Burkina-Faso-Presse-Revue

Processus électoral et l’Observatoire national des faits religieux à la une de la presse nationale

Ouagadougou, 11 août 2020 (AIB)-Dans sa parution de ce mardi, la presse nationale évoque le processus électoral et la modification du décret portant création de l’Observatoire national des faits religieux pour la prise en compte de la religion traditionnelle.

 

Le processus électoral est à la une des journaux burkinabè de ce mardi. «Présidentielle de 2020 : La réception des candidatures du 28 septembre au 3 octobre», titre le quotidien public Sidwaya.

Le doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga lui titre «Processus électoral du 22 novembre : Les grands jalons de Newton».

Un autre quotidien privé Le Pays a lui barré à sa une «Présidentielle et législatives 2020 : Le fichier électoral sera prêt le 16 septembre pour un éventuel audit».

Selon Sidwaya, à la date du 17 juillet 2020, 2 376 100 nouvelles personnes dont 995 472 femmes, ont été enrôlées dans le cadre des élections du 22 novembre prochain.

Ces personnes, poursuit le quotidien public, ont été recensées dans 329 communes sur les 351 que comptent le pays, soit un taux de couverture de 93,73%.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga informe que la réception des dossiers de candidature pour les législatives est prévue du 7 au 13 septembre et pour la présidentielle du 28 septembre au 3 octobre.

Selon ce quotidien, la campagne présidentielle est prévue du 31 octobre au 20 novembre et celle des législatives, doit démarrer le 6 novembre prochain.

L’autre quotidien privé, Le Pays rapporte la réponse du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry aux préoccupations des acteurs politiques.

«Plutôt que de nous plaindre, réfléchissons sur comment nous devons gérer le 22 novembre. Nous allons engager des réflexions avec les commissaires de la CENI sur la question de la sécurisation du reste du processus électoral», indique Newton Ahmed Barry dans ce journal.

Autre sujet abordé par les deux quotidiens ce mardi, c’est la déclaration de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI).

Cette déclaration salue le décret pris en conseil des ministres, le 06 août 2020 portant modification de l’Observatoire National des Fais Religieux (ONAFAR) pour la prise en compte de la religion traditionnelle.

Le quotidien Sidwaya rapporte que l’ATR/DI «apprécie à sa juste valeur l’adoption de ce décret» qui es «un pas de géant dans la gestion des religions, dans la promotion de la cohésion sociale et dans la construction de l’Etat-nation burkinabè».

L’association poursuit dans l’Observateur Paalga, que «cet acte salutaire ne pourra réellement atteindre l’objectif de promotion de la cohésion sociale (que s’il y a) sensibilisation, par l’Etat, des leaders des faîtières chrétienne (catholique et évangélique) et musulmane».

Toujours dans le doyen des quotidiens, il est écrit qu’il est également attendu «l’apport des lettrés pratiquant la religion traditionnelle dans des activités permettant une meilleure connaissance de cette religion par l’opinion publique».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

 

 

 

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