Burkina-Presse-Revue

Rentrée gouvernementale, Guinée et nécrologie   au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè continuent de commenter, ce jeudi, le putsch manqué en Guinée, évoquent le décès, la veille, du journaliste Amobé Mévégué, sans oublier la rentrée gouvernementale.

« Rentrée gouvernementale : De nombreux dossiers sur la table  », affiche, en première page, le quotidien privé Le Pays, ajoutant : « De retour de vacance, des ministres racontent ».

Dans la même veine, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, se contente d’arborer : « Rentrée gouvernementale : Propos de ministres », avant de mentionner que la « reprise du dialogue politique (est annoncée pour) ce mois ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya met en exergue « Relever les grands défis ».

Selon le journal, après un mois de vacances, le gouvernement burkinabè a effectué, hier mercredi 8 septembre 2021 au palais présidentiel de Kosyam, sa rentrée. Et de souligner que plusieurs défis attendent les membres de l’Exécutif.

A en croire Sidwaya, le gouvernement compte mettre à profit le dernier trimestre de l’année 2021 pour engager les grandes réformes annoncées lors de la campagne présidentielle du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal aborde le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu hier mercredi, par visio-conférence.

Sous le titre « la Guinée suspendue de toutes les instances », Sidwaya informe qu’à l’occasion du sommet extraordinaire, les chefs d’Etat de la sous-région ont « exigé le retour à l’ordre constitutionnel normal et la libération +immédiate+ du président Alpha Condé ».

C’est à juste titre que le journal privé  Le Quotidien titre : « Coup d’Etat en Guinée : la CEDEAO exclut le pays de toutes ses instance et exige la libération de Alpha Condé ».

De son côté, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ se demande « que peut bien faire la pauvre CEDEAO ?».

De l’avis du confrère, jusque-là, il n’y a rien de nouveau dans les recommandations de la CEDEAO au sujet de la situation en Guinée puisque, argumente-t-il, « c’est la même mesure qui a toujours été appliquée aux militaires qui ont osé descendre par effraction sur la scène politique ».

Sous une note moins gaie, L’Observateur Paalga évoque le décès, des suites de courte maladie, du journaliste-animateur et producteur camerounais, Amobé Mévégué, titrant : « L’homme-orchestre s’est tu à jamais ».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, laisse lire en manchette : « Décès de Amobé Mévégué : Monsieur +Plein Sud+ restera +A l’Affiche+ de l’Histoire africaine».

Ce journal privé rappelle que le disparu laisse un grand vide dans le monde des promoteurs culturels, pour ne pas dire médiatique.

« Mais surtout, il montre à toutes et tous le chemin à suivre pour placer la culture africaine dans l’espace qui lui appartient dans l’ordonnancement mondial », commente Aujourd’hui au Faso, avant de s’interroger :  « Quel artiste ne connait pas Amobé ? ».

A en croire le confrère, « Tiken Jah, Awadi, Youssou N’Dour, Fally Ipupa, Koffi Olomidé…tous ont d’ailleurs exprimé leurs compassion face à cette disparition brutale ».

En guise de titre, Sidwaya  mentionne qu’« un défenseur de la culture africaine s’en est allé », là où Le Pays écrit : «Le journaliste Amobé Mévégué est décédé ».

Agence d’information du Burkina  

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