Passoré/CCP : Des projets de développement présentés aux acteurs
Yako, (AIB)-Le Haut-commissaire du Passoré, Issiaka Segda, a présidé le lundi à 4 juillet 2022 à Yako, les travaux de la première session ordinaire du Cadre de concertation provinciale du Passoré de l’année de 2022.
Les acteurs et décideurs de la province du Passoré se sont retrouvés, le lundi 4 juillet 2022 à Yako pour s’imprégner des différentes actions de développement réalisées dans la localité au cours du premier semestre de l’année 2022.
A l’occasion, quatre points essentiels étaient inscrits à l’ordre du jour. Il s’est agi de l’examen et adoption du compte rendu de la deuxième session ordinaire du cadre de concertation provincial de l’année 2021, de la présentation de la stratégie nationale de développement du programme « Agroécologie », de « Solidagro » (un projet Belges) puis de la présentation du projet de promotion et de défense des droits de la fille et de jeune fille dans la région du Nord.
L’association monde rural (AMR) qui y était, a présenté son projet dont l’objectif est d’améliorer les conditions d’existence des populations rurales et de leur milieu de vie.
Le coordonnateur du projet Agroécologie, Souleymane Yougbaré a indiqué que leprojet entend à l’horizon 2050, miser sur des valeurs à savoir la compétitivité et la productivité, la création d’emplois verts décents, la production agro-sylvo-pastorale, halieutique, faunique durable capables de renforcer la résilience face aux changements climatiques.
«Ses objectfis sont d’accroitre durablement la productivité et la production agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique par l’adoption de pratiques agro écologiques», a-t-il ajouté.
Le projet «Solidagro » est mis en œuvre dans le Passoré par l’Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APEDR)
Sa coordonnatrice Téné Odette Béré a affirmé que l’objectif spécifique du projet est d’améliorer les capacités de 19 communautés rurales au Burkina Faso en faisant respecter leur droit à la sécurité alimentaire et à l’eau.
Mme Béré a indiqué que dans sa mise en œuvre le projet belges a été élaboré afin d’atteindre les résultats escomptés en fin 2021. Des résultats jugés «satisfaisants» qu’elle a résumé entre autres par la transformation des produits forestiers non ligneux, la réduction des émissions de carbone puis la production maraichère.
«C’est d’ailleurs, l’impact positif engrangé par les actions qui ont motivé le financement de la seconde phase dudit projet devant couvrir la période de 2022 à 2026», a ajouté Mme Béré qui a précisé que 10 autres villages seront pris en compte par cette seconde phase du programme.
Selon le coordonnateur du projet de promotion et de défense des droits de la fille et de jeune fille dans la région du Nord, Souleymane Ouédraogo, le projet vise spécifiquement à renforcer le mécanisme de protection et de prise en charge de fille et de la jeune fille victime des violences, à améliorer l’effectivité de leurs droits et de les accompagner dans leur réinsertion familiale et sociale.
M. Ouédraogo a relevé que dans sa mise en œuvre, ce projet compte organiser une série d’activités au profit de ces jeunes filles.
Il s’agit entre autres d’organiser des formations à l’endroit des organisations de la société civile, des autorités coutumières et religieuses sur les nouvelles dispositions du code pénal en matière de mariage ainsi que la prise en charge des victimes.
Agence d’information du Burkina
Zézouma Elie SANOU
AIB/Passoré