Maroc-Culture-Cinéma-Roots-Rabat-Panafricain-Visite

Visite du studio Hiba à Casablanca : Nous avons des infrastructures d’une qualité supérieure (responsable)

Rabat, 15 mars 2023 (AIB)-Les acteurs du monde du cinéma africain présents au Maroc pour les Journées du Cinéma Panafricain, ont visité mardi à Casablanca la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi/L’Uzine et le studio Hiba, qui disposent d’ « infrastructures de qualité supérieures », selon les responsables.

La visite a démarré au studio Hiba qui est un studio d’enregistrement, de post production. « Nous avons des infrastructures d’une qualité supérieure. Nous touchons à tout ce qui est métier du son, de la résidence d’écriture jusqu’au mastering des titres musicaux ou au mixage son des projets audiovisuels cinéma ou télévision », a indiqué le responsable du studio Hiba, Hamza Lyoubi.

                                                      Le responsable du studio Hiba, Hamza Lyoubi

L’espace visité par les acteurs du cinéma africain est sur trois niveaux. « Nous avons un sous-sol pour les soucis de sonorisation, nous avons un espace de résidence pour les artistes ou les projets et un espace de restauration », a expliqué  Hamza Lyoubi.

M. Lyoubi a souligné qu’à l’étage, se trouve une partie de l’administration de la fondation. Comme personnel, le studio comprend des responsables du son, un responsable technique, un directeur artistique qui fait toutes les créations graphiques de la fondation, un coursier, a fait savoir le responsable du studio.

La délégation des acteurs du monde du cinéma africain attentive à la présentation du studio Hiba par le responsable Hamza Lyoubi (extrême gauche)

Les hôtes du jour ont visités la régie générale, des salles de répétition très modulables qui servent pour des répétitions et résidences. Selon Hamza Lyoubi, ces salles ont été dernièrement adaptées en salles de production pour les rappeurs.

Ils ont aussi visité la salle de mix 100.1. « Quand il y a des projets de mix audiovisuels, nous mettons un système et l’ingénieur son ou bien son réalisateur ou son producteur viennent travailler en totale autonomie. Ensuite nous avons un auditorium pour visionner les résultats qui ont été mixés », a fait savoir le responsable du studio.

                                       Les visiteurs ont pu apprécier la qualité du matériel du studio Hiba

« Enfin, nous avons une salle de prise de son, une grande cabine qui peut prendre jusqu’à une cinquantaine de musiciens. On a déjà enregistré un orchestre là-bas et deux salles d’isolations », a poursuivi M. Lyoubi.

La délégation a ensuite visité la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi/L’Uzine. Selon la directrice générale de la Fondation Asmaa Zniber, c’est une famille de philanthrope qui est derrière le projet de la fondation.

                                          La directrice générale de la Fondation Asmaa Zniber

Elle a expliqué qu’avant que la fondation n’existe juridiquement, c’était un espace dédié aux artistes, c’était un dépôt, d’où le nom usine avec Z. Mme Zniber a donné l’historique de la fondation.

« Des artistes chanteurs sont venus solliciter à la famille Tazi, un lieu pour leur répétition. La famille a mis dans un premier temps, le sous-sol de leur maison à leur disposition. Ils sont venus répéter dans cet espace qui est un devenu un lieu informel des artistes et c’est ainsi qu’est née l’idée de créer cette fondation de façon juridique », a-t-elle affirmé.

De l’avis de la directrice générale Asmaa Zniber, « la mission de cette fondation et de son espace culturel L’Uzine, c’est de promouvoir la culture pour tous, de démocratiser l’accès à la culture, d’offrir une plateforme de diffusion et de création aux artistes. Nous sommes financés à 100% par les fonds de la famille Tazi ».

Parmi les visiteurs des deux infrastructures, se trouvait le directeur de l’Espace culturel Gambidi, Kira Claude Guingané. L’espace Gambidi est un centre culturel burkinabè ouvert à tous les arts, un lieu de création et de diffusion artistique.

« Nous avons visité un studio de classe mondiale. Nous avons vu la qualité de l’infrastructure, cela induit également de la qualité du travail qui peut en résulter », a affirmé Kira Claude Guingané.

                      Le directeur de l’Espace culturel Gambidi au Burkina Faso, Kira Claude Guingané

Il se dit interpeller et compte une fois de retour au Burkina Faso, parler de la nécessité de construire des infrastructures qui vont être des outils de travail pour les artistes burkinabè. Selon lui, « la compétition, c’est aussi l’infrastructure technique qui permet à l’artiste de créer et de révéler son talent, la seule créativité ne suffit pas ».

Concernant l’Uzine, Kira Claude Guingané a estimé que « quand on est musicien et qu’on vient dans un tel lieu, où on côtoie des danseurs de la musique urbaine, des gens du théâtre et que toute l’infrastructure vous permet de naviguer d’une discipline à une autre, c’est formidable ». Il s’est dit très satisfait des deux visites.

Ces deux visites à Casablanca se sont déroulées en marge de la 1ere édition de Roots Rabat-Journées du Cinéma Panafricain qui se tient du dimanche 12 au jeudi 16 mars 2023 à Rabat, capitale africaine de la culture sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Agence d’information du Burkina

Envoyé spécial à Rabat Ibrahima SANOU

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!