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Adaptation aux changements climatiques : Les membres des conseils locaux des Cascades s’en imprègnent
Banfora, (AIB)-L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a organisé les 14 et 15 mars 2024 à Banfora dans la région des Cascades, une session de sensibilisation au profit des membres des conseils régionaux et municipaux et d’autres structures des Cascades. Ladite sensibilisation a porté sur les informations climatiques et la finance climat.
Après la première session tenue à Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins, c’était au tour de Banfora d’accueillir la deuxième session du genre, organisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En effet l’UICN a bénéficié d’un financement du Fonds vert pour le climat (FVC), afin de renforcer les capacités techniques et opérationnelles de l’Autorité nationale désignée (AND) dans le cadre du programme de préparation intitulé « Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’autorité nationale désignée et de son réseau ».
Durant les 48 heures d’échanges, les participants à la présente session venue des provinces de la Léraba et de la Comoé, ont été outillés sur les manifestations actuelles et les projections sur les changements climatiques au Burkina Faso, et les généralités de la finance climat.
Selon le chargé de mission à l’UICN et représentant le Chef de programme de l’institution, Bassourou Boyla, la présente session est d’une importance capitale pour l’AND.
A l’en croire, elle permettra spécifiquement d’informer ces acteurs, aussi bien sur le changement climatique que les mécanismes politiques et institutionnels nationaux mis en place pour mobiliser les financements climatiques.
Aussi, a-t-il poursuivi, elle va permettre entre autres de réduire les écarts d’information entre les administrations centrales et locales et entre les scientifiques et les communautés locales et d’informer les acteurs régionaux et locaux sur les mécanismes et procédures du FVC.
Selon toujours Bassourou Boyla, l’UICN et ses partenaires sont conscients que la réalisation des engagements du Burkina Faso en matière de climat suppose l’existence d’information climatique fiable et disponible et de compétences à toutes les échelles administratives nationales pour permettre de traduire la théorie en pratique.
Faut-il le rappeler, le Fonds Vert pour le Climat est un mécanisme financé de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
De l’avis de Basile Ouédraogo représentant de l’AND du FVC, ce fonds est le plus grand au niveau mondial qui a été mis en place pour permettre aux populations de s’adapter aux changements climatiques et pour également permettre aux pays en développement de pouvoir contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Dans le mécanisme du FVC, il existe plusieurs fenêtres pour accéder aux ressources, dont la fenêtre Readiness (des projets d’appui à la préparation).
C’est justement dans ce cadre que des ressources ont été mobilisées auprès du FVC pour renforcer les capacités de l’AND et de son réseau, qui constitue l’ensemble des parties prenantes nationales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Readiness programme, il est prévu de renforcer les capacités des acteurs au niveau local notamment les délégations spéciales sur les informations climatiques et sur la finance climat.
Le Conseiller technique du gouverneur des Cascades, Mamadou Traoré, le représentant, a aussi rappelé l’importance de la session.
« Nous sommes tous conscients que ce défi dépasse les frontières géographiques et nécessitent une action concertée à tous les niveaux de gouvernance », a-t-il indiqué.
Mamadou Traoré a en outre invité les différents acteurs à participer activement à cette session, à se partager les connaissances et expériences, et à explorer ensemble des solutions innovantes pour relever les défis du changement climatique dans la région des Cascades.
Agence d’information du Burkina
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