OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Lutte contre la pratique de l’excision

Une cellule dans les Hauts-Bassins pour plus d’efficacité

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Sayouba Sawadogo, a installé la cellule régionale du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision, le 5 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette antenne régionale a pour rôle de coordonner, suivre et évaluer les activités de promotion de l’élimination de la pratique de l’excision dans la région.

 

Le Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE) a créé des démembrements au niveau régional et provincial pour plus d’efficacité sur le terrain. C’est pour cela qu’il a installé le 5 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, le conseil régional de lutte contre la pratique de l’excision des Hauts-Bassins. Cette antenne régionale, selon les explications de la secrétaire permanente du CNLPE, Alphonsine Sawadogo, a pour mission de coordonner, suivre et évaluer les activités de promotion de l’élimination de la pratique de l’excision dans la région, d’appuyer et d’orienter, suivant le plan stratégique national de promotion de l’élimination de la pratique de l’excision, toutes les actions menées sur le terrain. Ce conseil régional, a poursuivi Mme Sawadogo, peut également s’auto saisir de tout cas d’excision et initier des actions pouvant contribuer à l’attente de la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF).

En plus de son installation, la section Hauts-Bassins du CNLPE, a tenu sa première session statutaire. Les membres ont débattu des sujets comme l’état des lieux des MGF et les causes et conséquences de l’excision, entre autres. C’est le secrétaire général de la région des Hauts Bassins, Sayouba Sawadogo qui a installé les membres de ce comité régional et présidé sa première session. Il a invité les membres à plus d’efforts et de détermination pour vaincre ce fléau qui a la peau dure dans la région, car six cas y ont été enregistrés depuis le mois de janvier 2021. La secrétaire permanente du CNLPE, Alphonsine Sawadogo, a aussi exhorté les nouveaux membres à une synergie d’actions et les a encouragés à aller à la recherche de financements pour la réalisation d’actions concrètes et concertées. Pour elle, la première session permettra aux membres installés de comprendre davantage le fonctionnement du CNLPE et de ses démembrements, mais aussi de renforcer leurs connaissances sur la problématique des MGF au Burkina Faso et dans la sous-région. « Nous ne pouvons pas combattre un mal dont on ne connait pas tous les contours, et nous ne pourrons pas atteindre l’objectif de la tolérance zéro aux MGF si nous ne mettons pas en place une synergie d’actions », a laissé entendre la SP/CNLPE.

Adaman DRABO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!