscade », a soulevé mardi une vague d’émotion et d’indignation, aussi bien en France que dans le petit pays centro-américain. Le président français Emmanuel Macron a condamné sur Twitter « le lâche assassinat » de Benoît Maria, responsable au Guatemala d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), une ONG qui soutient l’agriculture paysanne dans une vingtaine de pays.

 

BOGOTA – Une enquête pour financement illégal de campagne électorale a été ouverte contre le président colombien Ivan Duque, soupçonné d’avoir reçu un don de 300.000 dollars de la part d’un magnat vénézuélien, a annoncé mardi le Conseil national électoral de Colombie.

 

MEXICO – Des pots-de-vin versés par le géant brésilien du bâtiment Odebrecht ont servi à financer la campagne électorale de 2012 de l’ancien président mexicain Enrique Peña Nieto, a affirmé mardi un témoin haut placé, cité par le parquet. Objet d’enquête dans plusieurs pays d’Amérique latine, l’entreprise brésilienne a reconnu avoir versé des pots-de-vin à de nombreux dirigeants politiques latino-américains contre l’obtention de marchés publics.

 

RABAT – Plus de 400 artistes et acteurs marocains dénoncent dans un manifeste la « répression policière » et la « diffamation » de la part médias proches du pouvoir qui cherchent à faire taire les voix critiques, évoquant la peur ressentie par la communauté artistique et culturelle au Maroc.

 

LILLE (France) – Seize migrants qui tentaient de traverser la Manche entre la France et l’Angleterre sur des petites embarcations ont été secourus mardi lors de trois opérations distinctes, ont annoncé les autorités françaises.

 

LOS ANGELES – Le combat exhibition entre Mike Tyson, 54 ans, et Roy Jones Jr, 51 ans, a été reporté du 12 septembre au 28 novembre, a annoncé mardi sur internet l’ancien champion du monde des poids lourds, rattrapé par le virus de la boxe.

 

STOCKHOLM – Une épidémie mondiale ne les aura pas empêchés de se dire « oui »: face aux restrictions de circulation, une Norvégienne et un Suédois se sont mariés sur la ligne de démarcation d’un pont frontalier entre les deux pays, ont-ils raconté mardi à l’AFP.

(afp)

Tchad : Le président Idriss Deby Itno consacré à la dignité de Marechal  

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Tchad : Le président Idriss Deby Itno consacré à la dignité de Marechal  

Ouagadougou, 11 août 2020 (AIB)-Elevé le 26 juin dernier à la dignité de maréchal du Tchad par l’Assemblée nationale, le président Idriss Deby Itno a été consacré ce mardi à ce titre par la même institution. 

Le président de la république du Tchad Idriss Deby Itno a été consacré ce mardi à N’Djamena, Marechal de Tchad par l’Assemblée nationale qui l’avait élevé à ce titre le 26 Juin dernier.

Selon le promu, «c’est le sacrifice, le courage, le patriotisme des milliers de soldats, de sous-officiers et d’officiers qui sont ainsi distingués».

«Ce sont les valeurs de fraternité, de résistance, de justice qui sont ainsi consacrées», a déclaré le nouveau maréchal Idriss Deby Itno dans un discours au cours de la cérémonie.

Le président de l’Assemblée nationale tchadienne avait justifié cette élévation «pour service rendu à la Nation et les nombreuses victoires militaires remportées (par Deby) tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays».

Comme dernier fait d’arme en date, le maréchal Deby s’était rendu dans la région du lac Tchad fin mars pour piloter la riposte de l’armée après une attaque du groupe terroriste Boko Haram contre une base tchadienne où près de 100 soldats tchadiens avaient été tués.

Selon le promu, après quatre refus ;  il a «accepté (cette fois) cette dignité de Maréchal du Tchad, pour honorer la «vaillance» et pour «couronner» les sacrifices des martyrs et des vivants sur les théâtres d’opération «qui font que le Tchad est aujourd’hui une Nation respectée et plein et d’espoirs».

«À tous ces hommes et ces femmes, je leur dis également : C’est moi qui porte certes les attributs de Maréchal, mais je porte ces attributs pour eux tous, les morts comme les vivants, les actifs comme les retraités, les jeunes comme les moins jeunes», a-t-il déclaré.

Le maréchal Deby a invité «les autres tchadiens» à ne jamais oublier «que s’ils peuvent travailler, voyager, cultiver, se former et dormir dans la quiétude, c’est parce qu’il existe d’autres tchadiens qui exposent quotidiennement leur vie pour garantir cette quiétude à leurs compatriotes».

Jeune officier dès 1976, Idriss Deby Itno soutient le général-président Félix Malloum au pouvoir après le renversement du premier président François Tombalbaye ;  jusqu’à sa chute en 1979.

Dans le contexte de guerre civile qui oppose Goukouni Oueddei (1980-1982) et Hissène Habré, à la fin de la décennie 70, Deby soutient le second qui une fois arrivé au pouvoir le 7 Juin 1982, le nomme commandant en chef des Forces armées du nord (FAN).

A la fin des années 80, Habré accuse Deby de vouloir le renverser. Ce dernier s’enfuit et finit par prendre le pouvoir le 1er décembre 1990, avec l’aide des services de renseignement français, de la Lybie et du Soudan.

Ce mardi, le maréchal Deby a déclaré avoir mené «toutes les batailles (avec) pour finalité, la défense de l’intégrité territoriale de la Patrie, la préservation de la stabilité et de la paix, la lutte pour la liberté, la sécurité et la justice».

La cérémonie de consécration est intervenue ce mardi, date anniversaire des 60 ans de l’indépendance du Tchad qui a été proclamé par le président François Tombalbaye qui a dirigé le pays de 1960 à jusqu’à son assassinat en 1975.

Le titre de maréchal a été porté dans le passé par les présidents de l’ex-Zaïre (aujourd’hui RDC) Mobutu Sese Seko, de la Centrafrique, Jean-Bedel Bokassa et de l’Ouganda Idi Amin Daddah.

En Afrique, le titre est actuellement porté par le président de l’Egypte, le maréchal Abdel Fattah alSissi et l’un des deux rivaux de la crise libyenne, le maréchal Khalifa Haftar.

Agence d’Information du Burkina

Wis

Photo : Présidence de la République du Tchad

 

 

 

 

 

 

Burkina: Une association «apprécie» la prise en compte de la religion traditionnelle

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Burkina: Une association «apprécie» la prise en compte de la religion traditionnelle

Ouagadougou, 11 Août 2020 (AIB)-L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux «apprécie à sa juste valeur», dans une déclaration publique parvenue lundi à l’AIB ; la prise en compte de la religion traditionnelle dans l’Observatoire national des faits religieux.

Le Conseil des ministres du 06 août 2020 a modifié le décret portant création, composition, attributions et fonctionnement de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) pour la prise en compte de la religion traditionnelle.

Réagissant à la décision, l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) a, dans une déclaration parvenue lundi à l’AIB, apprécié «à sa juste valeur l’adoption de ce décret qui s’inscrit en droite ligne dans ses objectifs»

Crée en 2015, sous la transition, l’ONAFAR a pour missions entre autres, «de promouvoir la tolérance et le dialogue interreligieux, de renforcer les capacités des leaders religieux et des animateurs des médias confessionnels et laïcs».

Pour l’ATR/DI, «cette décision du gouvernement est un pas de géant dans la gestion des religions, dans la promotion de la cohésion sociale et dans la construction de l’Etat-nation burkinabè».

Cependant, l’Association précise que «cet acte salutaire ne pourra réellement atteindre l’objectif de promotion de la cohésion sociale» qu’avec «la nécessaire sensibilisation des leaders des faîtières chrétienne (catholique et évangélique) et musulmane» par l’Etat.

Cela passe également, précise la déclaration ; par «l’apport des lettrés pratiquant la religion traditionnelle dans des activités permettant une meilleure connaissance de cette religion par l’opinion publique».

La déclaration signée par le 2ème vice-président de l’Association, Wurotèda Ibrahima Sanou ; propose la «conduite d’une étude à l’échelle nationale pour une meilleure connaissance de cette religion (traditionnelle).

Pour M. Sanou, «il faut donc espérer que cette décision soit le début d’une dynamique qui intégrera systématiquement les responsables de la religion traditionnelle dans les institutions étatiques (au sens large) existantes (ou à créer) où ce système de croyances est concerné».

«Nos dirigeants auront alors fait preuve de reconnaissance vis-à-vis de nos ascendants et leur auront ainsi rendu hommage», conclu-t-il.

L’ATR/DI a été lancé le samedi 06 avril 2019 à Ouagadougou avec pour objectifs entre autres, de promouvoir la coexistence pacifique entre les confessions religieuses, les races, les groupes ethniques et les personnes des deux sexes.

Agence d’Information du Burkina

 

 

 

Yako : Trois présumés voleurs arrêtés par les Koglweogo

Yako : Trois présumés voleurs arrêtés par les Koglweogo

 Yako, 11 août 2020(AIB)-Trois présumés voleurs ont été arrêtés mardi, par le groupe d’autodéfense Koglweogo du secteur n°2 de Yako, a constaté l’AIB.

Les trois hommes, torses nues et enchainés, ont été conduits au siège des Koglweogo, sous le regard de nombreux spectateurs.

Selon certaines indiscrétions recueillies dans la foule par l’AIB, les intéressés utiliseraient des gris-gris pour endormir leurs victimes avant de les détrousser.

C’est à la suite d’un vol qui aurait lieu dans la nuit de lundi à mardi, que les suspects auraient été démasqués.

Les Koglweogo attendraient le feu vert de leur hiérarchie avant de remettre les hommes à la police.

Agence d’information du Burkina

zes/ata

 

Musique : découvrir le « Belcanto » classique à la Burkinabè le 14 août prochain à Ouagadougou

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Musique : découvrir le « Belcanto » classique à la Burkinabè le 14 août prochain à Ouagadougou

Ouagadougou, 11 août 2020 (AIB) – Vox Christi Burkina, ce jeune groupe musical qui chante le « belcanto » (beaux chants), organise vendredi au CENASA (20h) un giga concert pour faire découvrir aux mélomanes burkinabè, le classique joué à la burkinabè, a-t-on appris du leader du groupe Narcisse Wendpouiré Wermi.

« Nous invitons les mélomanes burkinabè à venir découvrir ce groupe. Ça sera vraiment une découverte pour beaucoup. C’est un jeune groupe et le type de musique que nous faisons est une nouveauté ici », s’est exprimé M. Wermi.

Professeur de musique confirmé à l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC), Wermi détaille que « nous faisons du chant classique. Nous travaillons les voix pour faire le belcanto et moi-même je compose des chants classiques dans les langues locales (mooré, gourounsi et dioula) ».

C’est un genre musical qui s’apparente à la chorale religieuse « mais on est ouvert. Le chant choral a été beaucoup développé par les structures religieuses. Nous faisons du classique religieux et souvent nous faisons des incursions dans le milieu profane », a-t-il dit.

La principale activité de Vox Christi est l’organisation des concerts pour le moment car « c’est un jeune groupe qui vient de naitre. Nous ne sommes donc pas encore solides pour nous produire à tout moment ou à voyager ».

« Actuellement nous sommes entrain de construire les fondements du groupe. Nous sommes entrain surtout de développer les techniques de chant parce que l’art du chant s’apprend », a-t-il poursuivi.

Les activités du groupe sont à but non lucratif mais lors des concerts « nous demandons des contributions. Les tickets ne sont pas à leur juste valeur. On demande des contributions pour la location de la salle de la sonorisation etc. ».

Narcisse Wermi est le porteur du projet de la création de Vox Christi. « L’idée est née lorsque je faisais mes recherches musicales en Côte d’Ivoire. Quand je suis rentré au Burkina j’ai rassemblé mes amis (filles comme garçons passionnés de musique et de chant) pour qu’on monte ensemble le projet parce que nous aimons chanter et nous faisons de beaux chants », raconte M. Wermi.

« Nous avons pris une année pour travailler afin de mettre les gens au même niveau pour avoir un niveau acceptable pour interpréter un chant classique avant de sortir », précise le professeur de musique.

Créé le 14 octobre 2018, le concert du 14 août sera le 2e du genre pour Vox Christi, après celui du 15 novembre 2019.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Processus électoral et l’Observatoire national des faits religieux à la une de la presse nationale

Burkina-Faso-Presse-Revue

Processus électoral et l’Observatoire national des faits religieux à la une de la presse nationale

Ouagadougou, 11 août 2020 (AIB)-Dans sa parution de ce mardi, la presse nationale évoque le processus électoral et la modification du décret portant création de l’Observatoire national des faits religieux pour la prise en compte de la religion traditionnelle.

 

Le processus électoral est à la une des journaux burkinabè de ce mardi. «Présidentielle de 2020 : La réception des candidatures du 28 septembre au 3 octobre», titre le quotidien public Sidwaya.

Le doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga lui titre «Processus électoral du 22 novembre : Les grands jalons de Newton».

Un autre quotidien privé Le Pays a lui barré à sa une «Présidentielle et législatives 2020 : Le fichier électoral sera prêt le 16 septembre pour un éventuel audit».

Selon Sidwaya, à la date du 17 juillet 2020, 2 376 100 nouvelles personnes dont 995 472 femmes, ont été enrôlées dans le cadre des élections du 22 novembre prochain.

Ces personnes, poursuit le quotidien public, ont été recensées dans 329 communes sur les 351 que comptent le pays, soit un taux de couverture de 93,73%.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga informe que la réception des dossiers de candidature pour les législatives est prévue du 7 au 13 septembre et pour la présidentielle du 28 septembre au 3 octobre.

Selon ce quotidien, la campagne présidentielle est prévue du 31 octobre au 20 novembre et celle des législatives, doit démarrer le 6 novembre prochain.

L’autre quotidien privé, Le Pays rapporte la réponse du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry aux préoccupations des acteurs politiques.

«Plutôt que de nous plaindre, réfléchissons sur comment nous devons gérer le 22 novembre. Nous allons engager des réflexions avec les commissaires de la CENI sur la question de la sécurisation du reste du processus électoral», indique Newton Ahmed Barry dans ce journal.

Autre sujet abordé par les deux quotidiens ce mardi, c’est la déclaration de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI).

Cette déclaration salue le décret pris en conseil des ministres, le 06 août 2020 portant modification de l’Observatoire National des Fais Religieux (ONAFAR) pour la prise en compte de la religion traditionnelle.

Le quotidien Sidwaya rapporte que l’ATR/DI «apprécie à sa juste valeur l’adoption de ce décret» qui es «un pas de géant dans la gestion des religions, dans la promotion de la cohésion sociale et dans la construction de l’Etat-nation burkinabè».

L’association poursuit dans l’Observateur Paalga, que «cet acte salutaire ne pourra réellement atteindre l’objectif de promotion de la cohésion sociale (que s’il y a) sensibilisation, par l’Etat, des leaders des faîtières chrétienne (catholique et évangélique) et musulmane».

Toujours dans le doyen des quotidiens, il est écrit qu’il est également attendu «l’apport des lettrés pratiquant la religion traditionnelle dans des activités permettant une meilleure connaissance de cette religion par l’opinion publique».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

 

 

 

Burkina : Le ministère de l’Education accompagne plus de 22 000 élèves vivant avec un handicap

Boureima Sawadogo (milieu) a salué les efforts des acteurs de l’éducation inclusive.

Burkina : Le ministère de l’Education accompagne plus de 22 000 élèves vivant avec un handicap

Ouagadougou, 10 août 2020(AIB)- La Direction de la promotion de l’Education inclusive accompagne plus de 22 000 scolaires et étudiants vivant avec un handicap, a appris l’AIB.

La Direction de la promotion de l’Education inclusive, de l’Education des filles et du Genre accompagne des scolaires dont 16 650 enfants à l’école primaire, 5390 au secondaire et 23 à l’université et dans des écoles de formation.

C’est ce qu’a fait savoir sa représentante Solange Bereoudougou, le 10 août 2020, lors du cadre de concertation provinciale (CCP) du Kadiogo, la première session de l’année 2020.

Cette rencontre d’échanges entre les responsables de l’éducation, des collectivités territoriales, des autorités communales, des Organisations non gouvernementales (ONG), se veut un cadre de partage d’informations sur les différentes actions entrant dans le développement de la province du Kadiogo.

Cette année, l’éducation inclusive des personnes vivant avec un handicap, a été au menu des échanges entre les acteurs. Pour le chef du projet de l’ONG « Humanité inclusion », Assimi Djini, les enfants handicapés sont confrontés à des difficultés de discrimination en milieu scolaire.

Les participants se sont planchés sur les difficultés des scolaires vivant avec un handicap.

«Leurs camarades écoliers ont l’habitude de les surnommer par le nom de la partie handicapée», a-t-il déploré. Assimi Djini a aussi regretté que plusieurs recommandations ne soient prises en compte pour améliorer la vie de ces personnes.

«Certaines voiries sont inaccessibles. Il en est de même de l’utilisation des équipements publics telles les fontaines qui ne sont pas à leur porté», a-t-il relevé.

C’est pourquoi, M. Djili, a suggéré que les infrastructures scolaires et équipements publics, les moyens de transport soient dorénavant adaptés afin que ces enfants puissent aussi les utiliser aisément comme leurs camarades.

Selon la représentante de la Direction de la promotion de l’Education inclusive, de l’Education des filles et du Genre, Solange Bereoudougou, son département a adopté un système de sensibilisation dans les établissements scolaires afin de rappeler aux uns et aux autres, les fondements de la solidarité.

«Les enfants vivant avec un handicap ne doivent pas être marginalisés. Notre priorité est de faire l’éducation inclusive, un développement de la nation », a-t-elle soutenu.  Afin de réduire ce manque de cohésion sociale, des formations sont initiées du côté des enseignants, élèves et la société civile.

Le Haut-commissaire de la province du Kadiogo, Boureima Sawadogo a félicité les acteurs du développement de sa localité pour la bonne marche de l’éducation inclusive.

Agence d’information du Burkina

Omar Barro (Collaborateur)

Burkina/Présidentielle : La campagne prévue du 31 octobre au 20 novembre (commission électorale)

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Burkina/Présidentielle : La campagne prévue du 31 octobre au 20 novembre (commission électorale)

Ouagadougou, 11 août 2020 (AIB) – La campagne pour la présidentielle du 22 novembre 2020 est prévue du 31 octobre au 20 novembre prochain, a informé lundi le patron du processus électoral Newton Ahmed Barry.

«L’ouverture de la campagne présidentielle interviendra le 31 octobre à 00 heures et courra jusqu’au 20 novembre», a indiqué lundi le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry.

Celle des législatives, selon le code actuel, doit s’ouvrir le 6 novembre, a-t-il poursuivi en précisant qu’une révision est en projet.

Newton Ahmed Barry s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre avec les responsables de partis politiques et d’Organisations de la société civile (OSC) sur le chronogramme des élections couplées du 22 novembre 2020.

Il a déclaré que la réception des dossiers de candidature des législatives se déroulera du 7 au 13 septembre et celle de la présidentielle se fera du 28 septembre au 3 octobre.

Ensuite, les commissions ad hoc vont statuer du 1er au 5 octobre pour les législatives et du 6 au 10 octobre pour la présidentielle, pour la validation des listes des candidats, a-t-il affirmé.

«Nous arrêterons le 22 octobre la liste électorale définitive et celle des bureaux de votes. Le 27, nous allons procéder à la distribution des spécimens des deux élections», a indiqué Newton Ahmed Barry.

Le président de la CENI a invité les partis politiques à leur faire parvenir d’ici le 12 novembre, les listes de leurs délégués pour l’observation des scrutins afin d’éviter les difficultés des scrutins précédents.

Les élections couplées présidentielle et législatives sont prévues le 22 novembre 2020 au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

GY/NO/wis/ak

 

Burkina/Elections : 22 communes sur 351 non enrôlées pour cause d’insécurité

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Burkina/Elections : 22 communes sur 351 non enrôlées pour cause d’insécurité

Ouagadougou, 11 Août 2020 (AIB)-L’enrôlement biométrique pour les présidentielle et législatives de novembre 2020, n’a pu se dérouler dans 22 communes sur les 329 pour cause d’insécurité, soit un potentiel électoral de 417 465 personnes, a indiqué lundi la commission électorale.

«Dans le processus lancé le 3 janvier courant, (suspendu le 20 mars, Covid-19 oblige ; et repris le 8 mai), (sur l’ensemble du territoire); seules  22 communes sur les 351 n’ont pu être couvertes pour cause d’insécurité», a indiqué lundi le patron du processus électoral Newton Ahmed Barry.

Parmi ces communes, il a cité entre autres Nassoumbou, Titabé, Tongomayel (région du Sahel) ; Kain (région du Nord), Botou, Tansarga, Logobou (région de l’Est), Dablo (région du Centre-Nord) et Kombori, Sono (région de la Boucle du Mouhoun).

En se fondant sur les données, de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry a indiqué que ces 22 communes comptent environ 417 465 personnes majeures en 2020.

Le président de la CENI Newton Ahmed Barry, s’exprimait lundi à Ouagadougou au cours d’une rencontre sur le processus électoral avec les responsables de partis politiques et d’organisations de la société civile.

Concernant le bilan de l’opération d’enrôlement biométrique, il a indiqué qu’à la date du 17 juillet 2020, les statistiques brutes étaient de 81,89% de territoire  couvert contre 18% de territoire non couvert.

Les élections présidentielle et législatives couplées sont prévues le 22 novembre 2020 au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

GY/NO/WIS

 

 

Burkina : Le Syndicat des journalistes dénonce les intimidations sur les travailleurs des médias publics 

Burkina-Syndicats-Mobilisation

Burkina : Le Syndicat des journalistes dénonce les intimidations sur les travailleurs des médias publics 

Ouagadougou, 10 Août 2020 (AIB)-Le Syndicat des medias du Burkina Faso a pris vendredi à Ouagadougou ;  une motion de dénonciation ; des intimidations des responsables des médias publics sur les travailleurs, rapporte ce lundi, le quotidien public Sidwaya.

«Nous avons rejeté cette pratique à savoir l’acharnement, les intimidations marquées par une plainte de la direction générale de la RTB à la gendarmerie contre certains de nos camarades», a indiqué, le porte-parole du syndicat des médias, Siriki Dramé dans les colonnes de Sidwaya de ce lundi.

Cette motion fait partie de quatre actes pris vendredi par le syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.

Les trois autres actes sont une recommandation pour une meilleure gestion des medias publics, un appel à la mobilisation des travailleurs des medias publics et une motion de soutien aux travailleurs des medias privés.

Les quatre actes ont été pris vendredi, au cours d’une journée syndicale qui a réuni les délégués syndicaux des medias publics de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Kaya, de Fada N’gourma, de Ouahigouya ainsi que les délégués des médias privés.

M.Dramé et ses camarades de lutte ont également exigé la satisfaction de leur plate-forme revendicative dont le point central est la mise en œuvre du statut dérogatoire concernant les médias publics.

L’adoption des décrets du statut dérogatoire des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), le 16 décembre 2019 ; avait suscité l’indignation du Syndicat qui déclarait que ses «amendements» n’avaient pas été pris en compte.

Siriki Dramé a aussi exigé le retour dans les organes d’origines, de 322 travailleurs de la RTB et de 48 travailleurs des Editions Sidwaya.

Ces affectations  ont été faites «injustement» selon le Syndicat mais pour le ministère de la communication, elles entrent dans le cadre «d’un processus de régularisation de situations d’agents en position irrégulière».

Agence d’Information du Burkina

GY/WIS

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 AOUT 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 AOUT 2020

BEYROUTH – Six jours après l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé lundi soir la démission de son gouvernement lors d’un discours à la nation.

 

A la tête du gouvernement depuis janvier, M. Diab a fait cette annonce après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d’être responsable de l’explosion. Pendant son discours, des heurts ont éclaté dans le centre-ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive.

 

MINSK – Un manifestant est mort lundi au Bélarus lors des protestations contre la réélection pour un sixième mandat du président autoritaire Alexandre Loukachenko, dispersées par la police pour la deuxième soirée consécutive.

 

L’opposition conteste les résultats officiels, donnant M. Loukachenko vainqueur avec 80,08% des voix, et estime le scrutin falsifié. La rivale principale de M. Loukachenko à cette élection, Svetlana Tikhanovskaïa, a décidé pour sa part de ne pas prendre part aux protestations pour éviter des « provocations ».

 

PARIS – Plus de 20 millions de cas de coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde, dont plus de la moitié en Amérique, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 22h15h GMT.

 

WASHINGTON – Donald Trump a brusquement interrompu lundi une conférence de presse à la Maison Blanche, brièvement placée en confinement, avant de revenir expliquer que le « Secret Service », chargé de protéger le président des Etats-Unis, venait de tirer sur une personne « à l’extérieur de la Maison Blanche ».

 

HONG KONG (Chine) – Le magnat hongkongais de la presse Jimmy Lai et une autre figure de proue du mouvement pour la démocratie, Agnes Chow, ont été arrêtés lundi au nom de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, une nouvelle étape dans la reprise en main musclée de cette ex-colonie britannique.

 

TAIPEI – Le secrétaire américain à la Santé, Alex Azar, a célébré lundi la vigueur de la démocratie taïwanaise et ses succès contre le coronavirus lors d’une visite historique sur l’île, qui a été condamnée par Pékin.

 

PARIS/NIAMEY – Les forces armées nigériennes traquaient lundi les auteurs de l’attaque, dénoncée comme « terroriste » par Niamey et Paris, qui a tué dimanche huit personnes dont six humanitaires français de l’ONG Acted, qui va porter plainte à Paris.

 

MADRID – Les autorités sanitaires espagnoles ont reconnu lundi qu’elles ne parvenaient pas à contrôler « parfaitement » la contagion du nouveau coronavirus alors que l’Espagne a enregistré en deux semaines la plus forte progression de cas détectés parmi les grands pays d’Europe occidentale.

 

MAHEBOURG (Île Maurice) – Les équipes d’intervention sur l’île Maurice étaient lundi dans une course contre-la-montre pour empêcher une nouvelle fuite d’hydrocarbures dans ses eaux paradisiaques, le bateau échoué avec encore près de 2.000 tonnes de carburant à bord menaçant à tout moment de se briser.

 

ALGER – Le journaliste indépendant algérien Khaled Drareni, en détention provisoire depuis fin mars, a été condamné lundi à trois ans de prison ferme à l’issue d’un procès qui était considéré comme un test pour la liberté d’information et d’expression en Algérie.

 

TUNIS – Le Premier ministre désigné Hichem Mechichi a indiqué lundi que le futur gouvernement tunisien serait composé de technocrates, rejetant ainsi l’appel du mouvement d’inspiration islamiste Ennahdha, première force au Parlement, pour une équipe politique.

 

KABOUL – Les talibans ont affirmé lundi qu’ils étaient prêts à engager des pourparlers de paix avec le gouvernement afghan « dans la semaine qui suivra » la libération de 400 prisonniers insurgés.

 

WASHINGTON – Les négociations sur un plan d’aide aux Américains étaient au point mort lundi, et la Maison Blanche et les démocrates se rejetaient la responsabilité après deux semaines de discussions tendues à l’approche de la présidentielle et quatre décrets signés par Donald Trump.

 

LA PAZ – Le gouvernement bolivien a déposé une plainte contre l’ex-chef de l’Etat Evo Morales et son candidat à l’élection présidentielle pour les délits de « terrorisme et génocide », les accusant d’être responsables des barrages routiers depuis une semaine, a annoncé lundi le parquet général.

 

NEW YORK – McDonald’s veut récupérer les dizaines de millions de dollars d’indemnités de licenciement versés à son ancien patron congédié fin 2019 pour avoir échangé des messages coquins avec une employée, l’accusant d’avoir à l’époque menti au conseil d’administration en cachant d’autres liaisons.

 

GUATEMALA – Le Français Benoît Maria, directeur de l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) au Guatemala, a été tué lundi lors d’une attaque armée dans le nord-est du pays, ont annoncé une organisation de défense des droits de l’homme et la presse locale.

 

PARIS – Cap à l’ouest en 2021: le Tour de France partira l’année prochaine de la ville de Brest et aura ses quatre premières étapes en Bretagne.

 

MADRID – L’Atlético Madrid et l’UEFA peuvent souffler: le club madrilène, touché dimanche par deux cas de Covid-19, n’a déploré lundi aucune nouvelle contamination après une autre batterie de tests, un soulagement pour l’instance européenne du football à l’approche du tournoi final de la Ligue des champions.

 

ASUNCION – L’ancienne star brésilienne du football Ronaldinho, détenu au Paraguay depuis cinq mois pour usage de faux documents officiels, sera fixé le 24 août sur une éventuelle remise en liberté.

(afp)

PRISE EN COMPTE DE LA RELIGION TRADITIONNELLE DANS L’ONAFAR

 

PRISE EN COMPTE DE LA RELIGION TRADITIONNELLE DANS L’ONAFAR

 

Chapeau bas au gouvernement mais…

 

Le Conseil des ministres du 06 août 2020 a, parmi les points figurant à son ordre du jour, délibéré sur le projet de modification du décret n°2015-985/PRES/TRANS/PM/MATD/MEF du 17 août 2015 portant création, composition, attributions et fonctionnement de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR). Ainsi, « La modification de ce décret vise la prise en compte de la religion traditionnelle, la révision du mandat des membres du bureau de l’ONAFAR et de ses membres représentants ainsi que la prise en compte des points focaux régionaux ».

 

Cette décision du gouvernement est, à n’en pas douter, un pas de géant dans la gestion des religions, dans la promotion de la cohésion sociale et dans la construction de l’Etat-nation burkinabè. L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI) apprécie à sa juste valeur l’adoption de ce décret qui s’inscrit en droite ligne dans ses objectifs qui sont, entre autres :

 

  • d’amener la population à se soucier du danger que constitue l`intolérance en général et l’intolérance religieuse en particulier ;
  • de sensibiliser les citoyens afin qu’ils s`impliquent dans la promotion de la tolérance religieuse et du dialogue interreligieux à tous les niveaux de la société ;
  • de promouvoir la coexistence pacifique entre les confessions religieuses, les races, les groupes ethniques et les personnes des deux sexes.

 

Notre association, alors qu’elle n’avait pas encore obtenu son récépissé de déclaration d’existence, avait publié à cet effet, sous la plume de M. Issaka Sourwèma, Naaba Boalga chef traditionnel du village de Dawelgué dans la commune de Saponé, une tribune intitulée « Pratiques religieuses et coutumes au Burkina : 14 raisons de dédiaboliser les religions traditionnelles et d’en faire des religions tout court »   dans le quotidien L’Observateur Paalga du 09/07/2018.  Nous y déplorions, la non-prise en compte de la religion traditionnelle au sein de l’ONAFAR en ces termes : « Le dialogue interreligieux se résume au dialogue islamo-chrétien : ce qui revient à dire que le statut des religions traditionnelles africaines n’est pas reconnu par les Islamo-chrétiens. Pire, il ne l’est pas non plus par l’Etat. Le fait que ces religions africaines ne sont pas représentées au sein de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) confirme éloquemment cela ». Nous concluions la tribune en appelant au « nécessaire dialogue du christianisme et de l’islam avec les religions traditionnelles » et en affirmant qu’« il urge donc que cela soit corrigé et par les islamo-chrétiens et par l’Etat burkinabè sans œillères, sans prénotions, sans préjugés, sans étiquettes, sans condamnation et sans diabolisation. » Aujourd’hui, c’est chose faite de la part de l’Etat.

 

Toutefois, cet acte salutaire ne pourra réellement atteindre l’objectif de promotion de la cohésion sociale que si certaines conditions sont remplies avec la contribution de tous les acteurs (Etat, pratiquants de la religion, leaders chrétiens et musulmans…). Il s’agit de :

 

  • la nécessaire sensibilisation, par l’Etat, des leaders des faîtières chrétienne (catholique et évangélique) et musulmane que sont la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEBN), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) afin que cette intégration de la religion traditionnelle au sein de l’ONAFAR soit bien comprise et que des consignes soient données à leurs représentants au sein de l’Observatoire pour bannir toute sorte de stigmatisation, de discrimination, de stéréotype et de préjugé ;

 

  • l’apport attendu des lettrés pratiquant la religion traditionnelle dans des activités permettant une meilleure connaissance de cette religion par l’opinion publique car celle-ci est fortement influencée par des responsables chrétiens et musulmans qui assimilent cette religion à celle du prince des ténèbres ;

 

  • la différenciation nette entre chefs coutumiers (correspondant aux leaders religieux traditionnels ou chefs de terre) et chefs traditionnels (équivalant aux chefs politiques traditionnels) de sorte qu’il n’y ait pas d’usurpation de titre et/ou de fonction de la part des seconds au détriment des premiers ; ce qui, par conséquent, doit amener le gouvernement et les faîtières religieuses existantes à tenir compte de cette réalité dans la désignation des membres de l’ONAFAR, l’élection des membres de son bureau et le choix de ses points focaux. Un chef traditionnel pourrait représenter la chefferie coutumière, mais à condition que ce soit avec l’accord des premiers intéressés. Ce cas de figure est d’autant plus envisageable que la plupart des chefs coutumiers dans nombre de régions du pays n’ont malheureusement pas reçu d’instruction dans l’acception « moderne » du terme ; or, la participation pleine et entière aux activités implique des prérequis en termes de lecture, d’écriture et d’expression en français ;

 

  • la prise en compte des principales aires socio-ethniques dans la désignation des membres de l’ONAFAR en relation avec le nombre de membres accordé aux fidèles de la religion traditionnelle. Ainsi, le nombre de ces représentants que nous supposons quatre (04), à l’instar de ceux du christianisme ou de l’islam, permettrait, en étant plus inclusif au plan religieux, de l’être en même temps sur le plan socio-ethnique ; un double gain à travers une seule action ;

 

  • l’urgence de la tenue d’une rencontre (réunion, atelier, séminaire ou autre) avec un échantillon représentatif au plan socio-ethnique des chefs coutumiers pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette décision et les encourager à s’organiser pour faire porter leurs préoccupations par une personne morale de rang associatif ;

 

  • la conduite d’une étude à l’échelle nationale pour une meilleure connaissance de cette religion ;

 

  • l’accompagnement des pratiquants de cette religion dans la création d’une faîtière (à l’image du CEBN, de la FAIB et de la FEME) dans les limites de ce que permettent les textes dans l’Etat laïc qui est le nôtre. Cela nous semble pertinent car la religion traditionnelle est d’abord un fait « individuel » (même dans les sociétés à organisation sociopolitique pyramidale), donc sans leader au sens islamo-chrétien du mot. Pour preuve, le chef coutumier est l’interface strictement fonctionnelle mais pas hiérarchique entre Dieu et les vivants par l’entremise des ancêtres.

 

Il faut donc espérer que cette décision est le début d’une dynamique qui intégrera systématiquement les responsables de la religion traditionnelle dans les institutions étatiques (au sens large) existantes (ou à créer) où ce système de croyances est concerné. Nos dirigeants auront alors fait preuve de reconnaissance vis-à-vis de nos ascendants et leur auront ainsi rendu hommage. Ils auront, du même coup, continué à poser des actes promouvant et consolidant les bases de la construction de l’Etat-nation, dont la postérité leur saura gré. En tout cas, l’ATR/DI est disposée à les y accompagner.

 

Fait à Ouagadougou le 09 août 2020

 

 

 

Pour le Bureau national, le 2e Vice-président

Wurotèda Ibrahima SANOU

www.sanou31@hotmail.fr

 

 

 

Burkina : La police empêche un meeting favorable au retour du président déchu Compaoré.

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Burkina : La police empêche un meeting favorable au retour du président déchu Compaoré.

Ouagadougou, 10 Août 2020 (AIB)-La police nationale a empêché samedi à Ouagadougou ; un meeting appelant au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute fin octobre 2014.

La police nationale a empêché samedi; la tenue du meeting du mouvement Action concorde (MAC) prévu à la maison du Peuple de Ouagadougou et devant appeler au retour des «exilés politiques» dont le président déchu Blaise Compaoré.

Blaise Compaoré est en exil en Côte d’Ivoire, depuis sa chute du pouvoir lors de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.

Pour le coordonnateur du MAC, Lassina Ouédraogo qui s’est résigné à transformer le meeting en conférence de presse dans un hôtel de la place ; cette interdiction les «galvanise pour continuer à demander le retour de l’ex-président Blaise Compaoré au plus tard le 30 septembre prochain».

Une interdiction qu’il dit ne pas comprendre en ce sens que son mouvement a pris le soin d’informer les autorités municipales et la police nationale de la tenue de l’activité qui selon lui, ont donné leur accord à sa tenue.

«Nous avons entrepris les procédures normales. La mairie a donné un avis favorable. Nous avons versé la somme de 250 000 FCFA pour la commune», a-t- il confié.

Selon Lassina Ouédraogo, la police a été aussi sollicitée pour sécuriser la manifestation et elle a accédé à leur requête en envoyant un policier pour évaluer le nombre d’éléments nécessaires pour sécuriser la zone.

«On attendait plus de 1000 participants issus de  plusieurs localités du pays. La police devrait faire venir 26 hommes et la facture devrait être réglée le jour du meeting», a-t-il soutenu.

Selon Ouédraogo, leur meeting se voulait apolitique et aucun parti politique n’a été approché pour sa tenue.

«C’est parce que la réconciliation nationale n’est pas encore  une réalité que des jeunes se sont engagés dans un mouvement pacifique pour faire de cette initiative leur cheval de bataille», a-t-il indiqué.

Agence d’Information du Burkina

NO/WIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 10 AOUT 2020

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 10 AOUT 2020

 

PARIS – Cinq jours après la terrible explosion qui a ravagé Beyrouth, la communauté internationale a mobilisé dimanche une aide d’urgence de 250 millions d’euros, promettant qu’elle sera « directement » distribuée à la population et appelant à une enquête « transparente » sur les causes de la catastrophe.

 

« Dans cette période horrible, le Liban n’est pas seul », ont assuré la trentaine de chefs d’Etat, de gouvernement et de ministres réunis par la France et l’ONU en visioconférence.

 

BEYROUTH – Des heurts ont opposé dimanche à Beyrouth, pour la deuxième journée consécutive, les forces de l’ordre à des manifestants furieux contre les autorités, cinq jours après la gigantesque explosion dans le port, et deux membres du gouvernement ont démissionné.

 

– Il reste très peu d’espoir de retrouver des survivants dans le port de Beyrouth cinq jours après la gigantesque explosion qui l’a dévasté, a annoncé dimanche l’armée libanaise. Le bilan officiel est d’au moins 158 morts et 6.000 blessés, et une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues, d’après le ministère de la Santé.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont franchi dimanche le seuil des 5 millions de cas officiels d’infection au nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, qui fait référence. La première puissance économique mondiale est de loin la plus touchée au monde par la pandémie en valeur absolue, avec plus de 162.000 morts sur son sol.

 

KOURE (Niger) – Huit personnes, dont deux Nigériens et six Français, ont été tuées dimanche par des hommes armés arrivés à moto dans la zone de Kouré (sud-ouest du Niger) lors d’une excursion touristique, ont annoncé les autorités locales.

 

Plusieurs salariés de l’ONG française Acted font partie des huit personnes tuées, a annoncé l’organisation  à l’AFP. Paris a confirmé que des Français avaient été tués sans en donner le nombre. Le président Emmanuel Macron a condamné « l’attaque meurtrière qui a lâchement frappé un groupe de travailleurs humanitaires ».

 

MINSK – La police bélarusse a dispersé par la force dimanche soir des foules de manifestants après une élection présidentielle qui a opposé le président Alexandre Loukachenko et une rivale inattendue, Svetlana Tikhanovskaïa. Un sondage officiel réalisé à la sortie des bureaux de vote a donné M. Loukachenko gagnant à près de 80%. Mme Tikhanovskaïa a dénoncé des fraudes et a estimé avoir le soutien d’une « majorité ».

 

TAIPEI – Un haut responsable du gouvernement américain est arrivé dimanche à Taïwan à la tête de la plus éminente délégation américaine sur l’île depuis que Washington a cessé de la reconnaître en 1979, une visite qui a été condamnée par Pékin. Au cours de ces trois jours à Taïwan, le secrétaire américain à la Santé Alex Azar devrait rencontrer la présidente Tsai Ing-wen, bête noire de la Chine.

 

HONG KONG (Chine) – Jimmy Lai, patron de presse à Hong Kong et une des principales figures du mouvement pro-démocratie de ce territoire, a été arrêté lundi en vertu de la nouvelle loi de sécurité nationale, ont annoncé un de ses proches et une source policière.

 

LONDRES – Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Canada, ont exhorté dimanche l’exécutif de Hong Kong à organiser des élections « le plus rapidement possible », exprimant leur « grave préoccupation » après le report d’un an des élections du parlement du territoire.

 

PORT-LOUIS – Un bateau qui s’est échoué le 25 juillet sur la côte sud-est de l’île Maurice avec 4.000 tonnes de pétrole et a déversé des hydrocarbures depuis plusieurs jours menaçait dimanche de se briser en deux, faisant craindre une catastrophe écologique encore plus grave dans cet espace maritime protégé.

 

BRUXELLES – Le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a dénoncé dimanche les récents mouvements de la marine turque en Méditerranée, survenus après la signature d’un accord maritime entre l’Egypte et la Grèce.

 

NOUAKCHOTT – La présidence mauritanienne a annoncé dimanche soir la formation d’un nouveau gouvernement, après un rapport parlementaire liant d’anciens ministres à des affaires financières de l’ex-dirigeant Mohamed Ould Abdel Aziz.

 

KABOUL – Des pourparlers de paix historiques entre les autorités de Kaboul et les talibans sont « sur le point » de débuter, a annoncé le gouvernement afghan dimanche, après la décision par une grande assemblée de libérer 400 prisonniers talibans coupables de crimes graves.

 

NEW DELHI – Au moins 43 personnes sont mortes dans un glissement de terrain qui a emporté des dizaines de travailleurs d’une plantation de thé dans l’Etat du Kerala, dans le sud-ouest de l’Inde, a annoncé la police dimanche.

 

MADRID – Le tournoi final de Ligue des champions subit ses premiers remous: l’annonce dimanche par l’Atlético Madrid de la présence de deux cas de Covid-19 en son sein laisse planer l’incertitude sur cette phase finale débutant mercredi à Lisbonne, sur fond de recrudescence du virus en Europe.

 

STURGIS (Etats-Unis) – Les cinq millions de cas de coronavirus sur le sol américain n’ont pas effrayé les milliers de motards qui convergeaient dimanche vers une  bourgade du Midwest, pour participer au plus grand rassemblement annuel motocycliste du monde.

(afp)

 

Tapoa: libération des cinq personnes enlevées hier

Tapoa: libération des cinq personnes enlevées hier
Ouagadougou, 09 août 2020(AIB)-Les cinq personnes enlevées hier samedi par des hommes armés sur l’axe Fada-Kantchari, ont été retrouvées saines et sauves dimanche, a-t-on appris.
Pour rappel, des individus armés et motorisés ont intercepté samedi en début d’après-midi, sur l’axe Fada Kantchari, à 15 km de Matiacoali, un vehicule avec à bord cinq personnes dont un responsable d’ONG et un directeur d’école.
La situation sécuritaire dans la region de l’Est et dans d’autres regions du Burkina Faso, s’est dégradée ces dernières années.
Vendredi, des hommes armés ont ouvert le feu dans un marché de bétail à Namoungou(Fada N’Gourma, Est), tuant une vingtaine de personnes.
Agence d’information du Burkina

Lazare Banssé à fond pour la conquête du fauteuil présidentiel de la FBF

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Lazare Banssé à fond pour la conquête du fauteuil présidentiel de la FBF

Ouagadougou, 9 Août 2020 (AIB) – Le candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) Lazare Banssé a lancé samedi à Ouagadougou sa campagne électorale en présentant à ses soutiens, le programme pour lequel le corps électoral devrait le voter le 22 Août prochain à Bobo-Dioulasso.

La campagne pour la présidence de la FBF est lancée depuis le 7 Août dernier. Les deux candidats dont les dossiers de candidatures ont été validés par la commission électorale sont à la chasse des électeurs pour le dénouement du 22 Août prochain.

Lazare Banssé a réuni ses soutiens à Ouagadougou pour peaufiner sa stratégie. « Je suis aujourd’hui devant vous pour faire part de mon ambition de faire du Burkina Faso une grande nation du football », a-t-il lancé d’entrée, après le standing ovation qui lui a été réservé à l’entrée et dans la salle de conférence d’un des plus grands hôtels de la place.

« Lazare Banssé président », scande le public. « Face aux défis que constitue la prochaine mandature du comité exécutif de la FBF, face aux grandes attentes du monde sportif, face aux nombreux enjeux qui se présentent à notre football, ma candidature se veut être une opportunité pour moi de mettre mon savoir-faire et mon savoir-faire faire, au service du football burkinabè », a poursuit le candidat à la présidence de la faîtière du football burkinabè.

Il a présenté de façon magistrale la façon dont il compte mener la mission, une fois à la tête de la FBF. Deux grands axes constituent les fondements de son programme : « la poursuite des actions engagées sous le leadership du président Sita Sangaré et les grands chantiers de développement du football burkinabè au plan continental et mondial ».

C’est pourquoi Lazare Banssé a placé son programme sous le thème « s’inspirer des acquis pour renforcer les capacités des structures, des acteurs et des infrastructures afin de construire un football porteur de progrès, générateur de plus-values et ouvert au monde ».

Celui qui dit prendre en compte les préoccupations de tous les acteurs du football national a donc présenté son document de programme de 36 pages qui comporte 8 points : « améliorer l’organisation du football burkinabè, accroitre l’offre en infrastructures et équipements, améliorer en quantité et en qualité les ressources humaines, pérenniser la préparation de la relève, améliorer l’environnement du footballeur, promouvoir le football féminin, mobiliser et diversifier les sources de financement du football, pérenniser les partenariats et la coopération bilatérale et multilatérale ».

Le rassemblement prôné par Lazare Banssé et ses soutiens

« J’ai toujours été un homme de dialogue, de consensus, d’ouverture, laissant une large place à l’expression de tout un chacun », a déclaré Lazare Banssé lors de la présentation de son programme. Sur les 13 ligues que compte le Burkina Faso, il a le soutien de 10 et toutes étaient présentes à la cérémonie de lancement de la campagne.

Le représentant de ces ligues le docteur Issa Sidibé a mentionné que « notre premier objectif c’est l’esprit de rassemblement. Lorsque vous regardez l’image de Lazare Banssé, il a toujours les mains croisées. Il a toujours appelé au rassemblement et c’est cet esprit que nous avons voulu exprimer en lui donnant notre soutien. Nous l’avons annoncé  par une motion, en plus nous avons fait l’appel de Koudougou. Nous avons fait cet appel pour dire que tout le monde doit avoir sa place ».

Il a poursuivi qu’il faut rassembler le maximum de compétences pour aller aux élections. Nous restons convaincus dans ça ».

Pour le président du Racing club de Bobo (RCB) Adama Tapsoba, représentant les clubs soutenant Banssé, « le soutien de Lazare Banssé c’est le soutien du président sortant qui a un programme très clair et ambitieux. Le football est bien quand il y a une continuité dans le bon sens. S’il n’ya pas une continuité dans le bon sens ça casse tout et on revient en arrière. C’est valable pour les clubs, les districts et les ligues. Nous devons changer de politique. La politique de rupture à tout prix n’a jamais arrangé quelque chose ».

Même son de cloche pour la présidente du district de Dédougou Salimata Zerbo, « 100% sûr de la victoire de notre candidat ». Elle dit avoir été séduite par le programme de Lazare Banssé qui a pris en compte le football féminin.

Mory Sanou et Bertrand Kaboré ont rejoint le camp Banssé. Leur présence lors de la cérémonie de présentation du programme a fait l’objet d’attraction. Banssé les a accueillis au premier rang des invités d’honneur de la cérémonie. Il les a rendu un vibrant hommage et s’est dit prêt à travailler avec eux.

Au rang des solennités qui soutiennent Banssé il y avait des chefs coutumiers, Drissa Traoré dit Saboteurs, Sita Sangaré pour ne citer que ceux-ci. Le dernier cité a reçu les éloges de Banssé.

« Il a un bon bilan en 8 ans de présidence. Il a porté au plus haut sommet le football burkinabè. Il a contribué au rayonnement international de notre football par son charisme et son leadership. Pour toutes ces qualités il a été récompensé par les instances internationales du football. Il est vice-président de la commission des affaires juridiques de la CAF. Il est membre de la commission développement de la FIFA », a-t-il soutenu.

La cérémonie a démarré par une minute de silence en mémoire de Moustapha Semdé brutalement décédé le 29 juillet dernier alors qu’il était le directeur de campagne de Lazare Banssé. C’est le 22 Août prochain qu’aura lieu à Bobo-Dioulasso, l’élection du nouveau président de la FBF en remplacement du colonel Sita Sangaré.

Amado Traoré challenger de Lazare Banssé a quant à lui lancé sa campagne le 7 Août à Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Culture: La SNC ne se tiendra pas en 2020 dans le même format (Actualisé)

Houndé, 7 août 2020 (AIB) – La Semaine nationale de la culture (SNC) ne se tiendra pas en 2020 dans son format habituel, a annoncé vendredi le ministre Abdoul Karim Sango qui avait déjà reporté en mars, la biennale, à cause de la Covid-19.

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme à l’ouverture des journées culturelles du Tuy a d’abord indiqué que la SNC n’aura pas lieu en 2020 à cause de la Covid-19 et de l’installation de la saison des pluies.

Mais en fin de cérémonie, il a précisé que la biennale ne se tiendra pas dans le même format que d’habitude.

La SNC devait se tenir du 28 mars au 4 avril 2020.

Agence d’information du Burkina

Burkina: La Chine offre des produits pharmaceutiques au CSPS de Fouankuy

Le chef de la mission, l’orthopédiste Hongbo Wang (gauche) a rassuré le promoteur du CSPS  Kani Bicaba (droite), du soutien chinois.

Burkina-Chine-Coopération-Santé

Burkina: La Chine offre des produits pharmaceutiques au CSPS de Fouankuy

Ouagadougou, (AIB)-L’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) a offert le lundi 3 août 2020, des produits pharmaceutiques au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Fouankuy,  dans la commune de Ouarkoye (région de la Boucle du Mouhoun).

La coopération sino-burkinabé est en marche. Outre son assistance dans les Centres hospitaliers universitaires et  régionaux du Burkina Faso pour des consultations régulières, l’équipe médicale chinoise du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) continue de marquer sa présence dans les communes.

En effet, suite à la requête du responsable de l’entreprise « Kaworo Nazinita », Kani Bicaba,  l’ambassade de la de la Republique populaire de Chine au Burkina Faso a donné son avis favorable pour équiper le CSPS de Fouankuy.

Soucieux de la santé des Burkinabè, l’ambassadeur chinois Li Jian a confié la mission à l’équipe médicale chinoise  du CHU-T.

C’est ainsi que le lundi 3 août 2020, elle est allée apporter son soutien à ce centre de santé.

Accueillie par une population de ce village sortie nombreuse, les Chinois ont remis des comprimés, des gants chirurgicaux, des blouses etc.

Pour le chef de la mission médicale chinoise, l’orthopédiste Hongbo Wang, la santé pour tous est l’une des priorités poursuivie  par  la Chine aux pays africains en particulier le Burkina Faso.

Notons que ce don s’est effectué en attendant l’ouverture effective dudit CSPS.

Les habitants du village de Fouankuy sont reconnaissants envers les Chinois.

Après l’ouverture du CSPS, « nous allons initier des consultations gratuites afin de promouvoir la santé de tous les habitants de la commune de Ouarkoye », a dit Hongbo Wang.

Compte tenu de leurs modestes moyens financiers, a-t-il précisé, l’équipe médicale chinoise du CHU-T compte travailler en collaboration avec son ambassade afin de mieux équiper le CSPS.

Ce soutien des Chinois est salutaire selon Kani Bicaba par ailleurs promoteur du CSPS.

Il a rassuré qu’après la totale acquisition de tout l’équipement, les amis Chinois seront invités à parrainer l’ouverture.

Du retour de Ouarkoye, les experts chinois sont allés constatés les réalités du CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso.

Ils ont visité les services de réanimation chirurgicale et le bloc opératoire.

Une action humanitaire selon les responsables du CHU de Sya, qui souhaitent les revoir prochainement pour des consultations aux côté des patients.

Agence d’information du Burkina

Omar BARRO(Collaborateur)

Attaque terroriste et explosion meurtrière au Liban, dans la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Attaque terroriste et explosion meurtrière au Liban, dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 8 août 2020 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB ce samedi, continue de commenter l’explosion meurtrière survenue mardi, dans la capitale du Liban, sans oublier d’aborder l’attaque terroriste perpétrée, la veille, à l’Est du Burkina Faso.

«Commune de Fada N’Gourma: Au moins 20 personnes tuées au marché de bétail de Namoungou», peut-on lire dans la version en ligne du quotidien national Sidwaya.

Selon le journal qui cite des sources locales, des individus armés, sur des motos, ont attaqué hier vendredi, le marché de bétail de Namoungou, localité située à environ 30 kilomètres de Fada N’Gourma (région de l’Est), tuant au moins 20 personnes, en majorité des marchands.

A ce sujet, Lefaso.net, sous le titre : «Région de l’Est : Une vingtaine de morts dans une attaque terroriste à Namoungou», publie un communiqué du gouverneur de la région, le Colonel Saidou Sanou.

Pour sa part, Faso7.net, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que le gouverneur de la région de l’Est à travers son communiqué a indiqué que des ratissages sont en cours dans la zone de l’attaque.

Quant à Burkina24.com, il publie la réaction du Premier ministre Christophe Dabiré qui s’est dit «profondément attristé face à l’attaque d’une rare violence subie par les paisibles populations de Namoungou».

Sous un autre registre, le même site d’information arbore : «Liban : Le Directeur général  de Mégamonde échappe à l’explosion de Beyrouth», rappelant que le 4 août 2020 a eu lieu une forte explosion au Liban au port de Beyrouth.

Burkina24.com précise qu’au moins 149 morts et 5 000 blessés sont à déplorer, avant de relater que «le Directeur général de la société burkinabè Mégamonde, Nasser Basma, qui était avec sa famille dans un quartier situé entre Beyrouth Est et Beyrouth Ouest, a échappé à l’explosion».

Pendant ce temps, Fasozine.com renseigne qu’au moins quatre Burkinabè ont été blessés dans la double explosion au port de Beyrouth.

Le journal en ligne souligne également que selon une annonce faite le jeudi 6 août 2020 par le gouvernement burkinabè, les locaux du consulat honoraire du Burkina Faso au Liban ont été endommagés dans les explosions survenues mardi dans le port de Beyrouth.

 

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 AOUT 2020

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 AOUT 2020

 

BEYROUTH – Le président libanais Michel Aoun a rejeté vendredi toute enquête internationale sur la gigantesque explosion survenue dans le port de Beyrouth. Il a déclaré que l’explosion pourrait avoir été causée par la négligence ou par un missile.

 

Jusqu’à présent les autorités libanaises affirmaient que la déflagration avait été provoquée par un incendie dans un dépôt de plus de 2.700 tonnes de nitrate d’ammonium. L’explosion a fait au moins 154 morts, plus de 5.000 blessés, des dizaines de disparus et des centaines de milliers de sans-abri.

 

BEYROUTH – Le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a nié vendredi que son organisation ait détenu des armes dans le port de Beyrouth, ravagé mardi par une gigantesque explosion.

 

« Je nie totalement, catégoriquement, qu’il y ait quoi que ce soit à nous dans le port, ni entrepôt d’armes, ni entrepôt de missiles (…) ni une bombe, ni une balle, ni nitrate », a déclaré M. Nasrallah.

 

BRUXELLES – Les institutions européennes participeront à une conférence des donateurs organisée « dans les prochains jours » par la France afin de mobiliser une aide humanitaire d’urgence pour la population de Beyrouth, a annoncé vendredi la Commission européenne. Le président américain Donald Trump a annoncé lui aussi sa participation.

 

GENEVE – Les principales agences de l’ONU ont lancé vendredi un appel urgent à la solidarité envers le Liban dont la capitale a été dévastée mardi par une gigantesque explosion.

 

MONTEVIDEO – L’Amérique latine et les Caraïbes sont devenues vendredi la région du monde la plus touchée en nombre de morts par le nouveau coronavirus, selon un comptage de l’AFP à partir de données officielles. Avec au moins 213.120 décès, cette région dépasse l’Europe, qui compte 212.660 morts, selon un bilan établi à 17h00 GMT.

 

ARANDA DE DUERO (Espagne) – Les 32.000 habitants d’Aranda de Duero, à 150 kilomètres au nord de Madrid, ont entamé vendredi un confinement de 14 jours, une des quarantaines locales qui se succèdent en Espagne pour tenter de limiter la contagion du nouveau coronavirus.

 

WASHINGTON – Faute d’accord au Congrès, le président Donald Trump pourrait décréter des mesures temporaires pour venir en aide aux millions d’Américains menacés d’expulsion et frappés par le chômage à cause de la pandémie de coronavirus, a indiqué vendredi le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a pris des mesures radicales à l’encontre des joyaux du numérique chinois WeChat et TikTok, enclenchant un compte à rebours d’un mois et demi avant de leur interdire toute transaction avec un partenaire américain. TikTok menace d’engager des poursuites judiciaires contre la décision américaine.

 

PEKIN – La Chine a accusé vendredi les Etats-Unis de mener « une manipulation et une répression politiques », après l’interdiction des applications chinoises TikTok et WeChat par Donald Trump.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions à l’encontre de 11 dirigeants hongkongais, dont la cheffe de l’exécutif Carrie Lam, accusés de chercher à restreindre l’autonomie du territoire et « la liberté d’expression ou de réunion » de ses habitants.

 

HONG KONG (Chine) – Les sanctions décidées par les Etats-Unis contre onze dirigeants de Hong Kong sont « sauvages » et « déraisonnables », a déclaré samedi un haut responsable du territoire. Il a prévenu que ces mesures auraient des conséquences pour les entreprises américaines.

 

PEKIN – Un quatrième Canadien a été condamné à mort en Chine dans une affaire de drogue, a annoncé vendredi un tribunal, sur fond de tensions diplomatiques grandissantes depuis un an et demi entre Ottawa et Pékin.

 

KOZHIKODE (Inde) – Au moins 17 personnes ont été tuées et 15 gravement blessées vendredi lorsqu’un avion de ligne de la compagnie Air India Express a quitté la piste et s’est « brisé en deux » après avoir atterri sous une pluie battante dans le sud de l’Inde.

 

MADRID  – L’ex-roi d’Espagne Juan Carlos Ier, qui est parti en exil devant les soupçons de corruption qui pesaient sur lui, se trouverait à Abou Dhabi, à en croire le journal espagnol ABC, qui a ajouté vendredi une nouvelle destination aux spéculations de la presse.

 

DAKAR – Vingt-sept migrants sont morts lors du naufrage survenu « il y a quelques jours » au large de l’Afrique de l’Ouest, a annoncé vendredi l’ONU dans un communiqué.

 

LAGOS – Au moins 21 villageois ont été tués et trois blessés dans des attaques menées par des hommes armés à moto dans l’Etat de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a-t-on appris vendredi auprès de la police locale.

 

JERUSALEM – Le rabbin Adin Steinsaltz, figure centrale du judaïsme contemporain, auteur d’une traduction de référence du Talmud, est mort vendredi des suites d’une maladie à l’âge de 83 ans, a annoncé l’hôpital de Shaare Zedek à Jérusalem.

 

TOKYO – En difficulté financière à cause de la pandémie, un moine bouddhiste japonais a combiné ses chants sacrés avec son autre passion, le beatboxing, tant pour récolter des dons pour subsister que par prosélytisme. Sa vidéo intitulée « Heart Sutra Looping Remix » a été vue plus de 700.000 fois sur YouTube depuis qu’elle a été mise en ligne en mai.

(afp)

 

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