Promotion de la chaîne de valeur du cajou

 

Des experts africains du cajou renforcent leurs capacités

 

La cérémonie de clôture de la troisième session de la dixième édition du Programme de formation des maîtres formateurs pour la promotion de la chaîne de valeur du cajou  s’est tenue le vendredi 21 mai 2021 à Bobo-Dioulasso. Organisé par l’initiative du cajou compétitif (GIZ/ComCashew), ledit programme visait à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts africains du cajou.

 

Du 17 au 21 mai 2021, l’initiative du cajou compétitif (GIZ/ComCashew) en collaboration avec l’Alliance du cajou Africain (ACA), a organisé la troisième session de la dixième édition du Programme de formation des maîtres formateurs pour la promotion de la chaîne de valeur du cajou. Sept pays (Burkina Faso, Ghana, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Sierra Leone,  Mali) y ont pris part à cette session de formation.  La cérémonie de clôture s’est déroulée concomitamment  dans ces différents pays le vendredi 21 mai 2021 par vidéoconférence en direct du Ghana.

Au Burkina Faso, c’est à Bobo-Dioulasso, lieu de  la formation, que la  présente cérémonie a eu lieu. Le programme unique de formation des maîtres formateurs visait à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts africains du cajou de tous les maillons  de la chaîne de valeur et, par conséquent, à promouvoir davantage la compétitivité du cajou africain. Pour le secrétaire général du comité  d’interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso, Ibrahim Sanfo, le pays est toujours dans la traine par rapport à d’autres pays en termes de qualité, de productivité de cajou. D’où, selon lui, l’importance d’une telle formation.

Car, a-t-il poursuivi, les connaissances apprises (chaine de la maitrise de valeur, production, transformation, commercialisation, consommation, recherches…) seront immédiatement appliquées sur le terrain. Par conséquent, ces connaissances acquises permettront de booster la filière anacarde au Burkina Faso. Pour sa part, le directeur régional de la recherche et de l’innovation  des Hauts-Bassins, Dr Jacob Sanou, pense que la pomme du cajou n’est pas valorisée au Burkina Faso. Etant donné que les champs d’anacarde commencent à être de plus en plus productifs, il a suggéré de ne plus se limiter à seulement l’exploitation de l’amende mais de songer également à exploiter la pomme. « Lorsque le fruit de cajou est cueilli, il pèse entre 25 à 30 grammes mais c’est juste l’amende de cinq grammes qui est exploité pour le commerce et les 25 grammes (la pomme) jetées alors que cela pourrait créer  une valeur ajoutée », a-t-il déploré expliquant que cette pomme lorsqu’elle est pressée donne une substance dont l’extraction du sucre diététique peut être consommé sans problème par  les diabétiques.

Pour Mor Thiam, un des participants, il s’est  réjoui de l’organisation de cette session de formation, qui a permis à l’ensemble des participants d’apprendre et de comprendre les maillons de la chaine de valeur  autour de la filière anacarde (l’amélioration de la qualité, le système d’approvisionnement, le système de traçabilité…). D’après lui, cette formation leur permettra désormais d’être plus performants et  efficaces sur le terrain.

Boudayinga J-M THIENON

 

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