Arabie Saoudite-Atelier-Palestine

Arabie Saoudite : Un atelier virtuel de l’union des Agences de Presse de l’Organisation de la Coopération Islamique sur la question palestinienne

Djeddah, 21 mars 2023 (UNA)-L’union des Agences de Presse de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a organisé le mardi 21 mars 2023, un atelier virtuel intitulé Circulation médiatique de la terminologie de la question palestinienne.

L’atelier virtuel s’est déroulé avec la participation du Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO) et l’agence Bayt Mal al Qods, ainsi que des agences de presse membres de l’union et un certain nombre de diplomates et de professionnels des médias.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, le Secrétaire général de l’OCI, M. Hussein Ibrahim Taha, a souligné le rôle important joué par les agences de presse et les médias dans les pays de l’OCI dans le maintien de la question de la Palestine et d’Al-Qods Al –Sharif.

Il a également relevé l’importance des agences de presse et des medias dans la formation d’une prise de conscience collective du récit palestinien sur la réalité de ce à quoi est confronté le peuple palestinien notamment, l’agression sur sa terre et ses lieux sacrés.

Dans son discours prononcé en son nom par le Sous-Secrétaire général aux affaires de Palestine et de Jérusalem, l’Ambassadeur Samir Bakr Diab, le Secrétaire général de l’OCI a souligné que l’organisation suit avec une grande inquiétude l’escalade de la guerre médiatique menée par l’occupation israélienne, que ce soit par des attaques systématiques contre les médias et leurs travailleurs ou par le fait même de nier l’existence du peuple palestinien et ses droits légitimes.

Le Secrétaire général a précisé que le conflit actuel est un conflit politique incarné par l’occupation coloniale israélienne illégale de la terre palestinienne, appelant à mettre l’accent sur des termes linguistiques tels que l’occupation, le racisme, le nettoyage ethnique, la Nakba et la colonisation.

Le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique a appelé à envisager l’élaboration d’un guide de référence ou d’un ensemble de politiques médiatiques générales réglementant le traitement médiatique de la question de la Palestine et d’Al-Qods Al-Sharif, d’une manière qui contribue à unifier la terminologie utilisée et les efforts déployés pour promouvoir le discours correct sur la question palestinienne et pour unifier et encadrer le discours médiatique des États membres.

Pour sa part, le Représentant permanent de l’État de Palestine auprès de l’Organisation de la coopération islamique, l’Ambassadeur Maher Al-Karaki, a souligné le rôle important des médias pour permettre au peuple palestinien d’obtenir ses droits légitimes.

Al-Karaki a appelé à activer le rôle des médias dans la confrontation du récit israélien, en plus de lutter contre la désinformation et la manipulation de la terminologie médiatique en adoptant une terminologie précise et en adoptant une stratégie spécifique pour renforcer la présence de cette terminologie correcte dans l’espace médiatique.

Dans son discours, le directeur général par intérim de l’union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Mohammed bin Abd Rabbo Al-Yami, a souligné que le soutien à la cause palestinienne commence par la présentation correcte et juste de cette cause juste, et cela se fait uniquement en utilisant une terminologie correcte et précise pour décrire ce qui se passe en Palestine.

Il a ajouté que les médias des pays de l’OCI à travers l’histoire ont déployé de grands efforts pour défendre la cause palestinienne et diffuser la terminologie correcte dérivée des résolutions de la légitimité internationale et des institutions officielles de l’État de Palestine.

Cependant, il a souhaité que maintenant les medias renforcent ces efforts en leur donnant un caractère systématique pour faire face à la machine de propagande israélienne qui a pénétré ces dernières années dans de nombreux médias internationaux, consciemment ou inconsciemment de la part des responsables de ces medias.

Al-Yami a expliqué que l’atelier s’inscrit dans le cadre de la volonté du syndicat de coordonner les efforts des agences membres pour parvenir à une position médiatique unifiée au niveau du langage journalistique, exprimant son espoir que l’atelier contribuera à la mise en place des grandes lignes d’un guide médiatique complet qui sert de référence approuvée dans la terminologie de la cause palestinienne.

Lors de la première table ronde de l’atelier, le directeur de l’agence Beit Mal Al-Quds, le Dr Mohammad Salem Al-Sharqawi, a souligné la nécessité de rédiger un document de référence sur la terminologie des médias pour la cause palestinienne, appelant à la formation d’un comité pour rédiger ce document et le soumettre à la Conférence islamique des ministres de l’information pour approbation et diffusion aux médias dans les États membres de l’OCI.

Al-Sharqawi a souligné l’ampleur du défi que représente le fait de ne pas contrôler le sujet de la terminologie des médias et les dangers qu’il pose pour la perception correcte de la réalité de la cause palestinienne.

Au cours de son intervention, Al-Sharqawi a passé en revue une partie des contributions de l’Agence Beit Mal Al-Quds au soutien de la cause palestinienne à différents niveaux, notamment au niveau des médias.

À son tour, le rédacteur en chef du journal palestinien Al-Hayat Al-Jadida, Mahmoud Abu Al-Haija, a souligné la nécessité de confronter le récit israélien avec un récit qui le contredit, appelant à renforcer le partenariat efficace entre les agences de presse et adopter un guide médiatique unifié pour confronter les récits fabriqués.

Pour sa part, le directeur adjoint du Département de l’information au Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique, le Dr Abdul Hameed Al-Salhi, a passé en revue une partie des efforts de l’organisation pour enquêter sur l’exactitude de l’utilisation de la terminologie correcte concernant la question palestinienne et la diffusion par ses déclarations dans les médias.

Al-Salihi a exhorté les médias à se méfier des inexactitudes et des expressions involontaires, appelant à ne pas utiliser la terminologie sans examen, en raison de son impact et de ses répercussions.

À son tour, le directeur du département des médias et de la communication institutionnelle de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO), Sami Al-Qamhawi, a souligné que la manière dont les médias traitent une question a un grand impact sur le public local et international.

Il a indiqué que nommer les choses par leur nom est la meilleure façon d’exprimer des faits bien établis, ce dont nous avons besoin lorsque nous traitons de la cause palestinienne.

Il a souligné que l’ISESCO place la cause palestinienne au premier rang de ses priorités et met tout en œuvre pour faire face aux tentatives répétées de l’occupation israélienne d’effacer son identité.

À cet égard, Al-Qamhawi a évoqué les dangers et les tentatives de falsification du patrimoine palestinien à Al-Qods Al-Sharif, soulignant que la couverture médiatique et la documentation de la véritable histoire de ce patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel, doivent figurer parmi les priorités du travail des médias, en particulier dans notre monde islamique.

Il a expliqué que l’ISESCO s’efforçait d’aider les médias palestiniens à s’acquitter pleinement de leurs tâches, y compris un projet de développement et de modernisation de l’Agence palestinienne de nouvelles et d’information grâce à l’intelligence artificielle.

Al-Qamhawi a passé en revue une partie de l’utilisation par l’ISESCO de ses communiqués de presse pour diffuser la terminologie correcte sur la question palestinienne, soulignant l’ouverture de l’organisation à coopérer avec tout le monde afin de renforcer les capacités des journalistes et des professionnels des médias dans les pays du monde islamique, en particulier en ce qui concerne les questions centrales de la nation, en particulier la cause palestinienne.

Au cours de la deuxième table ronde de l’atelier, le directeur général de l’agence de presse de Djibouti, Abdul Razzaq Ali Dirneh, a évoqué le rôle des agences de presse dans le contrôle de la terminologie médiatique liée à la cause palestinienne.

La directrice générale de l’agence de presse jordanienne (Petra), Fayrouz Al-Mubaideen, a confirmé lors de son intervention que la question palestinienne vient en tête des priorités du Royaume hachémite de Jordanie, notant que les médias jordaniens accordent la plus grande importance à la question jordanienne qui est au premier plan de l’actualité palestinienne.

Elle a souligné que l’agence de presse jordanienne a une politique éditoriale qui comprend des termes qui consacrent le droit du peuple palestinien dans sa juste cause.

Elle a appelé le langage médiatique à suivre le rythme des développements de l’ère moderne et du développement du monde de la communication, des médias et de l’intelligence technologique, notant que les mensonges israéliens ont été exposés à cette époque et que les outils de communication sont devenus plus disponibles et plus rapides à transmettre l’événement, qui est une arme à double tranchant dans laquelle nous devons investir.

Al-Moubaideen a ajouté que notre monde est devenu plus conscient, plus précis et plus humain, et qu’il est prêt à défendre la partie la plus proche du dialogue et la plus capable de prouver la vérité en dehors des murs de la prévarication et du flou des faits, notant que l’opportunité est maintenant plus que jamais offerte avec le développement technologique de diriger la scène médiatique mondiale en faveur des droits légaux, humains et naturels, et en faveur de la cause des Arabes et des Musulmans, première cause palestinienne.

Les sessions de l’atelier ont été marquées par des interventions parallèles, dont une intervention du directeur de l’agence de presse mauritanienne, Mohamed Fal, dans laquelle il a appelé à traiter avec prudence ce qui est présenté dans les médias internationaux concernant la Palestine.

Le directeur général de l’agence de presse guinéenne, François Mara, a également évoqué le rôle important des agences de presse dans le renforcement du soutien des médias à la cause palestinienne, tandis que le rédacteur en chef du service de l’information internationale de l’agence de presse Tunis Africa, Duha Taliq, a souligné la nécessité de remédier à l’énorme quantité d’idées fausses répandues dans les médias occidentaux.

Il a appelé à éduquer la nouvelle génération à cet égard, en particulier à la lumière de la dépendance de cette génération vis-à-vis des médias occidentaux pour recevoir des nouvelles et des informations.

A la fin de l’atelier, le directeur général par intérim de l’union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique, Mohammad Abd Rabbo Al-Yami, a lu les recommandations de l’atelier, y compris l’élaboration d’un guide de référence sur la terminologie liée à la cause palestinienne et de le soumettre à la Conférence islamique des ministres de l’information afin de l’adopter et de le diffuser dans les médias des États membres de l’Organisation de la coopération islamique, en plus d’activer le rôle des agences de presse dans la lutte contre la désinformation et la manipulation des médias dans la terminologie liée à la cause palestinienne.

Agence d’information du Burkina

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