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Plaidoyer sur l’élimination de la pratique de l’excision

Des agents de santé outillés

Gayéri, (AIB) – Une session de plaidoyer sur l’élimination de la pratique de la pratique de l’excision auprès des Agents de Santé à Base Communautaire (ASBC) de la province de la Komondjari a eu lieu dans la salle de réunion de la mairie de Gayéri.

 

Le samedi, 08 décembre 2018, le Secrétariat Permanent / Comité National de lutte contre la pratique de l’Excision (SP/ CNLPE) a organisé une session de plaidoyer sur l’élimination de la pratique de l’excision au profit de l’ensemble des Agents de Santé à Base Communautaire (ASBC) de la province de la Komondjari. Cette session de plaidoyer s’est articulée autour des informations, d’une projection de film sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF) et des échanges avec les acteurs du terrain.

Selon les enquêtes, les MGF sont pratiqués dans toutes les communautés Burkinabé. Le taux de prévalence de la pratique de l’excision des femmes de 15-49 ans, au pays des hommes intègres en 2010, est de 76 % :et de 70% dans la région de l’Est.  Ce taux pour les filles de 0-14 ans est de 13 ,3%.  En 2015, ce taux est de 67,6% pour les femmes de 15-49 ans et de 11,3% pour les filles de 0-14ans.Au regard de la baisse progressive des taux de prévalence, on peut affirmer que la lutte porte des résultats notables.

Cependant la tolérance zéro n’est pas encore effective, et ne le sera que grâce à une implication plus agissante de chacun. Ainsi, le Directeur Provincial de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la famille Roland KELEM a exhorté les participants à s’impliquer davantage dans cette lutte. Selon lui, les sommes colossales que l’Etat burkinabé injecte dans la lutte contre les MGF auraient servies à améliorer les conditions de vie des populations dans les secteurs comme l’éducation, la santé et l’habitat pour peu que les gens acceptent un changement positif.

A bâtons rompus les facilitateurs ont échangé sur les causes qui justifient la pratique de ce fléau avant d’égrener ses conséquences néfastes. Après cela, les participants par le truchement de Motentoua TRAORE ont pris la résolution de s’impliquer à fond dans cette lutte contre la pratique des MGF en sensibilisant et en dénonçant tout cas suspect. Monsieur Roland ZONGO du SP/CNLPE a exposé sur le mariage des enfants au Burkina Faso.

Kanlièyama Aboubakar COMBARY
(Collaborateur)

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