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Abus sexuels contre les PDI : Le HCR sensibilise dans le Namentenga
Boulsa, (AIB)-Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés a organisé le 8 décembre 2020 à Boulsa (province du Namentenga), une formation sur l’exploitation et les abus sexuels contre les PDI, au profit des acteurs humanitaires et étatiques.
Le Namentenga abrite 115 240 personnes déplacées internes (PDI) reparties dans l’ensemble des 08 communes que compte la province à la date du 7 décembre 2020, suite aux attaques des hommes armés non identifiés.
Offrir l’opportunité aux participants d’améliorer leur niveau de connaissances sur la protection contre les exploitations et les abus sexuels des personnes déplacées internes et de s’engager à promouvoir la dénonciation des cas et à leur traitement était l’objectif recherché à travers l’atelier, organisé le 8 décembre par le HCR.
A cet effet, les participants ont échangé sans complaisance sur un film réalisé par des Nations-Unies sur l’exploitation et les abus sexuels dont ont été victimes des réfugiés à travers le monde.
La définition de certains concepts tels le PDI, la prévention, la protection les droits humains et les six principes de la circulaire de SG des Nations Unies, ont aussi meublé l’atelier, animé par Irène Kouamé et Thierry Thianhoun.
Ainsi imprégnés, et se conformant à l’adage qui dit que: «Mieux vaut prévenir que guérir», les participants ont proposé entre autres des activités d’information, d’éducation et de communication à travers des émissions radiophoniques, des cinés débats, des causeries éducatives, des théâtres fora comme stratégies pour promouvoir la protection contre les exploitations et les abus sexuels des personnes déplacées internes (PDI) .
Les boites à idées, le téléphone sont entre autres des canaux à utiliser pour dénoncer des cas d’exploitation et d’abus sexuels suspects ou avérés.
Même les adresses du siège du HCR à Genève ont été communiquées.
Comme perspectives, on notera la formation des points focaux à l’utilisation des fiches de dénonciation.
Au regard de l’importance du sujet, les participants ont pris l’engagement de faciliter la mise en place d’un mécanisme de dénonciation ou tout le monde, en toute confiance, peut aller dénoncer un éventuel cas d’exploitation et d’abus sexuels.
Le secrétaire général de la province Idrissa Gansoré, au nom de madame le Haut-commissaire, a remercié les animateurs de l’atelier pour l’intérêt de la formation, les participants pour leur pleine participation et pour l’engagement pris.
Agence d’information du Burkina
Jean-Baptiste DAMIBA