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35e session ordinaire du Conseil national de l’eau

La Police de l’eau au cœur des échanges

 

La 35e session ordinaire du Conseil national de l’eau s’est tenue, les 28 et 29 mars 2019 à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette session, le conseil a examiné des textes relatifs à l’eau et à l’assainissement notamment la question de la Police de l’eau.

Les conseillers du Conseil national de l’eau (CNEau) étaient en conclave, les 28 et 29 mars 2019, au cours de la 35e session ordinaire dudit conseil à Bobo-Dioulasso. Durant deux jours, ils se sont essentiellement penchés sur la question de la Police de l’eau. Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Sayouba Sawadogo a présidé la cérémonie d’ouverture de la session. Selon M. Sawadogo, l’eau est une ressource qui est au centre de toutes les activités socioéconomiques de l’homme. Afin d’atteindre les objectifs de développement durable, de son avis, il est indispensable de garantir des ressources en eau en quantité suffisante et de qualité pour les usagers socioéconomiques et environnementaux. « Au Burkina Faso, la ressource en eau se raréfie au fil des années du fait des aléas climatiques et de la forte pression anthropique sur cette ressource », a fait savoir Sayouba Sawadogo. D’où l’engagement que le  Burkina Faso a pris pour la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Cela, en vue de permettre une gestion rationnelle et équilibrée des ressources, a-t-il soutenu. C’est pourquoi, a-t-il fait comprendre, un certain nombre d’outils et d’instruments ont été mis en place notamment le Service police de l’eau. Créée en juillet 2008, la Police de l’eau assure la coordination des actions entreprises par les différents corps (gendarmerie, police nationale, police municipale…) ayant des compétences en matière de protection des ressources en eau, a-t-il affirmé.

Un rempart contre les dommages causés aux ressources en eau

 

D’après lui, cette Police vient étoffer le dispositif règlementaire en matière de gestion intégrée des ressources en eau du pays et constitue un rempart contre les dommages causés aux ressources en eau. « Elle assure l’application de l’ensemble des règlementations visant à limiter les atteintes à l’équilibre de la gestion des ressources en eau superficielles et souterraines ainsi qu’aux milieux aquatiques », a poursuivi M. Sawadogo. Même son de cloche, pour  le président du CNEau, André Patindé Nonguierma. Pour lui, la Police de l’eau est chargée de l’application des dispositions de la loi portant sur la gestion de l’eau. Avant d’affirmer que les missions de cette Police se déroulent normalement grâce aux sensibilisations.

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Après la phase de sensibilisation de la population, la Police pourra passer à l’étape de la répression, foi de M. Nonguierma. Au cours de la 35e session du CNEau, les conseillers ont également examiné des textes relatifs à la classification des barrages, à la contribution financière en matière d’eau, à la stratégie nationale de gestion de la filière de l’assainissement familial des eaux usées et excréta. Le secrétaire permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau, Moustapha Congo, pour sa part, a rappelé que lors de la 34e session, le CNEau avaient fait des recommandations. « Il s’agit aujourd’hui d’évaluer ce qui a été réalisé en terme de recommandation et montré que le conseil travaille à l’application de ces recommandations », a souligné Moustapha Congo. Instituée en 2001, le Conseil national de l’Eau est un organe consultatif national, qui se prononce sur les dossiers qui lui sont soumis par le gouvernement ou par auto saisine. Il apporte son concours à la définition des objectifs généraux, et des orientations de la politique nationale pour une gestion durable de l’eau et de l’assainissement.

Boudayinga J-M THIENON

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