Burkina-Bobo-frontières-fermeture-commerce
Burkina : Fermeture des frontières terrestres : Des commerçants de bobo plaident pour leur réouverture
Bobo-Dioulasso, 13 août 2021, (AIB)-Lors d’un micro-trottoir, du 29 au 31 juillet dernier, à Bobo-Dioulasso, des vendeurs d’attiéké ont demandé, la réouverture de la frontière Burkina Faso-Côte d’Ivoire afin de les permettre de vivre de leur activité.
« Avec la fermeture des frontières dû à la maladie à coronavirus, j’ai perdu toute ma clientèle. Même ceux qui me sont fidèles, doutent de la qualité du peu d’atiéké qui est disponible. Car, ils se disent que c’est de l’attiéké pourri » a affirmé le vendeur d’attiéké Papa Solo.
Comme lui, la vendeuse d’attiéké à Sya Balkissa Dao pousse aussi des cris de détresse.
Selon elle, la fermeture des frontières joue trop sur leur activité car elle empêche l’entrée de marchandises au Burkina Faso.
« Celles qui rentrent sont aussi chères et en mauvais état. On peut acheter une marchandise à 20 000 FCFA pour se retrouver après-vente avec 10 000CFA. C’est une énorme perte pour nous » a-t-elle déclaré.
Aminata Diallo aussi vendeuse d’attiéké n’a pas caché son inquiétude. Elle a expliqué qu’il est devenu « difficile de se procurer l’attiéké ».
« Nous sommes obligées, au regard du long trajet, de prendre avec celles qui bravent les tracasseries policières et douanières à des prix d’or pour revendre » a-t-elle mentionné.
Oumou Ouédraogo, également vendeuse d’attiéké et de noix de palme a déploré la fermeture des frontières.
« Avant cette situation, on prenait les noix de palme à 400 FCFA la boite. Mais depuis l’avènement de la COVID-19, c’est à 650 FCFA que ces mêmes noix sont cédées. Pour avoir un peu, nous les revendons à 700FCFA la boite. Un prix estimé onéreux par les clients », a-t-elle raconté.
Ces commerçants, appellent à l’unanimité, les gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire à œuvrer à la réouverture des frontières pour les soulager.
En rappel, le Burkina Faso a fermé depuis le 21 mars 2020, ses frontières terrestres et aériennes pour barrer la route à la propagation de la maladie à coronavirus.
Mais si les frontières aériennes ont été rouvertes, le 1er août 2020, les frontières terrestres, elles restent toujours fermées.
Agence d’information du Burkina
PK/Kar/wis